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Libération animale - Page 96

  • Le tribunal de Bruxelles rejette la plainte du Moscow Star Circus contre GAIA

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    Le tribunal de première instance de Bruxelles a déclaré non fondée la demande du Moscow Star Circus d'interdire à GAIA de répandre des "informations négatives" sur le cirque. La société qui exploite le cirque avait intenté une action en référé contre l'organisation de défense des droits des animaux, pour essayer de la faire taire.

    Le cirque avait demandé au tribunal d'interdire à GAIA de répandre des informations sur des infractions à la loi sur le bien-être animal que GAIA avait constaté, "au moyen de quelque moyen de communication publique que ce soit, que ce soit via la presse écrite, visuelle ou auditive". Le cirque voulait faire imposer une astreinte de 10.000 euros à GAIA chaque fois que l'organisation ne se tiendrait pas à l'interdiction. Mais il a été débouté par le tribunal.

    Le tribunal a jugé que le cirque voulait obtenir une restriction trop importante du droit fondamental à la liberté d'expression. Le cirque veut que "de façon préventive, une interdiction soit imposée [à GAIA] d'exprimer librement son opinion, ce qui est en contradiction avec l'article 19 de la Constitution", a expliqué le juge dans son arrêt. Le président de GAIA, Michel Vandenbosch, réagit avec satisfaction.

    'La plainte déboutée du Moscow Star Circus en dit long sur leur mentalité. Ils feraient mieux de respecter la législation plutôt que de vouloir nous faire taire. Nous demandons seulement que le Moscow Star Circus respecte strictement la loi, comme tous les autres cirques. Il me semble que c'est une demande on ne peut plus raisonnable. Si un cirque ne respecte pas la loi, ainsi que nous l'avons constaté dans le cas du Moscow Star Circus à plusieurs endroits où ils se sont produits, c'est notre devoir de tirer la sonnette d'alarme et d'inciter les autorités à faire respecter la législation.'

    Moscow Star circus et ses infractions à la loi

    À l’origine de la plainte contre GAIA, des articles parus dans les médias concernant les infractions à la loi constatées par GAIA, le Moscow Star Circus à Saint-Nicolas et à Zwijndrecht. Des animaux que le cirque avait avec lui n'étaient pas détenus conformément aux normes minimales imposées par la loi. Ainsi des enquêteurs de terrain de GAIA ont constaté le 8 février à Saint-Nicolas que les dromadaires, les poneys, les bovins, les ânes, les chevaux, les lamas et les oies du cirque ne disposaient pas de l'abri extérieur prescrit par la loi.

    De plus, l’enclos intérieur des dromadaires, poneys et de quelques lamas était trop petit et les lamas ne disposaient pas du bain de sable obligatoire. GAIA avait demandé à la ville d'intenter une action contre le cirque. Lorsque Saint-Nicolas avait d'abord laissé aller l'affaire, GAIA avait mis la presse au courant. La ville avait ensuite créé des emplacements extérieurs pour les animaux avec du sable et des enclos.

    Une semaine plus tard, le cirque avait dressé son chapiteau à Zwijndrecht, où la situation s'était améliorée, mais où l’enclos intérieur de cinq poneys et de deux lamas était de moitié trop petit, et ne comportait pas le bain de sable obligatoire. Les services communaux de Zwijndrecht avaient confirmé les constatations de GAIA.

    En savoir plus sur notre campagne contre la souffrance des animaux sauvages dans les cirques

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp116

  • Suisse : "Le lapin ne doit plus finir sa vie dans nos assiettes"

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    Le lapin élevé en cage ne doit plus finir dans l'assiette des consommateurs suisses. Dénonçant une torture pour les animaux entassés, l'organisation de protection des animaux de rente Kagfreiland réclame l'arrêt de la commercialisation de cette viande.

    Selon les recherches de Kagfreiland, plus d'un million de kilos de viande de lapins élevés dans ces conditions sont vendus dans les commerces suisses, ont indiqué des représentants de l'organisation. La viande est actuellement importée par 48 entreprises suisses.

    Ces lapins sont vendus dans de nombreuses boucheries, commercialisés chez les grands distributeurs et servis dans d'innombrables restaurants. Contrairement aux élevages en batterie pour les oeufs, l'élevage en cage ne doit pas être déclaré pour les lapins.

    Les rongeurs sociaux et agiles ont besoin de beaucoup de place, de mouvement et de lumière, mais aussi de cachettes pour se retirer. Ils aiment bien creuser des trous et ont toujours besoin de quelque chose à ronger, rappelle Kagfreiland.

    http://www.edicom.ch/fr/news/suisse/le-lapin-ne-doit-plus-finir-sa-vie-dans-nos-assiettes_1189-5249890

  • Végétarisme : "Osem" à l'assaut de l'Europe et des Etats-Unis

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    Par Shraga Blum

    Mercredi 23 avril 2008 - 17:15

    Le géant israélien de l'industrie agro-alimentaire « Osem » a des visées européennes. Son PDG, Gezy Kaplan, a annoncé que la firme allait se lancer sur les marchés européens dans le domaine des produits végétariens et des salades « made in Israel ».  

    C'est le groupe Nestlé, majoritaire dans l'entreprise, qui a demandé à Osem de se spécialiser dans ce domaine, car le groupe suisse n'arrive pas à suivre la concurrence locale pour tout ce qui est produits substitutifs de viande et salades.

    La marque de produits végétariens « Tivall », dans laquelle Osem possède 58% des parts, est déjà très bien implantée en Italie, où elle possède 70% du marché, et elle est le premier fournisseur aux Pays-Bas et en Suède. Le marché des substituts de viande est décidément très juteux...

    Autre projet pour l'entreprise de Petah' Tikva, l'entrée dans les marchés américain, britannique et français de la célèbre poudre lactée pour bébés « Materna », une fois qu'elle aura racheté les Laboratoires du même nom, opération prévue pour octobre prochain.

    Osem détient déjà par exemple 62% du marché israélien des pâtes et 49% des apéritifs salés en tous genres. La firme est évaluée à 1,37 billions de dollars et son chiffre d'affaires a grimpé de 37% depuis l'arrivée du nouveau PDG Kaplan.

    http://www.a7fr.com/article/51015.htm

  • La chasse aux blaireaux suscite l'indignation

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    NOUVELOBS.COM | 23.04.2008 | 09:07

    Alors qu'un "championnat de France de déterrage de blaireaux" est prévu pour mai, une association de défense des animaux sauvages dénonce une "pratique barbare".

    L'organisation d'un "championnat de France de déterrage de blaireaux", censé se tenir en mai à Cluny (Saône-et-Loire), provoque l'indignation de l'association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) qui qualifie cette pratique de "barbare". "Le déterrage ou vénerie sous terre consiste à arracher violemment blaireaux ou renards de leur terrier avant de les abattre. Sans aucune possibilité de fuite, l'animal traqué par les chiens est réduit à sortir par l'unique issue qui n'est pas obturée. Il est alors extirpé à l'aide de longues tenailles métalliques avant une mise à mort à l'arme blanche", décrit l'Aspas dans un communiqué diffusé mardi 22 avril.

    Les populations de blaireaux en chute libre

    "Alors que les populations de blaireaux sont en chute libre en France et que cette espèce est protégée dans la plupart des autres pays de l'Europe, le gouvernement français continue de cautionner cette pratique moyenâgeuse et inutile pour le loisir de quelques uns", poursuit encore l'association, dont le siège est situé à Crest (Drôme).

    "Dans le cadre du championnat, les déterreurs affirment relâcher leurs victimes, mais combien survivront aux blessures infligées à cause des multiples morsures et au stress intense?", s'interroge l'Aspas.

    "Au delà de l'annulation du championnat de Cluny et de ces pratiques primitives, nos associations demandent l'interdiction pure et simple du déterrage et de la vénerie sous terre", conclut le communiqué.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/environnement/20080422.OBS0805/la_chasse_aux_blaireaux_suscite_lindignation.html

  • AFSSAPS : "Mise en place d’une plateforme nationale pour le développement de méthodes alternatives en expérimentation animale"

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    Le Ministère de la Recherche et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) annoncent la mise en place d’une « Plateforme Nationale pour le développement de méthodes alternatives en expérimentation animale », sous forme d’un Groupement d’Intérêt Scientifique (GIS), réunissant douze partenaires :

    Ministère de la Recherche, Afssaps, INERIS (Institut National de l’environnement et des risques), Afsset (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail), Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), UIC (Union des Industries Chimiques), FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté), LEEM (les Entreprises du Médicament), OPAL (Recherche Expérimentale et Protection de l’Animal de Laboratoire), LFDA (Fondation Ligue Française des Droits de l’Animal), SPTC (Société de Pharmaco-Toxicologie Cellulaire).

    Cette plateforme a pour but de fédérer tous les partenaires autour de la volonté commune de favoriser la mise en place de méthodes alternatives permettant de réduire ou de supprimer le recours à l’animal de laboratoire notamment dans le développement, l’évaluation et le contrôle des produits de santé et des substances chimiques.

    La France rejoint ainsi les pays européens disposant d’une plateforme nationale et réunis au sein de la plateforme européenne ECOPA (European Consensus Platform on Alternatives). Ces plateformes réunissent les autorités compétentes, les chercheurs, les industriels et les associations de protection animale.

    La plateforme incitera les chercheurs français à entrer dans le processus de validation des méthodes via l’ECVAM (European Centre for the Validation of Alternative Methods) et les aidera à faire face au paradoxe auquel ils sont confrontés : ils connaissent, présentent ou évaluent des demandes d’essais portant sur des substances chimiques ou des ingrédients entrant dans la composition des produits de santé, tout en étant confrontés aux impératifs éthiques exigeant de limiter au maximum le recours à l’animal de laboratoire, voire de le supprimer à bref délai dans certains cas.

    Les réglementations (REACH, 7 ème amendement de la directive cosmétique) et les débats du récent « Grenelle de l’environnement » mettent bien en évidence cette problématique.

    A la suite du lancement de cette plateforme nationale, effectué conjointement par le Directeur Général de la Recherche et de l’Innovation au Ministère de la Recherche et par le Directeur général de l’Afssaps, le Comité Directeur du GIS, présidé par la représentante de l’Afssaps, a tenu sa première séance et nommé son directeur, représentant de l’INERIS, le 6 mars 2008.

    Les travaux de cette plateforme nationale seront conduits au sein de deux sous-comités : produits de santé (dont le secrétariat sera assuré par l’Afssaps) et substances chimiques (dont le secrétariat sera assuré par l’INERIS).

    La mise en place de ces deux sous-comités sera faite par un appel à candidatures d’experts compétents, qui sera prochainement publié. Cela permettra à la plateforme d’entrer dans la phase pratique de ses travaux.

    Contacts presse : Aude Chaboissier : tel : 01 55 87 30 33 / Magali Rodde :tel : 01 55 87 30 22 - email : presse@afssaps.sante.fr

    http://afssaps.sante.fr/htm/10/filcoprs/080404.htm

  • 175.765 signatures pour une interdiction de la chasse aux chats

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    Par leurs miaulements incessants, des dizaines d'hommes-chats, bien que tenus par la police de rester juste en dehors de la zone neutre, ont aujourd'hui fait entendre les revendications de GAIA, Animaux en Péril, la Chaîne Bleue Mondiale, Help Animals, APMA, BLID, Coördinatie Antwerpse Dierenbescherming et la Vlaamse Vereniging voor Dierenbescherming au sujet de la cruelle chasse aux chats.

    175.765 signatures en faveur d'une interdiction du tir aux chats

    Au même moment une délégation s'est rendue au Parlement flamand et a remis à la ministre de l'Environnement, Hilde Crevits, une pétition nationale portant 175.765 signatures en faveur d'une interdiction du tir aux chats. Parmi les signataires connus qui ont apporté leur soutien à la pétition, il y a le champion du monde de cyclo-cross Sven Nys et l'ancien champion du monde Roland Liboton.

    Munies de toutes ces signatures, les organisations de défense des animaux ont demandé à la ministre flamande de l'Environnement Hilde Crevits et au gouvernement flamand de ne plus permettre la chasse aux chats soi-disant harets, ni la régulation de la population des chats au moyen du fusil, et ni l'amendement de nouveaux projets d'arrêtés concernant la chasse (fixant les dates d'ouverture et les conditions des chasses) en ce sens.

    Elles veulent que la population féline soit régulée de façon respectueuse du bien-être animal, et demandent dès lors que l'on mette en place une politique préventive, axée sur la stérilisation et la castration des chats domestiques et des chats harets.

    Barbare et inacceptable

    "Nous voulons que le gouvernement flamand prenne au sérieux la demande de toutes ces personnes qui ont signé la pétition, et qu'il mette fin à cette pratique barbare d'abattre des chats", a expliqué Michel Vandenbosch. "C'est ce que souhaite la vaste majorité des Belges."

    Il est probable que le gouvernement flamand prendra une décision définitive vendredi concernant la révision de l'arrêté actuel, qui autorise encore la chasse aux chats et la lutte contre la prolifération des chats au moyen du fusil.

    Dans le projet du nouvel arrêté sur l'ouverture de la chasse, on ne trouve plus la disposition concernant la chasse aux chats et leur régulation, mais la ministre Crevits (et donc le gouvernement Flamand) n'a fait que déplacer la disposition pour la remettre intégralement dans l'arrêté fixant les conditions des chasses.

    Cela revient en fait au même, car bien que le projet d'arrêté prévoit que les chats doivent être capturés de façon respectueuse de leur bien-être, il permet toujours que les chats soient abattus dans le cadre d'une gestion de la nature. Et cela est inacceptable pour les organisations de défense des animaux. Elles veulent donc que le projet d'arrêté sur les conditions des chasses soit adapté également.

    Environ 8000 chats abattus chaque année en Flandre

    En 2006, selon les statistiques officielles, 7099 chats ont été abattus par des chasseurs en Flandre, et 8346 en 2005. Des chats domestiques périssent aussi sous les balles des chasseurs.

    Pour une interdiction en Flandre et en Wallonie

    Les autorités wallonnes, qui ne récoltent pas de statistiques, permettent encore la chasse aux chats dits harets. Les défenseurs des animaux se rendront donc également bientôt avec les pétitions chez le ministre wallon de l'Environnement, Benoît Lutgen.

    Tirer sur les chats n'est pas nécessaire, car il existe une alternative respectueuse des animaux pour contrôler la population des félins de manière réellement efficace. C'est pourquoi les organisations de défense des animaux prônent une interdiction de la chasse aux chats/de la régulation des chats au moyen du fusil tout en exigeant à la place une politique préventive, axée sur la stérilisation et la castration des chats domestiques et des chats harets.

    Car les chats harets proviennent de chats domestiques dont les chatons ont été abandonnés. Les protecteurs des animaux ne nient donc pas que la population des chats doit être régulée, mais cela doit se faire d'une façon respectueuse du bien-être de ces félins.

    Voyez également :

    Les associations qui soutiennent l'action :

    GAIA, Animaux en Péril, APMA, La Croix Bleue, la Chaîne Bleue Mondiale, BLID, Coördinatie Antwerpse Dierenbescherming, Help Animals, le Conseil National pour la Protection Animale, Nationale Vereniging voor Dierenbescherming, Veeweyde, Vlaamse Vereniging voor Dierenbescherming, Allemaal Poezen, Animal sans toit, Animals First, Anti Broodfok Actiecomité, Bite Back, Cat Shelter Limburg, Cat-sitter Club De Haan, Chat sans toit, Chats sans domicile, De Poezenboot Caprice, Dier en Recht, Dierenasiel De Leiestreek, Dierenasiel Kattenbos, Lommel, Dierenasiel Knokke-Heist, Dierenasiel Lief en Leed Wetteren, Dierenasiel Ninove, Dierenbescherming Maasmechelen, Dierenbescherming Vlaamse Ardennen, Het Blauwe Kruis van de Kust, Het Dierenthuisje, Het Felixproject, l'Arche de Noé, La Feuille de l'Animal, les Amis des Chevaux et Bovins du Marais, Les Petits vieux, Sans Collier, Société d'Aide et de Protection des Animaux en Détresse (SAPAD), Socio vzw Deurne, SPA de Mouscron, 't Poezennestje, 't Zootje, Tiense Dierenbescherming, vzw Dierenvrienden Knokke, vzw Dierenvrienden Sint-Truiden, Wase Dierenbescherming en Zwerfkat in Nood.

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp115

  • Paul McCartney veut que le monde arrête de manger de la viande

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    Sir Paul McCartney veut que le monde arrête de manger de la viande et sauve l'environnement en même temps.

    Sir Paul McCartney a fait cette demande lors d'une interview avec l'association PETA (People for the Ethical Treatment of Animals).

    L'ancien Beatles, qui est végétarien, affirme que la terre et l'eau utilisées par l'industrie de la viande abîme l'environnement.

    Il confie : « Le plus grand changement que chacun d'entre nous pourrions faire dans notre vie de tous les jours, serait de devenir végétarien. Je demanderais à chacun de penser à faire ce petit geste pour aider notre précieux environnement, et le sauver pour l'avenir de nos enfants. »

    http://fr.news.yahoo.com/wenn/20080422/ten-sir-paul-mccartney-veut-que-le-monde-735c8f3.html

  • L'Université de Southampton conclut que le végétarisme était le choix des personnes intelligentes

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    Voici une bonne raison de manger plus de fruits et légumes : une étude anglaise vient de conclure que le végétarisme était le choix… des personnes intelligentes.

    Cette étude vient de la très sérieuse Université de Southampton, en Angleterre, et a été récemment publiée par le Journal Médical britannique British Medical Journal.

    Les chercheurs ont étudié le lien entre le développement de l’intelligence chez les enfants et leur alimentation. Pour cela, ils ont repris les tests de QI établis il y a 20 ans sur des enfants, et ont envoyé des questionnaires à ces anciens enfants, devenus des adultes d’environ 30 ans. Les questions posées portaient sur leur carrière, leurs revenus, et leur mode de vie.

    Seulement 4,5% d’entre eux ont indiqué suivre un régime végétarien. A y regarder de plus près, les végétariens ont obtenu des résultats de 5 points supérieurs aux non-végétariens. L’étude n’a pas trouvé de différence de QI entre les végétariens et les végétaliens.

    Ce qui fait toujours débat est de savoir si c’est le végétarianisme qui a entraîné un QI élevé, ou si ce sont les personnes intelligentes qui ont tendance à devenir végétariennes.

    En effet, beaucoup de personnes intelligentes peuvent avoir choisi d’être végétariennes car elles sont mieux informées sur les bénéfices que cela entraînerait pour la santé, ou bien elles sont plus attentives à la protection des animaux et au respect de l’environnement.

    En éliminant la consommation de viande, les végétariens ont tendance à avoir moins de cholestérol, mais en même temps, ils manquent de certains aliments nécessaires pour le cerveau

    Les différences entre les régimes végétariens et non-végétariens sont-ils si importants qu’ils peuvent influencer le développement du cerveau ? Ce n’est pas un secret que les fruits et les légumes offrent des substances nutritives, comme les antioxydants, nécessaires pour le corps et le cerveau.

    http://www.elmoudjahid.com/em/sante/5388.html?VivvoSessionId=67ca0c76480e568538287

  • Honte : l'assassin de Cannelle relaxé

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    LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 21.04.08 | 15h55 

    Le tribunal correctionnel de Pau a prononcé, lundi 21 avril, la relaxe de René Marquèze, le chasseur qui a tué, en 2004, l'ourse Cannelle, dernière ourse de souche pyrénéenne. Le juge a suivi les réquisitions du procureur de la République qui avait estimé, le 14 mars, après trois jours de débats difficiles, que le chasseur se trouvait en état de "nécessité" quand il a ouvert le feu, une thèse contestée par les parties civiles – une vingtaine d'associations écologistes et l'Etat.

    Le 1er novembre 2004, M. Marquèze s'était retrouvé face à l'animal lors d'une battue aux sangliers avec un groupe de chasseurs d'Urdos, dans la vallée d'Aspe. Il avait alors tiré sur lui à deux reprises, puis avait été mis en examen le mois suivant pour "destruction d'espèce protégée".

    L'affaire avait mis en émoi les défenseurs de la nature qui soutiennent le programme de réintroduction de l'ours brun dans les Pyrénées, lancé au début des années 1980 pour empêcher la disparition de l'espèce. Ce programme a été relancé après la mort de Cannelle, avec l'introduction de cinq ours de Slovénie, dont une, Franska, a été tuée par une voiture en août 2007.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/04/21/le-chasseur-qui-avait-tue-l-ourse-cannelle-a-ete-relaxe_1036666_3224.html?xtor=RSS-3208

    In memoriam
  • Comme en Californie ?

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    Le Soleil - Québec

    Au cours des 10 dernières années, plusieurs tentatives pour moderniser les lois canadiennes sur les droits des animaux ont échoué. La crainte des excès survenus aux États-Unis n’y est sans doute pas étrangère.

    Le mois dernier, à Fort Worth, au Texas, un juge a débouté un homme qui revendiquait le droit de sacrifier des dizaines d’animaux sur sa propriété, au nom de ses convictions religieuses. Pour expliquer sa décision, le juge s’est basé sur les règlements municipaux interdisant la cruauté envers les animaux. Il a aussi reproché à l’homme d’avoir refusé un compromis avec la municipalité. Cette dernière lui avait proposé de se contenter de sacrifier des poulets au lieu de martyriser des chèvres, des moutons, des canards, des tortues et des pigeons, comme il le réclamait.

    L’affaire, qui a fait grand bruit, illustre l’extrême complexité de la condition animale. D’un côté des exemples flagrants de sadisme et de cruauté, parfois associés à certaines traditions religieuses. De l’autre, une société de plus en plus urbaine, où des propriétaires font prescrire du Prozac à leur chat. Sans parler des hôpitaux vétérinaires qui offrent des traitements de chimiothérapie pour soigner des animaux atteints du cancer. Pas étonnant que le statut juridique de l’animal donne des maux de tête à tout le monde.

    Au Canada, les choses évoluent plutôt lentement. Par exemple, les lois interdisant la cruauté envers les animaux n’ont guère changé depuis... un siècle. Et un récent projet de loi visant à imposer des peines plus sévères n’y changera pas grand-chose. Avant même son adoption, la loi a été vivement dénoncée par toutes les organisations de défense des droits des animaux. Celles-là reprochent à la loi d’être pleine de trous. Pire qu’un gruyère. Bref, un exercice un peu futile.

    Nouvelle loi ou pas, la grande spécialiste du droit animal au Québec, Martine Lachance, de l’Université du Québec à Montréal, ne croit pas que nous soyons à la veille de donner un nouveau statut à l’animal. « Pour l’instant, le droit traite les animaux comme un bien meuble. Et je ne suis pas sûre que cela va changer dans un avenir prévisible. La Suisse, l’Allemagne, la côte ouest des États-Unis se sont penchées sur la question. Plus que nous. Je ne pense pas qu’on va créer un statut spécial pour l’animal. Mais nous allons augmenter les obligations de l’humain à son égard. »

    « D’une manière générale, nous ne sommes plus indifférents devant les cas de cruauté ou de négligence manifeste, estime Mme Lachance. Surtout pour les animaux de compagnie. Pour les animaux de laboratoire ou d’élevage, la prise de conscience commence à peine. » Mme Lachance rappelle une récente enquête de Radio-Canada, qui révélait que pas moins de deux millions d’animaux d’élevage meurent chaque année, durant leur transport, au Canada.

    La prudence canadienne tranche avec ce qui se passe du côté des États-Unis, où l’animal bénéficie de plus en plus souvent d’un statut juridique particulier. Au point où des avocats n’hésitent plus à parler d’un chien comme de leur « client », voire d’un « défendant » ou d’un « plaignant ». Dans certains États, les vétérinaires sont même tenus de rapporter aux autorités les blessures suspectes. Comme les pédiatres doivent le faire pour prévenir la violence envers les enfants. Dans le Maine, par exemple, la justice ne craint pas d’établir un lien direct entre la cruauté envers les animaux et la violence domestique.

    Ceci expliquant peut-être cela, plusieurs tribunaux octroient désormais des sommes importantes pour dédommager les propriétaires d’un animal victime de la négligence d’un voisin ou d’un vétérinaire. À Seattle, en 2005, la cour a ainsi octroyé 45 480 $ au maître d’un chat, tué sauvagement par le chien d’un voisin. La somme incluait notamment 15 000 $ pour compenser le stress et les soins psychologiques. L’avocat du plaignant, Adam Karp, a qualifié le jugement « d’historique ». Selon lui, la Cour a reconnu pour la première fois le félin comme un compagnon aussi « valable » que le chien.

    Avouez que vous n’y auriez pas songé.

    Jean-Simon Gagné

    http://www.cyberpresse.ca/article/20080420/CPSOLEIL/80419065/5221/CPSOLEIL