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Libération animale - Page 103

  • Boycott des JO : lettre ouverte de Brigitte Bardot au Président du CNOSF

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    Brigitte Bardot ne s'est pas totalement désintéressée des êtres humains au profit des animaux. La preuve, elle a récemment écrit une lettre au président du Comité national olympique et sportif français concernant les Jeux Olympiques de Pékin.

    Alors que beaucoup pensaient que Brigitte Bardot se désintéressait totalement des souffrances humaines au profit des souffrances animales, la mythique actrice française montre qu'elle se soucie aussi du sort de ses semblables.

    Brigitte Bardot a écrit à Henri Sérandour, président du Comité national olympique et sportif français pour réclamer une prise de position officielle contre la répression chinoise au Tibet. 

    Voici la lettre que l'actrice française a fait parvenir au président du Comité Olympique Français à qui beaucoup reprochent son mutisme :

    "Monsieur le Président,

    Depuis plusieurs années, j'interviens, sans grand succès hélas, auprès du gouvernement français pour lui demander de réagir auprès des autorités chinoises afin de protester contre les actes de cruauté perpétrés en toute impunité, parfois même encouragés, par le régime de Pékin.

    Que la France, berceau des Droits de l'Homme, se taise pour ne pas compromettre la signature de contrats m'écoeure et me fait honte, il me paraît donc légitime de me faire le porte-parole des citoyens, laissant nos politiques se faire les porte-paroles des économistes !

    La Chine est actuellement sous les feux de l'actualité pour deux raisons bien différentes : d'une part, la terrible répression exercée à l'encontre du peuple tibétain qui réclame, en toute légitimité, l'autonomie de son pays et, d'autre part, l'organisation des prochains Jeux Olympiques.

    Je suis déjà intervenue auprès du CIO pour dire combien il était injuste de mettre à l'honneur la Chine, pays qui ne peut être associé aux valeurs des JO dont la charte énonce « le respect des principes éthiques fondamentaux universels ».

    D'ailleurs, pour l'organisation de ces jeux, les autorités chinoises n'ont pas hésité à déplacer des populations entières, à détruire des quartiers anciens pour édifier des stades et autres équipements sportifs. Des milliers de Chinois ont été plongés dans la détresse et des milliers d'animaux ont été condamnés à mort pour faire place nette... c'est scandaleux !

    En plus des violations aux Droits de l'Homme, la Chine est la terre de toutes les souffrances animales. Nous connaissons l'horreur des élevages de chiens et de chats et leur abattage dans des souffrances indescriptibles, un « spectacle »insoutenable, indigne de tout être humain qui se respecte. Egalement, l'exploitation cruelle d'ours pour leur bile dans des fermes de la honte, où les malheureux animaux vivent dans des cages, un cathéter enfoncé directement dans leur vésicule pour prélever la bile...

    Mais la cruauté semble n'avoir aucune limite en Chine comme en témoignent différents rapports sur l'élevage et la mise à mort des animaux pour leur fourrure. J'ai vu ces images monstrueuses où des renards, des chiens viverrins étaient assommés à coups de gourdins ou projetés avec force contre le sol. Les images de ces animaux encore conscients à qui l'on arrache la fourrure, se tordant de douleur une fois écorchés, me hantent et me révoltent au-delà de ce que vous pouvez imaginer.

    Si dans la mythologie chinoise la sagesse est représentée par 3 singes dont la devise est « ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire », cette devise est reprise aujourd'hui par tous ceux qui ne font preuve d'aucune sagesse mais d'une totale lâcheté !

    Je suis consciente que nous ne pouvons pas demander à nos athlètes de boycotter ces jeux qui sont, pour certains, l'aboutissement de leur carrière. Alors je vous demande, Monsieur le Président, de soutenir le boycott de la cérémonie d'ouverture.

    C'est un symbole fort, un refus de cautionner et d'accepter l'inacceptable. Si nos politiques sont prêts à toutes les compromissions, toutes les soumissions, l'espoir peut alors venir des sportifs, qui portent en eux des valeurs de respect et de dignité.

    C'est donc une supplique que je vous adresse aujourd'hui, en mon nom propre et celui de ma Fondation qui a pour unique membre d'honneur le Dalaï Lama.

    Je compte sur vous et vous assure, Monsieur le Président, de toute ma considération.

    Brigitte Bardot, Présidente"

    http://www.chine-informations.com/actualite/chine-boycott-des-jo-lettre-ouverte-de-brigitte-bardot-au-president-du_8902.html

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    Solidarité avec le peuple tibétain : signez la pétition http://www.avaaz.org/fr/tibet_end_the_violence/13.php?cl=64221600

  • Honte sur Champs-sur-Marne : non au massacre des renards !

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    COMMUNIQUE DU RAC

    A Champs-sur-Marne comme ailleurs : NON A LA DESTRUCTION DES RENARDS !

    La municipalité de Champs-sur-Marne (77) a l’intention de signer une convention avec l’Association des Piégeurs agréés de Seine-et-Marne en vue de détruire les renards.

    Dans le département de Seine-et-Marne le renard a été déclaré « nuisible » pour « dommages aux élevages de petit gibier ».   

    Dans quelle société vivons-nous, alors qu’on nous ressasse qu’il faut « préserver la biodiversité », on élimine les animaux sauvages parce qu’ils sont les prédateurs naturels d’animaux élevés tout spécialement pour être tirés par les chasseurs !

    Ainsi on veut protéger le gibier d’élevage au détriment des animaux sauvages !  

    Il existe près de 600 élevages de gibier en Seine-et-Marne, et plus de 8000 dans toute la France. Ce sont des millions de faisans, perdrix, lapins… qui sont « produits » dans ces élevages et relâchés périodiquement dans la nature pour servir d’amusement aux chasseurs. Certains sont lâchés dès l’ouverture de la chasse, d’autres plus tard pour « repeupler » les territoires de chasse pour la saison suivante.

    Et quelques jours avant ces « lâchers » on éradique les prédateurs potentiels comme les renards pour préserver les futures reproductions de ce gibier d’élevage destiné au plaisir des chasseurs. 

    Et pour mieux faire passer ces destructions aux yeux du public, les chasseurs et piégeurs, soutenus par l’administration, avancent l’argument de l’échinococcose alvéolaire dont seraient porteurs certains renards. Ils provoquent ainsi volontairement la panique auprès de la population pour mieux faire passer leurs propres intérêts. C’est bien connu : qui veut noyer son chien l’accuse de la rage ! 

    Or les chats et les chiens peuvent aussi être porteurs de ces vers parasites et il n’existe qu’une vingtaine de cas de contamination humaine en France. Pour s’en prémunir, il suffit d’éviter de toucher les excréments de ces animaux ! D’ailleurs il n’est jamais question d’envisager de vermifuger les quelques renards qui sont parasités, mais toujours de les tuer tous sans distinction ! 

    Le renard est déclaré « nuisible » dans  TOUS les départements français. Chaque année ce sont environ 500 000 renards qui sont tués, tirés au fusil ou piégés ! La faune sauvage, qui est un patrimoine national, est appropriée et massacrée par les chasseurs !

    La Revue Nationale de la Chasse titre en couverture de son numéro de mars 2008, sous une photo de renard : Moins de nuisibles = plus de gibier ! L’aveu est clair !  

    Non à la destruction des renards pour le plaisir des chasseurs !

    Protestons auprès de la mairie de Champs-sur-Marne : cabinet@ville-champssurmarne.fr

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex. Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/destruction_renards.htm

  • On achève bien les poussins...

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    3,5 millions sont liquidés chaque année: sensibilisation à l'approche de Pâques

    BRUXELLES Chaque année, dans notre pays, 3,5 millions de poussins meurent. Pas par accident : ils sont gazés car en surnombre. Un sur deux finit mort sur les 7 millions de bestioles nées dans le pays de poules pondeuses. Le chiffre vient d'être confirmé par le ministère de la Santé et son département pour le bien-être animal. Une association flamande, Bite Back, dénonce et entend sensibiliser le grand public à l'approche de Pâques. Gaia, qui lutte pour la même cause, avait déjà soulevé le problème depuis les années 90 !

    "C'est une des grandes horreurs de l'élevage industriel ", tempête Michel Vandenbosch. "Seules les futures poules sont préservées. Les mâles sont tués car ils n'ont aucune valeur économique : forcément, ils ne produisent pas d'oeufs et ils ne seront jamais assez gros, même à l'âge adulte. Il n'y a pas de solution rentable pour eux, donc on élimine ".

    Gaia et Bite Back voudraient que le public soit un peu plus conscient de cette réalité, d'autant que si la chose est interdite, d'aucuns offrent encore des poussins à Pâques comme cadeau. "Un de mes collaborateurs s'est rendu hier dans une animalerie où à l'achat de nourriture animale, vous receviez non pas un mais six poussins en cadeau !" Sur la façon de tuer les poussins, les associations réclament enfin un minimum d'humanité. "Souvent, ils sont gazés ou ils passent dans une machine qui les broie."

    N.F.

    © La Dernière Heure 2008

    http://www.dhnet.be/infos/societe/article/202179/on-acheve-bien-les-poussins.html
  • L'Express : "Végétarisme, l’alimentation au vert"

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    Vache folle, grippe du poulet et peste porcine… La viande en a vu de toutes les couleurs ! Certains l’ont déjà bannie de leur assiette, en faveur du végétarisme. Renforcée par l’affluence des produits végétariens sur le marché, cette pratique se popularise davantage. Explorons cet univers à l’occasion de la Journée mondiale qui lui est dédiée aujourd’hui.

    Ce terme est apparu au XIXe siècle sous forme de diète végétale. En hommage à Pythagore, qui le prônait, on l’a également qualifié de pythagorisme. Le régime végétarien, aussi connu comme végétarisme aujourd’hui, est à la base de nombre de courants philosophiques hindous et grecs.

    Et au fil des générations, il s’est perpétué telle une tradition, visant à privilégier les produits de la nature au lieu de se satisfaire d’un plat qui nécessitera la mort d’un animal. Ainsi, par définition, le végétarisme implique la consommation d’aliments excluant toute chair animale.

    Une étude révèle que l’Inde demeure le pays où le végétarisme est le plus pratiqué, avec environ 85 % d’hindous qui l’ont adopté. Outre ce mode de nutrition, certains tolèrent le lait et les œufs, alors que d’autres proscrivent l’un ou l’autre, parfois même les deux (voir encadré). Quelques végétariens évitent aussi l’oignon et l’ail, condiments contenant des propriétés rajas, donc passionnelles, dans leur nutrition.

    Et avec l’évolution, le végétarisme a dépassé le cadre de la motivation religieuse. Le principal moteur aujourd’hui se résume en un mot : santé. De plus, les produits végétariens se rapprochant de la saveur de la chair sont légion.

    Depuis quelques années, on assiste en effet à un déferlement dans la chaîne alimentaire de ces « viandes » végétariennes. Les rayons ne font que s’élargir pour accueillir cette riche gamme verte !

    « Auparavant, quand ces produits sont arrivés, c’était un marché niche, mais maintenant, c’est en nette expansion », confie Jimmy Siew, manager chez Ébène Way. Pourquoi ?

    Un œuf digéré en quatre heures

    « Avec toutes les maladies qui ont récemment surgi et qui sont liées à la viande, les gens songent à revenir vers la nature pour se nourrir sainement, et surtout de manière végétarienne », soutient Jyotee Mohess, nutritionniste. Les spécialistes de la médecine ne diront pas le contraire, avançant que la chair possède un effet préjudiciable sur la santé, et pouvant entraîner pléthore de maladies.

    « L’alimentation carnée possède une plus forte incidence sur des risques de maladies cardiovasculaires, certains cancers, l’obésité, l’ostéoporose et l’arthritisme », souligne le docteur Comalchandra Radhakissoon. Comment ? Selon lui, la production industrielle des aliments carnés contient des traces de produits chimiques ingérés par les animaux ou qui sont inoculés durant leur vie (hormones de croissance, pesticides, etc.) « Lorsque nous mangeons de la chair, nous ingurgitons également les hormones et d’autres additifs artificiels qu’elle contient. Le corps peut s’adapter à cela, en modifiant ses propres hormones. Toutefois, cela implique une mutation des gènes, et on peut être alors exposé aux maladies à travers la toxicité et les radicaux libres présents », explique-t-il.

    En effet, lors de la digestion, qui prend beaucoup plus de temps, la chair ingérée a le temps de libérer des substances toxi-ques comme les urates, l’acide lactique, ou encore des corps gras saturés.

    Ces substances sont absorbées par la muqueuse intestinale avant de passer dans le sang. Elles sont alors difficiles à éliminer par le foie et les reins et peuvent être des vecteurs de maladies. Imaginez que la digestion d’un œuf est de quatre heures, tandis que celle du dholl est d’une heure !

    Le débat est bien lancé

    Ainsi, le végétarisme, avec ses vertus pour la santé, est privilégié au détriment de la chair. D’autant plus que le régime végétarien possède un intérêt environnemental. Par exemple, il consomme moins d’eau qu’un régime carné, où cette ressource doit être utilisée pour la production et l’alimentation des animaux. Le végétarisme, c’est aussi une façon de lutter contre le réchauffement climatique. Des études démontrent que le ratio énergétique pour la production d’un kilo de viande est 100 fois plus conséquent que pour produire la même quantité de céréales !

    Bien sûr, le végétarisme a ses détracteurs. On peut comprendre que les goûts et saveurs ne battront jamais à l’unisson dans le palais. Des critiques ont souvent été soulevées quant aux carences nutritionnelles entourant le végétarisme. Mais celles-ci peuvent être évitées, dans la mesure où le repas est équilibré et répond aux besoins nutritionnels et diététiques de l’individu.

    « Dans les végétaux, on trouve plein de sources de protéines », poursuit notre interlocutrice. Le règne végétal est donc apte à apporter les protéines et acides aminés nécessaires à notre organisme. Certes, le débat entre l’animal et le végétal est bien lancé ! Voilà de quoi vous aider à réfléchir à la résolution de passer au vert !  

    Le végétarisme en plein essor

    Le marché aussi. Vous l’aurez constaté de visu en faisant un petit tour dans les supermarchés. Les rayons regorgent de produits végétariens frigorifiés. Outre les traditionnels légumes surgelés, on trouve une vaste gamme d’aliments à base de soja. « Nous disposons d’une bonne variété de burgers, de polony, de saucisses entre autres produits végétariens. Plusieurs gammes fabriquées à partir de soja et assaisonnées de façon à se rapprocher du goût des aliments carnés sont également proposées. Nous avons aussi des plats déjà préparés, importés, à partir de Rs 50 tandis que d’autres produits à frire ou à cuire sont fabriqués localement », explique Jimmy Siew, manager chez Ébène Way.

    Certains de ces produits locaux sont fabriqués par la firme Govinda’s Gift de Chemduth Muneshar. « Nous produisons du poisson, du poulet, du paneer, du kofta, de la viande, des crevettes végétariennes. Ces mets sont prisés depuis quelque temps et nous approvisionnons les grandes surfaces, les boutiques et les restaurants », indique un membre de la famille. Ainsi, à partir de Rs 50, voire même moins, on peut trouver de quoi mitonner un savoureux plat végétarien.

    Et si vous n’êtes pas très bon aux fourneaux, sachez que davantage de restaurants ont lancé des menus végétariens. À l’instar de Pizza Hut, qui propose un assortiment de mets.

    « Selon des recherches, nous avons remarqué qu’il y a une demande pour les plats végétariens, et ce, de l’entrée aux autres plats. Aussi, nous avons introduit en août le Pan 4 all, avec quatre petites pizzas végétariennes, mais nous avons également, depuis octobre, étoffé la carte des menus avec des pizzas végétariennes, tandouri et exotica. Nos pizzas végétariennes sont garnies de maïs, de tomates, de poivrons, de champignons ou encore de fromage », soutient Gaël Devienne, Sales and Marketing Coordinator de Sopral Ltée. Selon lui, Pizza Hut a également introduit des salades composées ainsi que des soupes entre autres entrées et plats allant de Rs 40 à Rs 130.

    UNE NUTRITION AUX DIFFERENTES FORMES :

    Ovo-lacto : Ce mode d’alimentation proscrit la viande et d’autres aliments carnés. Toutefois, les œufs et le lait sont autorisés.

    Lacto : Cette forme de végétarisme permet de consommer des légumes, de même que des produits laitiers et leurs dérivés tels que le fromage, le beurre et le yaourt.

    Les œufs sont toutefois proscrits.

    Ovo : Ce terme se réfère à la pratique alimentaire excluant la viande et tout produit laitier, mais elle permet la consommation d’œufs.

    Végétaliens : Sous cette forme de végétarisme, les personnes se nourrissent exclusivement de végétaux en évitant la consommation de produits d’origine animale comme les œufs, le lait, le fromage et le miel.

    ■ « Vegan » : Ceci s’applique aux personnes qui ne consomment pas de chair, mais évitent également l’utilisation des produits dérivés d’origine animale comme le cuir, la laine, la cire d’abeille ainsi que des cosmétiques testés sur des animaux.

    http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=97396

  • Le Temps : "L'élevage nuit gravement à l'environnement"

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    [Même remarque liminaire que pour le post précédent.]

    L'élevage nuit gravement à l'environnement.

    Etienne Dubuis

    Vendredi 14 mars 2008

    Une chose est de savoir si la Terre pourra produire suffisamment de viande, demain, pour répondre à l'attente des hommes. Une autre est de déterminer l'impact de la viande aujourd'hui produite sur la Terre. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s'est livré récemment à cet exercice, pour en tirer un long rapport intitulé Livestock's long shadow. Verdict de l'auteur principal du document, Henning Steinfeld: «Le bétail est un des plus importants contributeurs aux plus graves problèmes environnementaux de notre temps.»

    Comment arrive-t-on à cette conclusion? Première constatation: l'élevage prend beaucoup de place. Il accapare quelque 30% des terres émergées, 26% sous forme de pâturages et 4% sous forme de champs consacrés à son alimentation (l'agriculture n'en occupe que 12%). Et comme l'espace manque, il est souvent amené à coloniser des terres vierges, ce qui en fait l'un des principaux acteurs de la déforestation.

    Deuxième réalité: l'élevage cause de nombreux dégâts. Il dégrade le sol par destruction de la couche végétale ou par érosion, notamment dans les zones semi-arides. Il réduit les ressources en eau, en les polluant de diverses manières et en en ponctionnant de grosses quantités. Il réduit la biodiversité en faisant fuir des espèces sauvages: sur les 35points chauds de la biodiversité répertoriés par l'organisation Conservation International, 23 sont affectés par sa présence.

    Troisième observation: le bétail produit d'importantes quantités de gaz à effet de serre. Plus que le transport, avions inclus! Il est responsable de 9% des émissions de CO2, de 37% des émissions de méthane et de 65% des émissions de protoxyde d'azote.

    Ces maux ne sont pas sans remèdes. Le rapport de la FAO propose notamment de mieux intégrer le bétail dans son écosystème, de le nourrir de grains moins abondamment irrigués, de lui interdire plus strictement certaines régions et, enfin, d'améliorer sa diète, afin de transformer la teneur de sa flatulence. Vaste programme!

    © Le Temps, 2008. Droits de reproduction et de diffusion réservés.

    http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=227786

  • Massacre de chevaux dans le Queensland australien

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    En Australie, les chevaux sauvages sont indésirables. Ces animaux, introduits sur le continent à la fin du XVIIIe siècle, sont rapidement devenus très nombreux. Dans le seul Queensland, ils pourraient même être de 40 000 à 100 000. Cet état du nord-est du pays a donc lancé, en automne 2007, la première phase d'un programme visant à contrôler une population, jugée nuisible, dans les parcs nationaux. Un millier de chevaux ont été tués dans le parc national de Carnarvon, et 10 000 autres seraient menacés ces prochaines années, selon des associations de défense des animaux.

    Pour les autorités du Queensland, ces chevaux sauvages - les brumbies - représentent une menace pour les autres espèces animales, rivalisant avec elles dans leur quête de nourriture. Comme les cochons ou les chèvres, les brumbies sont accusés de détériorer les sols et de détruire l'habitat de la faune locale. "Il ne s'agit pas d'éradiquer les chevaux sauvages, mais de s'assurer que la population est maintenue à un niveau raisonnable pour le bien-être des chevaux et celui de la faune du parc", a commenté Andrew McNamara, ministre du développement durable de l'Etat du Queensland.

    Le problème n'est pas nouveau : on estime que l'Australie pourrait compter plus de 300 000 chevaux sauvages. En Nouvelle-Galles du Sud, des mesures ont donc également été prises pour limiter le nombre de brumbies dans le parc national de Kosciuszko. Mais au Queensland, c'est la méthode utilisée qui suscite la polémique. Car les chevaux ont été abattus par des tireurs depuis des hélicoptères. Une pratique barbare, pour l'association Save the Brumbies. "Souvent les tirs ne sont pas précis et certains animaux agonisent durant des heures. Parfois, les juments sont tuées et les poulains se retrouvent seuls, condamnés à mourir de faim", proteste Jan Carter, porte-parole de l'association. Sur son site Internet, Save the Brumbies affiche des clichés d'animaux abattus et encourage l'adoption des chevaux.

    Stériliser les juments

    Du côté des autorités, on affirme avoir choisi la méthode la mieux adaptée. Une position appuyée par la RSPCA, la société australienne de protection des animaux : "Comme le terrain est très difficile d'accès, c'est encore la solution la meilleure pour les animaux", confirme Michael Beatty, porte-parole de la RSCPA du Queensland.

    La RSCPA réclame cependant que le gouvernement mette en place un programme de stérilisation, une méthode déjà utilisée aux Etats-Unis. "Il faudra faire des injections aux juments. Sur le long terme, ce sera moins coûteux et plus humain", plaide M. Beatty. "Cela aurait dû être fait avant que le nombre de chevaux croisse à ce point", regrette Mme Carter, dont l'association milite pour l'interdiction à l'échelle fédérale de l'abattage depuis des hélicoptères. L'Etat du Queensland reconnaît envisager d'autres méthodes pour contrôler le nombre de brumbies.

    Marie-Morgane Le Moël

    Article paru dans l'édition du 14.03.08.

    http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/03/13/dans-le-queensland-australien-on-acheve-mal-les-chevaux-sauvages_1022416_3244.html?xtor=RSS-3244

  • Le commerce des peaux de chat bientôt hors la loi en Suisse

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    Jean-Marc Ducos

    jeudi 06 mars 2008 | Le Parisien

    Grâce à la mobilisation française contre les enlèvements de chats qui alimentent le commerce des peaux et fourrures, la Suisse va modifier la loi sur la protection des animaux. En attendant, des tanneries helvétiques continuent à exporter via la Poste.

    L'INCONTOURNABLE Brigitte Bardot, mais aussi le champion de Formule 1 et résident suisse Michael Schumacher et son épouse Corinna figurent parmi les signataires. Une pétition de 106 000 signatures franco-suisses sera déposée aujourd'hui au Parlement suisse, à Berne, pour demander l'interdiction du commerce et de l'exportation des peaux de chat. La fourrure des animaux sert à confectionner couvertures, manteaux, ceintures antidouleur ou garnitures de vêtement.

    Un commerce légal et autorisé jusqu'à présent chez nos voisins helvètes. La motion de modification de la loi a déjà été acceptée par le conseil fédéral, le gouvernement du pays. Une initiative de l'association SOS Chats de Noiraigue, un refuge pour des chats dits caractériels , venus de toute l'Europe.

    « Au moins 500 disparitions suspectes en Haute-Savoie »

    Cette révision de la loi suisse n'aurait jamais eu lieu sans le tapage organisé par la SPA de Thonon-les-Bains après avoir constaté « au moins cinq cents disparitions suspectes de chats » au cours de l'été dernier. « Ces disparitions continuent. On peut estimer que huit cents personnes ont perdu un petit félin en Haute-Savoie. Cette tuerie organisée doit cesser », implore Patricia Dolciani, la présidente de la SPA locale, qui a déposé plainte en novembre 2007 chez les gendarmes.

    Et de rappeler, en consultant ses épais cahiers où elle note tous les appels de détresse des propriétaires d'animaux perdus, que, le 20 juillet 2007, « quatorze chats ont disparu à Megève le même jour ». Même scénario à Neuvecelle où quinze matous ne sont jamais rentrés à la maison. Des collets ont été retrouvés dans ce village. A Morzine, encore, quinze chats n'ont plus donné signe de vie. Quatorze autres à Saint-Paul-en-Chablais. « Ce sont toujours de très beaux spécimens au pelage épais et intact », remarque Patricia Dolciani, qui pointe un doigt accusateur vers la Suisse où « l'on tanne les peaux de chat ».

    « Nous avons trouvé les preuves »

    Une information judiciaire a été ouverte au tribunal de Thonon et la gendarmerie de Haute-Savoie a déjà été saisie pour l'instant de vingt-quatre plaintes mais, devant « la sensibilité du dossier » et « le caractère affectif porté à ces animaux de compagnie », le colonel Olivier Kim a décidé d'organiser une cellule d'enquête baptisée Félin 74 avec six gendarmes pour « organiser tous les recoupements » et vérifier s'il s'agit bien de vol en bande organisée à destination d'un trafic.

    A Noiraigue, sur les contreforts ardus du Jura suisse, Tomi Tomek, 55 ans, une ancienne assistante sociale à la retraite reconvertie dans la défense du chat, est convaincue que « ce trafic existe ». Installée dans une ancienne ferme à l'écart du monde, elle héberge 263 chats en liberté dans cette grande bâtisse posée au milieu d'un alpage. « Pendant onze ans, nous avons cherché les preuves. Nous les avons trouvées dans une mercerie de Bienne qui vendait des peaux et nous sommes remontés vers les tanneurs. C'est un commerce indigne », s'émeut Tomi Tomek, la responsable de SOS Chats.

    C'est elle qui a aussi piégé l'automne dernier plusieurs tanneries en Suisse, facture d'achat ou d'exportation des peaux de chat en main. C'est ainsi qu'elle a réussi à faire expédier des peaux vers des pays européens où ce commerce est interdit. Elle reste convaincue que « des hommes de main enlèvent les chats partout et notamment en France pour les revendre aux tanneurs ». Tomi Tomek dit « savourer sa victoire grâce à la mobilisation de la France ».

    http://www.leparisien.fr/home/info/faitsdivers/articles/LE-COMMERCE-DES-PEAUX-DE-CHAT-BIENTOT-HORS-LA-LOI-EN-SUISSE_296111276

  • "Animal et Société" : compte-rendu du CVN de la rencontre du 14 mars

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    Ce vendredi 14 mars 2008, le CVA a été reçu une heure et demie  au ministère de l'Agriculture par Mme Soubeyran et M. Uhl à propos des rencontres "Animal et Société". Etaient présents : Valérie Sofroniades pour le CVA (qui a parlé des cirques), P. Athanaze pour l'ASPAS, J.P. Sidois pour Grand Bleu (delphinariums, captures...), A. Farrachi pour le CVN, une représentante de Pro Anima pour l'expérimentation et un représentant du végétarisme (consommation). Chacun s'est exprimé un quart d'heure sur son sujet. Concernant la faune sauvage, P. Athanaze est intervenu sur les chasses  traditionnelles cruelles (gluaux, tendelles, lacets) et moi (A. Farrachi) sur le statut de l'animal sauvage.

    Résumé : il est incompréhensible que les animaux sauvages, qui bénéficient depuis 1976 du même statut d'êtres sensibles que les animaux domestiques, n'en tirent aucun bénéfice et que le fait de les maltraiter ne constitue pas un délit.

    Il est scandaleux que certains animaux disparus (comme le tétras) ou menacés (comme le blaireau) appartiennent à la catégorie "gibier", et que des animaux sauvages dans leur milieu soient illégalement classés "nuisibles" par des instances territoriales trop soumises aux pressions locales (chasseurs, agriculteurs, etc.)

    Les conseillers nous ont écoutés et rédigeront une fiche de synthèse sur chaque sujet. Ceux qui reviennent le plus souvent seront remontés. On nous a précisé que le président de la République avait demandé que la question de la chasse ne soit pas abordée ! Toutefois, c'est la conseillère elle-même qui évoque la chasse à courre. Comme elle s'était montrée intéressée par la législation des autres pays d'Europe à propos des delphinariums, je me suis étonné que les veneurs interdits chez eux se réfugient chez nous, où le nombre d'équipages explose, et que les autorités ne limitent pas, comme elles le peuvent, le nombre des meutes.

    Comme il n'est pas certain du tout que nous puissions être retenus au débat, on nous suggère d'accompagner sur les questions dont nous sommes spécialistes les associations invitées (SPA, Fondation BB, LPO, ROC, etc.). Nous nous adresserons à la fondation BB, membre du Collectif. Les membres présents de CVA envisagent de faire leur propre « Grenelle » et d'inviter la presse.

    Armand Farrachi pour le CVN.

  • Promesses au Grenelle des animaux ?

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    Démocratie participative au Grenelle des animaux

    Le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier, va lancer ce vendredi 14 mars les rencontres "Animal et Société", sorte de Grenelle des animaux qui se donne pour objectif la mise en place de mesures concrètes pour le bien-être animal.

    Le ministre de l'Agriculture a voulu ouvrir ces rencontres aux contributions des citoyens sur son site Internet mais celles-ci ne sont pas rendues visibles aux autres internautes. L'association L214 vient donc d'ouvrir son site pour que les participants puissent aller y déposer publiquement une copie afin que tout le monde puisse les consulter librement.

    Rendez-vous sur : http://www.l214.com/animal-et-societe/contribuez

    De quel côté se trouve le gouvernement français ?

    La position du gouvernement français sur des dossiers récents concernant le bien-être animal montre sa propension à suivre avant tout la volonté des filières d'élevage. Deux exemples :

                - La défense des méthodes intensives pratiquées dans la production de foie gras en autorisant secrètement et en violation de ses obligations européennes la poursuite de l'utilisation des cages individuelles pour le gavage des canards. En savoir plus

                - L'obstruction du gouvernement français dans les négociations sur la directive pour la protection des poulets élevés pour la viande qui a aboutit à l'adoption d'un texte validant les méthodes d'élevage intensif pratiquées en France. En savoir plus 

                - Concernant ces rencontres "Animal et société", la nomination à la présidence du groupe de travail "animal, économie et territoires" du président du groupe chasse à l'Assemblée nationale, Jérôme Bignon, est un exemple frappant de la partialité du gouvernement sur la question animale. Jérôme Bignon est également un des députés qui avait proposé l'amendement déclarant que "le foie gras fait partie du patrimoine culturel et gastronomique protégé en France."

    L'ourse Cannelle qui cache la forêt

    L'enjeu majeur sur le bien-être animal se trouve dans l'utilisation des animaux dans l'élevage pour la production de viande, d'oeufs et du lait. Ce sont chaque année plus d'un milliard d'animaux qui sont mis à mort dans les abattoirs français, soit 3,5 millions par jour et ce dans la plus grande opacité ! Les méthodes d'élevages sont généralement à 80% des méthodes intensives où les animaux sont généralement entassés dans des bâtiments fermés (poulets de chair, poules pondeuses, dindes, veaux, cochons, lapins, etc.).

    Le gouvernement a t-il réellement le pouvoir et l'envie de remettre en cause cette industrie agro-alimentaire ?

    http://www.l214.com/communications/promesses-grenelle-des-animaux

  • Animal et Société : L'analyse de One Voice du Grenelle des animaux

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    Quand on devrait se réjouir de l’organisation des rencontres « Animal et Société » dont l’objectif avoué est d’agir pour le bien-être des animaux en France, la seule observation de leur contenu ne laisse place à aucun espoir…

    Des rencontres organisées…

    Le Grenelle des animaux est organisé du 14 mars à la fin juin 2008.3 groupes de travail doivent se partager la tâche. Le premier doit débattre des statuts de l’animal, le second de la problématique de l’animal en ville et le troisième de l’utilisation de l’animal dans les activités économiques. Chaque groupe est présidé par une personnalité assistée d’un vice-président. Au sein de chaque groupe, des représentants de l’ensemble des acteurs impliqués : des représentants des pouvoirs publics, des ONG intéressées, et des secteurs professionnels concernés. Un tableau parfait… si ce n’est le détail du dossier de presse !

    Un premier paragraphe qui donne le ton

    Dès l’introduction, nul doute n’est permis : il faut défendre le bien-être animal mais : « en conciliant la préservation de notre patrimoine culturel et religieux et la protection animale » et en tenant compte « des réalités d’un développement économique durable ». Lu rapidement, ça sonne plutôt bien. Mais après réflexion : « préserver des pratiques » cela signifie qu’il va y avoir des exceptions.

    On comprend déjà que des compromis vont être fait. Évidemment, qu’est-ce que le bien-être animal face à la religion, la gastronomie ou les loisirs ? En une phrase, abatages rituels, foie gras, chasse, tauromachie et tant d’autres sont disculpés d’office. Oui, le bien-être animal doit être âprement défendu… sauf quand on a d’autres habitudes (sic) !

    Seconde restriction au bien-être : une économie durable. A priori cela
    ne semble pas contradictoire. Mais une économie durable ainsi exprimée n’est pas du tout synonyme d’une exploitation raisonnée et rentable des ressources. Elle ne signifie qu’une chose : faire des profits en vendant au plus grand nombre la plus grande quantité possible. La qualité du produit ? La santé du consommateur ? L’impact environnemental ? Rien d’économiquement intéressant… D’emblée, on sait donc que la qualité de vie des animaux de rente ne sera pas repensée en profondeur comme il le devrait. Du bien-être oui, sauf s’il n’est pas rentable…

    Revoir les statuts de l’animal?

    L’objectif du premier groupe de réflexion est rondement amené : il faut préciser les statuts de l’animal pour qu’il soit respecté et mieux protégé contre la maltraitance. Puis l’auteur précise qu’il s’agit bien de tous les animaux, c’est-à-dire : de compagnie, domestiques, sauvages et… utilisés en expérimentation !

    Déjà, considérant que les animaux de compagnie sont des animaux domestiques, on comprend que par le terme domestique, l’auteur a soigneusement choisi d’éviter le terme d’animaux de rente, engageant là « innocemment » le débat sur la terminologie de la domesticité. Car pour préciser de la sorte les statuts de l’animal, il va falloir redéfinir des catégories qui jusqu’ici n’ont jamais obtenu le consensus de la communauté scientifique… Par ailleurs, une catégorie totalement artificielle est créée, sans doute parce que son existence n’est aucunement justifiée, mais est nécessaire au vu d’un objectif non avoué : les animaux d’expérimentation.

    Cette catégorie, qui devrait être un thème de débat – il ne devrait pas y avoir d’animaux d’expérimentation ! – révèle en effet une intention douteuse : faire deux poids deux mesures. Il y aurait ainsi les chiens de compagnie et ceux de laboratoire. Les premiers protégés, les seconds torturés en toute impunité… Pourtant ce sont les mêmes animaux dans et hors des laboratoires. Seule l’étiquette qui leur a été collée dessus diffère ! On comprend mieux le flou terminologique. Cette catégorie est donc là pour éviter le débat.

    Plus loin, d’ailleurs, l’auteur explicite : « l’animal est un être sensible qui ne doit pas être utilisé de manière abusive. » La lecture rapide apporte encore satisfaction. Pourtant un terme est gênant : abusive. Ce terme vide la phrase de son sens. Un être sensible ne doit pas être utilisé. Voilà qui nous aurait suffi. Par un petit mot, une expression qui révèle la volonté de ne fixer qu’une limite totalement arbitraire, on comprend encore : il faut protéger tous les animaux… sauf… C’est ce que l’on appelle un leurre.

    Débattre de l’utilisation de l’animal dans des activités économiques

    Le troisième groupe de réflexion doit se pencher sur l’utilisation qui
    est faite des animaux, de l’élevage aux spectacles. Le cœur du problème.

    Les questions épineuses devraient y être abordées : cultes religieux, cirques, delphinariums, tauromachie, courses de chiens, combats de coq, chasse, élevages en batterie… Premier écueil : la présentation de la thématique est claire. La réglementation est déjà très développée (sic) et l’objectif de ce groupe est de trouver le moyen de la mettre en œuvre (sic). Oui, vous lisez bien, en France des spécialistes se réunissent aux frais du contribuable pour trouver comment appliquer une réglementation déjà existante !

    Mieux, la question est tellement problématique qu’en quelques lignes, on trouve un exemple de langue de bois digne de figurer dans les manuels scolaires : son rôle est de « mettre en lumière des actions à envisager ». En d’autres termes, la conclusion de ce groupe sera certainement : il faudrait projeter de peut-être appliquer la réglementation existante. Bien. On avance… !? Mais attention, le summum de l’absurde est atteint quand on découvre l’identité du président de ce groupe ! Il s’agit du président du groupe chasse au parlement ! Au moins on sait à quoi s’attendre. Le débat sera certainement très riche (sic)…

    L’animal en ville

    Seul le deuxième groupe semble tirer son épingle du jeu. Sa thématique ne laisse rien à redire. Améliorer la cohabitation homme/animal en zone urbaine est un objectif qui aurait dû depuis longtemps être prioritaire, de même que la commercialisation des animaux de compagnie. Reste à savoir les méthodes de régulation qui vont être envisagées. Espérons que ce groupe, au moins, aura l’ambition de changer les choses de manière radicale, comme l’exige la situation. La loi inepte bientôt adoptée sur les chiens dangereux laisse malheureusement planer un doute sérieux.

    One Voice a refusé d’être associée à cette manifestation. Forte de son expérience, elle sait que le bien-être animal ne sera pas changé par quelques tables rondes organisées autour de personnalités médiatiques. Seule la mobilisation citoyenne peut faire changer les choses pour que la condition animale en France soit repensée en profondeur.

    Ne légitimons pas la souffrance, supprimons-la.