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Libération animale - Page 97

  • Billet d’humeur : le Grenelle des Animaux, kesako ?

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    Vous connaissez le Grenelle des animaux ? Mais si, ce machin officiel « Animal et société » présenté par Michel Barnier. On appelle ça le Grenelle des animaux parce qu’il y a plein de tables rondes, de discussions, d’experts, de personnalités, d’ONG et de groupes d’intérêts, enfin tout comme l’autre Grenelle. Celui de l’environnement. D’ailleurs, c’est bien ce qui m’inquiète, parce que s’il est promis au même sort que l’autre, on a du souci à se faire...

    Vous pensez que j’exagère ? Juste un exemple. Savez-vous qui préside le groupe de travail « Animal économie et territoires » ? Jérôme Bignon. Non, ce n’est pas un gag. Le Monsieur Chasse de l’Assemblée, le type qui est pour le foie gras et tout et tout. Rigolo, non ?

    Bon, puisque le sujet chasse ne sera pas abordé, ils parleront des spectacles d’animaux, et donc des cirques. En février dernier, je suis tombée sur un communiqué de presse du Comité Noé, qui s’est auto-déclaré Grand Sage de ce Grenelle et qui je cite « se montrera d’une extrême vigilance... afin que seules des mesures pragmatiques et consensuelles voient le jour, dans l’intérêt bien compris des animaux eux-mêmes et de ceux qui les soignent, les élèvent, les gèrent et les utilisent ». Ouf, me voilà rassurée.

    Notez que One Voice a décidé de ne pas participer à cette mascarade, mais on retrouve quelques collègues, encore optimistes ou pas tout à fait écoeurés par ce type de réunions, dont la fondation Bardot, la SPA, la LPO et Fondation Assistance aux Animaux représentée par le dynamique Arnault Lhomme. Je leur souhaite bon courage...

    Donc, je résume. Le Grenelle va aborder la question des animaux de compagnie, y compris des NAC, des cirques. Les animaux de ferme, évidemment, mais la PMAF n’a pas été invitée, on se demande pourquoi... et l’expérimentation animale seront traités (pas trouvé dans la liste les spécialistes sur ce dernier sujet, J’ai dû mal regarder...).

    Et le reste ? La faune sauvage ? Rien sur la place des grands prédateurs en notre beau pays ? Quid du vison d’Europe menacé par le projet autoroute Pau-Langon ou de la lente agonie du Grand Tétras ? Mais suis-je bête, c’est du hors sujet ! Animal et société, oui, faune sauvage et société non. C’est pourtant simple.

    Allez, je râle mais en réalité, je suis bien contente que ce Grenelle ait vu le jour. Je vais pouvoir écrire plein d’autres méchants articles sur ce machin et pester à loisir contre le gouvernement. Rendez-vous le 30 juin pour le rapport final qui sera remis au Président. Un suspense insoutenable, vous vous en doutez...

    Sylvie CARDONA

    http://www.aves.asso.fr/article.php3?id_article=684

  • Congrès des Jeunes SPA

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    Le RAC a été invité au congrès des jeunes SPA qui s’est tenu le 19 avril 2008 au Refuge de l’Arche à Château-Gontier en Mayenne. Environ 140 jeunes de 12 à 18 ans (essentiellement des filles) sont venus de toute la France pour se rencontrer et débattre avec les acteurs de la protection animale.

    De nombreuses associations étaient présentes : PMAF, L214, CRAC, FLAC, Alliance anti-corrida, AFIPA, LPO, Réseau Cétacés, Ecole du Chat, AFIRAC… Natacha et Noëlle représentaient le RAC. Il faut souligner l’excellente organisation des responsables de la SPA.

    Après s’être informés auprès des associations, les jeunes ont élaboré des propositions qu’ils ont présentées devant l’assemblée générale, avec l’objectif d’améliorer la condition animale dans différents domaines : élevage,  laboratoires,  refuges, corridas, chasse, zoos, trafics d’animaux, etc.

    Pour ce qui concerne les animaux sauvages, les jeunes ont demandé avec le RAC l’abolition du déterrage et du piégeage, la suppression du classement en « nuisibles », l’abolition de la chasse à courre, l’instauration immédiate des week-ends et mercredis sans chasse et, à terme, l’interdiction pure et simple de la chasse de loisir. Les jeunes ne comprennent pas que l’acte de tuer un animal puisse être considéré comme un sport et un amusement. Ils en sont profondément révoltés.

    Toutes les revendications élaborées par les jeunes avaient pour objectif d’être portées aux Rencontres Animal et Société organisées par le gouvernement.

    http://www.antichasse.com/mailings_new/spa.htm

  • Paul Watson, l'homme qui voulait être Neptune

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    Le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society, Paul Watson, posait en début de semaine devant son navire, le Farley Mowat, dans le port de Sydney en Nouvelle-Écosse, où le bateau attend de reprendre la mer. Reuters

    Marc Allard - Le Soleil - Québec

    Au moment où la chasse aux phoques se met en branle au large des côtes de Terre-Neuve et Labrador, l’animaliste Paul Watson ne relâche pas la pression pour dénoncer ce type d’activité.

    Alors qu’il vient tout juste d’être libéré sous caution après son arrestation par la GRC, le capitaine du Farley Mowat est déjà prêt pour repartir au combat.

    Avant que ce dernier ne reprenne le large, Le Soleil s’est entretenu avec le controversé personnage.

    Paul Watson n’est pas retourné aux Îles de la Madeleine depuis 1995, parce qu’il avait été chassé. À coups de poing sur la gueule.

    Durant son séjour, le fondateur de la Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) était allé filmer un cimetière pour établir un rapport entre les morts locaux et les phoques tués sur la banquise.

    Enragés, environ 75 Madelinots s’étaient regroupés devant son hôtel à Cap-aux-Meules. Paul Watson avait été sévèrement tabassé et il avait dû être escorté jusqu’à un avion par des policiers de la Sûreté du Québec.

    Lorsque Paul Watson a dit au début du mois que le massacre des phoques était plus tragique que la mort des quatre chasseurs de L’Acadien II, plusieurs Madelinots auraient aimé qu’il revienne faire un tour.

    Si de nombreux Québécois ont l’impression que Paul Watson vient de remplacer Brigitte Bardot dans le rôle du détestable animaliste, ce corpulent moustachu tente en fait d’entraver la chasse aux phoques depuis plus de 30 ans dans le golfe du Saint-Laurent.

    Au début des années 80, les Madelinots se souviennent qu’il avait été jusqu’à éperonner un de leurs bateaux. Un chasseur qui se trouvait sur la glace avait failli se noyer. Roger Simon, de Pêches et Océans Canada, se souvient d’avoir entendu l’avertissement de Paul Watson sur les ondes : « Arrêtez de chasser. Ou on vous fonce dessus ! »

    Ce n’est pas un hasard si Paul Watson appelle sa flotte « La marine de Neptune », le dieu romain des océans et des mers. Il ne considère pas son ONG comme un simple regroupement pour la protection de la faune maritime. Plutôt comme une police des hautes mers.

    « Nous sommes une organisation interventionniste. Et on intervient contre les activités illégales », dit-il au téléphone, à bord d’une voiture qui roule sur l’île du Cap-Breton, où il a payé en pièces de 2 $ la caution de 10 000 $ pour faire libérer les membres de son équipage qui ont été emprisonnés après la saisie du Farley Mowat par la GRC.

    Toute l’année, Paul Watson vogue d’un océan à l’autre, traquant les chasseurs de baleine dans l’Antarctique, les chasseurs de dauphins dans le Pacifique, les chasseurs de requins au large des îles Galapagos, les chasseurs de phoques dans le golfe du Saint-Laurent.

    Pour leur faire obstacle, le fondateur de la SSCS n’hésite pas à éperonner, à aborder ou même à saboter des navires à quai, comme il l’a déjà fait en 1992, avec un navire norvégien qui servait à la chasse aux requins.

    Admirateurs et ennemis

    Pour son culot, Paul Watson a reçu le soutien d’une longue liste de vedettes internationales militant pour le droit des animaux, comme Mick Jagger, Pierce Brosnan, Sean Penn, Edward Norton, Orlando Bloom, Uma Thurman et, évidemment, Brigitte Bardot. Le dalaï-lama l’a même comparé à une divinité bouddhiste.

    Mais Paul Watson est aussi détesté qu’il est adulé. Des autorités en Islande, au Danemark, au Japon, au Costa Rica et au Canada l’ont dénoncé. Greenpeace, dont il est un des cofondateurs, ne veut plus rien savoir de lui depuis qu’il a été mis dehors à la fin des années 70 parce qu’il était jugé trop agressif.

    Paul Watson estime que son ONG est la seule à vraiment poser des gestes pour protéger la faune marine. Depuis 30 ans, il accuse les groupes environnementaux comme Greenpeace de faire de l’argent sur le dos des phoques parce qu’ils sont si mignons.

    La chef du Parti vert du Canada, Elizabeth May, qui a démissionné du comité consultatif de la SSCS à cause des propos de son fondateur, estime malgré tout que Paul Watson est sincère lorsqu’il affirme se préoccuper moins de financement que du sort des animaux. L’ennui, c’est qu’en semant autant la controverse, « il crée des distractions qui empêchent de voir les vrais enjeux », ajoute celle qui le connaît depuis une vingtaine d’années.

    Paul Watson, 57 ans, est un écologiste radical. Il croit que les êtres humains sont des parasites qui sont en train de tuer leur hôte, la planète. Il a déjà exigé des mesures draconiennes pour réduire la population mondiale sous le milliard et dit que le cancer est « un remède aux problèmes de la nature ».

    Il a comparé l’extermination des baleines à l’Holocauste. D’un point de vue écologique, souligne-t-il, les vers de terre sont plus importants que les humains puisque les premiers peuvent se passer des seconds.

    Comme tout son équipage - souvent des jeunes idéalistes qui ont la moitié de son âge -, Paul Watson est végétalien. Il est contre toute forme de chasse. « Les gens doivent comprendre que les animaux pensent, qu’ils ressentent comme nous, dit-il. On peut vivre dans un monde imaginaire où on prétend que ce sont des végétaux. Mais ils ne le sont pas. »

    Paul Watson aime raconter qu’il est devenu un guerrier pour le droit des animaux avant la puberté. Il a grandi dans un village de pêcheurs au Nouveau-Brunswick. À l’âge de 10 ans, un oncle l’a amené à la chasse aux phoques, et il en a vu un se faire tuer.

    « Ç’a été une des choses les plus horribles que j’ai vues de ma vie, dit-il. Et je me suis dit qu’à l’avenir, je ferais tout en mon pouvoir pour mettre fin à cette chose. Ce n’est pas nécessaire, c’est barbare et à cause de ça, j’ai honte d’être Canadien. »

    Naissance de Greenpeace

    Au début des années 70, Paul Watson et une vingtaine d’environnementalistes ont fondé Greenpeace à Vancouver. Après une campagne très médiatisée contre des baleiniers russes au large de la Californie, Paul Watson a insisté pour que l’ONG sauve les phoques.

    Plusieurs membres se sont opposés, jugeant qu’il valait mieux se concentrer sur les baleines. En 1976 et 1977, Paul Watson a tout de même réussi à réunir des militants sur les banquises près de Terre-Neuve.

    Lors du deuxième voyage, il s’était fâché contre un chasseur et avait jeté ses peaux et son gourdin dans l’eau. À la suite de cet incident, les membres de Greenpeace, une ONG pacifique, avaient décidé à l’unanimité de l’exclure. Paul Watson fondait ensuite la Sea Shepherd Conservation Society pour protéger les océans comme il l’entendait.

    Trente et un ans plus tard, Paul Watson se félicite entre autres d’avoir sauvé des centaines de baleines, de dauphins et de requins et d’être à l’origine de la campagne qui a mené à la fin de la chasse aux bébés phoques, en 1983.

    Paul Watson explique qu’un de ses principaux objectifs, cette année, était de filmer «le massacre des phoques» pour fournir des preuves aux Européens, qui songent à interdire les produits dérivés du phoque. Dans quelques années, croit-il, cette chasse sera révolue. « Les prix baissent, dit-il. L’industrie est en train de mourir. »

    En attendant, ne comptez par sur lui pour tempérer ses propos. Ou s’excuser. « Je suis comme un acupuncteur. J’insère mon aiguille dans l’opinion publique et j’espère une réponse. Je brasse, je crée des controverses, j’essaie de faire réfléchir les gens sur ces enjeux. Et tu ne peux faire ça qu’avec du drame, du théâtre et en étant un fauteur de troubles ! », s’esclaffe-t-il.

    http://www.cyberpresse.ca/article/20080419/CPSOLEIL/80418255/6787/

  • Gary Francione ce soir à l'Ecobox !

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    Le mercredi 16 avril de 19h à 21h, Gary Francione fera une conférence publique à l’Ecobox (37, rue Pajol, 75018 Paris), où il parlera de sa théorie des droits des animaux, du véganisme et de l’approche abolitionniste.

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/a-propos/

    Si vous souhaitez assister à cette conférence, et afin d’évaluer le nombre de personnes présentes, veuillez en informer les organisateurs  par courrier électronique : reservations@vegan.fr

    Un repas sera préparé par le collectif Food Not Bombs (http://fnbparis.canalblog.com).

    Pour plus de convivialité, vous pouvez contribuer à ce repas en apportant un plat végan à partager !

  • Œufs de batterie : McDonald’s et Unilever disent stop !

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    Deux géants de l’agro-alimentaire, Mc Donald’s et Unilever, renoncent officiellement à s’approvisionner en œufs issus des poules élevées en batterie.

    Une bonne nouvelle pour la Fondation 30 Millions d’Amis et les associations protectrices des animaux qui luttent depuis de nombreuses années aux côtés de la PMAF (Protection Mondiale des Animaux de Ferme) contre ces méthodes de productions.

    Chez McDonald’s, 95% des 123 millions d’œufs utilisés proviennent de poules élevées en plein air. D’ici 2010, tous les oeufs proviendront désormais de poules élevées en liberté. Cette garantie portera sur l'intégralité des oeufs servis chez McDonald's dans 23 pays de l'Union Européenne.

    Unilever (Maille, Amora, Hellmann’s, Calvé) est le second plus gros producteur du secteur alimentaire en Europe. En 2010, il n’utilisera plus d’œufs de poules élevées en cage pour la composition de ses recettes de mayonnaise, autres sauces et plats cuisinés. Cette garantie sera valable dans 11 pays d'Europe, dont la France.

    En faisant le choix de la responsabilité, McDonald’s et Unilever contribuent à ouvrir les cages de plus de 5 millions de poules pondeuses en Europe. Leur initiative a été récompensée le 16 avril 2008 par le prix Européen des « Good Egg Awards ».

    Pour autant, le combat de la Fondation 30 Millions d’Amis ainsi est loin d’être terminé puisqu’il reste encore 80% de poules élevées en batterie sur le marché européen.

    http://www.30millionsdamis.fr/acces-special/actualites/detail/article/271-ufs-de-batterie-mcdonalds-et-unilever-disent-stop.html

  • Un ours délaissé dans un zoo privé en Bosnie trouve refuge en France

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    Miljen, le 14 avril 2008 à Banja Luka 

    BANJA LUKA (AFP) - 16/04/2008 12h27

    Un ours brun souffrant de malnutrition dans un zoo improvisé du nord-ouest de la Bosnie a quitté mardi ce pays vers la France grâce à l'intervention d'une association française pour la protection des animaux.

    "Mis sous sédatifs, l'ours est transporté dans une camionnette spécialisée munie d'une cage. Il est accompagné par un vétérinaire français", a déclaré à l'AFP Bogdana Mijic, membre d'une association bosniaque pour la protection des animaux (NOA), qui a participé à cette opération.

    Pris en charge par l'association française Respectons, l'ours sera placé dans un refuge de cette ONG située à Saint-Léger-Vauban (département de l'Yonne, centre).

    Baptisé Miljen (Chéri), l'ours âgé de huit ans ne pèse que 75 kilos, alors que le poids moyen de sa race est de 200 kilos, selon la même source.

    Il a été découvert il y a un mois par un acteur serbe, Miljenko Kljakovic, lors du tournage d'un film près de la ville de Prijedor (nord-ouest), qui a alerté les ONG locales.

    Miljen avait été capturé alors qu'il n'était qu'un ourson, et mis en cage dans le zoo improvisé d'un hôtel privé près de Prijedor.

    Délaissé par les employés de l'hôtel, il a survécu pendant des années grâce à une baguette de pain quotidienne que lui apportait un ancien employé de l'hôtel, Darko Sevic.

    "Je suis heureux d'apprendre qu'il a été sauvé", a déclaré à la presse locale M. Sevic.

    L'association NOA affirme qu'en Bosnie, de nombreux autres animaux sauvages sont gardés dans des conditions déplorables dans des zoo privés improvisés.

    http://www.tv5.org/TV5Site/info/article-Un_ours_delaisse_dans_un_zoo_prive_en_Bosnie_trouve_refuge_en_France.htm?idrub=14&xml=newsmlmmd.a47057c7dfe28796b43253ce7d5a0260.381.xml

  • Que reste-t-il du Grenelle de l’Environnement ?

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    Après les autoroutes qui n’en finissent pas d’asphalter nos territoires, la spectaculaire reculade face au lobby des OGM, l’ASPAS, comme de très nombreux protecteurs de la nature, fait l’amer constat que ce très médiatique show ne sera malheureusement pas suivi de mesures concrètes. Le « Grenelle » s’annonce déjà comme une nouvelle Bérézina pour la protection de la nature, de l’environnement et du climat.

    Avant même que la loi « Grenelle » ne soit présentée devant les assemblées, nombre de parlementaires s’en donnent à cœur joie pour défendre à contresens de l’urgence écologique quelques lobbies anti-environnementalistes.

    Ladislas Poniatowski, chasseur invétéré et porte-parole du lobby cynégétique au Sénat, présentera le 13 mai prochain sa proposition de loi devant les sénateurs : une dixième loi chasse depuis 1994 !!!

    Au rang des propositions de M. Poniatowski (et des chasseurs) quelques perles dignes d’un véritable bêtisier :

    - Afin d’enrayer la chute du nombre de chasseurs, il est proposé d’alléger le coût du permis de chasse pour les très jeunes chasseurs de moins de 18 ans. Mais pour ne pas grever le budget de l’ONCFS le manque à gagner serait rattrapé  par une nouvelle augmentation de la taxe sur les cigarettes !!! Les fumeurs vont ainsi financer des armes pour les jeunes.

    - Les propriétaires fonciers se verraient obligés de faire réaliser un plan de tir sur leur terrain sur demande des fédérations départementales des chasseurs ! Soit la fin de la reconnaissance du droit de non-chasse qui avait valu, sur une plainte déposée par l’ASPAS, une condamnation de la France par la Cour Européenne des Droits de l’Homme.
     
    L’ASPAS en appelle au Président de la République et au ministre de l’Écologie pour qu’enfin de véritables mesures soient prises pour stopper l’érosion de la biodiversité, lutter contre le réchauffement de la planète et préserver notre environnement. Tous points qui nous ont été présentés avant et pendant le Grenelle de l’Environnement, et que nous voyons s’éloigner de plus en plus.

    L’ASPAS en appelle également a un peu plus de réserve de la part des parlementaires vis-à-vis du très puissant lobby de la chasse.

    Contact presse : Pierre Athanaze – Président de l’ASPAS
    Tél. : 06 08 18 54 55

  • Stop au championnat de déterrage en Saône-et-Loire

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    mardi 15 avril 2008 par Sylvie CARDONA

    Les associations de Saône-et-Loire nous informent de la programmation les 16,17, et 18 mai prochains à CLUNY, dans le cadre d’une « Fête de la chasse », du championnat de France de déterrage. Cette pratique barbare que nous avions déjà dénoncée lors du championnat de France de déterrage dans l’Allier il y a deux ans, ne doit en aucun cas être autorisée en Bourgogne.

    PETIT RAPPEL :

    Le déterrage a pour principe d’acculer un animal au fond de son terrier à l’aide de chiens. Ensuite un équipage creuse à l’aide de pelles et de pioches la galerie concernée afin de pouvoir attraper l’animal à l’aide de pinces puis de le mettre à mort ou, plus rarement, le relâcher à distance de son lieu de capture.

    Cela en pleine période de reproduction ! C’est la technique de chasse la plus cruelle pratiquée aujourd’hui en France. Elle est pourtant autorisée par un arrêté ministériel, y compris au mois de mai, lorsque les petits sont à peine sortis des terriers.

    Pour justifier le déterrage, les chasseurs invoquent généralement la régulation de certaines espèces, en réponse aux dégâts qu’elles occasionneraient aux activités agricoles. Cet argument est contestable car les dégâts commis par le blaireau sont en réalité minimes.

    Le blaireau se nourrit essentiellement de vers de terre, insectes, mollusques, micro-mammifères, fruits et tubercules. Cependant, les terriers creusés dans des parcelles agricoles peuvent ponctuellement causer de réels problèmes d’éboulement. C’est dans ce cas par exemple que la délocalisation ou, éventuellement la destruction des individus concernés parait légitime.

    Dans le cas où le déterrage est pratiqué uniquement pour faire concourir les chiens et s’amuser, non seulement cette activité ne présente aucune utilité, mais elle est aussi particulièrement perturbatrice pour la faune sauvage.

    Signalons enfin que le blaireau, particulièrement visé dans ce sport macabre, n’est pas dans un état de conservation favorable. Rappelons qu’il est protégé en Grande-Bretagne, Italie, Irlande, Espagne, Grèce, Belgique, Pays-Bas et au Luxembourg. Sauf en France...

    Merci de protester auprès de : Madame le Préfet - Préfecture de Saône-et-Loire - 196 rue de Strasbourg - 71000 MACON - FAX : 03 85 39 17 16

    Conseil Général de Saône-et-Loire - Hôtel du Département - Rue de Lingendes - 71026 MACON - Cedex 9

    Conseil régional de Bourgogne - 17 boulevard de la Trémouille - BP 1602 - 21035 DIJON CEDEX

    Sylvie CARDONA - Co-Fondatrice d’AVES France - Chargée de mission - Adresse de contact : Mairie de Dornes

    Bureau local AVES FRANCE – Nièvre - A l’attention de Sylvie Cardona
    58390 Dornes - sylvie.cardona@aves.asso.fr- Tél. : 06.28.08.23.46

  • Après la fin des corridas à Fenouillet, corrida anti-journalistes place Wilson

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    SOCIÉTÉ - On ne sait s’ils sont aussi braves face aux toros qu’ils sont hargneux devant les journalistes. Toujours est-il que les fans de corrida que Didier Lacroix entraîne dans ses conférences de presse sont au moins bons pour faire la claque.

    Une semaine après la mise à mort de la corrida de Fenouillet par la nouvelle municipalité (voir « LibéToulouse » du mercredi 9 avril), l’ex-rugbyman chef de file des amateurs de tauromachie est venu expliquer son dépit devant la presse à l’Hollyday Inn de la place Wilson, ce mardi 15 avril.

    Ses partisans aficionados traitent de « connards » les journalistes et les sifflent quand ils ne se satisfont pas des approximations du maître de cérémonie.

    « C’est une embrouille politique aux municipales de Fenouillet qui a amené la nouvelle équipe à mettre son veto à l’édition 2008 ». Soit. Si la vision de Didier Lacroix est claire concernant ce chapitre, il est en revanche plus confus dès lors qu’il s’agit de parler chiffres.

    Représentant de la société Plaza Garona, propriétaire des arènes de Fenouillet et directeur de la société Socios Garona Organisation, principal sous-traitant de la défunte féria, l'ex-sportif fait homme d'affaires n’en a pas moins quelques trous de mémoire.

    Concernant les sous, il a ainsi « oublié à combien exactement » s’élève la dette supposée.
    Quant au prix des bodegas, il croit se souvenir que c’est « entre cinq et six mille euros ».

    Mais là ne serait pas l’essentiel. Ce que doivent retenir les journalistes, insiste-t-il, c’est qu’il perd de l’argent : « environ 120.000 euros en 2007 ». S’il persiste malgré tout, dit-il, « c’est par passion ».

    Les aficionados reprennent leur trompette: « Pourquoi est-ce Didier Lacroix qui prend la tête des mécontents, et non pas le comité des fêtes de Fenouillet ? » Cette première question vaut bronca à son auteur.

    Même traitement pour la journaliste de France 3 qui ose demander quelques comptes en s’inquiétant notamment des 80.000 euros supposés être dus par la feria à la Ville de Fenouillet.

    Noms d’oiseaux exotiques contre tel autre qui s’aventure à demander le montant des recettes et le prix de location des bodegas. « De quoi tu te mêles, c’est quoi ces questions ? » lui est-il très élégamment demandé.

    Rendez-vous à une date non encore précisée pour savoir enfin où se déroulera la prochaine corrida, « euh, hésite Didier Lacroix, si elle a lieu ».

    PhM.

    http://www.libetoulouse.fr/2007/2008/04/on-ne-sait-sils.html

  • Les baleiniers japonais rentrent à Tokyo à moitié bredouilles

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    TOKYO (AFP) - Les baleiniers sont revenus au port de Tokyo après une mission de plusieurs mois dans l'Antarctique qualifiée de "succès" par les autorités japonaises, malgré les actions des écologistes qui ont perturbé une campagne de pêche au bilan en demi-teinte.

    Le Nisshin Maru, navire amiral d'une expédition baleinière comptant six bateaux et partie cinq mois, s'est amarré mardi matin aux quais du port de Tokyo avec ses 143 membres d'équipage.

    Les dockers ont tout de suite commencé à décharger les harpons et la chair de baleine congelée dans ce bateau-usine, une viande qui sera vendue sur les marchés aux poissons.

    Au cours de cette mission controversée qui aura duré tout l'hiver, la flotte japonaise a tué 551 petits rorquals, appelés aussi baleines de Minke. Les baleiniers comptaient pêcher 850 petits rorquals mais aussi 50 rorquals communs, plus grands, dont aucun n'a pu être tué par la flotte.

    La mission devait en outre tuer 50 baleines à bosse, mais l'ampleur des protestations internationales avait fait renoncer le Japon à ce projet avant le départ de l'expédition.

    Au final, la pêche a été moins bonne que prévu "à cause d'une série de protestations maritimes qui ont empêché la flotte d'atteindre ses objectifs", a déploré Shigeki Takaya, un responsable de l'Agence des pêches japonaise qui coordonne les opérations.

    "Nous allons prendre des mesures préventives, en recourant à des procédures légales et à la coopération internationale" pour éviter que ces perturbations ne se reproduisent, a-t-il assuré à l'AFP.

    Selon M. Takaya, toutefois, "nous pouvons considérer cette mission comme un succès car nous avons pu continuer nos recherches", a-t-il estimé, soulignant que le Japon était "fermement décidé à poursuivre la pêche à la baleine qui est fondée sur un traité international".

    Un moratoire international est en vigueur contre la pêche commerciale des cétacés, mais une tolérance est accordée aux chasses à buts "scientifiques".

    Une exception sur laquelle s'appuie le Japon pour justifier ses campagnes de pêche annuelles, même si la chair des baleines est ensuite vendue.

    Cet argumentaire est dénoncé comme un prétexte par les pays hostiles à toute chasse aux cétacés, aux premiers rangs desquels l'Australie, et par les écologistes, dont une association, Sea Shepherd, a harcelé les baleiniers tout l'hiver.

    Le bateau de l'organisation, le Steve Irwin, a suivi la flotte japonaise dans l'Antarctique et perturbé la chasse à plusieurs reprises.

    En janvier, deux militants se sont lancés à l'abordage d'un navire baleinier et ont été retenus deux jours par les pêcheurs japonais avant d'être relâchés.

    Début mars, les écologistes ont attaqué le Nisshin Maru à coups de bombes puantes - du beurre rance selon les militants, de l'acide piquant les yeux selon les baleiniers.

    Au final, l'association s'est félicitée d'avoir sauvé 500 baleines.

    L'Australie avait pour sa part dépêché un patrouilleur militaire sur place pour rassembler des preuves contre une pêche jugée illégale.

    Le capitaine du Nisshin Maru a accusé les uns et les autres d'avoir fait peser "un danger de collision" lors de ces manoeuvres.

    Selon un sondage paru en février, 56% des Japonais se disent prêts à manger de la baleine, contre 26% qui y sont opposés. Ce soutien est plus marqué chez les hommes âgés et plus faible chez les jeunes femmes.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080415/tsc-peche-environnement-prev-c2ff8aa.html