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Humeurs - Page 77

  • Les espèces tropicales menacées elles aussi par le réchauffement climatique

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    WASHINGTON - Si jusqu'ici les régions polaires ont le plus souffert du réchauffement climatique, la faune et la flore des Tropiques pourraient être encore plus menacées, mettent en garde des scientifiques qui ont étudié l'environnement au Costa-Rica.

    "De nombreuses espèces des plaines tropicales pourraient être en danger", avertit l'équipe de recherche conduite par Robert Colwell (Université du Connecticut) dans le dernier numéro du magazine américain "Science" paru vendredi.

    "Les Tropiques, dans l'esprit des gens, sont déjà chauds, alors comment le réchauffement global pourrait-il être dangereux pour les espèces ? Nous espérons bien mettre cette question à l'ordre du jour de la protection de la nature", a déclaré Robert Colwell.

    Quelques espèces tropicales, notamment les insectes, vivant déjà à des températures maximales, un climat encore plus chaud pourrait entraîner leur déclin, a-t-il expliqué.

    "Nous avons choisi le terme 'usure' pour mettre l'accent sur la lente détérioration" , poursuit-il. "Quand cela sera-t-il suffisamment évident pour faire consensus? C'est difficile à dire".

    Mais les chercheurs estiment qu'une hausse des températures de 3,2 degrés en un siècle pourrait faire de 53% des 1.902 espèces des plaines tropicales qu'ils étudient, des candidats à l'usure.

    Ce qui ne veut toutefois pas dire que la jungle d'aujourd'hui sera un jour une terre aride.

    "Certaines espèces vont proliférer, mais ce sont probablement celles qui sont déjà adaptées aux conditions difficiles", comme les mauvaises herbes, explique Colwell.

    Et pour les autres ? Il existe peu d'endroits plus frais à proximité pour les plantes et les animaux tropicaux qui tentent d'échapper à la hausse des températures.

    Sous les Tropiques, vivre plus haut peut être une réponse plus adaptée que partir.

    Par exemple, expliquent les chercheurs, en gagnant de l'altitude la température diminue de 5,2 à 6,5 degrés tous les 1.000 mètres.

    A la même altitude, pour obtenir un écart semblable en allant vers le nord ou le sud, les espèces devraient parcourir 1.000km.

    S'élever n'est pas la solution dans tous les cas. Les espèces qui vivent déjà en hauteur ne pourront pas monter plus haut.

    L'étude fournit une illustration importante du risque potentiel que représente le réchauffement climatique pour les espèces, observent Jens-Christian Svenning, de l'université de Aarhus au Danemark, et Richard Condit, du centre de recherche tropical Smithsonian aux Etats-Unis dans un commentaire de l'étude.

    "Ces chiffres suggèrent que les risques sont importants", mais ils vont probablement être controversés du fait des larges lacunes que nous avons dans la connaissance de la sensibilité des espèces au changement climatique, ajoutent les deux chercheurs qui n'ont pas participé à l'étude.

    Science : http://www.sciencem ag.org
    http://canadianpres s.google. com/article/ ALeqM5hVWSdRfsvc DtQ100AOjoXzD8ss Vw

  • "Le féminisme pour les nuls" (Caroline Fourest)

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    Une douce OPA s’opère sur le Mouvement de libération des femmes.

    La semaine dernière, Le Parisien et Ouest-France annonçaient « les quarante ans du MLF »… Avec deux ans d’avance.

    Stupeur chez les féministes.

    Seraient-elles guettées par la maladie d’Alzheimer ?

    Serions-nous déjà en 2010 ?

    De l’avis des historiennes comme des militantes, les « années mouvement » remontent à 1970.

    Des féministes étaient bien à l’oeuvre parmi les activistes de Mai-68, mais leurs préoccupations n’étaient la priorité du mois de mai, surtout pas celles de leurs camarades garçons.

    Il faut attendre 1970 pour assister à un mouvement revendiquant la libération des femmes à travers une série de temps forts collectifs : réunion à la faculté de Vincennes, dépôt de gerbe à la femme du « soldat inconnu » et numéro de la revue de Partisan proclamant « Féminisme : année zéro ».

    Mais alors pourquoi cette précipitation et pourquoi certains médias datent subitement l’acte fondateur du MLF un 1er octobre 1968 ?

    Cette date ne correspond à rien… si ce n’est à l’anniversaire d’Antoinette Fouque.

    Aussi comique que cela puisse paraître, cette ancienne députée européenne, fondatrice des Editions des femmes, croit se souvenir avoir abordé la question avec deux amies le jour de son anniversaire en 1968…

    Ce qui en ferait l’une des « fondatrices » du MLF.

    Son service de presse ne ménage pas ses efforts pour le faire savoir.

    Ouest-France l’annonce donc :

    « Il y a quarante ans, Antoinette Fouque créait le MLF. »

    L’époque est décidément propice aux impostures.

    Et pas seulement sur Internet.

    Le seul fait que ce canular médiatique fonctionne en dit long sur la méconnaissance, voire le mépris envers l’histoire du féminisme, jugée secondaire.

    Rappelons cette vérité simple : personne n’a fondé le Mouvement de libération des femmes.

    On ne décrète pas un mouvement social, surtout composé d’une telle multitude de courants et de groupes.

    Antoinette Fouque et son courant n’étaient qu’une composante parmi d’autres de ces « années mouvement » (cf. le livre de référence de Françoise Picq).

    Psychanalyse et Politique, c’était son nom, réunissait surtout des admiratrices, grâce à un mélange particulier de psychanalyse et de politique d’inspiration maoïste.

    Le « culte de la personnalité » tenait parfois lieu de pensée, sur un mode que plusieurs féministes ont décrit comme « sectaire » dans un livre : Chronique d’une imposture.

    Sur le plan des idées, Antoinette Fouque n’a cessé d’attaquer les « positions féministes-universalistes, égalisatrices, assimilatrices, normalisatrices » de Simone de Beauvoir.

    Elle serait plutôt du genre à exalter le droit à la différence et la supériorité de la physiologie féminine, dite « matricielle », sur un mode essentialiste quasi druidique.

    Dans ses textes, elle revendique la « chair vivante, parlante et intelligente des femmes ».

    Le fait que les femmes aient un utérus – présenté comme le « premier lieu d’accueil de l’étranger » – expliquerait leur « personnalité xénophile ».

    Comme si toutes les femmes étaient par nature incapables d’être nationalistes ou xénophobes.

    Même sainte Sarah Palin ?

    Des observateurs saluent sa féminité et son « style non phallique ».

    Pourtant, ce « pitbull avec du rouge à lèvres », comme elle aime à se présenter, tire au fusil sur l’ours blanc d’Alaska et rêve de finir le job en Irak.

    Le féminisme caricatural a toujours eu beaucoup de succès auprès des non-féministes.

    Loin de déconstruire les fondements naturaliste et différentialiste à l’origine de la domination masculine, ce féminisme essentialiste emprunte ses codes et se contente d’inverser les rôles.

    Pas question d’égalité ni de déconstruire le mythe social associé à la différence des sexes.

    Il suffit de remplacer le « sexe fort » par le « sexe faible », le patriarcat par le « matriarcat », et le tour est joué.

    Le grand public applaudit.

    Toute féministe un tant soit peu universaliste, égalitaire ou juste sensée, aurait plutôt envie de pleurer.

    Elles ont d’autant plus de mal à digérer l’OPA d’Antoinette Fouque sur le MLF qu’il ne s’agit pas d’une première tentative.

    En 1979, alors que cette grande prêtresse de la féminitude a jadis refusé de se dire féministe – un affreux concept « égalisateur » -, la voilà qui dépose le sigle « MLF-Mouvement de libération des femmes » à l’INPI, l’Institut national de la propriété industrielle, pour pouvoir l’exploiter sur un mode commercial !

    Depuis, ses admiratrices sont la risée des cercles féministes.

    Mais la mémoire ne vaut que si elle se transmet.

    Or, dans ce domaine, Antoinette Fouque dispose de moyens financiers non négligeables.

    Grâce à cette aptitude commerciale, sa maison d’édition a permis d’éditer des centaines d’auteures qui ont contribué à l’histoire des idées, parfois dans un sens féministe.

    Cela ne fait en rien d’Antoinette Fouque la fondatrice du MLF.

    Que penserions-nous si une poignée d’amis décidaient de se proclamer « fondateurs » de Mai-68 parce qu’ils avaient rêvé de barricades deux ans plus tôt ?

    Une telle imposture ne passerait jamais.

    Tandis que le refus de cette OPA grotesque soulève quelques commentaires amusés, visant à réduire ce débat à une « querelle de filles ».

    Un peu comme si le débat entre droit à la différence et droit à l’indifférence au sein de l’antiracisme était une querelle de « Blacks » ou de « Rebeux » !

    Un tel mépris en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir.

    Le féminisme n’est pas une histoire de « filles », mais l’histoire d’un humanisme révolutionnaire qui a bouleversé le monde, comme peu d’idéaux peuvent se vanter de l’avoir fait.

    Cela mérite que l’on prenne au sérieux son histoire.

    Caroline Fourest

    Article paru dans l’édition du Monde du 10.10.08.http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/10/09/le-feminisme-pour-les-nuls-par-caroline-fourest_1105039_3232.html

    Le Monde du vendredi 10 octobre 2008

  • Hécatombe de vaches dans les Albères : les autorités responsables

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    Mais pourquoi tuer par balles des vaches en divagation ?

    Mardi, les habitants de Montesquieu-des-Albères ont découvert un triste spectacle : deux cadavres de vaches abattues dans le secteur de La Famade, juste au-dessus du village.

    Cette intervention ferait suite à l'arrêté préfectoral du 18 août dernier concernant les bovins en divagation sur les communes de L'Albère, Maureillas, Le Perthus ainsi que sur celles du canton d'Argelès et de la Côte Vermeille . En substance, cet arrêté stipule "qu'il sera procédé à l'abattage par balle des bovins non identifiés trouvés errants jusqu'au 31 octobre 2008" .

    Dans notre édition du 12 septembre dernier, nous nous étions fait l'écho des problèmes posés par ces bovins espagnols qui franchissent la frontière.

    Une méthode pas très populaire

    Face à cette présence de vaches en liberté, les autorités auraient donc décidé de passer à l'action dans le cadre d'une battue administrative. Une méthode qui semble non seulement démesurée mais également plutôt agressive.

    Pas étonnant que cette décision ne plaise pas à tout le monde au village. Hier, l'émotion était palpable chez un grand nombre de personnes. "Il y aurait d'autres solutions", s'indigne une dame d'un certain âge, peinée, d'autre part par le fait qu'un petit veau "tellement mignon", errait à la recherche de sa mère.

    Cette histoire n'est pas sans rappeler un épisode similaire vécu par la population toute proche de Laroque-des-Albères. En 2006, la maire de Laroque avait pris un arrêté préconisant d'abattre des chèvres en divagation.

    Cette affaire avait créé un véritable tollé dans le village et parmi les responsables de la SPA.
    Notons qu'Huguette Pons, maire de Montesquieu, n'a pas souhaité apporter de précisions concernant cette intervention et que les services préfectoraux étaient injoignables. C. C. et M. M.

    http://www.midilibre.com/articles/2008/10/09/20081009-PERPIGNAN-Plusieurs-bovins-abattus-a-coups-de-fusils-de-chasse.php5

    Coordonnées de la Mairie de MONTESQUIEU :
    Madame Huguette PONS, Maire
    Mairie
    3, Grand'Rue
    66740 - MONTESQUIEU
    Tél : 04 68 89 60 49 - Fax : O4 68 89 75 87
    mairiemontesquieu66@orange.fr
    Coordonnées de la Préfecture : 24, quai Sadi Carnot 66951 - PERPIGNAN
    Cabinet du Préfet Tél : 04 68 51 65 11 - Fax 04 68 34 68 51

  • Biodiversité : les manchots de l'Antarctique menacés par le réchauffement

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    BARCELONE (AFP) — De 50 à 75% des colonies de manchots de l'Antarctique se trouveraient en situation de déclin, voire menacées de disparition, en cas de réchauffement climatique supérieur à 2 degrés, révèle mercredi un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF).

    Selon les modèles climatiques retenus, une élévation de température de 2°C pourrait bien survenir d'ici moins de 40 ans, rappelle le WWF dans ce rapport présenté à Barcelone où se tient le congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Ce réchauffement aurait pour conséquence une forte réduction des glaces de mer de l'océan Austral qui constituent le terrain de prédilection des manchots Empereurs et Adélie.

    La disparition partielle des glaces de mer pourrait également se traduire par une raréfaction du krill, à la base du régime alimentaire des manchots.

    "Les manchots sont habitués à vivre dans le froid et dans des conditions extrêmes. Avec l'élévation continue des températures, et la diminution des zones de nourrissage et de nichage qui y est associée, nous avons déjà assisté à une réduction sensible des populations existantes", a commenté Juan Casavelos, coordinateur du WWF sur le Changement climatique en Antarctique.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5iZHdlA7d9vj4goM2DfeXrXhOH47A

  • Lettre de Brigitte Bardot à Sarah Palin

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    FONDATION BRIGITTE BARDOT

    Paris, le 7 octobre 2008

    Madame Saral Palin - Gouverneur d'Alaska - P.O.Box 110001 - Juneau, AK 99811-0001
    USA

    Madame,

    Après être intervenue, il y a plus de deux ans, auprès de votre prédécesseur pour dénoncer la cruauté de la chasse aérienne des loups en Alaska, je suis scandalisée d’apprendre que vous soutenez fermement et financièrement cette pratique indigne, d’une rare lâcheté.

    Vos démarches pour que les ours polaires ne soient plus protégés alors qu’ils sont menacés par le réchauffement climatique témoignent, aussi, de votre totale irresponsabilité, de votre incapacité à protéger ou simplement respecter la vie animale… mais il est vrai que pour vous, un bon animal est un animal mort !

    En militant pour l’exploitation de forages pétroliers dans le « refuge arctique national pour la faune sauvage », vous mettez en péril un habitat déjà fragilisé et toute la biodiversité d’une zone sensible qui doit, absolument, être préservée.

    Madame, en niant la responsabilité des hommes sur le réchauffement climatique, en militant pour le port des armes et le droit de flinguer à tout va, en multipliant des déclarations d’une stupidité déconcertante, vous faites honte aux femmes et représentez, à vous seule, une terrible menace, une véritable catastrophe écologique.

    Défendre la vie, c’est d’abord faire preuve d’humanité et de compassion pour tous les êtres qui peuplent cette terre malade de l’homme. Puisque nous ne sommes que de passage sur cette planète, songez à l’héritage que vous laisserez aux générations futures…

    Enfin, je vous supplie de ne plus vous considérez comme un pitbull «avec du rouge à lèvres» car, pour bien les connaître, je peux vous assurer qu’aucun pitbull, aucun chien ni aucun autre animal n’est aussi dangereux que vous l’êtes.

    Au nom du respect et de la préservation de la nature, je souhaite que vous perdiez ces élections, car le monde y gagnera !

    Brigitte Bardot – Présidente - Fondation Brigitte Bardot

    Source/Quelle: Fondation Brigitte Bardot

    http://www.evana.org/index.php?id=37927&lang=fr&P...

  • Avilly Saint-Léonard : le maire porte plainte contre les veneurs (Le Parisien)

    http://cerf-gresigne.org/images/cerf_gresigne_cuisine.jpg

    Samedi après-midi, la chasse à courre a tourné court. Les veneurs ont abattu le cerf dans un jardin, devant des villageois. Le maire a déposé plainte.

    Claire Guédon | 07.10.2008, 07h00

    Les mots qu’il a choisis dans le tract sont sans concession. Le maire d’Avilly-Saint-Léonard, Amédée Bussière, s’est adressé aux habitants dans un bulletin municipal spécial distribué hier après-midi et dans lequel il revient en détail sur la chasse à courre qui a dérapé samedi et s’est s’achevée dans le village.

    L’élu a décidé de déposer plainte contre l’équipage, le Rallye des Trois-Forêts, pour mise en danger de la vie d’autrui. « On est passé à côté de la catastrophe quand le cerf a traversé le terrain de football où jouaient les enfants, poursuivi par les chiens et surtout un cavalier irresponsable », décrivait-il hier, pour expliquer sa décision. « C’est inadmissible et je l’ai dit aux participants », reconnaissait hier le maître d’équipage, Jean-Pierre Perney.

    L’animal totalement épuisé après plusieurs heures de chasse s’était réfugié successivement dans plusieurs propriétés. Son agonie s’est terminée rue du Calvaire, où il s’est couché avant d’être abattu après accord du maire donné par téléphone et des gendarmes appelés sur place. Une scène qui a heurté les habitants.

    « Triste fin et vive émotion dans le village », écrit Amédée Bussière dans le tract déposé dans les boîtes aux lettres. Là encore, le maître d’équipage indique « avoir tout fait pour limiter l’incident. Mais je ne maîtrise pas le parcours du cerf », précise-t-il.

    « Le problème, c’est que les organisateurs ne maîtrisent rien, ni les cavaliers, ni les chiens, ni les suiveurs particulièrement indisciplinés, rétorque de son côté le maire. Ils pratiquent un hobby qui met la vie des gens en danger. »

    « Inadmissible »

    Le premier magistrat a également rencontré hier le sous-préfet de Senlis pour lui demander de mettre sur pied une réunion avec notamment l’Institut de France et l’ONF qui loue le droit de chasse. « Il faut se poser la question de savoir si la chasse à courre a encore sa place dans nos forêts en bordure de Paris », interroge-t-il.

    Jean-Pierre Perney répond qu’il s’agit « d’une tradition française qui a marqué l’histoire de Chantilly ». Le maire souhaite déjà obtenir que soit définie une zone géographique avant le village, où les cavaliers renoncent à poursuivre le cerf pour prévenir les dérapages.

    Ironie du hasard, un protocole avait été signé quelques jours avant l’incident entre la municipalité et l’équipage, sur les conditions du droit de poursuite, en particulier dans les marais jouxtant Avilly. « Cette convention prévoyait aussi que les cavaliers nous appellent s’ils arrivaient aux abords du village, ajoute le maire. Et cela n’a pas été fait. »

    Le Parisien

    http://www.leparisien.fr/oise-60/le-maire-porte-plainte-c...

  • Chasse à courre : encore un cerf achevé en pleine commune

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    Très chers vous toutes et vous tous,

    Le maître d’équipage a osé arguer un risque encouru auprès de la population.

    Un cerf, victime de la traque infernale d’un équipage jusqu’à traverser le stade de football où se déroulait un match puis le village, s’est réfugié, samedi, dans un jardin situé à Avilly-Saint-Léonard (Oise).

    Cet animal terrorisé, a été achevé au fusil, et ce, malgré la vive émotion et la colère des habitants qui en demandaient la grâce.

    Une fois de plus, une fois de trop, des déguisés, avides de sensations cruelles et de pulsions assassines, imposent leur loi que ce soit sur des communes ou dans des forêts !

    Ce monde à l’envers est inadmissible !

    Nous vous invitons à réagir nombreuses et nombreux, de façon courtoise, auprès du maire d’Avilly-Saint-Léonard, M. Amédée BUSSIÈRE mairie-avilly-st leonard@wanadoo.fr

    Place de - 60300 Avilly-Saint-Léonard - Tél. : 03 44 53 24 02 - Fax : 03 44 53 06 11

    Avec copie

    1) Au Préfet, M. Philippe GRÉGOIRE prefecture-de-beauvais@oise.pref.gouv.fr

    1, place de la préfecture - 60022 Beauvais cedex - Tél : 03.44.06.12.34 - Fax : 03.44.45.39.00

    Ci-dessous, le texte qui a été envoyé à la mairie et dont vous pouvez vous en inspirer.

    Monsieur le Maire,

    Nous vous exprimons notre plus vive indignation face aux débordements de l’équipage du Rallye des Trois-Forêts qui fait montre de cruauté et de férocité de par ses actes.

    C’est aux élus de mettre en place un terme à ces pratiques car la barbarie n’a, irrévocablement, plus sa place au XXIème siècle.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués.

    Monsieur le Sous-préfet, Michel Schmidt de

    ***

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs.  (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cerf_avilly.htm

  • Le Monde 2 : Réponse d'Armand Farrachi à J.-P. Géné

    http://files.meetup.com/423760/Compassion%20for%20Animals%20-%20Large%201023%20x%20768%20-%20Wide.jpg

    Cette lettre est une réaction à la chronique de JP Géné (« Le Gibet et la gibelotte ») parue dans Le Monde 2, du 4 octobre 2008.

    Monsieur,
    Veuillez trouver ci-joint copie de la lettre que j'adresse au Monde.
    Salutations distinguées.

    ***
    Monsieur,

    Dans votre numéro du Monde 2 daté du 4 octobre, vous publiez un article de J.P. Genné intitulé sans finesse "le Gibet contre la gibelotte" que je trouve profondément choquant.

    Non seulement votre collaborateur ne trouve aucune justification aux "animalistes" qui consacrent leur temps, leurs moyens et risquent leur liberté (ils sont attaqués en justice par les éleveurs) à dénoncer les terribles contraintes de l'élevage industriel, mais il traite par la dérision le calvaire enduré par des millions d'êtres sensibles aux conditions qui leur sont faites.

    Tout cela au nom d'un seul sacro-saint argument : "une bonne gibelotte".

    En effet, comme l'écrit l'auteur, ce combat n'a rien à voir avec "la biodiversité".

    Il a tout à voir avec l'éthique et la compassion, notions si étrangères à JP Genné qu'il ne les imagine même pas, et n'y voit qu'une conspiration d'aspirants terroristes contre un de ses menus plaisirs : une bonne gibelotte.

    Les Européens se sont livrés au génocide des Indiens d'Amérique dans l'intérêt supérieur selon eux de leur civilisation.

    Les nazis se sont livrés au génocide des Juifs dans l'intérêt supérieur selon eux de la "race aryenne".

    Même les éleveurs font subir le martyre aux animaux en raison de l'intérêt supérieur selon eux de leurs revenus.

    Votre collaborateur, lui, n'a pas d'intérêt supérieur à une bonne gibelotte, à son plaisir personnel qui doit l'emporter sur toute autre considération, y compris éthique, y compris surtout au mépris de la souffrance de ceux qui, malgré eux, lui procurent cet inestimable plaisir de la bonne gibelotte.

    L'argument pourra resservir à Dutroux ou à Fourniret !

    Ces comparaisons vous choqueront. Tant pis. Car voilà à quelle surdité, à quel négationnisme peut porter l'égoïsme et la recherche du plaisir dans le mépris du respect d'autrui.

    Si votre collaborateur vivait un seul jour, une seule heure ce à quoi il condamne sans remords des kyrielles d'animaux, je gage que le goût de la bonne gibelotte lui passerait radicalement.

    Pour moi, je garderai en mémoire cet article et le nom de son auteur pour les citer chaque fois que j'aurai besoin d'un exemple pour expliquer jusqu'où le culte effréné de l'égoïsme peut porter un consommateur bien formaté par l'industrie agro-alimentaire.

    Que le monde publie sur un ton badin un tel article dans la rubrique Gouts n'invite pas moins à s'interroger.

    Veuillez agréer mes salutations distinguées.

    Armand Farrachi

    http://www.droitsdesanimaux.net/tribune/lettre_jp_gene.html

  • Une crise d'extinction massive est en marche

    http://www.ork.ch/spip/IMG/jpg/Apocalypse_Now.jpg

    PARIS - La plus grave crise d'extinction des espèces depuis la disparition des dinosaures est en marche, selon des experts réunis à partir de dimanche à Barcelone sous l'égide de l'Union mondiale pour la nature (UICN).

    Quelque 8.000 participants - scientifiques, ministres de l'environnement, militants, représentants d'ONG - sont attendus à ce 4ème congrès du le plus vaste réseau de collecte d'informations sur l'environnement, du 5 au 14 octobre.

    Le déclin accéléré de la biodiversité provoqué par l'homme, directement ou indirectement, sera au centre des débats.

    Lundi l'UICN doit publier une "liste rouge" très attendue des espèces menacées, qui devrait confirmer la gravité de la crise actuelle.

    Cette liste, publiée chaque année et reconnue comme l'évaluation la plus fiable du statut des espèces de la planète, s'allonge dangereusement.

    En 2007, près de 200 nouvelles espèces avaient rejoint la liste des 16.306 espèces menacées d'extinction sur 41.415 espèces mises sous surveillance par l'UICN parmi 1,9 million connues dans le monde.

    Globalement, un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger.

    Au total, 785 espèces sont déjà éteintes et 65 survivent seulement en captivité ou à l'état domestique, selon l'UICN.

    Les délégués, réunis à Barcelone, vont évoquer les enjeux de cette crise de la biodiversité et proposer des plans d'action pour tenter d'y faire face.

    "Le nombre d'espèces diminue sur terre et la vitesse de leur disparition augmente très rapidement ce qui fait qu'on parle de la 6ème grande extinction", indique Jean-Patrick Le Duc, du Muséum national d'histoire naturelle (MNHN). La précédente extinction massive remonte à la disparition des dinosaures.

    Selon les experts, le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années.

    Les défenseurs de la biodiversité plaident pour le salut d'un maximum d'espèces en vertu du principe de précaution.

    "Aucune espèce n'est banale, chacune est le produit de millions d'années d'évolution et joue un rôle dans l'écosystème", souligne Wendy Foden, responsable du programme changement climatique et espèces à l'UICN.

    Les scientifiques plaident pour la création de vastes espaces naturels préservés.

    En France, la création d'une "trame verte et bleue", constituée d'aires protégées et de corridors les reliant afin de faciliter la circulation des espèces sauvages, est à l'étude.

    L'érosion de la biodiversité est provoquée à la fois par l'étalement urbain, la pollution, le changement climatique, les conflits armés ou encore à la surexploitation des ressources.

    L'UICN devrait profiter de la vitrine offerte par ce congrès, qui se tient tous les 4 ans, pour sensibiliser les décideurs et l'opinion publique à la cause environnementale.

    Seul le sommet mondial sur le développement durable de Johannesbourg en 2002, avait réuni plus de participants, selon les organisateurs du congrès de Barcelone.

    Organisation atypique, créée le 5 octobre 1948 à Fontainebleau, en France, l'UICN, dont le siège est à Gland, en Suisse, rassemble plus d'un millier de membres, représentants de gouvernements (80) et d'ONG (800), et quelque 10.000 scientifiques bénévoles.

    A l'occasion de ce congrès, un rassemblement international de bateaux est prévu dans le port de Barcelone du 4 au 9 octobre afin de promouvoir la protection de l'environnement marin, avec le Fleur de Lampaul de la fondation Nicolas Hulot, et le voilier polaire Tara.

    ©AFP

    http://www.romandie.com/ats/news/081003042147.z6fm0lod.asp

  • "Le Journal de la Santé" (France 5) : mission propagande

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    Alors que les pontes britanniques s'apprêtent à compter les points concernant la manière dont les animaux se font massacrer dans les labos là-bas, en France, poursuite de la propagande provivisection hier encore jeudi 2 octobre 2008 vers 14h sur une chaîne publique, en l'occurrence France 5 dans le réactionnaire "Journal de la Santé" visionnable ici :

    http://www.france5.fr/magazinesante/W00443/4/118178.cfm quelques jours encore.

    Pour ceux qui ne pourront pas visionner, voici un résumé en quelques lignes : la journaliste qui a monté ce pitoyable show provivisection et qui n'est d'ailleurs pas à un jeu de mots dégueulasse près ("Dans le cochon tout est bon") est allée enquêter sur le terrain, à savoir au CHU de Dijon pour y interviewer toute une équipe de chirurgiens thoraciques à l'ouvrage sur un cochon femelle de 60 kg (le poids d'un humain en moyenne) sous le contrôle d'un véto-collabo bienveillant chargé de surveiller l'expérimentation animale.

    Le tout pour trouver un remède pour soigner le cancer de la plèvre chez l'homme... en injectant à ce pauvre animal des doses de chlorure de sodium directement dans la plèvre pour voir si ça permet de lutter contre les cellules tumorales...

    Grosse propagande pour dire que ce protocole est indispensable avant d'envisager de passer à des essais cliniques sur l'homme un mois après si tout va bien (...) et pour affirmer aussi que l'animal est bien traité avant pendant et après.

    Foutage de gueule bien organisé, comme d'hab.

    Seul "point positif" : Nicolas Angel, autre journaliste sur le plateau qui s'est permis de demander - en tant que candide ou sincèrement ? - pourquoi pas de généralisation de la modélisation plutôt que d'utiliser l'animal - mais "peut-être pas dans ce domaine précis" dit-il.

    Et la journaliste à l'origine du reportage de lui répondre par retour comme quoi on ne peut modéliser que pour quelques cellules ou un amas de cellules mais que modélisation et culture cellulaire ne sont pas efficaces pour avoir une vue d'ensemble de l'organisme et des pathologies.

    Sic.

    E.

    http://international-campaigns.org/