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Humeurs - Page 71

  • Cuisine chinoise : la biodiversité est dans les assiettes

    http://dumerac.free.fr/blog/wp-content/images/Trafic_hanoi.jpg

    Écrit par Claire Goujon-Charpy Le 19 mai 2009

    Le ragoût de tortue soigne le cancer, la viande de crocodile soulage l'asthme, les écailles de pangolin régulent les menstruations…

    Du moins, c’est la sagesse traditionnelle chinoise qui le dit.

    Cette croyance est particulièrement forte dans le sud de la Chine.

    Ainsi, dans la province de Guangdong, les marchés d'animaux regorgent de serpents, de scorpions, de salamandres, de tortues et d‘oiseaux, tous voués à finir leur vie dans les restaurants ou les pharmacies, même s‘ils font partie d‘espèces menacées.

    Principal responsable : la médecine traditionnelle chinoise, qui énumère les qualités curatives de nombreux animaux exotiques.

    Et souvent, plus l’animal ou la plante est sauvage, meilleurs sont ses effets.

    Ici, un dicton populaire dit d’ailleurs que l’on peut manger tout ce qui a quatre pattes, sauf les chaises, tout ce qui vole sauf les avions et tout ce qu’on trouve dans l’eau, sauf les bateaux…

    Une enquête menée par Traffic, une organisation intrenationale qui surveille le commerce de plantes et d'animaux, a révélé l'an dernier que près de la moitié des citadins avaient mangé des animaux sauvages dans les douze mois précédents.

    Il faut dire que ces dernières années, la demande d’animaux sauvages a bondi avec l’augmentation du niveau des revenus : de nombreux chinois peuvent maintenant consommer des aliments qui étaient autrefois considérés comme des délices pour riches.

    Beaucoup de reptiles arrivent discrètement au bord de l'extinction, alors que l'attention internationale a tendance à se concentrer sur les grands mammifères comme le tigre de Sumatra et le panda géant.

    La Wildlife Conservation Society fait état d'une forte baisse de la diversité de tortues d'eau douce, des serpents et des grenouilles dans la nature.

    Les tortues sont parmi les plus menacées, car elles se reproduisent lentement et leur viande est considérée comme bonne pour la longévité.

    Heureusement, un groupe grandissant d’étudiants chinois activistes tentent de s’opposer à ces habitudes de consommation destructrices.

    Cette ONG en devenir agit dans des domaines où les autorités ont des succès limités : surveillance de marchés et de restaurants, rapports de vente d’espèces menacées, changement des habitudes de consommation.

    Ses membres essayent de combler le fossés entre la culture dans laquelle ils ont grandi et l’intérêt pour la conservation des espèces, auquel ils ont été sensibilisés via l’école et l’internet.

    De leur côté, les autorités effectuent des contrôles et lancent parfois des raids sur les restaurants et les vendeurs.

    Mais pour les partisans de la conservation de l‘environnement, le plus important est de faire évoluer les mentalités.

    Car tant qu’il y aura des consommateurs, il y aura des vendeurs.

    Les protecteurs de la nature craignent aussi que le business des animaux sauvages ne soit tout simplement poussé dans la clandestinité.

    Un célèbre marché de Nansha a été fermé.

    Mais d’autres prospèrent illégalement.

    Dans une sombre banlieue de Taiping, à une heure de route du centre de Guangzhou, le Guardian a trouvé des vendeurs qui cachaient leurs marchandises dans trois longues rangées de hangars, hors de vue des autorités et des protecteurs de la nature.

    Le lieu ressemblait à un zoo étroit et sale, rempli d’animaux prisonniers dans des cages métalliques.

    Et de tel marchés existent dans tout le sud de la Chine…

    http://www.ddmagazine.com/200905191193/Actualites-du-developpement-durable/Cuisine-chinoise-la-biodiversite-est-dans-les-assiettes.html

  • Business : "Antichrist" - Lars von Trier fait son beurre du voyeurisme des foules

    http://www.celebrityzine.net/files/photos/lars-von-trier.jpg

    Comment faire du fric à notre époque ?

    C'est simple : en monnayant sa folie.

    En titillant le voyeurisme des foules en leur donnant en pâture tout ce qui les obsède : sexe, violence et glauquitude, le tout flanqué d'un titre aussi racoleur que possible.

    Or quel est le sésame de cette époque ?

    Antéchrist, bien sûr.

    Certains sont passés maîtres dans cet art... libéral.

    Lars von Trier en est un bon exemple, et il aurait tort de s'arrêter en si bon chemin : tout le monde suit, tout le monde applaudit, tout le monde se fait entuber dans les grandes largeurs par cet apôtre misogyne.

    C. Gainsbourg a beau prendre, en parlant d'Antichrist, des airs mystiques et inspirés (d'autant plus inspirés qu'il faut bien créer du mystère là où il n'y a rien, sinon les perversions, les obsessions et les divagations d'un esprit malade), Lars von Trier restera un truqueur et son film une daube supplémentaire dont se gargariseront les imbéciles et les voyeurs.

    L'Art, c'est faire émerger le sens du chaos.

    Lars von Trier n'est pas un producteur de sens, mais de chaos et de platitudes (la femme est la nature et la nature est le temple de Satan... quelle originalité), un "mad man" qui avalise le chaos et en entretient le mythe diabolique auprès d'un public lui-même égaré.

  • Le scandale du Cirque de Paris (GAIA)

    http://www.villiers-sur-loir.com/IMG/jpg/IMG_0305_cirque_de_Paris_.jpg

    A Halle, ils sont partis en laissant derrière eux un poulain mort et une vraie pagaille.

    A Beersel, Berchem-Sainte-Agathe et Ternat, ils ont menti et trompé les différentes administrations communales ainsi que les propriétaires des emplacements.

    Ils ont placardé des affiches partout sans autorisation et ont circulé dans les rues avec des lions, toujours sans autorisation.

    A Ternat, ils ont aussi abandonné leurs déchets à leur départ.

    Quel que soit l'endroit, ils se fichent éperdument des normes légales en matière de bien-être animal.

    Cirque de Paris : une flopée d'escrocs sans foi ni loi.

    Aucun enclos extérieur, tel que l'impose la loi, pour les lions, les lamas, les chameaux, les buffles, les chevaux et les poneys.
    Des enclos intérieurs (beaucoup) trop petits.
    Pas de paille sur le sol, comme l'impose la loi ; aucun bac à sable pour les lamas, ce qui est pourtant obligatoire également.
    La plupart des animaux sont enchaînés à l'extérieur, à un poteau ou à un camion, ce qui est strictement interdit.
    A Berchem-Sainte-Agathe, GAIA a constaté que des crottes jonchaient le sol de la cage intérieure des lions et que les animaux étaient assis dans leurs propres excréments.
    A Berchem-Sainte-Agathe, un habitant voisin a observé comment ils tapaient sur un lama pour le faire sortir du camion.
    A Halle, le propriétaire de l'emplacement a trouvé un poulain mort après le départ du cirque.



    A Halle, Beersel et Ternat, ils ont déclaré aux bourgmestres respectifs qu'ils n'avaient pas d'animaux (sauvages), se faisant passer pour un cirque pour enfants avec quelques clowns.

    A Halle, ils ont consommé sans autorisation de l'eau et de l'électricité sur le compte de la commune et ont menacé l'autorité locale.

    Ils ont placardé des affiches partout, à nouveau sans la moindre autorisation.

    La seule commune à les avoir effectivement expulsés est la commune de Drogenbos.

    GAIA a appelé les communes concernées à élaborer des mesures préventives et à intervenir fermement contre ce genre de cirques mafieux.

    A Halle, nous avons rencontré le bourgmestre, les échevins, les fonctionnaires du service environnement ainsi que la police pour en discuter.

    "Je respecte toutes les lois," a vociféré le ‘directeur du cirque' à une équipe de la chaîne télévisée VTM "contrairement à ces terroristes", a-t-il indiqué en visant le président de GAIA, Michel Vandenbosch, qui s'était rendu à Ternat, sur invitation de VTM et de Radio1, pour s'exprimer sur ces conditions déplorables.

    Pourtant, le cirque avait enfermé la plupart des animaux dans les remorques des camions, volets fermés.

    Certains animaux étaient encore enchaînés.

    L'inspection du SPF Bien-être animal de la ministre Laurette Onkelinx avait déjà constaté des infractions lorsque le cirque se trouvait à Berchem-Sainte-Agathe ; celui-ci s'en était alors tiré avec un avertissement, qui n'a cependant pas eu le moindre effet.

    A Ternat, la police locale s'est attachée à la sécurité du président de GAIA.

    Mais le cirque, qui était apparemment en infraction à tous les niveaux, est demeuré en place.

    "Nous repartons en France," a déclaré le directeur du cirque.

    Un mensonge de plus puisqu'à défaut d'autorisation à Liedekerke, ils sont repartis de l'autre côté de la frontière linguistique et plus précisément à Florennes, près de Namur.

    "Tant que les autorités laisseront faire et se laisseront intimider par ce type de mafia, ces cirques se sentiront tout-puissants," réagit Michel Vandenbosch.

    "Pire encore, le fait de ne pas agir fermement à leur encontre agit véritablement comme un aimant sur les cirques pirates qui reçoivent de cette manière le signal qu'ils font ce qu'ils veulent dans les villes et les communes où ils s'installent".

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp174

  • Battue sous haute surveillance ce matin au clocher de Barriac

    http://chicheweb.org/IMG/jpg/trou_duc.jpg

    Centre Presse - 15 mai 2009

    C'est une battue insolite que mène ce matin, à partir de 9 heures, la société de chasse de Barriac, commune de Bozouls.

    En effet, celle-ci part en chasse aux... pigeons qui envahissent le clocher de l'église.

    « On va être très surveillé », admet Pierre Causse, à la tête de la société de chasse.

    En ligne de mire « la LPO et les écolos », comme il dit, car cette église abrite aussi des choucas classés en espèce protégée.

    Contacté hier, la Ligue pour la protection des oiseaux de l'Aveyron (LPO) n'était pas au courant de cette battue.

    Et c'est surtout sur ce point, ce manque de communication, que le bât blesse pour le comité Causse Comtal présidé par Alain Cantaloube.

    « Pour un petit village comme le nôtre, cela aurait été bien de faire une réunion publique, il y a eu seulement un arrêté qui a été affiché et découvert en début de semaine.

    On se demande pourquoi une battue de ce genre est menée à l'église de Barriac.

    On sait bien que les pigeons provoquent des dégradations sur l'édifice mais il y en a très peu et en plus, il y a des choucas à cet endroit ».

    Effectivement, Pierre Causse reconnaît « qu'il n'y a pas beaucoup de pigeons, environ une vingtaine ».

    Du côté de la LPO, ce genre de battue a déjà été mené à la décharge Solozard de Villefranche-de-Rouergue, au clocher de la collégiale de ladite bastide, et aurait été évoqué pour Sainte- Radegonde.

    Cette première pour Barriac n'est donc pas une première pour la LPO qui n'envisage pas de se déplacer ce matin pour constater du (bon) déroulement de la battue, mais prévient : « Il ne faudra pas d'erreur de tir avec la présence de choucas ».

    Un message d'ores et déjà retenu par la douzaine de chasseurs attendue ce matin pour tirer la vingtaine de pigeons.

    « Ce sera dur », confie ainsi Pierre Causse.

    Et Alain Cantaloube de conclure sur l'absence de concertation qui a suscité débat.

    « Je pense qu'à l'avenir, ils vont changer le fusil d'épaule. »

    En attendant, ces fusils seront bien posés sur les épaules des chasseurs de Barriac ce matin, pour éliminer ce que les Américains surnomment les rats volants...

  • Manif du 13 mai 2009 : le bilan (Association Stéphane Lamart)

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    Nous étions présents à l'entrée de la place Vendôme le 13 mai : associations, personnalités, avocats en tenue, particuliers, ainsi que tous les badauds qui remarquaient en passant le manque de rigueur de notre justice en matière de protection animale.

    Saluons la présence des avocats Maître Varenne, Maître Langlade et Maître Grillon, ainsi que celle de Francis Lalanne, venu par surprise soutenir Stéphane en prenant la parole à ses côtés.

    Une sono diffusait nos revendications ; sur la radio Europe 1, Jean Marc Morandini écoutait les auditeurs en parler en direct et France 3 envoyait ses caméras filmer "l'événement".

    Des dizaines de panneaux et des affiches géantes exposaient des animaux qui souffrent de la violence de l'homme et pourtant...

    Cela, nous sommes pourtant plusieurs millions à le savoir, le dénoncer, à être soi disant scandalisés par ce problème.

    Quelle stratégie faut-il donc imaginer pour que le monde réagisse enfin ?

    La photo de cette poule pendue à ses crochets par les pattes, ébouillantée vivante, devrait t-elle parvenir jusqu'à nos journaux télévisés pour que nous comprenions ce qu'il se passe, confortablement engoncés dans notre train-train quotidien ?

    Nous sommes des barbares, complices participant à ce massacre mondial d'animaux sur lequel nous refusons d'ouvrir les yeux.

    Pendant ce temps, une rangée de CRS, les bras croisés, certains le sourire aux lèvres, empêche ceux qui tentent de réagir d'accéder sous les fenêtres de NOS institutions pour dénoncer le scandale de l'impunité de la violence envers les animaux.

    Voilà où nous en sommes.

    Combien étions-nous place Vendôme ? Entre 200 et 300 personnes environ. C'est peu ; après deux mois d'intense mobilisation, voilà qui donne à réfléchir.

    Bien sûr, nous étions un mercredi, un jour où tout le monde travaille...

    A l'avenir, plutôt que d'être à cent mètres des bureaux de nos dirigeants qui, de plus, refusent de nous parler, devrions-nous prévoir nos manifestations le samedi pour que la mobilisation soit plus efficace ?

    Sans doute, mais nous espérions obtenir un entretien qui nous a été refusé.

    Sous le poids de notre détermination, nos dirigeants doivent maintenant comprendre combien il est urgent de nous écouter.

    Il s'agit de prendre en compte les témoignages de nos concitoyens mais aussi les constatations et propositions de toutes les associations présentes sur les lieux de vie des animaux.

    La pétition ouverte sur le site "Justice pour les animaux" a obtenu 6000 signatures et des milliers d'autres nous parviennent au bureau sur papier.

    D'ici peu, nous obtiendrons les 10000 signatures, minimum estimé pour la présenter au ministre.

    Au fil du temps, il apparaît évident que la sensibilisation de nos concitoyens à la souffrance animale soit une priorité.

    Ce n'est qu'ensemble que nous changerons les choses, que nous serons écoutés par nos dirigeants.

    Quoi qu'il en soit, saluons chaleureusement les différentes associations soutenant la campagne et souvent s'étant déplacées de très loin.

    Vous trouverez un reportage photos très complet sur le site Justice pour les animaux !

    Reportage photos cliquez ici :

    http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=358

  • Un pesticide hautement toxique enfin interdit aux USA

    http://farm2.static.flickr.com/1343/828411426_e3d3397fb2.jpg?v=0

    Tueur d’oiseaux et reconnu dangereux pour l’homme, on espérait ne plus entendre parler du carbofurane.

    Mais cette substance active utilisée comme insecticide et commercialisée sous le nom de Furadane, interdite en Europe depuis 2007, est toujours utilisée dans un certain nombre de pays, dont les Etats-Unis. Cela dit, peut être pas pour longtemps…

    Déjà, en 1994, les USA bannissaient son utilisation sous forme de granules et, depuis lundi 11 mai, le carbofurane est dans le collimateur de l’EPA (U.S. Environmental Protection Agency) pour une interdiction complète.

    L’EPA entend bien réduire sa limite résiduelle à zéro dans toutes denrées alimentaires.

    Encore utilisé aux Etats-Unis sous sa forme liquide dans le traitement des cultures de pommes de terre, de blé ou de soja, le carbofurane est suffisamment mobile et persistant pour être entraîné par lessivage dans les sols et les eaux souterraines.

    Contaminant l’eau, mais aussi les aliments, toxique par inhalation pour ses utilisateurs, ce composé de la famille des carbamates est un neurotoxique qui peut se signaler par des symptômes allant de soubresauts musculaires, tremblements, diarrhée et vomissements jusqu’à de graves œdèmes pulmonaires en cas d’exposition aiguë.

    Aux côtés des risques pour l’homme, ses effets sont surtout dévastateurs chez les oiseaux.

    Dans les années quatre-vingt, l’EPA estimait que le carbofurane était responsable de la mort par empoisonnement de près d’un million d’oiseaux chaque année.

    Cette hécatombe très largement médiatisée par les protecteurs de l’avifaune, touchant des espèces aussi emblématiques que l’aigle royal, la buse à queue rousse et de nombreux oiseaux migrateurs, conduisit aux restrictions de 1994, mais ne parvient qu’aujourd’hui à motiver une interdiction complète aux USA.

    Les mesures pour proscrire toute présence de carbofurane dans l’alimentation des Américains pourraient bien avoir des implications au niveau international. Elles s’appliquent en effet également aux produits d’importation, comme le riz, le café ou le sucre de canne.

    Or, de nombreux pays en voie de développement utilisent encore cet insecticide de façon totalement incontrôlée, notamment le Kenya, pays d’où la BBC reportait encore l’année dernière un empoisonnement massif des grands mammifères (1) via cette substance.

    La restriction d’accès au marché américain est peut-être, à défaut de strictes réglementations internationales, une voie vers un changement plus global.

    Elisabeth Leciak

    1- Voir le reportage de la BBC « Insecticide 'killing Kenya lions' ».

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3744

  • Jean-Luc Daub, "Ces bêtes qu'on abat - Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008) " (L'Harmattan)

    http://www.vegsoc.org.au/abattoir/full_size/DSC_4399.jpg

    CES BÊTES QU'ON ABAT
    Journal d'un enquêteur dans les abattoirs français (1993-2008)
    Jean-Luc Daub
    Préface d'Elisabeth de Fontenay
    ENVIRONNEMENT, NATURE, ÉCOLOGIE ASSOCIATIONS POUR LE DROIT DES ANIMAUX


    Ces enquêtes effectuées dans les abattoirs français durant une quinzaine d'années lèvent le voile sur le malheur de milliards d'animaux.

    La force de ce témoignage tient dans la description, d'une précision extrême, des opérations d'abattage intolérables tandis que les instances qui ont compétence pour faire appliquer la règlementation en matière de protection des animaux font preuve d'une passivité qui confine à la complicité.

    ISBN : 978-2-296-08424-7 • mai 2009 • 256 pages

    http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=28633

    Présentation du livre, Préface d'Elisabeth de Fontenay, 253 pages.

    La viande coûte cher aux animaux.
    Engraissés dans des bâtiments obscurs dont ils ne sortent que pour être abattus, privés de toute relation avec leurs congénères, entravés, parfois sanglés au point de ne pouvoir bouger, ces animaux sont tués à la chaîne dans l'indifférence la plus absolue.
    Les enquêtes effectuées par Jean-Luc Daub dans les abattoirs français durant une quinzaine d'années lèvent le voile sur le malheur de milliards d'animaux.
    La force de ce témoignage tient dans la description, d'une précision extrême, des opérations d'abattage qui font inexorablement passer les bêtes de vie à trépas, dans ces lieux dont la législation dit qu' « aucun animal ne doit ressortir vivant ».
    Les instances qui ont compétence pour faire appliquer la réglementation en matière de protection des animaux font preuve d'une passivité qui confine à la complicité.
    Plus largement, c'est à une réflexion de fond sur la condition des animaux élevés pour être mangés que ce livre nous invite. Pourquoi les avons-nous à ce point bannis de tout ?
    Parallèlement à son activité d'enquêteur dans les abattoirs pour des associations de protection animale, Jean-Luc Daub travaille en Alsace dans le secteur médico-social ; il est éducateur technique spécialisé auprès de personnes atteintes de troubles psychotiques.
    Sommaire
    Préface d'Élisabeth de Fontenay
    Témoigner
    Mes débuts dans la protection animale
    Aider les animaux d'abattoirs
    Le déroulement des visites d'abattoirs
    Description des différentes méthodes d'abattage
    Qu'est-ce que l'abattage rituel ?
    Un abattoir qui aurait dû fermer
    Des images qui marquent
    Un bouc pas comme les autres
    Avec le personnel d'abattoirs
    Des vaches dans le local d'abattage d'urgence
    Le « bien-être » des porcs
    Un argument publicitaire
    Rouge sang
    Pince électrique jusque dans la bouche
    Vaches mourantes
    Un employé rapide
    Un veau pour distraction
    Suspension des veaux en pleine conscience
    Étourdissement de bovins
    Un abattoir de porcs
    Mon premier marché aux bestiaux
    Un abattoir qui fonctionne « bien »
    La vie misérable des coches en élevage intensif
    La fin des coches à l'abattoir
    Marie
    Une petite vache dans le box rotatif
    Les poussins refusés
    Dernier sursaut d'un veau
    Des hurlements de porcs
    Des chevaux qui attendent
    Infractions en abattage rituel
    Un chariot de lapins blancs
    Un chien dans un fossé
    L'électronarcose par la pince électrique
    La crise de la vache folle et les veaux de la Prime Hérode
    Un appareil d'anesthésie innovant
    Agression sur un marché aux bestiaux
    Déjeuner dans une crêperie du Morbihan
    Une coche assoiffée
    Des animaux qui s'échappent des abattoirs
    Que faire ?
    Pour conclure
    Annexe : Témoignages de végétariens, leurs parcours
  • Cirque Muller : un florilège d'incidents (Le Parisien)

    http://www.au-jardin.fr/public/200808/.lion_m.jpg

    S'il ne s'agissait pas de souffrance animale, les erreurs ou les problèmes survenus au cirque Muller recensés par la SPA depuis dix ans auraient pu prêter à sourire.

    La liste n'est pas exhaustive.

    En mars 1999, un singe s'échappe.

    Pendant quatre jours, il traîne sa chaîne avant d'être retrouvé par des sportifs.

    En juin 2000, la menace est tout autre : un lion et une lionne prennent le large en Alsace.

    Le mâle sera abattu sur un quai de gare tandis que la femelle a finalement été capturée... dans la cour d'un lycée.

    Rebelote en mai 2002, quand un lion erre cité Lamartine, près de Marseille.

    Enfin, les défenseurs des animaux pointent du doigt une victime de la canicule de 2003 : à l'isolement, c'est un chameau qui a succombé à la déshydratation.

    « Un comble », selon la SPA.

    Plus près de nous, en novembre dernier, un poney et un lama sont allés se promener le long d'une voie rapide à Valenton, dans le Val-de-Marne.

    http://www.leparisien.fr/abo-hauts-de-seine/un-florilege-d-incidents-09-05-2009-506371.php

  • Grippe porcine : traitement des animaux ou exploitation animale ? (Gary Francione)

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    Chères collègues et chers collègues :

    Le mouvement en faveur du bien-être animal mené par la Humane Society of the United States prétend que l’apparition de la grippe porcine est le résultat de l’élevage industriel et que la solution est d’offrir un traitement plus « humain » aux animaux de ferme en appuyant le travail de la HSUS, comme la Proposition 2 de la Californie.

    Cette approche est problématique pour plusieurs raisons.

    Premièrement, il a été affirmé que l’apparition du virus s’est faite dans l’état mexicain du Veracruz dans les installations des fermes Smithfield qui produisent 800 000 porcs chaque année et ne traitent pas leurs eaux usées.

    Les déchets des porcs sont, semble-t-il, largués dans les lagons locaux.

    Même si les conditions dans lesquelles sont maintenus les animaux de cette usine étaient plus « humaines », cela ne résoudrait pas le problème des eaux usées.

    Deuxièmement, que la cause du virus actuel soit liée ou non à l’exposition des déchets porcins et même s’il y a bien peu de doute à l’effet que les méthodes de confinement et le stress animal qui résultent de l’élevage intensif moderne est un facteur qui contribue généralement au développement de choses telles que la grippe porcine, la réalité est que les pandémies existent depuis aussi longtemps que nous puissions nous souvenir - c’est-à-dire bien avant l’avènement de l’élevage industriel.

    Nous subissons des pandémies depuis que nous avons domestiqué des animaux, même lorsque les conditions d’exploitation de ces animaux étaient beaucoup plus « humaines » qu’elles le sont maintenant.

    Même si les méthodes de confinement des fermes industrielles modernes représentaient la principale cause du virus que nous connaissons actuellement, le type de solutions que propose la HSUS - des mesures comme la Proposition 2 - ne résoudra certainement pas le problème.

    Sans considérer le fait que la Proposition 2 ne prendra même pas effet avant 2015, ses exigences, qui présentent plusieurs failles, feront bien peu (ou rien du tout) pour mieux protéger les intérêts des animaux ou pour réduire le stress des animaux de manière significative.

    L’apparition de la grippe porcine présente une bonne opportunité de focaliser notre attention sur une question plus pertinente : pourquoi, en 2009, continuons-nous à manger des produits animaux ?

    Nous n’avons aucune justification morale de le faire. Il n’y a aucune nécessité.

    En fait, l’élevage d’animaux ne fait pas que tuer des nonhumains - il nous tue aussi et détruit notre planète.

    Le problème n’est pas celui du traitement « humanitaire » ; le problème est l’immoralité et l’irrationalité de l’utilisation d’animaux.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/05/01/grippe-porcine-traitement-des-animaux-ou-exploitation-animale/

  • Corrida : coups d'éclat autour de l'expo "Eclats de corridas" à Béziers

    http://www.pas-content.ch/anti-corrida/Photos%20C.R.A.C/Corrida%20Chateaurenard%2002-08-04%20(112).JPG

    Le photographe sétois Jean-Loup Gautreau, dont l'expo "Eclats de corrida" a été retenue pour être accrochée à l'Espace taurin cet été, n'imaginait sans doute pas provoquer un clash lors du conseil municipal de Béziers.

    Patrice Pollet, représentant des verts, a poussé un coup de gueule contre cette expo qu'il a dénoncée comme "l'apologie de la barbarie" et a cité la philosophe Elisabeth de Fontenay :

    « Dans son merveilleux livre, que je vous encourage à ouvrir, elle assimile les mauvais traitements faits aux animaux à ceux infligés lors de la Shoah... ».

    Tollé général dans la salle.

    La conseillère Anne Bialek menace de partir si l'élu ne retire pas « ces paroles scandaleuses, le lendemain du jour national de la Déportation ».

    Le maire se fâche tout rouge : « Assez, c'est inadmissible. »

    C'est finalement Patrice Pollet qui quitte la salle du conseil, s'estimant censuré et mal compris.

    http://www.midilibre.com/articles/2009/04/28/20090428-BEZIERS-Coups-d-39-eclat-autour-de-l-39-expo-Eclats-de-corridas.php5