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Humeurs - Page 75

  • Fourrure : la peau des uns pour le manteau des autres (Luce Lapin)

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    [ATTENTION : Luce Lapin omet de préciser dans son article qu'il ne faut pas non plus acheter de fourrure dite "synthétique" : il s'avère trop souvent qu'il s'agit en fait de vraie fourrure, étiquetée "synthétique" par des personnes peu scrupuleuses afin de tromper le consommateur.]

    Mi-novembre, plus de 4 000 manteaux et vestes de fourrure de chiens viverrins et de chats, en provenance de Chine, ont été saisis par les douanes françaises.

    Ce commerce est interdit en France depuis 2006, et cette interdiction sera étendue fin 2008, donc très bientôt, à l’Union européenne.

    Deux millions de chiens et de chats servent ainsi de vêtements chaque année dans le monde.

    En Chine, premier producteur mondial de fourrure, aucune législation ne réglemente les fermes d’élevage : n’importe qui peut ouvrir une ferme, et l’accès y est strictement interdit à toute personne extérieure.

    Les maladies et les blessures, dues à l’automutilation, sont fréquentes.

    Des millions de visons, renards, viverrins (chiens sauvages), lapins, chats sauvages sont sacrifiés chaque année pour l’industrie de la fourrure.

    Les enquêtes ont montré des ouvriers frappant la tête des animaux contre le sol pour les assommer et arrachant ensuite leur peau, alors que ces derniers sont encore pleinement conscients.

    Écorchés, certains animaux bougent encore, et leurs souffrances sont énormes.

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    En Norvège, contrairement à ce que prétend l’industrie norvégienne de la fourrure, une enquête récente du Réseau pour la liberté des animaux (Network for Animal Freedom) a mis au jour, durant l’été dernier, d’épouvantables conditions d’hygiène et de traitement dans plus de 100 fermes d’élevage :

    « Nous avons constaté des violations et des conditions indéfendables sur l’ensemble des exploitations agricoles.

    Des conditions d’hygiène déplorables, des animaux baignant dans leurs excréments, des cadavres d’animaux morts laissés au fond des cages ainsi que des carcasses jetées aux ordures, à l’extérieur des exploitations.

    Les animaux ont montré des signes évidents de stress et plusieurs troubles du comportement ont été remarqués, parfois une extrême peur de l’être humain.

    Des cages trop petites, détériorées ou dépourvues de protection contre les intempéries, etc.

    En plus de ces conditions choquantes, presque toutes les fermes visitées violaient les règles de sécurité et de protection de l’environnement.

    Le Réseau pour la liberté des animaux a déposé des rapports de police contre chacune des exploitations inspectées.

    Nous exigeons que les autorités norvégiennes pour la sécurité alimentaire enquêtent sur l’ensemble de l’industrie.

    Toutefois, ce ne sera en aucun cas suffisant.

    Les illégalités de l’élevage d’animaux à fourrure sont si graves que c’est devenu hors contrôle.

    Notre enquête montre que les animaux à fourrure sont abusés, maltraités et malades, et ce, que les fermes soient en règle ou non.

    C’est pourquoi notre Réseau exige une interdiction contre l’élevage d’animaux à fourrure… comme étant la seule solution possible. »

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    Dans nos élevages, les animaux sont-ils mieux traités ?

    N’accusons pas uniquement les Chinois et les Norvégiens de ce que nous, Français, sommes également capables de leur infliger.

    En France, la fourrure, combien ça tue ?

    Électrocutés, gazés, piégés, écorchés vifs, empoisonnés, les animaux qui « finissent » en manteaux n’ont pas, chez nous, eux non plus, une fin plus douce.

    L’électrocution reste la façon la plus prisée pour donner la mort.

    Afin que la précieuse fourrure ne soit pas abîmée, des électrodes sont introduites dans la bouche et dans l’anus de l’animal.

    Sous la douleur, il hérisse le poil, ce qui rend le futur manteau plus « bouffant ».

    Le gâchis est énorme : un simple col de fourrure autour d’une capuche, c’est un renard entier sacrifié à la déesse Mode.

    Dans les élevages, les cages sont sales et minuscules.

    Une courte vie de souffrances autant physiques que psychologiques.

    Pour savoir ce qu’on a sur le dos quand on porte de la fourrure, il faut considérer, sans hypocrisie, le nombre d’animaux tués pour un manteau de castor : 10-12, chinchilla : 130-200, hermine : 180-240, loutre : 10-16, martre : 40-50, opossum : 30-40, renard : 15-20, vison : 60-80, zibeline : 60-70 - liste malheureusement non exhaustive.

    Aujourd’hui, les fourrures synthétiques sont aussi belles et chaudes que la vraie fourrure.

    On a le choix.

    Entre la cruauté et l’amour de la vie.

    Alors, pour ne pas avoir de cadavres sur le dos… ni sur la conscience, portez des fourrures synthétiques !

    Luce Lapin

    Pour en savoir plus (attention, certaines images et videos peuvent être perturbantes pour des enfants) :

    www.fourrure-torture.com

    www.petafrance.com

    www.forbypels.no

    http://www.lejournalnature.com/ljnblogmain/?p=419

  • Dole : massacre de marcassins (suite) (Le Progrès)

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    Le Progrès - Lyon

    Dole,  18 novembre 2008

    Massacre de marcassins (suite)

    Nous relations vendredi cette tuerie de sangliers aux abords de Solvay, le 9 novembre.

    En fait, nul marcassin parmi eux, mais un mâle d'une cinquantaine de kilos et cinq autres petits sangliers d'environ 25 kg. « Mais ils n'avaient plus leurs rayures » précise Richard Amprino, président de l'AICA Tavaux-Abergement-la-Ronce.

    Pourchassés par les chiens, les animaux, qui venaient de Damparis se dirigeaient en direction de Saint-Aubin.

    Le bassin était sans eau, mais le linoléum, glissant, les empêchait de sortir.

    « Et une dizaine de chiens étaient dedans également, qui risquaient de se faire écharper » explique Antoine Bouchard, président de l'ACCA de Damparis. « Il fallait bien prendre une décision ».

    Les six sangliers, dont l'un avait été blessé par balle à une patte et qui étaient tous assaillis par les chiens, ont donc été tués à la dague, histoire de ne pas abîmer le revêtement.

    Jean-Pierre Perdrizet, qui préside l'association de chasse Solvay, dénonce, lui, « une minorité de chasseurs irresponsables ».

    À suivre ?

  • Risque d'explosion sur la centrale nucléaire de Cruas-Meysse (Ardèche)

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    Communiqué de la CRIIRAD, 18 novembre 2008

    www.criirad.org

    L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient d'informer les médias de la mise en demeure qu'elle a adressée le 13 novembre 2008 au directeur de la centrale EDF de Cruas-Meysse.

    La CRIIRAD a pris connaissance des documents de l'ASN et publie ci-dessous un premier niveau de réaction. Une analyse en profondeur nécessite plus de temps pour obtenir les documents et informations nécessaires auprès de l'exploitant et des autorités.

    Les dysfonctionnements mis en évidence à Cruas-Meysse sont présentés par l'Autorité de Sûreté Nucléaire - autorité en charge du contrôle des installations nucléaires - comme particulièrement graves.

    Selon l'ASN, ils concernent en effet un « risque d'explosion » susceptible, en outre, « d'endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement ».

    La mise en demeure publiée par l'ASN signale des canalisations mal entretenues, oxydées et corrodées alors qu'elles servent au transport des fluides explosifs, dénonce l'absence de contrôles périodiques permettant de vérifier leur état et d'identifier les défauts d'étanchéité, précise que ces canalisations ne figurent pas sur les plans mis à disposition des services d'incendie (1) .

    Tout ceci en violation d'une réglementation datant de 1999 (2).

    Dans ces conditions,

    1. Comment se fait-il que l'ASN ait accordé, en 1999, un délai de 6 ans ( !?) à EDF pour se mettre en conformité avec les prescriptions de cet arrêté ?

    2. Comment se fait-il qu'à l'issue d'un délai aussi long, l'ASN se soit apparemment contentée d'un courrier d'EDF indiquant qu'à une exception près (mais qui ne concernait pas le risque d'explosion) l'ensemble des actions de mise en conformité étaient réalisées et qu'elle ait encore attendu 2 ans et 7 mois pour effectuer une inspection destinée à vérifier si les déclarations d'EDF
    étaient étayées et la mise en conformité effective ?

    3. Comment se fait-il que l'inspection des 25 et 26 septembre n'ait pas donné lieu à injonction, qu'il ait fallu une seconde inspection le 24 octobre, puis encore 3 semaines pour qu'une mise en demeure soit adressée à l'exploitant, soit au total un délai supplémentaire d'un mois et demi ?

    4. Et comment se fait-il que la mise en demeure du 13 novembre accorde encore à EDF un délai de 3 mois pour se mettre en conformité. avec des prescriptions qui datent de 1999 ?

    5. Et comment se fait-il que l'obligation de veiller à l'étanchéité de canalisations transportant des matières radioactives, corrosives, inflammables ou explosives ne date que de 1999 ?

    Est-ce que cette obligation n'existait pas dès la mise en service des 4 réacteurs de Cruas-Meysse en 1984 - 1985 ?

    Si elle existait, cela veut dire qu'EDF fonctionne depuis plus de 23 ans sans contrôler correctement ce paramètre clef et sans que les autorités de contrôle ne s'en émeuvent.

    Si ce n'est pas le cas et qu'il a fallu attendre 1999, soit 15 ans après le démarrage, pour que ces contrôles basiques mais essentiels soient obligatoires, c'est véritablement scandaleux.

    On ne sait laquelle de ces 2 options est la plus préoccupante.

    Une fois encore, les constats de terrain laissent entrevoir un fonctionnement du parc électronucléaire français très éloigné des discours publicitaires des exploitants et d'une technologie « high tech » soumise à des contrôles draconiens : des canalisations corrodées, des défauts de surveillance et de signalisation. on ne peut que s'interroger sur le sens qu'a l'exploitant de ses responsabilités.

    Comment se fait-il qu'il néglige des contrôles aussi déterminants pour la sûreté de son installation ?

    De toute évidence, au moins 3 autres centrales nucléaires sont concernées : Le Blayais en Gironde, Civaux dans la Vienne et Golfech en Tarn-et-Garonne.

    Pour les autres installations nucléaires, on est dans l'expectative : sont-elles absentes de la liste car le risque « explosion » y est correctement géré, ou parce que leur conformité aux prescriptions de 1999 n'a pas encore été contrôlée ?

    Compte tenu des conséquences majeures d'un accident nucléaire, avant tout sur le plan sanitaire mais également environnemental, agricole, touristique et économique, des dysfonctionnements aussi graves devraient faire l'objet d'une enquête approfondie portant sur la gestion de l'exploitant mais également sur la fiabilité de l'encadrement réglementaire.

    Il faudrait s'interroger sur la place centrale accordée à l'auto-surveillance, sur les passerelles aménagées entre exploitants d'activités à risques et contrôleurs, sur les arbitrages entre
    rentabilité et sûreté ...

    Malheureusement, la loi du 13 juin 2006 a organisé la quasi impunité de l'ASN.

    Quant à l'exploitant, les délais successifs de mise en conformité en disent long sur la « rigueur » des contrôles auxquels il est soumis.

    La loi a par ailleurs strictement limité, et depuis longtemps, sa responsabilité en cas d'accident.

    C'est la population qui en supportera, et sur tous les plans, les conséquences.

    Elle a donc intérêt à être exigeante et à demander des comptes sur la façon dont les activités nucléaires sont gérées et contrôlées.

    La CRIIRAD
    471 av. Victor Hugo
    26000 VALENCE
    04 75 41 82 50

    www.criirad.org

    (1) Des incendies se produisent régulièrement sur les sites nucléaires. Le fait que les services de secours ignorent la localisation de canalisations susceptibles d'exploser et d'aggraver considérablement la situation, laisse présager le pire en cas de problème. Il s'agit pourtant là du B. A. BA de la gestion des sites à risque.

    (2) Arrêté du 31 décembre 1999 fixant la réglementation technique générale destinée à prévenir et limiter les nuisances et les risques externes de l'exploitation des installations nucléaires de base.

    [rezo-actu]  -  Liste de diffusion sur le nucléaire et ses alternatives.
    Les informations diffusées sur cette liste ne reflètent pas nécessairement le point de vue du Réseau "Sortir du nucléaire" - http://www.sortirdunucleaire.org

  • Dole : massacre de marcassins (Le Progrès)

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    Le Progrès - Lyon

    Dole,  14 novembre 2008
    Massacre de marcassins

    Ce qui s'est produit dimanche dernier aux alentours de l'usine Solvay ne risque pas d'améliorer l'image des chasseurs auprès de l'opinion publique. Pour être honnête, disons plutôt « de certains chasseurs », car beaucoup condamnent de tels comportements.

    Rappelons au passage qu'il ne fait pas bon se balader dans le secteur en période de chasse, d'autant que les différentes sociétés du coin ne s'entendent guère, paraît-il.

    Il y a quelques années, un chasseur avait été tué accidentellement aux abords de l'usine.

    Dimanche dernier donc, plusieurs sangliers, poursuivis par des chasseurs, se sont retrouvés piégés dans un bassin de rétention de l'usine destiné à retenir des eaux d'incendie.

    Les bêtes étaient coincées dans le bassin, glissant sur le manteau en PVC qui les empêchait de se hisser sur la terre ferme.

    Il ne restait plus qu'à abattre les animaux, dont une femelle et ses nombreux petits.

    Un joli massacre paraît-il.

    Qui a ému nombre de salariés de l'usine, qui compte de nombreux chasseurs. Dont certains se sont déclarés « écoeurés ».

  • Armand Farrachi, "Chasse à courre, la loi du saigneur" (Libération)

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    Armand Farrachi est écrivain, responsable du Collectif pour l’Abolition de la chasse à courre (http://www.abolitionchasseacourre.org/)

    La chasse à courre, tout le monde sait cela, consiste à poursuivre à cheval et avec des chiens, un animal sauvage, principalement un cerf, jusqu’à l’épuisement, puis à le poignarder, à le noyer ou à lui briser les jambes s’il n’a pas été déchiqueté par la meute, avant de le « servir », c’est-à-dire de l’égorger.

    Cette violence inouïe, qui révoltait déjà Montaigne, n’est justifiée que par le plaisir de ceux qui s’y livrent, et par une « tradition » d’Ancien Régime disparue à la Révolution mais réactualisée par Napoléon.

    La plupart des pays européens (Belgique, Ecosse, Grande-Bretagne, Allemagne…) y ont renoncé. Pas la France.

    Les veneurs interdits de chasse chez eux se réfugient donc chez nous, où le nombre d’équipages augmente de façon démesurée (une vingtaine par an), alors que les espaces continuent d’être « aménagés » de façon galopante.

    Résultat : l’année dernière, un cerf s’est réfugié chez des particuliers en passant par la baie vitrée, en lisière de forêt de Perseigne.

    Il a été égorgé dans le salon, entre le canapé et la télévision.

    Cette année, à Avilly-Saint-Léonard, près de Senlis, un animal épuisé a cru trouver refuge dans un village, où il a été « servi » sur le trottoir devant une population horrifiée.

    Le maire a porté plainte.

    A Lacroix-Saint-Ouen, la meute a déboulé dans la rue.

    Récemment, à Lamorlaye, encore dans l’Oise, un cerf s’est retrouvé sur le parking d’un supermarché à une heure d’affluence.

    Celui-là, « gracié », a cependant été retrouvé mort.

    Fréquemment des animaux affolés surgissent dans la circulation.

    D’autres incidents ont eu lieu, parfois jusque dans une cour d’école, entraînant au tribunal veneurs irresponsables ou opposants rebelles.

    Sur le terrain, les conflits se multiplient.

    Des interpositions ont lieu en forêt, des protestations s’élèvent dans les villages.

    En Grande-Bretagne, certains, officiellement privés de renards, se livrent maintenant à une chasse à l’homme façon comte Zaroff, avec des coureurs que cette poursuite amuse (et qui, précisons-le quand même, ne font pas l’objet d’une curée lorsqu’ils sont rattrapés, du moins pas encore).

    Mais dans quelles situations proprement surréalistes sommes-nous donc propulsés ?

    Quel enjeu capital (à part la location des forêts par l’ONF) peut bien justifier une pratique anachronique, aussi absurde que cruelle ?

    Les veneurs font valoir qu’ils tuent moins d’animaux que les chasseurs à pied, comme si le nombre faisait quelque chose à l’affaire.

    Que le Texas exécute moins de condamnés que la Chine justifie-t-il qu’on y maintienne la peine de mort ?

    En bonne logique, dans une République, un divertissement royal pratiqué à grand prix par 0,01 % des Français et condamné par 73 % de la population (1), rendu presque impossible par l’évolution des espaces et aussi de la sensibilité, aurait dû disparaître de lui-même.

    Mais nous sommes en France, où le lobby chasse trône au pouvoir.

    Alain Bombard, ministre de l’Environnement d’un gouvernement qu’il croyait populaire et qui voulut naïvement interdire la chasse à courre, dut démissionner illico.

    En juillet 2005, quinze députés de toutes tendances ont déposé un projet de loi abolitionniste qui n’a pas été plus débattu que les précédents.

    Ce n’était que la troisième tentative législative.

    Les gouvernements successifs sont sourds à tout argument, aveugles aux pétitions.

    La question est taboue.

    Au ministère, (en tant que responsable du Collectif pour l’Abolition de la chasse à courre j’en sais quelque chose) on répond qu’« en l’absence de volonté politique il sera difficile de faire avancer le dossier ».

    Mieux encore : au printemps dernier, le sénateur Poniatowski a proposé la création d’un nouveau délit d’« entrave à la chasse » pour les opposants !

    En période électorale, les partis se disent prêts à changer presque tout. Mais cela, qui le changera ?

    Jusqu’où ira-t-on avant qu’on comprenne enfin que la chasse à courre n’a pas plus de raison de subsister chez nous que chez nos voisins ?

    A quand la curée Place Beauvau ?

    Faudra-t-il voir des cerfs poursuivis dans les couloirs du métro ou noyés dans la Seine avant que les pouvoirs publics réagissent, admettent que les temps ont changé, notre rapport aux animaux aussi, et qu’après avoir séparé l’Eglise de l’Etat, il est temps, grand temps de séparer aussi la chasse de l’Etat, de laisser les cerfs dans leurs forêts et les « piqueurs » dans leur musée sanglant, pour signifier que le temps des saigneurs est, on l’espère, à jamais révolu ?

    (1) Sondage Sofres réalisé en mars 2005 à la demande de la fondation Brigitte-Bardot.

    Dernier ouvrage paru : L’Adieu au tigre, Ed. Imho.

    http://www.liberation.fr/societe/0101221317-chasse-a-courre-la-loi-du-saigneur

  • Espagne : terre de torture / Spain : land of torture

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    CORRIDAS ET "FÊTES POPULAIRES" EN ESPAGNE : l'humanité sous son vrai jour ?...

    I. CORRIDAS :

    ÉCOLES DE TAUROMACHIE – “ L’ART ” DE TORTURER ET DE TUER

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    En Espagne, selon les chiffres du Ministère de l’Interieur, il existe 43 “écoles” taurines.

    Toutes ces écoles qui enseignent "l’art" de torturer et tuer sont subventionnées pour les Comunités Autónomiques, mairies, etc.

    Par exemple, la région d'Andalousie possède 22 "écoles" de tauromachie, et en 2007 le gouvernement andalou a donné 300.000 euros pour ces écoles de torture.

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    Les enfants entament tôt l’apprentissage et l’âge pour fréquenter ces écoles varie : 9 ans à Valence, 12 à Madrid.

    Aux élèves est donné tout le matériel pour toréer. Ils se rendent également chez les éleveurs de taureaux « de combat » pour tientas et participent à des classes pratiques.

    Les classes pratiques consistent à apprendre le maniement des banderilles, l'estocade, etc.

    Si nous ajoutons à la cruauté inhérente au « spectacle » tauromachique, l’exécution de ces pratiques par des enfants ajoute encore à la barbarie de ces classes.

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    L’ âge pour toréer en Espagne est de 16 ans, et beaucoup d’enfants se rendent par conséquent à Mexico avec leurs parents afin de pouvoir participer à de tels « spectacles », puisqu'il n'y a là-bas pas de limite d’âge.

    Etablir une liste de toutes les villes espagnoles concernées par ces horreurs est difficile : il serait plus aisé de dresser celle des villes qui n'organisent pas de corridas.

    Aussi est-il préférable que vous envoyiez vos lettres de protestation au Premier Ministre ainsi qu'au Ministre de l'Intérieur qui sont en charge des corridas en Espagne.

    Presidente del Gobierno
    D.Rodriguez Zapatero
    Complejo de La Moncloa
    28071 Madrid
    Spain
    Email:
    jlrzapatero@presidencia.gob.es

    Ministerio del Interior
    Pº de la Castellana, 5
    28071 Madrid
    Spain
    Fax + 34 915371177
    Email:
    estafeta@mir.es

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

    II. "FÊTES POPULAIRES"

    L'Espagne a aussi ses « fêtes populaires » (« fiestas populares ») qui sont en réalité autant de tortures et de massacres d'animaux.

    La plupart de ces fêtes sont sanglantes et terribles.

    En voici la description, ainsi que les adresses des autorités locales concernées :

    1) TORDESILLAS -"El toro de la Vega" (Le taureau de la Vega)

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    Un taureau est persécuté dans toute la ville par de nombreux hommes à cheval et à pied qui le chassent avec des lances pareilles à celles utilisées dans les combats médiévaux.

    Le taureau est la cible. Les lances sont jetées sur le pauvre animal jusqu'à ce que mort s'ensuive.

    En général, ses testicules sont coupées alors qu'il est encore vivant.

    Ayuntamiento de Tordesillas
    Plaza Mayor,1 Centralita
    47100 Tordesillas
    Valladolid
    Spain
    Fax: +33 983796076
    Email:
    ayto.tordesillas@dip-valladolid.es

    Turismo
    Casas del Tratado
    47100 Tordesillas
    Valadolid
    España

    Turismo de Castilla y Leon
    C/Alcala, 79
    28009 Madrid
    España
    Fax + 34 917812416

    2) CÓRIA (Caceres) "El Toro de Coria"

    http://www.altarriba.org/2/verguenza/fp/caceres-coria2.jpg

    Le taureau parcourt les rues de la ville pendant des heures, et des centaines de personnes lui jettent des fléchettes.

    Quand il est trop fatigué pour continuer à fuir, la foule assassine le taureau avec un pistolet et lui coupe les testicules.

    Ayuntamiento de Coria
    Email:
    informacion@coria.org

    Turismo
    Avd. Extremadura, 39
    10800 Coria
    Caceres
    España
    Email:
    turismo@coria.org

    Diputacion Provincial de Caceres
    Plaza de Santa Maria, s/n
    10071 Caceres
    España
    Fax + 34 927255471
    Email:
    presidencia@dip-caceres.es
    Email:
    informacion@dip-caceres.es

    3) MEDINACELLI (Soria ) "Toros de Fuego "

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    Cette sauvagerie consiste à placer sur les cornes du taureau des boules de poix, puis d'y mettre le feu, après quoi l'animal est lâché dans les rues.

    Ces boules brûlent pendant des heures, consumant l'intérieur des cornes qui sont extraordinairement sensibles, causant une souffrance indicible au taureau.

    Elles lui brûlent aussi la tête, le corps et les yeux.

    Très souvent, à cause de la terrible douleur qu'ils endurent, les taureaux tentent de se suicider en se jetant contre les murs.


    Mairie de Medinaceli
    Plaza del Ayuntamiento,1
    42240 Medinaceli
    Soria
    Spain
    Fax + 34 975326053

    Sugestions en ligne (s'il vous plaît cliquer "buzón del ciudadano", coté droite de la page):
    http://www.medinaceli.info/
    Cliquer
    ici pour le libre d'or.

    Président de la Diputación Prov. Soria
    C/ Caballeros, 17 Soria
    SORIA 42071
    Tel: +34 975 211089
    Fax: +34 975 101091
    presidencia@dipsoria.es

    Tourisme de Soria
    turismo@dipsoria.com

    Président de la Junta de Castilla y Leon
    Plaza de Castilla y Leon,1
    Spain
    Fax + 34 983411269
    Email:
    presidente.responde@jcyl.es
    Sugestions en ligne pour le Président
    http://www.jcyl.es/

    Tourisme de Castilla y León
    sotur@jcyl.es

    4) BENAVENTE (Zamora) "Toro Enmaromado" (Taureau ligoté)

    http://www.toroenmaromado.com/imagenes/iguales_distintos/allariz/toro_allariz_1.jpg

    Le taureau, ligoté avec des cordes, est traîné dans toute la ville.

    Soit il meurt de fatigue, soit il est égorgé.

    Ayuntamiento de Benavente
    Email:
    prensa@ayto-zamora.org
    Email:
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    Voici quelques exemples des barbaries sans nom commises en Espagne contre les animaux.

    On pourrait en citer beaucoup d'autres : ces fameuses « fêtes populaires » sont légion et existent par douzaines à travers le pays.

    Ici n'ont été citées que les plus connues d'entre elles.

    C'est la SANGLANTE ET HONTEUSE ESPAGNE !

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    Dessiné par Fabien Alexandre Marina

     

    http://www.iwab.org/spainfre.html

  • Somalie : lapidation publique d’une jeune fille de 13 ans, yes they can

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    Je suis la première à me réjouir de l'élection d'Obama, tout en n'ayant cependant jamais, à aucun moment de mon existence, perdu de vue qu'il y avait pire, bien pire que l'Amérique de George W. Bush, contre laquelle s'escrimaient pourtant, et s'escriment toujours, nos élites gauchistes et bien-pensantes, comme si cette Amérique-là avait été le mal incarné sur la terre, celle d'où venaient tous les maux du monde.

    Mais la réalité, bien sûr, est tout autre, ainsi que le rappelle magistralement cet article.

    ***

    Une jeune fille de 13 ans a été lapidée en public dans un stade de Kismayo en Somalie le 27 octobre 2008.

    Le silence du chœur des bien-pensants occidentaux qui s’est ensuivi est assourdissant.

    Et glaçant.

    Alors que le monde euphorique vit un rêve éveillé et se réjouit de la prochaine disparition du mal sur terre grâce à l’avènement de Barack Obama, l’actualité nous rappelle brutalement à la réalité sous la forme d’un communiqué de presse de l’Unicef.

    Une jeune fille de 13 ans a été lapidée devant une foule de badauds le 27 octobre à Kismayo en Somalie.

    Kismayo est située dans une région de la Somalie contrôlée depuis le 22 août par des insurgés islamistes fidèles au leader Hassan Turki.

    Depuis, la Charia y est appliquée. Concrètement cela signifie donc qu’une jeune fille de 13 ans violée par trois hommes alors qu’elle est en route pour rendre visite à sa grand-mère peut être convaincue d’adultère et lapidée en place publique par une cinquantaine d’hommes, après avoir été enterrée vivante jusqu’au cou.

    A en croire le Corriere della Sera, "les pierres utilisées pour lapider Aïcha Ibrahim Dhuhulow n’étaient ni trop grosses pour provoquer une mort instantanée, ni trop petites pour être inoffensives", ce qui réjouira d’aise tous ceux qui aiment que les choses se passent dans les règles.

    Selon Amnesty International, la jeune fille a été déterrée une première fois par des "infirmières" qui ont déclaré que la jeune fille était encore vivante, puis "replacée dans le trou où elle avait été partiellement ensevelie afin que la lapidation se poursuive."

    Des proches de la victime présents sur place, notamment des femmes, ont semble-t-il manifesté leur colère et tenté d’apporter leur aide à la condamnée.

    Un enfant a été tué par des coups de feu tirés par les représentants des "forces de l’ordre" locales dans les désordres occasionnés par cette intervention.

    La discrétion des médias français en réaction à cette horrible nouvelle est glaçante.

    Un mot dans Le Point et dans Le JDD en ligne, une brève sur l’excellent site Causeur.fr, un article sur le blog Femmes d’ailleurs hébergé par Courrier International, guère plus.

    Les autorités politiques elles-mêmes ont été bien discrètes.

    La "Présidence du Conseil de l’Union européenne", c’est-à-dire la France, s’est contentée d’une déclaration lapidaire (sans mauvais jeux de mots), le 28 octobre.

    "La Présidence du Conseil de l’Union européenne condamne la mise à mort par lapidation, à Kismayo dans le sud de la Somalie, de Mme Aisha Ibrahim Dhuhulow. La condamnée avait été préalablement enterrée vivante jusqu’au cou."

    Quant au silence des musulmans, modérés ou non, en réaction à cette horreur, je me garderai bien de le qualifier.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46904

  • Grenoble : formation au sacrifice rituel musulman pour… les pères de famille (Fondation Bardot)

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    L’ASIDCOM (Association de Sensibilisation d’Information et de Défense du Consommateur Musulman) et l’Institut Vioscope organisent, le dimanche 9 novembre dans une salle municipale de la ville de Grenoble une formation ouverte aux pères de famille*.

    Pour la Fondation Brigitte Bardot, il s’agit d’un véritable appel à l’abattage clandestin comme l’a écrit notre présidente au Député Maire de Grenoble, M. Michel Destot :

    « L’organisation, ce dimanche à la salle municipale Millet, d’une "formation au sacrifice rituel musulman" destinée aux pères de famille, est un véritable appel à l’abattage clandestin orchestré par l’ASIDCOM (Association de Sensibilisation d’Information et de Défense du Consommateur Musulman) qui milite déjà contre l’étourdissement des animaux avant leur égorgement.

    Monsieur le Député Maire, vous n’êtes pas sans savoir que la législation française impose que les animaux dits de consommation soient tués dans un abattoir par des professionnels agréés.

    En tant que premier magistrat de la ville, votre devoir n’est pas d’encourager l’incivisme mais de vous y opposer fermement.

    Ce programme, dont l’objectif avoué est de former « les pères de famille » au sacrifice rituel musulman, est une nouvelle étape dans la provocation et le refus de respecter les lois républicaines d’un pays laïque.

    Ma Fondation intervient immédiatement auprès du Chef de l’Etat et de sa ministre de l’Intérieur pour les informer de cette scandaleuse formation organisée, à Grenoble, par l’ASIDCOM et l’Institut Vioscope. »

    *Voir la fiche d’inscription et l’affiche :
    http://www.muslim- mag.com/spip. php?article447

    Pour intervenir auprès du Député Maire de Grenoble :
    michel.destot@ ville-grenoble. fr

    http://nikkita.n.i.pic.centerblog.net/q1sha9hr.jpg

  • Surpopulation et environnement : pourquoi je ne veux pas faire d'enfant

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    La surpopulation mondiale et l’agrocarburant faminogène (1)

    par Guillaume

    Les défis auxquels l’homme devra faire face en ce 21e siècle menacent la survie même de l’espèce humaine.

    Rien que leur énumération donne la chair de poule : le réchauffement climatique, la désertification (2), la pollution de l’air, de la terre et de l’eau, la pénurie d’eau potable, la surpopulation, la disparition du pétrole en 2040, le gaz et l’uranium en 2050, la pénurie de matières premières, les guerres religieuses et le terrorisme religieux au nom de Dieu, d’Allah, de Mahomet, de Jésus et tous les autres gourous qui rendent les gens « fous ».

    L’énumération de ces diverses catastrophes qui menacent la planète entière, qu’elles soient naturelles ou provoquées par l’homme, nous fait penser que la deuxième moitié du 21e siècle risque d’être apocalyptique.

    On aurait dû pratiquer le « malthusianisme » (3) depuis au moins cinquante ans, pour éviter la surpopulation, cause « principale » des catastrophes actuelles, afin de sauvegarder assez de matières premières et d’énergies non renouvelables pour les générations futures.

    Mais comment faire une politique démographique restrictive avec les curés, les imams, les rabbins, etc., tous opposés à la contraception, préférant que les enfants meurent de faim, plutôt que d’empêcher leur naissance ?

    Le 3e Congrès du WWF admettait déjà en 1973 que l’explosion démographique était la cause principale de la crise de l’environnement et affirmait sa conviction que tous les gouvernements avaient le devoir d’envisager les mesures à prendre sur le plan mondial pour stabiliser et finalement ramener la population humaine à un niveau adapté à la capacité de charge des terres et des océans.

    Ces mesures devaient être prises de toute urgence, non seulement en vue d’assurer la conservation des ressources naturelles, mais également pour permettre à l’humanité de jouir d’une qualité optimale de vie (4). Rien de cela ne s’est réalisé.

    Chaque jour il y a environ 400.000 personnes en plus sur la terre et la population actuelle de 6,5 milliards d’êtres humains s’accroît chaque année de plus de 80 millions de personnes (5).

    À ce rythme, on estime qu’en 2050 il y aura 4 milliards d’êtres humains en plus.

    La population de l’Inde a dépassé le milliard d’habitants et s’accroît chaque année de 19 millions de personnes.

    En un an l’Inde s’accroît de plus d’habitants que la population totale des Pays-Bas, pays surpeuplé de presque 17 millions d’habitants.

    La France elle-même fait une politique de natalité. C’est une politique dangereuse et irresponsable.

    Le chanoine Sarkozy s’est vanté de l’accroissement démographique en France dans son interview à France 3 le 21.4.2008.

    Est-ce que la France avec une population de 64.473.140 personnes (1.1.2008-Wikipedia) n’a pas assez d’habitants ?

    Le président de tous les croyants catholiques, Sarkozy, veut-il que la France devienne « Hong Kong » et que les bidonvilles s’agrandissent ?

    L’Égypte, dont le territoire est à 94 % désertique, compte 78.887.007 d’habitants.

    En 2050 ils seront 120 millions.

    Un enfant y naît toutes les 23,5 secondes (évaluation de 1995).

    Comment trouver une solution à ce fléau démographique, dans un pays si pauvre, miné par l’islam, qui empêche l’émancipation de la femme égyptienne ?

    Cette émancipation est la condition sine qua non à tout progrès culturel, social et économique ou à toute politique restrictive en matière démographique dans cette république pauvre et surpeuplée.

    Si l’on ne veut pas comprendre que la population au lieu d’augmenter doit diminuer, il n’y a aucun espoir de voir la situation dans le monde s’améliorer. Comment l’Inde pourrait - elle trouver le nécessaire pour entretenir chaque année 19 millions de personnes en plus ?

    Chaque année les terres cultivables se rétrécissent tandis que la population augmente. L’Inde, contrairement à la Chine, n’a aucune politique de planning familial pour la population, malgré sa situation démographique désastreuse.

    Le Cirad (6) estime que 40 % ou 5, 2 milliards d’hectares sur 13 milliards de terres émergées sont menacées par la désertification (7).

    La Chine avec sa population de 1,3 milliard d’habitants a perdu 2,6 millions de km2 de terres désertifiées, soit 27,3 % de la superficie totale de son territoire (8).

    On considère qu’en 2040 il n’y aura plus de pétrole alors qu’il intervient dans la fabrication de quelques centaines de produits indispensables. Beaucoup de ces produits disparaîtront.

    En 2050, il n’y aura plus de gaz ni d’uranium (énergie nucléaire). Les pénuries se feront sentir évidemment bien plus tôt et la guerre pour l’énergie s’amplifiera.

    On a cru que la biomasse allait remplacer le pétrole et le gaz, après la première crise pétrolière en 1973.

    Les écolos voyaient d’un bon œil ces énergies dites renouvelables appelées agroénergie, agrocarburants, biocarburants, bioéthanol, biodiesel, biogaz, biométhane, etc. fabriqués avec de la nourriture humaine ou animale (palmier à huile, betterave, colza, soja, tournesol, canne à sucre, orge, maïs, seigle, riz, etc.).

    Il n’a pas fallu longtemps pour constater que les agrocarburants ne sont pas du tout la solution à nos problèmes énergétiques futurs, ni à nos problèmes de pollution ou de CO2.

    La Fédération Internationale des Amis de la Terre (groupe du Sud) déclare que les « agrocarburants sont une catastrophe écologique et sociale » (9).

    L’Europe a décidé de continuer sa politique en matière de biomasse édictée par la directive 2003/30/EC, malgré les signes alarmants de famine dans le monde.

    La flambée des prix des denrées alimentaires a créé des émeutes violentes en Égypte, en Indonésie, en Mauritanie, au Cameroun, etc.

    On ne peut détourner la nourriture humaine et animale, à l’usage de biocarburants, sans une flambée des prix dans le secteur alimentaire et sans augmenter la famine dans le monde.

    Ce que le moteur consomme n’est plus disponible pour l’homme ou l’animal. Actuellement, des millions d’hectares de terrains agricoles sont déjà confisqués pour alimenter les usines d’éthanol.

    En Chine, il faut 2.400 litres d’eau et en Inde 3500 litres d’eau pour produire un litre d’éthanol à partir du maïs, alors que la moitié des habitants sur Terre seront probablement sans eau dans environ 30 ans.

    La famine augmentera rapidement à cause de tous les facteurs néfastes qui se conjuguent :

    1° la désertification continue chaque jour (moins de terres cultivables et moins de forêts) ;

    2° l’utilisation scandaleuse des terres agricoles pour les agrocarburants ;

    3° l’augmentation dramatique de la population humaine ;

    Les climatologues et autres savants organisent régulièrement des « colloques internationaux ».

    Ce qui est le plus frappant, c’est que ces savants laissent complètement de côté le problème essentiel, cause principale de la destruction de la nature, de la surchauffe climatique, de la disparition des forêts, etc., à savoir : la démographie galopante, la surpopulation.

    Non seulement ils devraient pousser un cri d’alarme et inviter toutes les nations à faire du planning familial à l’échelle mondiale pour enrayer l’accroissement démographique catastrophique, mais aussi exhorter les politiciens à prendre des mesures tendant à réduire la population mondiale au lieu de la laisser augmenter de façon criminelle (nouveau-nés qui meurent de faim).

    On sait combien certains milieux essaient de minimiser le problème de la surpopulation qui détruit notre écosystème et donc notre planète. Il faut croire que l’on ne peut pas aborder la vraie cause de l’apocalypse qui s’annonce et à l’ONU la « croyance » l’emporte sur la « science ».

    Seule une diminution draconienne de la population mondiale permettra de récréer des espaces naturels, pouvant servir à l’agriculture, au reboisement, etc.

    Il ne sert à rien de parler de notre environnement si l’on accepte encore des milliards d’êtres humains en plus. Les écolos ne parlent jamais du problème de la surpopulation, cela semble tabou.

    On dit qu’on doit moins polluer, moins consommer, moins se chauffer et porter un gros pull, isoler son toit, faire moins de kilomètres en voiture, mais à quoi tout cela sert-il s’il y a chaque année 80 millions d’habitants en plus pour augmenter la consommation et la pollution ?

    Les religions ont une attitude criminelle dans le problème de la surpopulation mondiale.

    Comment arrêter la famine, alors que la population augmente, que les terres cultivables se désertifient de plus en plus, que des millions d’hectares de terres destinées à l’alimentation humaine, sont utilisées à des fins industrielles pour la production d’éthanol ?

    Mais que faire s’il faut renoncer à l’agrocarburant ?

    Guillaume


    1. Néologisme que j’ai formé par « famine » et le grec « gennan » (engendrer).

    2. Selon la Convention des Nations Unies, le terme « désertification » désigne la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines.

    3. Le malthusianisme est une politique prônant la restriction démographique, inspirée par Thomas Malthus.

    4. 5.10.1973- 3e Congrès international du World Wildfife Fund (WWF) sur le thème « Toute vie sur Terre. » Voir ici.

    5. Voir ici

    6. Centre de Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement. (Wikipedia)

    7. Selon la Convention des Nations Unies le terme « désertification » désigne la dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches par suite de divers facteurs, parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines.

    8. Voir ici

    9. Voir ici

    Publié dans Changements climatiques, Dimensions sociales, Désertification, gestion / maîtrise de l'eau

    http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=1727

  • Quand les chasseurs tirent sur la liberté

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    Dix-huit associations de chasseurs, fédérations départementales du sud-Est de la France essentiellement, ont cru pouvoir citer devant un tribunal correctionnel la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE ainsi que son Président pour avoir publié, en septembre 2007, sur son site internet militant,  un commentaire philosophique sur les rapports du plaisir et de la violence et pour avoir rappelé des faits vrais, connus de tous.

    L’audience aura lieu le mardi 4 novembre  à partir de 14 heures devant La sixième chambre du tribunal de LYON.

    Gérard CHAROLLOIS, prévenu et   Président de la CVN sera assisté de maître Richard MALKA, avocat spécialiste du droit de la presse et conseil de nos amis de CHARLIE HEBDO.

    Cet éclatant aveu de faiblesse des chasseurs illustre toute la différence entre nous qui menons le combat des idées  et ceux qui, incapables d’argumenter au fond, s’en prennent aux hommes qui les dérangent.

    Or, opposant la passion au fanatisme, l’intégrité à l’intégrisme, la radicalité à la haine de l’autre qui confine si souvent au mépris de soi-même, nous ne nous abaisserons jamais aux attaques personnelles tout autant que nous pourfendrons sans complaisance les faits sociaux, les loisirs, les pratiques contre le vivant, les humains, la Nature, les animaux.

    Diffamation prétendent nos censeurs qui oublient la définition juridique des termes : « imputation à une personne physique oumorale déterminée ou déterminable de faits mensongers de nature à porter atteinte à son honneur ».

    Ce que nous avons écrit ne saurait constituer une quelconque difamation :  la chasse est moralement un loisir pervers puisqu’il associe le plaisir d’un homme et la souffrance d’un être sensible.

    Bien avant nous Victor HUGO écrivit : « ce gai chasseur armant son fusil ou son piège confine à l’assassin et touche au sacrilège » et une majorité de contemporains jugent à notre instar le loisir cynégétique comme cruel, anachronique et donc chargé de perversité.

    Depuis quand la critique d’un loisir, d’un  fait social, quand bien même elle déplait à ceux qui s’y adonnent, pourrait-elle  devenir une diffamation ?

    S’il en était ainsi, il en serait fini de la liberté d’expression et de débat.

    Ce n’est pas tout :

    Nous avons rappelé qu’un député socialiste, Vincent PEILLON, fut caillassé en avril 2000 à ABBEVILLE alors qu’il inaugurait une déchetterie, agression perpétrée  par des militants chasseurs d’oiseaux d’eau.

    Il dut être évacué  par hélicoptère, des gendarmes furent blessés et une poignée de chasseurs condamnée pour ces faits en correctionnelle.

    Serait-il interdit de l’écrire ?

    Et puis, nous avons mentionné que les cols ardéchois, en février et mars, furent occupés de manière musclée par des braconniers, tueurs d’oiseaux migrateurs, nonobstant la fermeture de la chasse, et occasionnellement agresseurs de gardes de l’Office National de la chasse et de  la faune sauvage.

    (Interdit de le dire.)

    Mais encore : que certaines officines « révisaient » les données ornithologiques afin, au regard du droit communautaire, de  permettre l’allongement des périodes d’ouverture de la chasse.

    N’est-il pas remarquable et serait-il prohibé de s’étonner de comparer les rapports d’expertises commandités par les tribunaux administratifs durant quinze ans, le rapport LEFEUVRE de 1999, fort complet et les « modifications de dates de migration et de reproduction des oiseaux » proposées par le comité voulu par le Premier Ministre pro-chasse de 2002 ?

    (Interdit de s’étonner.)

    Surtout, il eut fallu passer sous silence ces lettres dégradantes pour leurs auteurs que certains animateurs de partis pro-chasse adressèrent à un ministère pour demander des sanctions disciplinaires  à l’encontre d’un magistrat dont l’unique tort est de fustiger la chasse.

    Cela ne vous rappellerait-il déjà plus rien ?

    Voilà ce qui est reproché à notre mouvement et  à son Président ou du moins à Gérard CONDORCET !

    Qui peut soutenir que ces faits sont mensongers ?

    Tous ceux qui suivent l’actualité écologique et anti-écologique savent qu’un député socialiste a été caillassé dans la SOMME, queles cols ardéchois sont occupés en fin d’hiver, que les données ornithologiques sont « révisées en un sens unilatéral », et chacun peut apprécier ce qu’il faut penser de lettres de délations d’opinions.

    Faits vrais et absence de toute imputation aux parties civiles privent l’action judiciaire des chasseurs de tout commencement de validité.

    Ce mauvais procès s’avère sans fondement car  il est plaisant de voir les fédérations départementales des chasseurs de la CORSE, du VAR, du RhôNE agir en diffamation en cette affaire, alors qu’aucun terme incriminé ne les concerne.

    Or, rapppelons-le, pour qu’il y ait délit de diffamation, il faut imputer à une personne déterminée des faits mensongers de nature à porter atteinte à son honneur.

    En conséquence, l’action des dirigeants cynégétiques ne devrait avoir  aucune chance d’aboutir.

    On peut s’interroger sur les motifs d’une telle action, aussi mal fondée.

    Nuire à un homme ? L’intimider ? l’atteindre professionnellement  ?

    Pour nous, la liberté de pensée et d’expression, pas plus qu’un être sensible ne sont des « gibiers » et nous saurons les défendre sans jamais nous avilir dans des combats ad hominem.

    Décidément, l’éthique cynégétique et la nôtre sont irréductiblement antinomiques.

    La vérité et la vie valent bien un combat et nous ne doutons pas un seul instant de son issue.

    Gérard CONDORCET

    CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    http://www.ecologie-radicale.org/