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Libération animale - Page 104

  • Débat : l'ourse, le chasseur, l'homme et la bête

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    À Pau s'est ouvert le procès du chasseur qui a tué l'ourse Cannelle en 2004. À Paris, le ministre Michel Barnier lance les rencontres « Animal et société ».

    Possédez-vous un animal domestique? C'est le cas d'un Français sur deux. Êtes-vous végétarien? Protecteur de la nature et des bêtes sauvages ? Opposé aux expériences sur les animaux? La mort de l'ourse Cannelle vous a-t-elle indignée ? Les rapports entre les hommes et les animaux soulèvent des questions souvent conflictuelles. Jusqu'où protéger l'animal sans menacer certaines activités humaines et de très vieilles traditions, comme la corrida, la chasse à courre ou le gavage des oies?

    Régulièrement interpellé sur le sujet, le ministère de l'Agriculture a décidé de réunir les protecteurs de la nature, les éleveurs, les bouchers, les chasseurs, tous ceux que la vie et la protection animale concernent. La France a besoin de mettre un peu de clarté dans ces rapports entre l'homme et la bête. « Un même animal va faire l'objet de dispositions juridiques très différentes et souvent incohérentes, selon qu'il est de compagnie, d'élevage, animal de trait ou animal sauvage », constate Thierry Tuot, du Conseil d'État,

    On trouve encore dans le Code des communes des dispositions héritées de l'époque où le maire devait lutter contre les loups et autres animaux sauvages. À l'inverse, le Code de l'environnement l'enjoint de protéger la faune sauvage. L'affaire de l'ourse Cannelle a d'ailleurs montré combien la justice était embarrassée. Le chasseur a d'abord bénéficié d'un non-lieu. La Cour d'appel, au contraire, l'a renvoyé en correctionnelle pour « destruction d'espèce protégée. »

    « Un être sensible »

    Héritage culturel d'un vieux pays rural, l'animal actuellement relève avant tout du droit de propriété. C'est un bien comme un autre, un patrimoine, un objet. « Un bien meuble », mais « mobile », selon le Code civil, plutôt qu'un être vivant. Ressurgit une très ancienne question philosophique : l'animal considéré comme une machine contre l'animal, être souffrant.

    C'est désormais l'approche par le vivant qui l'emporte. « Tout animal est un être sensible et doit, en conséquence, être traité comme tel », stipule le Code pénal. Des directives communautaires ont été transposées en droit français. Les traitements cruels contre les animaux sont passibles de poursuites. Tout se tient: la lutte contre les trafics d'animaux domestiques ou sauvages, l'attention portée aux conditions de transports des bêtes et les techniques d'abattoir, les abandons d'animaux de compagnie, le traitement des animaux errants placés en fourrière.

    « Nous allons mettre tous les sujets sur la table », promet Michel Barnier. Le public sera consulté en mai et juin (1). Les débats s'annoncent passionnés et, déjà, des anti-chasse fulminent. La présidence du groupe de travail « Animal, économie et territoires » a été confiée à Jérôme Bignon, député UMP de la Somme. C'est un chasseur.

    Bernard LE SOLLEU.

    (1) Un site à consulter : www.animal-societe.com

    http://www.ouest-france.fr/Debat-l-ourse-le-chasseur-l-homme-et-la-bete-/re/actuDet/actu_3636-587619------_actu.html

  • Trafic : plusieurs centaines de chiens provenant des Pays de l'Est saisis par la SPA dans des animaleries et élevages de la Somme

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    Suite à une perquisition simultanée du 11 mars sur 6 sites (chenils, animaleries, élevages), la SPA est actuellement en train de mener une vaste opération pour saisir plusieurs centaines de chiens provenant des pays de l'Est dans des élevages et animaleries de la Somme.

    Il s'agit d'un trafic international d'animaux de compagnie, identifié par la Cellule Anti-Trafic de la SPA, qui a conduit notre association à mener cette opération de très grande ampleur.

    Après une collaboration étroite et efficace des services de police, de gendarmerie et de la SPA, la Société Protectrice des Animaux espère enfin sensibiliser le grand public sur les horreurs de ce trafic.

    Il est grand temps qu'une prise de conscience s'opère sur les réalités de ce commerce où l'animal est considéré comme un bien de consommation et dont les conditions d'élevage, de transport et de détention ne prennent aucunement en compte le fait qu'il s'agit d'un être sensible. Le seul moteur est le profit maximum à réaliser sur ces animaux. Ces animaux en souffrance, traumatisés, sevrés trop tôt, mal nourris, aux mains d'un personnel le plus souvent incompétent, sont l'objet d'une mortalité importante, et ceux qui survivent le font au prix de séquelles psychologiques et physiques. L'explication de nombreux abandons et de la surpopulation de nos refuges y trouve son origine.

    « Chaque année, 1 million de chats et de chiens sont produits pour le marché français. Le trafic d'animaux est le 3ème en France après les armes et la drogue. Ce commerce sans contrôle et sans éthique doit cesser. C'est un véritable scandale qu'il est urgent de dénoncer. Il n'est plus acceptable pour la SPA de se retrouver en bout de course de cet ignoble trafic, dans la nécessité de récupérer tous ces pauvres animaux, traumatisés, indésirables. Le gouvernement doit prendre des mesures au plus vite. Nous assumons notre mission tous les jours mais, devant de telles situations, nous atteignons les limites de ce que nous pouvons supporter. Il faut que nous soyons entendus et que le commerce des animaux de compagnie soit moralisé et professionnalisé. A 10 jours des rencontres « Animal et Société » la SPA tire la sonnette d'alarme et fera en sorte d'être entendue » déclare Caroline LANTY, Présidente Nationale de la SPA.

    Les animaux feront l'objet d'un bilan sanitaire, vétérinaire et comportemental avant de pouvoir être proposés à l'adoption dans les 56 refuges de la SPA.

    http://www.spa.asso.fr/20-actualites.htm

  • Un sujet tabou : la chasse en général et la chasse à courre en particulier

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    Communiqué du C.A.C.C. (Collectif pour l'abolition de la chasse à courre)
    http://www.abolitionchasseacourre.org/index.html

    Le ministre de l'écologie oppose par écrit une fin de non recevoir aux  abolitionnistes. Selon lui (ou plutôt selon le directeur des services vétérinaires qui signe cette lettre), la chasse à courre et la vénerie sous terre participent à la régulation des espèces (y compris celle du blaireau, espèce en danger dont on se garde bien d'estimer les effectifs !), alors que, de l'aveu même des veneurs, le « prélèvement » de la chasse à courre est négligeable.

    Comme nous rappelions que la chasse à courre est interdite dans presque toute l'Europe et que la France ne doit pas servir d'asile aux bourreaux, le ministère répond, avec un grand sens de l'à-propos, qu'elle est autorisée en Australie et en Nouvelle Zélande !

    Enfin, le ministère rappelle qu'il n'a jamais été question d'interdire la chasse à courre, sans doute pour signifier qu'il n'en sera jamais question. La chasse, malgré ce qu'elle a d'illégitime (réglée de façon dérogatoire ou secrète) et de scandaleux (du point de vue éthique comme du point de vue écologique) reste  une question d'État dont il est interdit de parler, bien qu'elle ne concerne que 0,01% de la population contre 73% d'opposants.

    Le sujet n'a pas même été abordé au « Grenelle »  de l'environnement, ce qui justifia un « Grenelle des animaux » : « Animal et Société ». Or, non seulement cette question taboue n'y sera pas davantage  évoquée, mais c'est le sénateur Bignon, président du groupe chasse à  l'Assemblée Nationale, qui a été pressenti pour s'en occuper.   

    Il est urgent d'obtenir la séparation de la Chasse et de l'État.

    La mobilisation continue.

    http://www.abolitionchasseacourre.org/communiques/communique_un_sujet_tabou.html

    Pétition contre la chasse à courre ici :

    http://www.ecologie-radicale.org/signez/index.cgi?code=cacc

  • Poulets fermiers : la demande massive des consommateurs britanniques fait exploser le marché... jusqu'en France

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    L'affaire est suffisamment sérieuse pour que célèbre journal The Independent en fasse sa une du 28 février : « une campagne d'information bouleverse les habitudes alimentaires de la nation ». En effet, les ventes de poulets élevés en plein air explosent au Royaume-Uni. Suite à l'une importante campagne d'information sur l'élevage intensif des poulets menée par la RSPCA et le siège international de la PMAF (CIWF), les ventes de poulets fermiers ont grimpé de... 35% !

    Depuis, l'ensemble des supermarchés britanniques essuient ainsi les plaintes de nombreux consommateurs, mécontents devant les rayons vides d'où les poulets élevés en plein air se sont envolés. Selon un responsable des supermarché Sainsbury's : « les ventes augmentent de 50 % d'année en année, ce qui signifie que nous n'avons jamais vendu autant de poulets " bien-être ". Cela signifie aussi que nous en vendrions encore davantage si nous en avions suffisamment pour répondre entièrement à la demande des consommateurs ».

    Afin de mieux y répondre, les supermarchés se tournent actuellement vers les filières alternatives en France, où existe une forte tradition de poulet fermier labellisé. Une preuve supplémentaire que, lorsque les consommateurs sont informés honnêtement, le bien-être animal et le succès économique peuvent composer un mariage heureux !

    http://www.pmaf.org/lettres/2008/newspmaf_100308.html#2

  • Jane Goodall : « Nous sommes ce que nous mangeons »

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    A 73 ans, la célèbre primatologue Jane Goodall engage un nouveau combat. Dans "Nous sommes ce que nous mangeons" (Actes Sud), elle lance un plaidoyer pour une alimentation responsable. Lors d’une récente conférence donnée à Paris dans le cadre de l’opération « L’école agit », la « vieille dame des chimpanzés » a présenté son action auprès de quelques centaines de collégiens : "J’ai eu une vie merveilleuse à étudier les chimpanzés. Au terme de ce travail, j’ai compris que la majorité des problèmes étaient liés à notre manière de vivre, en tant qu’occidentaux.

    Dans son livre, Jane Goodall dénonce notre "boulimie" occidentale de viande : 1,2 milliard de bœufs, vaches, veaux et moutons destinés à l'abattage vivent sur terre : 100 000 bovins sont abattus par jour aux Etats-Unis, 3 000 000 par an en France. Ce véritable continent d'animaux de boucherie, et la monoculture céréalière qui l'accompagne, occupent 25% des terres cultivées planétaires : « Quand des gens me disent qu'ils sont révoltés par les traitements que nous infligeons aux animaux, cela me met en rage. Que font-ils pour les empêcher ? Quels animaux mangent-ils tous les jours ? »

    Dans « Nous sommes ce que nous mangeons », le docteur Jane Goodall propose des réponses immédiates, accessibles à tous. Au-delà d'une synthèse des grandes questions alimentaires d'aujourd'hui, ce livre engagé propose des éléments concrets aux consommateurs qui veulent se réapproprier la liberté de bien se nourrir. Pour ce livre, « la difficulté c’était de trouver un peu d’espoir... mais il ne faut jamais abandonner : il y a toujours un moyen ! ».

    (Source : www.lemonde.fr)

  • PMAF : Bien-être animal & consommation : des étudiants en économie découvrent de nouveaux enjeux

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    La PMAF a récemment animé au lycée professionnel de Bressuire (Deux-Sèvres) une série de conférences-débat sur le thème « Bien-être animal : quels enjeux pour la grande distribution ? », en compagnie de l'ensemble des étudiants de BTS Economie et gestion et des élèves de terminales STS. Pour ces élèves de filières économiques, cette action de sensibilisation aux enjeux économiques et sociétaux du bien-être animal était animée par Dominic Hofbauer, chargé d'éducation à la PMAF, et s'inscrivait dans le cadre du projet d'établissement autour de l'éducation à l'environnement et à la consommation.

    En effet, la progression constante de produits se prévalant d'une valeur ajoutée « éthique » (produits écologiques, produits issus du commerce équitable, produits issus de l'agriculture biologique...) témoigne d'une attention grandissante des consommateurs envers les conséquences - directes ou indirectes - de leurs actes d'achat. De nombreux indicateurs montrent que la préoccupation croissante pour le bien-être animal s'inscrit dans cette exigence de modes de production plus respectueux et plus justes.

    détails Plus d'informations sur les pages « bien-être animal » de notre site éducatif

    http://www.pmaf.org/lettres/2008/newspmaf_100308.html#2

  • Œufs de batterie : quand la poule vient enfin avant l'œuf !

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    Tandis que l'industrie de l'œuf sollicite un report de l'abolition des cages conventionnelles prévue en 2012 par une Directive européenne, cinq associations ont invité Michel Barnier à résister à la tentation de demander à l'Europe un nouveau délai. Dans une lettre ouverte adressée jeudi dernier au Ministre de l'Agriculture, la PMAF (Protection mondiale des animaux de ferme, la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation 30 Millions d'Amis, la SPA, et la Société Nationale de Défense des Animaux, attestent des « sérieux problèmes de bien-être » posés aux poules dans les cages conventionnelles.

    L'élevage en cage est l'une des formes les plus manifestes de mépris de la vie des animaux, et de banalisation de leur souffrance en élevage intensif. Dans ces conditions, les poules ne disposent pas même de la surface d'une feuille A4 pour survivre. Les cinq associations donnent ainsi un nouveau coup de bec à l'élevage des poules en batterie en lançant une campagne d'écriture en direction du Ministère de l'Agriculture.

    Si, pour vous aussi, la poule vient AVANT l'œuf, demandez gratuitement, depuis les sites web des organisations, une carte postale à signer et envoyer au Ministre

    http://www.pmaf.org/lettres/2008/newspmaf_100308.html#2

  • La chasse tue

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    Les médias relatent parfois les morts par la  chasse, assez peu les blessés et jamais si certains blessés restent handicapés.

    Devinette : combien de blessés (forcément graves, étant donné le type de munitions et d’armes utilisées) et de morts faudra-t-il pour qu’un cessez-le-feu soit décrété à proximité des voies de circulation et des zones d’habitation et de vie afin que l’on puisse circuler, habiter et vivre hors de portée de ces armes de guerre ?  

    Encore deux non-chasseurs grièvement blessés par balle

     

    Dimanche 21 octobre 2007 vers 11h00, alors qu’il circulait à bicyclette sur une petite route de Sologne (CD 157) non loin de Saint-Florent-le Jeune (Loiret), un cycliste a été touché par une balle de gros calibre qui lui a perforé l’omoplate avant de ressortir au niveau du menton en brûlant la glotte.  

    Il a été transporté d’urgence à l’hôpital de Gien pour y être opéré. Ses jours ne sont pas en danger, mais les blessures sont très graves : la tête de l’humérus a été pulvérisée et le chirurgien n’a eu d’autre solution que de poser une prothèse. Aux dernières nouvelles (mi-février), le chirurgien estime que la victime ne récupérera pas une flexion de l’épaule supérieure à 90°. Cette personne restera donc handicapée.  

    En se rendant sur les lieux, on prend conscience de la situation. Trois miradors, séparés d’une cinquantaine de mètres, font face à un bois. Puis, dos aux miradors, un champ et la route sur laquelle circulait la victime. Les tireurs doivent toujours tirer « ventre au bois ». Or, le chasseur a ici de toute évidence fait fi de cette consigne élémentaire de sécurité pour prendre le risque de tirer en direction de la route sur le chevreuil qu’il visait (et qu’il a manqué : on est content pour le chevreuil). C’est un cycliste qui a été blessé, mais un automobiliste ou un promeneur aurait également pu se trouver là, à 250 mètres des miradors.

    L’enquête balistique est en cours.

    Bilan : une personne grièvement blessée, handicapée à vie, 13 000 euros de frais d’hospitalisation et d’intervention chirurgicale, sans compter les frais engagés par le SMUR.

    Le 2 février 2008, un autre non-chasseur a, dans la même région, été victime d’une balle « perdue » alors qu’il se trouvait sur l’aérodrome de Cosne-sur-Loire (Nièvre). Il a été touché au foie. Il est grièvement blessé. Transporté dans un premier temps à l’hôpital de Nevers, il a été transféré à Paris pour y être opéré à l’hôpital Cochin. L’enquête est en cours. Là encore, il y a fort à parier que le chasseur responsable du tir plaidera non coupable en se retranchant derrière le « tragique concours de circonstances ».

    Accidents ? Peut-être, mais uniquement à condition de considérer que le fait de tirer délibérément avec des balles de gros calibre en direction d’une route ou d’une zone habitée relève de l’inévitable et de la fatalité…

    On a longtemps considéré que les accidents de la route étaient une fatalité. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, notamment grâce à la pression des associations de victimes. Pour la chasse, c’est malheureusement encore le cas. C’est tout juste si les victimes ne sont pas… coupables de s’être trouvées sur la trajectoire des balles.  

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex. Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/blesses.htm

  • L'Education nationale met un coup d'arrêt aux "leçons de corrida" en milieu scolaire

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    L'ÉDUCATION NATIONALE MET UN COUP D'ARRÊT « AUX LEÇONS DE CORRIDA » EN MILIEU SCOLAIRE   

    Claire Starozinski a été reçue, le 8 février 2008, par David Teillet, chef de cabinet de Xavier Darcos, pour dénoncer la bienveillance complice dont bénéficient certains toreros, invités dans les établissements scolaires pour faire du prosélytisme et même y donner des « leçons de corrida ».

    Quatre jours plus tard, le 12 février, David Teillet écrivait aux recteurs concernés leur affirmant qu’ « il n’est pas dans le rôle de l’Éducation nationale d’assurer la promotion de la corrida auprès des enfants » et demandant que « les opérations menées dans les établissements scolaires soient exemptes de tout prosélytisme et qu’elles puissent réunir les différents acteurs œuvrant dans ce champ. »

    L'Alliance Anticorrida ne peut que se féliciter de la prise en compte de cette dérive au sein des établissements scolaires et du succès rapide de son intervention auprès du ministre.

    D'ores et déjà, Claire Starozinski, la fondatrice de l'association, interviendra, à la demande d'une enseignante, devant trois classes de troisième dans un collège de Montpellier, le 4 avril, pour évoquer le douloureux visage de la corrida. Pour l'instant, la partie adverse n'a pas daigné répondre aux sollicitations du professeur organisateur de ces débats.

    L'Alliance Anticorrida espère que le gouvernement poursuivra dans cette voie en interdisant l’accès des arènes aux moins de 15 ans ainsi que d'autres points dont il sera prochainement question aux rencontres « Animal et Société » qui seront officiellement lancées par le ministre de l'Agriculture  mercredi 5 mars.

    ***

    GRANDE CAMPAGNE INTERASSOCIATIVE AVEC L'ASSOCIATION ESPAGNOLE FAADA

    Rappelez-vous, à l'appel de FAADA, le 12 juin 2007, nous étions 3 000 à Barcelone pour contribuer à rallier La Monumental, dans un seul et même but : la ratification par le gouvernement de l'abolition de la corrida demandée par les Catalans depuis plus de trois ans.

    Aujourd'hui, à l'appel de FAADA, nous contribuons à une campagne en direction des agences de voyages que nous vous laissons découvrir ici.

    Trois tour-operator français ont déjà signé ce sondage. Vous pouvez participer à cette opération d'envergure européenne, en imprimant et en faisant remplir le document et nous le renvoyer, tamponné par votre agence de voyages, soit au format PDF, soit par courrier.

    Par ailleurs, notre dépliant « Touristes, fuyez les fiestas de sang » destiné à informer des fêtes sanglantes espagnoles est en cours d'actualisation, toujours avec le concours de FAADA.

    Christel Delorme

    Secrétariat-communication Alliance Anticorrida

    http://www.anticorrida.org/ 
  • Grenelle des animaux : une arnaque de plus

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    Le Nouveau Grenelle : "Animal et société"
     Et voici qu'un nouveau Grenelle nous est proposé :         
     « Animal et société » sous la tutelle de Michel         
     Barnier, ministre de  l'Agriculture et de la Pêche.          
     Globalement l'ordre du jour  paraît tout à fait         
     satisfaisant. Les domaines thématiques offerts         
     au débat sont pertinents. N'était-il pas temps,         
     en effet, d'aborder cette grande mutation         
     contemporaine du « rapport de l'être humain        
     à l'être animal » ?        
     Nous devrions donc nous réjouir de voir nos         
     aspirations prises en compte par le pouvoir         
     en place. Pourquoi alors  cette colère qui         
     bouillonne en nous ?          
     Oh ! Ce n'est pas le titre, pourtant bien         
     réducteur, qui en est à l'origine.          
     Non, c'est le sentiment que tout est joué          
     d'avance. Un signal fort n'a-t-il pas été donné         
     dès le départ en donnant la présidence du         
     3e groupe : « Animal, économie et territoires »         
     à Jérôme Bignon, député de la Somme et         
     président  du groupe chasse à l'Assemblée         
     Nationale ?...     
     Tout un programme !!          
     Pouvait-il en être autrement ? L'annonce,         
     faite le 03/03 vient à point à quelques jours         
     des élections municipales... et l'ouverture        
     de ce Grenelle le 14 mars prochain         
     n'apparaît-elle pas comme une piqûre de rappel         
     à l'attention de toutes les personnes protectrices         
     des animaux ...pour le bon choix !!          
     Le seuil de crédulité est-il donc insubmersible ?        
     L'adage « chat échaudé craint l'eau froide » ne         
     serait-il valable  que pour l'intelligence des chats ?          
     1) Le pouvoir politique actuel n'a en face de lui aucun        
     pouvoir politique qui prenne fait et cause pour la        
     condition animale, pour "l'être vivant sensible",        
     pour le Vivant !! Les partis écologistes englués        
     dans les partis bipolaires obsolètes ne lèveront pas        
     le petit doigt !!          
     2) Les associations de protection animale,     
     prisonnières du « carcan apolitique », se contentent     
     de crier « au secours »... tout en espérant encore et     
     toujours que le « pouvoir » n'est pas aussi cynique     
     qu'il apparaît.          
     3) Les médias se précipitent sur les « people » et se        
     moquent superbement des millions d'animaux     
     souffrant des barbaries des activités humaines...    
     c'est sans doute pourquoi aussi les centaines d'êtres    
     humains victimes des guerres et attentats sont     
     banalisés dans les charniers de l'oubli quotidien.          
     Mais que peut-on faire... entre les vacances à la neige       
     et le retour au stress professionnel ou sentimental ?          
     1) Seule, la certitude d'affirmer que « quels que soient      
     les moyens dont on dispose, on peut toujours faire     
     quelque  chose » permet d'ouvrir le chemin.          
     2) Seul le statut politique permet de continuer le     
     chemin.          
     3) Seule l'interactivité permet de lui donner de     
     l'ampleur.          
     4) Seules la synergie et la solidarité permettent     
     de le rendre efficace.          
     Sinon, eh bien sinon, tous les pouvoirs bipolaires     
     qui se succéderont continueront de nous     
     « mettre en colère »…          
     Jean-Claude Hubert          
     Biocentriste          
     Secrétaire Général de la CVN          
     ***          
     http://www.agrisalon.com/06-actu/article-20092.php?wysistatpr=ads_rss_20092          

    Michel Barnier précise l’organisation des rencontres « Animal et société »

    [03/03/2008 18:17] Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche lancera les rencontres « Animal et société » le 14 mars prochain en présence des trois présidents choisis pour animer les différents groupes de travail : 

    Jean-Louis Etienne, médecin et explorateur français présidera le groupe « Les statuts de l’animal ». Ce groupe abordera notamment les questions juridiques et scientifiques concernant le respect de l’animal vivant et de sa protection contre la maltraitance. Ce premier thème répond à la nécessité de préciser les statuts juridiques de protection de tous les animaux qu’ils soient de compagnie, domestiques, sauvages ou utilisés en expérimentation.

    Jacques Pradel, journaliste radio et de télévision présidera le groupe « L’animal dans la ville ». Ce groupe de travail examinera les questions relatives aux animaux de compagnie, y compris les NAC1 et leur commercialisation. Ce groupe devra également formuler des orientations pour une meilleure gestion des chiens et des chats errants, des animaux présentant un risque, des pigeons des villes ou encore d’autres espèces afin de répondre aux questions posées par la présence de l’animal dans l’espace public.

    Jérôme Bignon, député de la Somme, présidera le groupe « Animal, économie et territoires ».Ce groupe analysera les questions portant sur l’utilisation de l’animal dans les activités économiques, de l’élevage d’animaux de rente aux spectacles faisant intervenir des animaux.

    1 Nouveaux animaux de compagnie