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Libération animale - Page 101

  • Végétalisme et affaire du Tréport : rétablir la vérité (4)

    Maltraitance, Privation, Malnutrition : Bienvenue chez les écolos

    Une preuve de plus de la dangerosité de ces êtres hirsutes aux ongles crasseux que sont les écolos vient d'être divulguée par l'AFP : ils maltraitent leurs enfants.

    Résumé des faits : un couple du Tréport vient d'être mis en examen pour "privation de soins et d'aliments" après la mort de leur enfant de 11 mois. Un fait divers banal me direz-vous.

    Pourtant l'AFP prend bien soin d'informer le lecteur (avec le tact habituel qui fait l'objectivité journalistique) de certaines caractéristiques du couple incriminé.

    Ainsi le titre de la dépêche : "Décès d'un enfant par malnutrition, les parents végétaliens mis en examen". En faisant figurer cette information capitale dans le titre, on sent que le journaliste cherche à nous dire quelque chose, assez finement d'ailleurs. (En effet, on n'a jamais vu un article commencer par : "Meurtre dans le quartier de la gare, un suspect carnivore en garde à vue"). Le lecteur doit donc comprendre : un enfant meurt parce que ses parents sont végétaliens. Et encore plus subtil. Les végétaliens sont des criminels en puissance. CQFD.

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    Et je ne sais pas si vous percevez comme moi toute l'ironie dénonciatrice contenue dans ce titre. Des gens qui refusent de tuer des animaux pour manger finissent par tuer leurs enfants. Nous avons donc là affaire à une idéologie dévastatatrice, qui sous couvert de bons sentiments, conduit aux pires excès. Ca ne vous rappelle rien? On vous aura prévenu...

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    Mais la lecture de la dépêche nous permet d'aller plus loin dans la dénonciation du péril vert. Ainsi, on apprend que le père tenait "un magasin de produits biologiques". Ah l'immonde salaud!

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    La voilà la preuve que cette filière n'a pas d'avenir. Nourrissez vos enfants avec des produits bios, et c'est la mort assurée. Vite donnez-moi des légumes OGM, de la viande avariée de la SOCOPA, n'importe quoi, je me sens dépérir.

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    Malheureusement, notre journaliste d'investigation n'a pas poussé plus loin son enquête. Peut-être aurions-nous pu apprendre que les parents votaient Vert ou qu'ils militaient chez Greenpeace.

    Il est temps d'interdire cette pratique dangereuse, le végétarisme, qui non seulement met à mal la filière viande de notre beau pays, mais rend les gens fous. Bref une véritable dérive sectaire de ce mouvement écolo, que l'on présentait encore il y a peu comme une sympathique réunion de hippies sur le retour.

    Protégeons nos enfants ! Mangeons de la viande !

    http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2008/04/maltraitance-privation-malnutrition.html

  • Le Monde des Livres : "Jean-Baptiste Jeangène Vilmer et Elisabeth de Fontenay : l'animal, une personne juridique"

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    Poulets, canards, porcs, lapins, dindes, moutons... L'homme consomme plus de 53 milliards d'êtres vivants chaque année. Il ne se contente pas de manger ses "amies les bêtes" ou d'en faire des animaux de compagnie : il s'en sert aussi comme outils de travail, moyens de transport ou de divertissement (zoos, cirques, corridas...), cobayes pour la recherche scientifique, voire auxiliaires militaires pour combattre l'ennemi ou assainir des champs de mines. La question se pose depuis l'Antiquité, mais avec une acuité croissante : avons-nous des devoirs envers les animaux ? Et ont-ils des droits ?

    Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, ancien professeur d'éthique à l'université de Montréal, nous offre un ouvrage quasiment exhaustif sur la question. Dans une première partie, il passe en revue l'histoire, les thèses philosophiques, l'évolution du droit, les courants actuels, jusqu'au terrorisme animalier. Dans une seconde, il expose la situation concrète des animaux, par catégories, avec quelques détails - sur le gavage des oies, par exemple - à faire dresser les cheveux sur la tête.

    Entre l'homme et l'animal, affirme-t-il, la science ne reconnaît pas de différence de nature, mais seulement de degré. "L'homme est le seul animal à refuser de l'être."

    Ce livre d'une grande clarté se présente comme "une introduction encyclopédique". Introduction "critique" cependant, l'auteur n'ayant ni la prétention ni la naïveté d'être objectif sur un tel sujet. L'ouvrage est d'ailleurs préfacé par Peter Singer, professeur de bioéthique à l'université de Princeton (Etats-Unis), l'un des théoriciens radicaux de la "libération animale".

    Pour sa part, Elisabeth de Fontenay avait publié en 1998 un ouvrage de référence, Le Silence des bêtes (Fayard). Cette philosophe respectée et nuancée s'inscrivait dans la perspective darwinienne de l'évolution et prenait ses distances avec la tradition spiritualiste (qui dévalue l'animal et met l'homme au centre de tout), mais refusait de confondre tous les êtres vivants. Dix ans après, dans un nouvel ouvrage, elle aborde des questions plus directement politiques.

    Elisabeth de Fontenay a rassemblé, modifié ou complété différents textes, issus de conférences ou de contributions à des revues. Ce qui ne fait pas nécessairement un livre cohérent. Le premier chapitre - inédit - est consacré à un ouvrage posthume de Derrida. La complexité de sa formulation (avec des mots comme "discontinuisme", "catachrétique" ou "carnophallogocentrisme") risque de faire fuir le commun des lecteurs. La suite, heureusement, est beaucoup plus accessible, avec des passages passionnants.

    Oui, les animaux méritent d'être traités autrement qu'ils ne le sont, affirme Elisabeth de Fontenay, qui dénonce une grande indifférence : "Nous ne sommes pas sanguinaires et sadiques, nous sommes indifférents, passifs, blasés, détachés, insouciants, blindés, vaguement complices, pleins de bonne conscience humaniste et rendus tels par la collusion implacable de la culture monothéiste, de la technoscience et des impératifs économiques."

    Il faut que la question animale redevienne une question sociale, comme elle l'était pour Michelet, pour Hugo et d'autres hommes de progrès. C'est un combat politique, car ce que nous faisons aux animaux, c'est à nous-mêmes en fin de compte que nous le faisons.

    Un droit des animaux est d'autant plus nécessaire que le vide juridique ouvre la porte à des propositions absurdes. Certains n'en sont-ils pas à mettre sur le même plan des enfants attardés et des chimpanzés ou des dauphins "intelligents" ?

    En France, le code civil établit une barrière infranchissable entre les personnes et les animaux (assimilés à des biens meubles ou immeubles), alors que le code pénal va jusqu'à incriminer les sévices sexuels exercés sur un animal. Celui-ci apparaît finalement "comme le seul être au monde à ne pouvoir être traité ni comme un sujet ni comme un objet".

    Pour que les débats cessent d'être aberrants, affirme Elisabeth de Fontenay, il faudrait considérer l'animal comme la personne morale : une personne juridique, qui n'est pas pour autant un sujet de droit. Il ne s'agit donc pas d'ajouter un chapitre animalier aux droits de l'homme, mais d'établir "une codification éthique internationale en faveur des vertébrés ou, plus étroitement, des mammifères". Faisons des grands singes "les premières des bêtes plutôt que les derniers des hommes". En d'autres termes, respectons les animaux sans offenser le genre humain.

    ***

    ETHIQUE ANIMALE de Jean-Baptiste Jeangène Vilmer. PUF, 304 p., 26 €.

    SANS OFFENSER LE GENRE HUMAIN d'Elisabeth de Fontenay. Albin Michel, 216 p., 18 €.

    Robert Solé

    http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/04/03/jean-baptiste-jeangene-vilmer-et-elisabeth-de-fontenay-l-animal-une-personne-juridique_1030419_0.html

  • Gaïa obtient gain de cause : les deux chaînes flamandes sont accusées de cruauté envers les animaux

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    Récemment, la GAIA avait porté plainte contre deux émissions diffusées sur le territoire belge. Fin mars, GAIA obtient gain de cause, les deux chaînes flamandes sont accusées de cruauté envers les animaux.

    Il faut rappeler que les émissions en question sont “Lost In Tokyo” et “Toast Kannibaal“. Au cours de ces deux émissions de divertissement, les téléspectateurs ont assisté à des scènes cruelles concernant des animaux. Il s’agit précisément de poissons tranchés vifs ainsi que d’un chien battu à mort.

    Dans le cadre de cette affaire, le ministre flamand des Médias, Geert Bourgeois a interpellé la société éditrice des chaînes de télévision concernées. En avalisant la diffusion des émissions incriminées, cette dernière est responsable du non-respect de la législation portant sur la protection des animaux. Il a tenu à souligner que cette législation est valable pour toutes les productions, locales ou étrangères, et les producteurs se trouvent dans leurs torts à partir du moment où ils diffusent les émissions.

    Toutefois, du fait que les émissions ont été tournées à l’étranger, aucune sanction n’est possible à leur encontre. Le ministre peut juste donner un avertissement et en appelle donc à la responsabilité morale des responsables des chaînes de télévision. Il pense particulièrement à l’une des épisodes de “Lost In Tokyo” qui prévoit des scènes cruelles montrant des anguilles écorchées vives.

    Bien qu’aucune action n’ait pu être intentée, GAIA se déclare hautement satisfaite de la réaction du ministre flamand des Médias.

    http://www.waliboo.com/poissons/gaia-obtient-gain-de-cause-les-deux-chaines-flamandes-sont-accusees-de-cruaute-envers-les-animaux/5333/

  • The Independant : "Vegetarian aristocrats and their campaign against the cruelty of Selfridges' foie gras"

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    By Martin Hickman, Consumer Affairs Correspondent

    Wednesday, 2 April 2008

    A campaigning vegetarian duke and duchess are leading an aristocratic revolt against the department store Selfridges from within the walls of a 14th-century ancestral home in Scotland.

    The Duke and Duchess of Hamilton, who maintain their position as the head of the peerage in Scotland from their 460-acre estate, Lennoxlove, near Edinburgh, have announced they will boycott the chain in protest at its continued sale of foie gras.

    The duchess set out the family's position in a letter to Selfridges' chief executive Paul Kelly in which she described the force-feeding of duck and geese to make the liver pâté as a "grotesque abuse of animals". "As you must surely realise by now, long inflexible pipes are jammed down the throats of ducks and geese as many as three times a day, and several pounds of feed are forced into the animals' stomachs," she protested. "This cruel process causes the birds' livers to become diseased... Some birds have their necks torn open by the pipes, and sometimes the animals' internal organs rupture."

    In her letter, which carried the Hamilton crest, the duchess pointed out that Prince Charles had banned foie gras from Royal menus. "I deeply regret to say that my husband and I will boycott Selfridges and encourage our friends and family members to do the same until you end the sale of foie gras," she wrote.

    By campaigning against foie gras, the duchess and her husband – whose full name is Angus Alan Douglas Douglas-Hamilton, Duke of Hamilton and Brandon, Premier Peer of Scotland, Hereditary Keeper of Palace at Holyrood House, PC, KT, GCVO, AFC – are allying themselves in principle with members of the Animal Liberation Front, whose protests against foie gras have included throwing a brick through a restaurant window.

    The chef Raymond Blanc last year disclosed he had received threatening letters for serving foie gras in his Michelin-starred restaurant, Le Manoir aux Quat'Saisons in Oxfordshire.

    In the past two years retailers have resembled a row of collapsing dominoes by withdrawing their support for foie gras one by one, following peaceful protests by animal welfare groups. The duchess is a veteran of one such campaign having boycotted Jenners department store in Edinburgh in 2000. After she received 400 letters of support from members of the public, Jenners' owners, the House of Fraser group, banned foie gras last year. Its rival group Harvey Nichols removed the product following protests from the vegetarian group Viva!

    None of the leading supermarket chains stock the product on welfare grounds but Selfridges has remained one of a few stores to risk the wrath of protesters. Production is banned in 15 countries, including the UK, Germany, Italy, Poland, Switzerland, Denmark and Turkey. However under the Treaty of Rome, France enshrined its right to make and export the product.

    Campaigners hope the support of the ducal couple will spur other members of the aristocracy, as well as the public, to boycott Selfridges. "It's a really strong symbol," said Noemie Ventura, the foie gras campaigner at People for the Ethical Treatment of Animals (Peta). "Selfridges has a royal warrant so it's good that high-profile people like the duchess feel so strongly about foie gras that she is going to boycott it until it stops selling it."

    Charles Kidd, editor of Debrett's Peerage & Baronetage, said: "After a member of the Royal Family, the best aristocrat you could get with clout would be a duke or a duchess so the foie gras campaign should be pretty pleased they've got the highest rank of the peerage."

    Looking back to her campaign against Jenners, the Duchess said: "One person wrote to us saying: 'It's so good that you are speaking out because you will get reporters phoning you – and we won't." It's sad that a title gets you listened to, but it's a fact."

    Selfridges made no comment.

    http://www.independent.co.uk/news/uk/this-britain/vegetarian-aristocrats-and-their-campaign-against-the-cruelty-of-selfridges-foie-gras-803537.html

  • Sciences et Avenir d'avril : "Menaces sur l'expérimentation animale"

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    Opposé à toute atteinte aux animaux, et en particulier à l'expérimentation animale, les « antispécistes » prennent pour cible des laboratoires. Des chercheurs s'inquiètent des répercussions de ces actions sur la lutte contre certaines maladies.

    La France va se doter ce mois-ci d'une nouvelle Charte nationale portant sur l'éthique de l'expérimentation animale. Ce texte, élaboré sous l'égide des ministères de la Recherche et de l'Agriculture, vise à rappeler que l'animal n'est pas une machine ni un objet de laboratoire, mais bien un être sensible sur lequel tout acte expérimental doit être mûrement réfléchi. Reste que si elle entend encadrer et limiter cette pratique, la charte ne remet pas en cause l'utilisation de cobayes vivants. Il y a donc peu de chances que cela suffise à calmer les ardeurs des militants antivivisection, qui exigent « l'abolition » totale et définitive de l'expérimentation animale.

    D'autant que l'Europe doit s'attendre, en 2008, selon la revue Nature du 28 février, à une vague d'actes de violence menés par les défenseurs les plus extrémistes des droits des animaux. La Grande-Bretagne, les Pays-Bas, la Belgique, l'Espagne ont déjà enregistré, l'an dernier, plusieurs attaques contre des laboratoires de recherche. La France n'est pas épargnée. En janvier, une poignée de militants antispécistes (voir Repère) s'est installée devant le siège de la compagnie pharmaceutique Sanofi Aventis à Paris, en hurlant des slogans virulents évoquant « des nazis responsables de génocide ». Quelques semaines plus tard, les mêmes se retrouvaient devant le Centre international de toxicologie d'Evreux.

    La renaissance de ce mouvement et sa radicalisation ont été lancées par les activistes de SHAC (1) venus spécialement d'Angleterre, de Belgique et des Pays-Bas. Leurs premières actions dans l'Hexagone ont été menées contre les bureaux de Sanofi, GSK, Bristol Meyers Squibb, Novartis..., avec la participation de sympathisants français, formés à l'occasion aux méthodes britanniques. En France, quelques grandes associations comme Peta, One Voice et d'autres enseignes historiques de la protection des animaux sont surtout ancrées dans le lobbying.

    En marge, les mouvements radicaux orientés vers l'action directe, ne pèsent pas lourd en nombre. Mais leurs militants sont extrêmement déterminés. Une dizaine de groupes comme Droits des animaux mais aussi les Furieuses carottes (en Ile-de-France), les Artichauts mécontents (en Bretagne), les Pommes enragées (en Normandie), Coalition antivivisection (antenne de SFJAC en France), ou le Collectif antispéciste de Paris se sont constitués autour de noyaux durs très actifs, rejoints à l'occasion de manifestations par des dizaines de sympathisants.

    A ces mouvements officiels, il faut ajouter les organisations clandestines comme l'Animal Liberation Front (ALF, Front de libération animale), adeptes d'expéditions commandos de plus en plus fréquentes. En avril 2007, l'ALF a revendiqué l'incendie qui a détruit une partie des locaux de l'entreprise Techniplast, à Limonest, près de Lyon. « Nous avons été «punis» par ces écoterroristes pour avoir fourni des cages à des entreprises qui font de l'expérimentation animale », s'indigne Philippe Prévost, directeur général de la société.

    Le pire a bien failli se produire en décembre dernier, au domicile d'un fourreur de Bordeaux. Vers deux heures du matin, des activistes ont mis le feu à la porte de son garage. Sa fille, handicapée, dormait dans une chambre située juste au dessus. « Si nous n'avions pas été alertés par des passants, nous aurions pu y rester. Quand je me suis levé, il y avait de la fumée partout dans la maison », raconte le fourreur encore choqué. C'est sa troisième agression en un an ! Le forfait a été signé sur les murs du quartier par la « cellule bordelaise » de l'ALF L'association prétend ne vouloir causer que des dommages économiques et ne jamais blesser le moindre « animal, qu'il soit humain ou non humain ».

    Ce n'est pas le cas du groupe d'origine anglaise ARM (Milice des droits des animaux) qui n'hésite pas à menacer la vie humaine pour défendre celle des animaux. En août 2007, l'ARM annonçait sa première opération en France. Les activistes prétendaient avoir introduit de l'eau oxygénée dans des solutions pour lentilles de vue produites par Ciba/Novartis. « Giba Vision et Novartis doivent sentir la douleur des animaux qu'ils tuent chez HLS jusqu'à ce qu'ils rompent leurs contrats », précisait l'ARM. Une situation inédite en France qui a poussé l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) à diffuser dans l'urgence un communiqué de rappel du produit. Mais selon les tests menés par le groupe pharmaceutique, aucun flacon n'aurait été contaminé.

    Des méthodes plus ou moins dures pour ce même objectif : « abolir l'expérimentation animale ». One Voice, l'une des plus grosses associations opposée à l'expérimentation animale, a obtenu la signature surprise de plus de 400 députés européens pour l'arrêt de cette pratique sur les primates. Parmi les signataires français, toutes les tendances politiques sont représentées : Verts, PS, Modem, UMP, Front national. Un lobbying efficace qui inquiète les chercheurs. « Dans une première version de la nouvelle directive européenne sur l'expérimentation animale actuellement discutée à Bruxelles, il était envisagé d'exclure l'utilisation des primates dès 2014 », explique Bernard Andrieux, chargé de mission sur l'expérimentation animale au ministère de la Recherche.

    « Ce serait une catastrophe pour la recherche publique. L'avance que possède la France dans certains domaines comme les maladies neurodégénératives serait anéantie, ajoute John Alexander, conseiller scientifique de Sanofi Aventis en France. Et pour Sanofi, cela poserait d'énormes problèmes. » Une analyse que partage Alain Puget, chargé de mission pour l'expérimentation animale au CNRS : « Si l'expérimentation s'arrête en Europe, elle se fera ailleurs, dans des pays où la souffrance des animaux n'est pas vraiment une préoccupation. »

    (1) Stop Huntingdon Animal Cruelty, campagne internationale lancée en Grande-Bretagne, en 1999, et visant à obtenir la fermeture définitive du Huntingdon Life Sciences (HLS), l'un des plus gros centres européens d'expérimentation animale, sous-traitant de l'industrie pharmaceutique.

    Repères

    ANTISPECISTES : ils refusent la distinction des êtres vivants entre eux selon leur espèce. En conséquence, ils estiment nécessaire d'accorder aux animaux les mêmes droits qu'aux hommes et rejettent toute forme « d'exploitation » animale. A ce titre, ils sont « vegan », ne consommant ni n'utilisant aucun produit d'origine animal : viande, lait, oeuf, miel, fourrure, cuir...

    Olivier Hertel

    http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p734/articles/a370458-.html

  • Lire : "Pourquoi les humains ont-ils des obligations morales envers les animaux ?"

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    Les droits de nos amies les bêtes
    par Jean Blain

    Lire, avril 2008

    Pourquoi les humains ont-ils des obligations morales envers les animaux ?

    L'idée d'une différence irréductible entre l'homme et l'animal a longtemps été, à de rares exceptions près, la conception dominante dans la pensée occidentale. Que l'on se réclamât de la théorie des animaux-machines de Descartes, qui ne souffrent ni ne ressentent quoi que ce soit, puisque aussi bien ils n'ont pas d'âme, ou de la conception kantienne, selon laquelle les animaux dépourvus de raison ne peuvent être que des moyens et non des fins, la cause semblait entendue : les questions morales ne pouvaient concerner que les hommes et l'idée que l'animal puisse avoir des droits et l'homme des devoirs envers lui était perçue comme une absurdité.

    Tel n'est plus le cas. Issue d'un mouvement qui a connu son essor à l'université d'Oxford dans les années 1970, l'éthique animale a aujourd'hui acquis le statut d'une discipline à part entière dans le monde anglo-saxon. Le dénominateur commun de ces théoriciens est la critique du spécisme (mot forgé par analogie avec le terme «racisme»), entendu comme le préjugé ou le parti pris en faveur des intérêts des membres de sa propre espèce au détriment des autres.

    Pour le philosophe australien Peter Singer, l'égale considération morale due à nos semblables ne repose pas sur le fait qu'ils soient intelligents ou doués de raison, mais sur leur seule capacité à souffrir. Aussi devons-nous étendre le champ de nos obligations morales à tous les êtres sensibles, et reconnaître que les animaux eux-mêmes ont des droits.

    Bien que mesuré, Jean-Baptiste Vilmer choisit clairement son camp. Ce n'est pas, on s'en doute, celui des amateurs de corrida et des mangeurs de foie gras traités ici avec infiniment moins d'aménité que les combattants de la cause antispéciste, y compris ceux chez qui l'amour des bêtes nourrit parfois une singulière haine des hommes.

    http://www.lire.fr/critique.asp/idC=52266/idR=213/idG=8

  • Cochongliers

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    Le RAC a  souvent dénoncé les élevages de « cochongliers. » Reprenons un extrait de notre Bulletin  de septembre 2005

    « Il y a un bonne vingtaine d’années, les sangliers étaient quasiment en voie de disparition, alors les chasseurs (encore responsables à cette époque) décidèrent d’épargner les femelles. Des familles de sangliers purent prospérer. Mais pour les nouveaux chasseurs, avides de tuer, c’était insuffisant.  Des reproductions croisements entre sangliers et truies (porcs) furent développées, ainsi  les jeunes cochongliers lâchés volontairement pour servir de cibles ont pu satisfaire la rage de tuer insatiable de cette nouvelle race de chasseurs. Ces cochongliers présentent une faiblesse évidente sur le plan de la défense : cela fait le bonheur des chasseurs feignants, l’approche est facile, le tir aussi.  Ces animaux d’élevage ne pensent pas à se protéger, ne savent pas se défendre, ils ne craignent pas certains bruits de voix humaines, de jappements de chiens qui leur sont familiers et ils ont même tendance à s’en approcher. Ces croisements inconsidérés ont provoqué une pollution génétique inquiétante quant à leurs conséquences sur les populations de « vrais » sangliers sauvages. Certains chasseurs  (ils sont rares) disent que ces procédés  d’élevage risquent de faire disparaître totalement les vrais sangliers sauvages.. »

    Ces dernières années, pour éviter les cochongliers blancs, des truies noires ont été utilisées, toujours très prolifiques. Cependant ces animaux sont différents : groin court et la génération suivante produit des cochongliers à taches claires.

    Ces manipulations sont abjectes.

    Enfin nous apprenons qu’en mars 2008 le tribunal correctionnel de Périgueux a prononcé une condamnation  pour  un élevage de « cochongliers ». D’autres affaires sont signalées. Deux en Dordogne,  et deux autres dans le Lot-et-Garonne. les cochongliers représentant une pollution génétique. L’ONCFS  a entrepris de dénoncer les  élevages clandestins, mais…. les autres ?  Ils persistent ?  Nos successifs ministres de l’écologie s’enfoncent dans la négation de préservation de la faune. Ils font semblant d’ignorer, ou ignorent vraiment, ces pollutions génétiques.

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs (indiquez votre adresse Internet si vous en avez.)

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cochongliers.htm

  • Pharmagora Paris : un lapin géant perturbe la remise des prix pharmaceutiques

    Aujourd'hui, dimanche 30 mars 2008, un lapin géant soutenu par des militants de Droits Des Animaux et de la Coalition Anti-Vivisection a perturbé la remise des prix pharmaceutiques au salon Pharmagora.

    Fier de son premier prix, entouré par de nombreux médias, le représentant de Novartis fut humilié par ce lapin en colère. Et pour cause, comme les autres laboratoires pharmaceutiques, Novartis cache les atrocités de l'expérimentation animale que subissent chaque année en France trois millions d'animaux, ainsi que le faible budget attribué pour le développement et la recherche des méthodes substitutives.

    Le débat fut impossible, le lapin et les militants furent chassés du salon pour avoir tenté de mettre la lumière sur cette torture qu'est l'expérimentation animale - le principal étant que la vérité ait été entendue et que les tortionnaires soient humiliés.

    http://fr.youtube.com/watch?v=nY32zhvF29k

  • "Earthlings" : une Passion

    I

    II

    III


    IV
     

    V

     
    VI

     EARTHLINGS IS THE PASSION OF THE CHRIST OF ANIMAL RIGHTS FILMS.”

    Aint It Cool News

    “FOR THOSE WHO WATCH EARTHLINGS, THE WORLD WILL NEVER BE THE SAME.”

    Tom Regan, author A Case for Animal Rights

    "IF I COULD MAKE EVERYONE IN THE WORLD SEE ONE FILM, I’D MAKE THEM SEE EARTHLINGS.”

    Peter Singer, author Animal Liberation

    EARTHLINGS IS THE DEFINITIVE FILM OF ALL TIME THAT AMERICANS DON’T WANT TO SEE.”

    Gretchen Wyler, The Humane Society of the United States

    ***

    Du 29 au 31 mars 2008 au cinéma Christine, 4, rue Christine à Paris, dans le cadre du Festival International du Film des Droits de l’Homme

    Samedi 29 mars - 20h30 - Cinéma Action Christine (Salle 1), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    Dimanche 30 mars - 11h - Cinéma Action Christine (Salle 2), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    Lundi 31 mars - 14h15 - Cinéma Action Christine (Salle 2), suivie d’une rencontre/débat avec le réalisateur.

    ***

    Ce documentaire américain, réalisé par Shaun Monson en 2005, traite de la place de l'homme dans la nature et son action négative sur le monde animal.

    Aussi puissant qu’Une vérité qui dérange de Al Gore, il a connu un énorme succès aux USA, remporté de nombreux prix et été nominé aux Oscars.

    Le narrateur est l’acteur américain Joaquin Phoenix, végan. La musique est de Moby.

    Il y est question notamment de la barbarie de l’industrie moderne, et plus généralement de la cruauté immémoriale des humains envers les animaux, souvent gratuite, toujours volontaire, que ce soit dans les abattoirs, les « fermes » à fourrure, les arènes ou les laboratoires de vivisection.

    Plus d'informations sur le film : http://www.isawearthlings.com/trailer.html 

    Synopsis : en utilisant des caméras cachées et des images jamais montrées, EARTHLINGS est une chronique des pratiques des plus grandes industries actuelles, dont les profits dépendent pour toutes - d'une manière ou d’une autre - de l'exploitation animale.

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    Interview: Earthlings' Writer & Director Shaun Monson

    "If slaughterhouses had glass walls, everyone would be a vegetarian", claim many animal advocates. But what if puppy mills, zoos, factory farms, scientific laboratories, entertainment industries, and the fur and leather trades, also had glass walls ? Human existence is inextricably bound to animals, but too often this fact is neglected and we do not bear witness to their lives.

    Earthlings provides an opportunity to peer behind the walls of these carefully-guarded institutions. The film explores our dependence on non-humans animals, and leaves the viewer with a startling reminder that in return for their service, animals are repaid with the cruelest of treatment.

    We'll talk with Shaun Monson, writer and director of the award-winning film. He'll share his experiences making the documentary, his thoughts on the graphic representation of suffering, and his perspective on being human among many other earthlings.

    Some further thoughts on Earthlings:

    Joaquin Phoenix, narrator of Earthlings, reflects during an interview with 944 Magazine: "While I've seen a number of animal rights films over the years, none has affected me as profoundly as Earthlings. It re-invigorated my commitment to the cause — to ensure the humane treatment of animals and to protect their rights as other earthlings... Earthlings has the potential to change people's lives because of the undeniable factual content. It is a film that honestly exposes the incomprehensible treatment of animals."

    "If I could make everyone in the world see one film, I'd make them see Earthlings," declares Peter Singer. While actress Bryce Dallas Howard confides, "Watching Earthlings is the greatest gift I have ever received. I can't believe how ignorant I've been in the past."

    From the website ISawEarthlings.com, "Powerful, informative and thought-provoking, EARTHLINGS is by far the most comprehensive documentary ever produced on the correlation between nature, animals, and human economic interests."

    Please see ISawEarthlings.com for more information about the film.

    Earthlings has won the following awards:

    Winner of the 2005 Artivist Film Festival (Best Documentary Film - Animal Advocacy)

    Winner of the 2005 Boston International Film Festival (Indie Spec, Best Content Award)

    Winner of the 2005 San Diego Film Festival (The Humanitarian Award, Joaquin Phoenix, Best Documentary Film)

    2004 PETA Proggy Award (PETA Progress Award)

    Download an mp3 of the interview (4.76 MB)

    http://www.animalvoices.ca/shows/shaun_monson

    Earthlings peut être acheté en ligne à la boutique de l’association L 214 :

    http://boutique.l214.com/index.php?cat=4

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  • "Répliques" d'Alain Finkielkraut : "Humanisme et barbarie"

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    [Mention spéciale à Alain Finkielkraut qui, même s’il ne veut pas aliéner la littérature et la philosophie à un « combat », aussi noble soit-il, est un des rares philosophes français à aborder publiquement la question animale, que ce soit dans les émissions qu’il anime ou lors de ses propres conférences, comme en témoigne celle qu’il donna sur Vassili Grossman le 12 mars dernier à Paris.]

     Emission du samedi 29 mars 2008       
     http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/repliques/index.php?emission_id=14 

    HUMANISME ET BARBARIE

    Avec Elisabeth de Fontenay, Philosophe, professeur à l'université de Paris-Sorbonne I, et Roger-Pol Droit, écrivain, philosophe, Chroniqueur au journal Le Monde.

    Elisabeth de Fontenay, Le silence des bêtes, Fayard – 1998

    L'Antiquité fut en quelque sorte un âge d'or pour les bêtes. Car si les hommes offraient des animaux en sacrifice à Dieu, aux dieux, ils s'accordaient sur leur statut d'êtres animés et avaient pour elles de la considération. Certes, bien des questions demeuraient ouvertes, et les philosophes de ce temps ne manquèrent pas de s'entredéchirer en tentant d'y répondre. Les animaux pensent-ils ? Sont-ils doués de raison ? Ont-ils la même sensibilité que nous ? Faut-il s'interdire de les manger ? Mais pourquoi donc restent-ils silencieux ?

    Depuis que Dieu s'est fait homme, que le Christ s'est offert en sacrifice tel un agneau, c'est-à-dire depuis l'ère chrétienne, la condition de l'animal a radicalement changé. Désormais les philosophes se préoccupent surtout de verrouiller le propre de l'homme et de ressasser les traits qui le différencient des autres vivants, lesquels sont considérés comme des êtres négligeables : tenus pour des machines (Descartes) et à l'occasion comparés à des pommes de terre (Kant). Des hommes d'esprit et de coeur font bien sûr exception, au XVIIIe siècle surtout. A leur suite, Michelet dénoncera prophétiquement l'injustice faite aux animaux et annoncera que c'est compromettre la démocratie que de les persécuter.

    Au XXe siècle, une certaine littérature vient renforcer de nouveaux courants philosophiques pour rappeler que la manière dont nous regardons les bêtes n'est pas sans rapport avec la façon dont sont traités quelques-uns d'entre nous, ceux que l'on déshumanise par le racisme, ceux qui, du fait de l'infirmité, de la maladie, de la vieillesse, du trouble mental, ne sont pas conformes à l'idéal dominant de la conscience de soi.

    Ce livre expose avec clarté la façon dont les diverses traditions philosophiques occidentales, des Présocratiques à Derrida, ont abordé l'énigme de l'animalité, révélant par là même le regard que chacune d'elle porte sur l'humanité. C'est pourquoi on peut le lire aussi comme une autre histoire de la philosophie.

    - Note de l'éditeur -

    Roger-Pol Droit, Généalogie des barbares, Odile Jacob - 18 octobre 2007

    De tous côtés, aujourd'hui, resurgit le mot « barbare ». Pour parler du terrorisme ou pour critiquer l'Occident. Pour désigner les massacres du XXe siècle ou pour annoncer l'avenir qui menace. Pour dire la violence extrême ou le vandalisme ordinaire. Que signifie donc ce terme ? À quoi sert-il ? Pour le comprendre vraiment, il faut remonter le temps, reconstituer les aventures d'un vocable aux mille sens. Il faut revenir à sa naissance chez les Grecs, retracer ses mutations romaines, chrétiennes, médiévales, suivre ses éclipses, ses renaissances, ses contradictions jusqu'à nos jours.

    D'Homère à Freud, de Platon à Nietzsche, de saint Paul à Michelet, cette grande enquête historique, philosophique et littéraire dessine les lignes de force de la représentation des barbares et de la barbarie dans la pensée occidentale. Avec ce livre, on n'emploie plus « barbare » de la même manière et on dispose de clés essentielles pour envisager autrement la barbarie contemporaine.

    - 4e de couverture -

    Elisabeth de Fontenay, Sans offenser le genre humain, Albin Michel - mars 2008

    Dix ans après avoir, dans Le Silence des bêtes, arpenté les diverses traditions occidentales qui, des Présocratiques à Jacques Derrida, ont abordé l’énigme de l’animalité, Elisabeth de Fontenay s’expose au risque et à l’urgence des questions politiques qui nous font face aujourd’hui et auxquelles il nous faut répondre. L’homme se rend-il coupable d’un crime lorsqu’il tue ou fait souffrir une bête ? Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

    Cette approche philosophique qui s’essaie à travers sept perspectives différentes atteste, on ne s’en étonnera pas, un refus constant de dissocier le parti des bêtes et celui de l’exception humaine.

    Elisabeth de Fontenay est philosophe et auteur de plusieurs livres devenus des classiques, notamment de la somme à laquelle cet ouvrage fait suite : Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité (1998).

    Élisabeth de Fontenay et Marie-Claire Pasquier, Traduire le parler des bêtes, L'Herne - mars 2008

    « C’est parce que le mutisme des voix animales est une sorte de fleuve des enfers, un Achéron, que j’ai souhaité intituler cet exposé « le rameau d’or ». On découvre en effet, chez Virgile et Michelet, dans le lien que l’historien entretient au poète, l’évocation d’une secrète analogie entre les animaux et les morts, entre les endormis que sont les animaux et les à demi vivants que sont pour nous les morts. Autres qu’il est difficile, voire dangereux d’approcher. Avant de les rencontrer, il faut se munir d’un mot de passe, d’un schibboleth, d’un rituel, d’un instrument orphique, ce qui n’exclut cependant pas l’effort et l’endurance. Ce pouvoir énigmatique, on peut le nommer indifféremment, finesse de l’oreille ou don de la traduction. La grâce est accordée à certains et refusée à d’autres, qui permet d’entendre et de comprendre le parler des à jamais silencieux, et d’administrer un remède à cette immémoriale séparation entre les bêtes et les hommes qu’on nomme pompeusement la différence zoo-anthrologique »

    Marie-Claire Pasquier est Professeur émérite à l’Université de Paris X-Nanterre, spécialiste du théâtre américain et traductrice de Virginia Woolf, Gertrude Stein, Norman Maclean, William Kennedy, Kaye Gibbons, David Edgar, Will Self, David Treuer. Elle prépare avec Jean-Michel Déprats l’édition des Oeuvres de Tennessee Williams dans la Pléiade.