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Go vegan! - Page 10

  • De la facilité de devenir végan et d'inviter chez soi des végans sans craindre le qu'en dira-t-on

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    Celles et ceux qui font mine de s’étonner du fait que les végans refusent de manger avec des non-végans doivent comprendre que cela leur est impossible pour la simple raison que voir manger devant soi les animaux est d’une grande violence, un peu comme quelqu’un que l’on forcerait à côtoyer à table un cannibale (rappelez-vous le banquet d'Hannibal Lecter).

    De fait, manger les animaux est d’une grande violence de l’ordre préhistorique, et il est temps que l’humanité, qui se targue de posséder une conscience et n’a pas besoin de produits d’origine animale pour vivre (et qui donc n’en mange que par futilité et gourmandise), se civilise un peu en faisant passer l’éthique élémentaire - laquelle consiste à ne pas exploiter, tuer ni dévorer autrui - avant son estomac.

    D’autre part, ce sont généralement les cannibales en question qui n’acceptent pas de voir les végans à leur table et le leur font très vite sentir, ce qui entraîne des discussions désagréables pour les deux parties, les végans se voyant forcés de se justifier de vivre sans causer la mort (un comble), et les cannibales éprouvant de leur côté (ou n’éprouvant pas d’ailleurs) le besoin de se justifier, sans jamais y parvenir et pour cause, de vivre en la causant — leur mauvaise conscience, doublée de leur absence d’arguments valables, les rendant généralement très agressifs.

    Leur mauvaise foi alors est immense, mais ils n'en ont cure : n'oubliez pas qu'ils savent que la majorité est de leur côté, ce qui leur permet, toute honte bue, d'être fiers,  arrogants, et convaincus de leur bon droit.

    Vous hésitez donc à rassembler ces deux camps ennemis autour de votre table, de peur que l'amicale rencontre ne vire au pugilat - ce en quoi vous n'avez pas tort, non à cause des végans encore une fois, mais bien de ceux de vos hôtes préhistoriques qui ne le sont pas.

    La solution ?

    Elle est simple : cuisinez végan pour tout le monde !

    Osez franchir le pas.

    Songez qu’il est facile d’inviter chez soi des végans, qui sont gens accommodants pour peu que l'on ne dévore pas leurs frères et soeurs nonhumains sous leurs yeux, ce qui est, avouons-le, la moindre des choses et la première des politesses.

    Pour les plus paresseux et les moins inventifs, il suffit d’acheter des spaghettis, de les plonger dans l’eau bouillante, d’ajouter ensuite une noix de margarine végétale et une cuillère à soupe d’huile d’olive, de mettre un peu d’ail, de sauce tomate et de sel, et le tour est joué !

    Vos hôtes, quel que soit leur camp, seront comblés et le clan préhistorique oubliera de manifester sa mauvaise humeur née de sa mauvaise conscience.

    On pourra accompagner ces pâtes d’une entrée tout aussi délicieuse, peu onéreuse et simple à préparer : une salade composée (laitue, noix, tomates, maïs, avocat, etc., les combinaisons sont nombreuses !).

    En dessert, un flan sans œufs (dont on trouvera la poudre dans n’importe quelle grande surface) préparé avec un simple litre de lait de soja calcium (lui aussi disponible dans n’importe quelle grande surface), ou bien encore des sorbets (sans lait ni cochenille) ou de simples fruits.

    Sans oublier Internet qui regorge de centaines, non, de milliers de recettes végétaliennes élaborées et délicieuses : pour cela, tapez simplement "recettes véganes" ou "recettes végétaliennes" dans votre moteur de recherche !

    Vous ne pourrez plus dire ensuite que vous ne saviez pas.

    J’espère que ce billet vous convaincra du fait qu’inviter des végans chez soi est facile, et que devenir végan soi-même l’est tout autant : la preuve, bien des gens y sont parvenus, et vous êtes tout aussi capables et doués de conscience qu’eux, n’est-il pas vrai ?

    Comme eux, vous comprenez qu'en 2014 il est temps de faire passer la vie d'autrui avant son plaisir gustatif.

    Il suffit de prendre vraiment conscience du fait – et non seulement en surface – que les animaux sont des êtres sensibles et conscients possédant pour cette raison des droits élémentaires que nous leur nions, qu’ils sont des individus dignes de respect et qu’à ce titre ils ne se mangent pas.

    Souvenez-vous-en : pas de demande, pas d’offre.

    Les élevages, les abattoirs et les bourreaux qui y travaillent n’existent qu’en raison de la demande de la population en produits d’origine animale.

    Il ne sert donc à rien d’incriminer les abattoirs et les bourreaux.

    Le changement commence par soi-même, et la paix débute avec ce que l’on mange et ce avec quoi l’on se vêt.

  • Vins : le label "vegan" débarque en France

    Label "Vegan" sur l'étiquette

    Les vins certifiés sans produits issus d'animaux émergent en France. Au lieu d'utiliser de la colle à base de blanc d'oeuf, de la caséine de lait, de la peau et du cartilage de poisson ou de la gélatine de boeuf ou de porc pour agglomérer les lies en suspension après la fermentation, des domaines clarifient le vin avec des protéines végétales (pois, soja), de la poudre d'algues ou de l'argile (bentonite). Il n'existe pas de signe officiel: les rares pionniers français le mentionnent sur l'étiquette. 

    Notre conseil: optez pour le domaine Ampelidæ (Haut-Poitou) de Frédéric Brochet, premier en France à être certifié par la Vegan Society de Londres, ou les huit vins végétaliens sélectionnés par le caviste Meilleursvinsbio.com. Le champagne Larmandier-Bernier fait par exemple appel à des Bourguignons pour réaliser un tamisage léger avant la mise en bouteille. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et-alcool/le-vin-bio-sort-des-caves_1505701.html#uGzIXp30vGKuyyeQ.99

    Label "Vegan" sur l'étiquette (L'Express n° 3274, 2 avril 2014)

    Les vins certifiés sans produits issus d'animaux émergent en France.

    Au lieu d'utiliser de la colle à base de blanc d'oeuf, de la caséine de lait, de la peau et du cartilage de poisson ou de la gélatine de boeuf ou de porc pour agglomérer les lies en suspension après la fermentation, des domaines clarifient le vin avec des protéines végétales (pois, soja), de la poudre d'algues ou de l'argile (bentonite).

    Il n'existe pas de signe officiel: les rares pionniers français le mentionnent sur l'étiquette. 

    Notre conseil : optez pour le domaine Ampelidæ (Haut-Poitou) de Frédéric Brochet, premier en France à être certifié par la Vegan Society de Londres, ou les huit vins végétaliens sélectionnés par le caviste Meilleursvinsbio.com.

    Le champagne Larmandier-Bernier fait par exemple appel à des Bourguignons pour réaliser un tamisage léger avant la mise en bouteille.

    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et-alcool/le-vin-bio-sort-des-caves_1505701.html#uGzIXp30vGKuyyeQ.99

    Label "Vegan" sur l'étiquette

    Les vins certifiés sans produits issus d'animaux émergent en France. Au lieu d'utiliser de la colle à base de blanc d'oeuf, de la caséine de lait, de la peau et du cartilage de poisson ou de la gélatine de boeuf ou de porc pour agglomérer les lies en suspension après la fermentation, des domaines clarifient le vin avec des protéines végétales (pois, soja), de la poudre d'algues ou de l'argile (bentonite). Il n'existe pas de signe officiel: les rares pionniers français le mentionnent sur l'étiquette. 

    Notre conseil: optez pour le domaine Ampelidæ (Haut-Poitou) de Frédéric Brochet, premier en France à être certifié par la Vegan Society de Londres, ou les huit vins végétaliens sélectionnés par le caviste Meilleursvinsbio.com. Le champagne Larmandier-Bernier fait par exemple appel à des Bourguignons pour réaliser un tamisage léger avant la mise en bouteille. 


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/tendances/vin-et-alcool/le-vin-bio-sort-des-caves_1505701.html#uGzIXp30vGKuyyeQ.99
  • Retour sur les actions devant le Salon de l'Agriculture : et la dignité des victimes dans tout ça ?

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    Intéressant article décidément que celui de JP Géné paru dans M le Magazine du Monde du 7/3/2014, qui met en lumière à son corps défendant les conséquences désastreuses d'un certain "militantisme" spectaculaire en vogue, aux antipodes du respect des animaux nonhumains, et dont le dernier Salon de l'Agriculture fournit un exemple saisissant.

    Il appelle les deux réflexions suivantes :

    1) Voilà ce que c'est que de ne pas présenter le véganisme comme principe intangible et d'accepter n'importe qui dans ses rangs (des végétariens par exemple, qui par leur régime alimentaire nuisent gravement aux animaux qu'ils prétendent défendre) : les journalistes - parmi lesquels JP Géné qui confond allégrement ce qu'il appelle et orthographie les "vegan" (n'a-t-il pas encore compris que le mouvement avait enfin gagné la France ?...) avec des "végétariens militants" - se perdent ensuite dans les définitions  et ce n'est pas leur faute : L214 et consorts auront tout fait pour.

    2) Certaines "actions" déplorables (voir photo) menées par les groupes de "droits des animaux" (!) susmentionnés portent gravement atteinte à la dignité des animaux.

    Brandiraient-ils en effet, ces fiers militants, de vraies têtes humaines dans des rassemblements pour les droits humains ?...

    Ne cherchez plus l'erreur : vous venez de la trouver... avec JP Géné lui-même, un comble !

    Conclusion : il y a d'un côté les végans abolitionnistes dont nous faisons partie, qui condamnent ce genre de mascarades macabres et voyeuristes, et tous les autres qui usurpent le nom de "végans", qui ne condamnent pas de telles actions, mais les mettent sur pied et les encouragent.

    Voici le paragraphe de l'article en question :
     

    "Les vegan (végétariens militants) n'y étaient pas conviés.

    Début février ils avaient organisé place de la Bastille un "banquet troublant", avec de vraies têtes de veau, d'agneau ou de porc pour dénoncer le meurtre des animaux.

    Devant le hall 3, ils ont renoncé au "banquet" - les éleveurs auraient pu se fâcher  -, se contentant de brandir têtes de bétail et pancartes proclamant : "Aujourd'hui les caresses, demain l'abattoir".

    A noter un débat passionnant au sein du mouvement à propos de l'utilisation d'animaux morts dans ces happenings.

    Comment peut-on être veganet congeler une tête ?

    Comment peut-on être vegan, ouvrir la porte d'un congélateur et y placer une partie d'un être assassiné ?

    Que sont devenues ces têtes ?

    Ont-elles été enterrées dignement ou bien simplement jetées à la poubelle ?, s'interrogent certains amis des bêtes qui voient dans cette théâtralisation une insulte fondamentale à la dignité animale.

    Graves questions, à méditer au moment du pot-au-feu."

    ... et ma lettre à JP Géné :

    Monsieur,
     
    Je prends aujourd'hui connaissance de votre article "Label et les bêtes".
     
    Vous écrivez que les "vegan" sont des "végétariens militants" : absolument pas.
     
    Les végans (le terme s'est francisé, dérivant de l'anglais "vegan"/"veganism") sont des personnes dont le mode de vie exclut l'ensemble des produits d'origine animale. Cela recouvre tous les aspects de l'existence, de l'alimentation à l'habillement en passant par les loisirs, etc.
     
    Le végétalisme, lui, ne fait référence qu'à l'alimentation. Un végétalien peut ainsi porter, par exemple, du cuir ou de la soie, ce qui ne fait pas de lui un végan.
     
    Un végétarien, pour sa part, n'est pas un végétalien (moins encore un végan...) puisqu'il consomme des oeufs et/ou des produits laitiers.
     
    Un végan, enfin, n'est pas forcément militant...
     
    Bref, je vous renvoie au site de l'association Vegan.fr : http://vegan.fr/ qui explique ce qu'est le véganisme. [...]
     
    Pour nous autres végans abolitionnistes ou éthiques (expressions synonymes), les actions pratiquées par certains groupes dits de "droits des animaux" et comportant des mises en scène macabres avec cadavres ou têtes d'animaux véritables sont révoltantes.
     
    Permettez-moi à ce titre de vous remercier pour avoir mentionné à la fin de votre article l'opposition radicale d'une partie du mouvement animaliste (des végans abolitionnistes en premier lieu) à ce type de manifestations qui sont, en effet, "une insulte fondamentale à la dignité animale".
     
    Cordialement,
     
    Méryl Pinque
  • Le refuge végan Oasis Végan’imaux

    oasis
    Présentation de l’association :

    L’association l’Oasis Végan’imaux promeut le véganisme en faveur des droits des animaux avec une approche abolitionniste et vient en aide aux animaux réfugiés en les accueillant ou en les aidant à trouver une solution d’accueil.

    Les animaux accueillis par l’Oasis Végan’imaux sont nourris végétalien pour des raisons de cohérence et vivent dans des conditions adaptées le plus possible à leurs besoins, sans surpopulation. Nous les considérons comme des réfugiés de l’exploitation animale, et les aider fait partie intégrante du véganisme.

    L’association ne reçoit aucune subvention, elle a donc besoin d’aide permanente pour financer l’alimentation et les soins de ses protégés.

    L’association vient en aide à des animaux de toute espèce : âne, brebis, chien, chat, pigeon, poule, cochon d’Inde, lapin, rat. Elle compte actuellement environ une cinquantaine d’animaux.

    L’Oasis Végan’imaux connaît un déficit budgétaire. Aidez-la en adhérant, faisant un don, parrainant des animaux.

    En tant qu’œuvre d’intérêt général, 66 % de vos dons sont déductibles de vos impôts.

    « Accueillir un animal sans foyer ne signifie pas approuver la domestication. Cela signifie considérer que nous devons prendre soin de ceux qui sont là maintenant. »

    Gary L. Francione

    Le refuge végan Oasis Végan’imaux
    http://www.oasisveganimaux.org

  • Retour sur le Salon de l'Esclavage (archive 2012)

    Dimanche 4 mars 2012, six militantes antispécistes se sont rendues au salon de l'agriculture pour questionner les visiteurs et provoquer une réflexion sur l'élevage et la mise à mort des animaux pour la consommation.

    Plus d'information : http://cleda.over-blog.com
    et http://abolir-la-viande.org

    http://www.youtube.com/watch?v=9MxxDIVIaZ8&feature=share

  • La logique des imbéciles

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    Défendre le chaton Oscar c’est bien, défendre TOUS les animaux, c’est mal !

    http://mouvementvegan.wordpress.com/

  • De la notion de crime gratuit

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    Chaque semaine apporte son lot de massacres d'animaux "gratuits" à caractère sadique.

    Les "amis des animaux" en sont systématiquement scandalisés et le font savoir.

    Mais sont-ils toujours végans ?

    Car c'est une illusion de croire que la mort en abattoir est moins "horrible" ou plus "humaine" qu'une mort infligée gratuitement - et quand bien même le serait-elle, elle n'en serait pas moins injustifiable.

    Les chaînes d'abattage ont des cafouillages nombreux, la moitié des animaux sont désormais massacrés à la manière halal ou casher, même si la plupart des gens préfèrent l'ignorer.

    Certains employés s'amusent derrière les murs avec les victimes, sans compter les souffrances et le stress endurés, avant, sur les routes dans les sinistres bétaillères, à la "réception" puis dans les rampes d'abattage.

    Toute mort infligée est un crime, et il n'y a pas de torture ni de meurtre "humains".

    Par ailleurs les victimes se moquent bien d'être torturées et tuées par des sadiques ou par des employés d'abattoir que les consommateurs paient pour commettre le pire à leur place.

    Pour elles, cela revient au même.

    Il n'y a que pour les consommateurs qu'il y a une différence, bien illusoire pourtant : celle de ne pas avoir de sang sur les mains et d'avoir ainsi la conscience nette.

    Or devant la loi, commanditer un meurtre c'est en être coupable au plus haut degré, bien plus que l'exécutant qu'on paie.

    Il n'y a pas d'offre sans demande, et ce sont les consommateurs qui créent l'immense marché de la mort et de l'exploitation.

    Voilà pourquoi il ne sert à rien d'incriminer les abattoirs ou les éleveurs, qui n'existent que parce que les populations demandent des produits d'origine animale, viande, oeufs ou produits laitiers.

    Quant à la notion de gratuité, le fait de tuer ou faire tuer un animal nonhumain à seule fin de garnir son assiette, autrement dit de combler son plaisir gustatif, constitue aussi un crime "gratuit".

    Dernièrement, un éleveur en périphérie d'Orange a trouvé son troupeau de brebis et d'agneaux massacré par des inconnus, par sadisme.

    Là encore, les consommateurs sont responsables de cette tuerie, dans la mesure où s'ils n'existaient pas, l'éleveur lui non plus n'existerait pas.

    Par conséquent il n'y aurait eu personne à massacrer joyeusement dans l'étable.

    Il n'y aurait plus de victimes, que ce soit dans les abattoirs ou de manière "récréative", si les gens étaient végans.

    Si vraiment nous respectons les animaux, alors devenons végans et sensibilisons les autres au véganisme.

    Le véganisme est le seul mode de vie ne reposant pas sur l'exploitation de ceux qu'hypocritement nous prétendons "aimer".

    M. P.

  • Nouveauté jeunesse : "Vegan is Love", de Ruby Roth (éd. L'Age d'Homme)

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    12/2013 48 p. 978-2-8251-4337-7

    Album enfant

    « Comme c’est merveilleux de se dire qu’en ce moment même, chacun, petit ou grand, a le pouvoir de créer un monde plus beau ! N’attendons pas des changements de lois ou l’élection de présidents. Nous pouvons commencer maintenant.

    Nous pouvons choisir de vivre sans utiliser les animaux pour nous nourrir, nous vêtir ou nous divertir. Nous décidons d’être vegans, car c’est meilleur pour la santé, pour les animaux et pour la planète. Et ça, c’est de l’amour.

    Beaucoup de gens savent que des animaux à travers le monde sont maltraités. Pourtant, ils préfèrent ne pas y penser. Nous, les vegans, nous préoccupons de la façon dont nos choix aident les animaux ou leur font du mal. Nous sommes libres de créer la paix ou la souffrance dans le monde.

    Nos choix sont puissants. »

    Ruby Roth est une artiste et illustratrice qui vit à Los Angeles, en Californie. Végane depuis 2003, elle a découvert l’intérêt qu’ont les enfants pour le végétarisme et le véganisme alors qu’elle donnait des cours d’arts visuels.

    http://www.lagedhomme.com/boutique/fiche_produit.cfm?ref=978-2-8251-4337-7&type=47&code_lg=lg_fr&num=0

  • L'animal dans la philosophie contemporaine : une libération à venir ?

    Chimères 81 animalité

    Le dernier numéro de la revue Chimères, fondée par Deleuze et Guattari, vient de publier son dernier numéro sur   la question animale dans la pensée contemporaine, en mettant à l'honneur trois des plus importants philosophes animalistes de notre époque : Derrida, Deleuze et l'allemand Sloterdijk...

    Le numéro est tout simplement passionnant et contient une grande richesse d'articles sur cette question animale. L'article le plus engagé est celui qui s'intitule "Du droit des bêtes à la bêtise" dans lequel le philosophe Patrick Llored propose d'accorder des droits politiques aux animaux domestiques pour les sortir de l'esclavage dans lequel nous les avons  enfermés.

    D'autres articles tout aussi intéressants réfléchissent sur les liens étroits entre certaines formes de domination politique et celle qui s'exerce sur les animaux.

    Autrement dit, un numéro iconoclaste qui donne la parole à de vrais défenseurs des animaux, phénomène rare pour ne pas le signaler...

    Jaquis

    http://blogs.mediapart.fr/edition/droits-des-animaux/article/160214/lanimal-dans-la-philosophie-contemporaine-une-liberation-venir

  • La corrida fait débat au Parlement : les députés prennent enfin la mesure de cette cruauté (Nouvel Obs)

    Etre contre la corrida, c'est comme être contre la chasse : ça ne mange pas de pain.
     
    C'est facile, dans le vent, non contraignant.
     
    Ca permet de se sentir bon, dans l'air du temps, progressiste, à peu de frais.
     
    A quand la cohérence (y compris dans les rangs de la "protection animale") et une mobilisation contre TOUTES les formes d'exploitation animale ?...
     
    Car ce qui se passe dans les arènes à ciel ouvert, se passe aussi derrière les murs des abattoirs.
     
    Mais reconnaître cette vérité implique de devenir végan.
     
    Voilà pourquoi ça traîne des pieds.
     
    Et Messere Gaster est toujours roi.
     
    M. P.
     
    ***
     
    Publié le 12-12-2013 à 12h10 - Modifié à 12h10
    Par 
    Juriste

    LE PLUS. Les dernières corridas de la saison 2013 n'auront pas eu lieu. Elles ont été annulées suite à des manifestations de militants anti-tauromachie, alors que, dans le même temps, plusieurs propositions de loi pour son abolition ont été défendues au Parlement. Assiste-t-on à un revirement de situation sur cette question ? C'est en tout cas synonyme d'espoir pour Muriel Fusi, juriste et militante pour les droits des animaux.

    Édité par Rozenn Le Carboulec  Auteur parrainé par Christophe Marie

     

    Le torero espagnol David Mora lors des fêtes de Bayonne, le 31/08/2013 (F.DUPUY/SIPA)

    Après un été riche en manifestations, avec notamment une action "d'interposition" le 24 août 2013 à Rion des Landes et qui s’est terminé par trois annulations de corridas (les samedis 23 novembre et 30 novembre 2013 à Lunel et à St Laurent d’Aigouze), les parlementaires semblent avoir pris la mesure de l'impatience ressentie par les Français et de leur saine colère face à l'indifférence morale à l'égard des taureaux dits de combat.

    Une déferlante parlementaire contre la corrida

    Pas moins de quatre propositions de loi pour l’abolition de la corrida ont donc été enregistrées cet automne à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’initiative :

    - des sénateurs Roland Povinelli et Roger Madec (PS) le 7 octobre 2013,

    - de la députée Laurence Abeille (EELV) le 10 octobre 2013,

    - du député Damien Meslot (UMP) le 6 novembre 2013,

    - de la députée Geneviève Gaillard (SRC – Parti socialiste, républicain et citoyen) le 5 décembre 2013.

    On assiste en quelques mois à une déferlante parlementaire favorable à l'unification du régime juridique de la corrida dans le code pénal. L’article 521-1 du même code qui punit les sévices graves et actes de cruauté sur animaux de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, établit en effet en son alinéa 7 une exception au profit de la corrida et des combats de coqs "lorsqu’existe une tradition locale ininterrompue".

    Alors que leur souffrance est démontrée par tous les scientifiques, les taureaux peuvent donc être torturés en toute impunité dans le tiers sud de la France uniquement, au prix d’une exception juridique inédite dans le code pénal.

    La question de la protection de l'enfance

    La Question prioritaire de constitutionnalité, tranchée le 21 septembre 2012 par le Conseil constitutionnel, a permis de mettre en évidence aux yeux du public le malaise qui entoure cette exception pénale, véritable ovni juridique qui justifie "l'exception corrida" par la tradition, alors qu'on ne compte plus les traditions cruelles qui n'ont pas résisté à l’épreuve du progrès moral.

    Outre la question du martyr des taureaux, le débat autour de la corrida soulève la question de la protection de l’enfance. Comment en effet ne pas s’inquiéter pour ces enfants parfois très jeunes (nous en avons été témoins à Rodilhan le 8 octobre 2011 et à Rion des Landes le 24 aout dernier) qui assistent aux corridas dans les gradins des arènes alors que pour le CSA la diffusion de telles images à la télévision nécessite une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) ?

    Cette inquiétude est partagée par de nombreux spécialistes de l’enfance comme Hubert Montagner, ancien directeur de recherche à l’INSERM, qui estime que "Les blessures portées au taureau avec les banderilles puis l’épée, le sang qui coule, les conduites désespérées du taureau pour échapper aux souffrances menant à la mort de l’animal perturbent de très nombreux enfants" et "peuvent être ressenties comme un véritable traumatisme".

    Plus grave, en France une demi-douzaine d’écoles taurines (soutenues financièrement par les mairies) enseignent à des enfants de moins de 10 ans les secrets de la torture tauromachique sur de jeunes veaux.

    Ce débat dépasse le cadre du droit des animaux

    Les français ont également de quoi être scandalisés par les subventions offertes par les collectivités locales à la tauromachie. Ainsi en 2010, le Conseil général des Bouches du Rhône aurait acheté pour 63 255,00 euros de places pour assister aux corridas de la féria d’Arles. Et en décembre 2011 à Bayonne, la saison taurine qui s’achevait révélait un déficit de 400.000 euros, portant à près d’un million d’euros sur cinq ans le coût public de la temporada. Mais ce n’est pas tout puisque des centaines de millions d'euros émanent également de toute l’Union Européenne pour être versés à trois États (France, Portugal, Espagne) et soutenir une activité illégale dans la totalité des vingt-quatre autres.

    Le débat dépasse donc le cadre de la protection animale en touchant à la protection de l’enfance et à la gestion de l’argent public. Ce sont autant de raisons d’abolir la barbarie des arènes.

    Aujourd’hui, chacun d’entre nous peut agir en prenant rendez-vous avec son député (quelle que soit son étiquette politique, ces différentes propositions de loi d’origines politiques diverses ayant ouvert un champ très large) et en invoquant ces arguments auprès de lui pour tenter de briser le verrou mis par certains aficionados au gouvernement (quelques jours avant la décision du Conseil constitutionnel, Manuel Valls déclarait vouloir préserver la culture de la tauromachie).

    C'est à cette condition que l'abolition de la corrida, devenue enjeu électoral, fera progresser la dignité humaine, car il est inconcevable au XXIe siècle que l’humain se délecte encore de la torture et de la mise à mort publiques d'un animal.

     http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1053990-la-corrida-fait-debat-au-parlement-les-deputes-prennent-enfin-la-mesure-de-cette-cruaute.html