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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 100

  • Belgique : plus de ventes de chiens autorisées en animaleries à la date du 1er janvier 2009

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    BRUXELLES - Depuis 2007, c'est annoncé et voté au Parlement : plus de ventes de chiens autorisées en animaleries à la date du 1er janvier 2009.

    Les défenseurs des animaux s'en sont réjouis. Moins les animaleries, qui ont expliqué craindre pour 3.300 emplois directs. Quid à moins d'un mois de la date retenue ?

    "Beaucoup de détails restent encore à régler. Je reçois au moins dix appels anxieux par jour", explique Léonard Monami, président d'Andibel, l'association qui regroupe les revendeurs d'animaux.

    "Les arrêtés d'exécution ne sont pas prêts... Des députés CD&V, VLD et MR ont proposé de postposer cette interdiction de vente d'un an, mais leur proposition n'est pas à l'ordre du jour."

    Selon nos informations, elle ne devrait pas l'être et la loi sera bien d'application à la date. Une période transitoire de six mois sera appliquée pour le secteur.

    "Et les contrôles sont prévus", dit-on au cabinet Onkelinx. Simplement, dans un premier temps, on ne sanctionnera pas, on guidera."

    N. F.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=888769

  • Les apiculteurs manifestent contre le pesticide Cruiser

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    NOUVELOBS.COM | 03.12.2008 | 16:48

    Des apiculteurs et des associations de défense de l'environnement ont manifesté dans plusieurs villes pour demander l'interdiction du Cruiser, jugé dangereux pour les abeilles.

    Plusieurs manifestations d'apiculteurs et d'associations de défense de l'environnement ont eu lieu mercredi 3 décembre pour demander l'interdiction du pesticide Cruiser, jugé dangereux pour les abeilles et la biodiversité.

    Une quarantaine d'apiculteurs se sont rassemblés à Paris, avec des ruches vides et des banderoles, aux abords du ministère de l'Agriculture, où une délégation a été reçue.

    D'autres rassemblements ont réuni une centaine d'apiculteurs de Midi-Pyrénées à Toulouse et une centaine d'autres venus du Poitou-Charentes, des Pays de la Loire et de Bretagne à Nantes, alors qu'ils étaient moins d'une cinquantaine à Lyon.

    Un produit intraçable

    Le Cruiser, insecticide utilisé principalement pour la culture du maïs, a reçu en janvier 2008 une autorisation de mise sur le marché de la part du ministère de l'Agriculture pour une durée d'un an.

    Le dossier doit être réexaminé dans les jours prochains par le ministre de l'Agriculture, Michel Barnier.

    Dénonçant "un manque de concertation" et "l'absence de crédibilité du processus de suivi" de cet insecticide, apiculteurs et défenseurs de l'environnement réclament son interdiction à partir de 2009.

    "Ce produit toxique est un grand danger pour les abeilles, pour les plantes mais aussi pour les oiseaux, car il est intraçable et sa seule poussière peut contaminer n'importe quelle plante, fleur ou cours d'eau", a dénoncé le président de la Fédération nationale des organisations sanitaires apicoles départementales, Jean-Marie Barbançon, apiculteur dans la Drôme.

    Deux ruches test

    "Contrairement aux affirmations des responsables nationaux, à ce jour, le dossier qu'ils ont entre les mains est partiel et incomplet", selon Guy Pluta, président des apiculteurs de Midi-Pyrénées.

    Guy Pluta a indiqué avoir "fait part de la fragilité des résultats de certaines mesures - concernant les abeilles - effectuées au moment des semis, puisque sur les trois régions de tests, seule notre région de Midi-Pyrénées avait placé des ruches test en période de semis.

    Malheureusement il n'y avait que deux ruches installées", a-t-il déploré.

    "Croyez-vous sincèrement que l'on puisse prendre en compte les résultats concernant deux ruches pour un résultat national ?" a-t-il questionné.

    L'abeille, un parfait indicateur de l'environnement

    Les apiculteurs réunis à Toulouse ont indiqué "ne pas comprendre" pourquoi le Cruiser a reçu une autorisation de mise sur le marché "alors qu'en Allemagne, lorsqu'ils ont perdu 11.000 ruches au mois de mai, le Cruiser a été tout de suite interdit".

    "L'abeille domestique est un parfait indicateur de l'environnement (...) elle rapporte à la ruche des denrées - nectar, pollen - dont l'actuel niveau de contamination met en péril sa survie", ont indiqué dans un communiqué conjoint les syndicats d'apiculteurs UNAF, FNOSAD, SNA et la Confédération paysanne.

    "Cette situation s'est aggravée avec l'utilisation du Gaucho et du Régent", selon ces syndicats, qui demandent "pourquoi autoriser le Cruiser alors qu'une simple rotation des cultures suffit à contrôler les ravageurs du maïs?"

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/environnement/20081203.OBS3855/les_apiculteurs_manifestent_contre_le_pesticide_cruiser.html

  • Belgique : GAIA, la Chaîne Bleue Mondiale et Animaux en Péril : Non au report de l'interdiction de la détention des chiens et chats dans les animaleries !

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    Les associations de défense des animaux critiquent l'Unizo, qui se profile toujours plus comme une organisation opposée au bien-être animal, et l'Open VLD, qui laisse perdurer la souffrance des animaux.

    GAIA, la Chaîne Bleue Mondiale et Animaux en Péril trouvent « inadmissible » tout report de l'interdiction légale, à partir du 1er janvier 2009, de détenir et d'exposer des chiens et chats dans les animaleries et leurs annexes.

    Les défenseurs des animaux, soutenus par 150 associations, veulent que le gouvernement rejette la demande de l'Unizo (organisation d'entrepreneurs indépendants) et de l'Anizoo (association de marchands d'animaux) de repousser d'un an cette interdiction.

    « Ce serait un affront à toutes les personnes qui ont acheté des chiots malades et non socialisés ces dernières années et qui ont été trompées par les membres de l'Anizoo », estime Michel Vandenbosch, président de GAIA.

    « C'est une véritable honte que l'Open VLD, par la voix de la députée Sofie Staelgraeve, demande publiquement que la nouvelle loi soit suspendue. »

    Cette interdiction a été approuvée par le Parlement en avril 2007. Les marchands d'animaux ont eu plus de 18 mois pour s'adapter à la nouvelle législation. Ils ont également été impliqués dans la concertation relative aux arrêtés d'exécution.

    « Entre-temps, nos dossiers, qui regroupent les plaintes quant aux mauvaises pratiques de ceux qui demandent le report de l'interdiction et qui continuent à vendre des chiots malades et non socialisés, n'ont fait que s'épaissir », poursuit Michel Vandenbosch.

    La loi doit entrer en vigueur le 1er janvier, et il n'y a aucune bonne raison pour que ce ne soit pas le cas.

    Les partis politiques qui soutiennent ces marchands, qui revendent depuis des années des chiots malades provenant entre autres d'Europe de l'Est, devraient avoir honte.

    Ils laissent perdurer des pratiques et situations inacceptables.

    C'est l'opinion de GAIA, de la Chaîne Bleue Mondiale et d'Animaux en Péril, qui, juste avant le vote de la loi, ont rassemblé en quelques mois plus de 133.000 signatures en faveur de l'interdiction de la vente de chiens et chats dans les magasins.

    GAIA fustige également l'Unizo, l'association d'entrepreneurs indépendants, qui se profile de plus en plus comme une organisation cruelle envers les animaux.

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp150

  • "L'objet du scandale", France 2 : Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

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    Faut-il reconnaître des droits aux animaux ?

    Critique de l'émission par International Campaigns

    C'est l'une des questions, d’actualité en cette veille de JIDA et cruciale - pour les animaux - au long cours, qui était affichée en incrustation sur les écrans des téléviseurs lors du magazine de société "L'objet du scandale" diffusée dimanche 30 novembre 2008 sur France 2 de 16h15 à 17h20. Vidéo de l'émission consultable ici.

    Présentée par Guillaume Durand (qui finira par demander « Va-t-on tous devenir végétariens ? »), cette émission a donné lieu à un débat, sur un ton trop léger, sur le foie gras et plus largement sur la question du rapport entre les hommes et les animaux, notamment ceux élevés et tués pour finir dans une assiette.

    Étaient notamment invités sur le plateau deux pitoyables producteurs artisanaux de foie gras - « opposés » au gavage en batterie… - et l’actrice Véronique Genest avec des arguments primaires et traditionnels qui dénoncent un comportement hypocrite envers la plupart des animaux.

    Et aussi des opposants au gavage et au foie gras, tous non végétariens - à l’exception notoire de Sébastien Arsac, vegan, de l’association Stop Gavage et qui n’a pas eu beaucoup voix au chapitre – en l’occurrence l’incontournable Allain Bougrain Dubourg, auteur de Sales bêtes ; respectons-les (mais pas pour la table surtout s’ils sont bien traités) et qui revendique publiquement son non-végétarisme, Marie-Claude Bomsel, vétérinaire de son état et qui culpabilise si elle vient à manger de la viande qu’elle soupçonne de provenir d’un animal qui a été maltraité et qui invite le téléspectateur à manger des animaux « mieux traités », mais en moindre quantité (...).

    Anthony Delon, qui, après avoir visionné une vidéo sur la production du foie gras, a renoncé à ce mets indélicat il y a 10 ans, était également présent.

    Invités de force sur le plateau – et la vétérinaire s’en est tout de même offusquée - différents animaux « de ferme », ainsi qu’un « plateau de Noël » composés d’huîtres – vivantes et que Jérôme Bonaldi, vulgarisateur scientifique, menaçait de faire souffrir avec du jus de citron pour bien montrer qu’elles étaient encore vivaces -, ainsi que des escargots et deux homards, dont un vivant que ce même Bonaldi menaçait de couper en deux avec un tranchoir.

    A noter aussi qu’un simulacre de gavage d’un canard a également été réalisé et notamment la simulation de l’ingestion par un humain de 5 kilos de spaghettis.

    A également été évoqué le rapport entre l’homme et l’animal ainsi que la schizophrénie savamment entretenue chez l’humain pour continuer à le différencier de l’animal, ne serait-ce qu’au niveau de la souffrance (NDLR : tout ceci afin de continuer à faire tourner une économie basée sur l’exploitation planétaire des animaux et de dégager les profits qu’elle génère).

    Sinon, de nombreux échanges entre pro et anti-foie gras à propos de cet aliment-souffrance, mais aussi sur la condition et le statut des animaux et qui témoignent aussi du chemin qu’il reste à parcourir pour que le sort et le statut des animaux évoluent positivement au sein de la société des hommes.

    On notera plus particulièrement la dénonciation par Bougrain Dubourg de la farce du Grenelle de l’animal et de Michel Barnier (responsable de la mascarade "Les rencontres Animal et Société" de l'été 2008)  qui a fait la carpette devant la FNSEA, syndicat d’exploiteurs d’animaux pour la consommation humaine qui refuse notamment l’intégration du terme « animal » (dixit A. Bougrain Dubourg) au code civil français, code qui reconnaît toujours actuellement l’homme d’un côté et ses biens meubles et immeubles, biens dont l’animal fait toujours partie même s’il a le statut d’être sensible.

    Moralité : en espérant que certaines séquences, photos et réactions et commentaires auront contribué à ouvrir les yeux de certains téléspectateurs et à les faire se désengager de l’exploitation des animaux et de la souffrance animale, son systématique corollaire, un seul mot d'ordre : tous dans la rue le week-end du 10 décembre avec du faux foie gras sous la forme de pâté végétal et autres produits vegan en dégustation gratuite pour le public pour promouvoir les droits fondamentaux des animaux à ne pas servir de nourriture pour les humains et à ne pas servir d'une manière générale les intérêts des humains (recherche et tests, aliments et loisirs en tout genre).

    Pour connaître les actions prévues, c’est ici. Pour s’impliquer, c’est là : info[at]journee-internationale-droits-animaux.org

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/news/newsflash/faut-il_reconnaitre_des_droits_aux_animaux_.html

  • L'Amazonie a perdu 12.000 km2 de forêt en 2007-2008, une hausse de près de 4%

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    Une zone déforestée de l'Amazonie, dans la région de l'Anapu, dans le nord du Brésil, en avril 2005.

    RIO DE JANEIRO (AFP) — L'Amazonie brésilienne a encore perdu 11.968 km2 de forêt d'août 2007 à juillet 2008 à cause des déboisements et des incendies, un chiffre qui montre que "le poumon vert" de la planète continue à reculer sous les coups de la déforestation illégale.

    La déforestation de l'année 2007-2008 est supérieure de 3,8% à celle de l'année précédente, selon les données publiées vendredi par l'Institut national d'études spatiales (INPE).

    Les Etats les plus touchés par la déforestation sont le Para (nord), qui a perdu 5.180 km2 de forêt en raison de l'avancée des exploitants forestiers, et le Mato Grosso (centre-ouest), un grand producteur de soja qui a perdu 3.259 km2.

    Le Brésil avait réussi à réduire de 59% la déforestation lors des trois dernières années, après un pic de 27.423 km2 de forêt détruite d'août 2003 à juillet 2004.

    Le résultat de la dernière année 2007-2008, équivalant à la moitié du Salvador, de la Slovénie ou d'Israël, représente une augmentation de 3,8% par rapport à la même période de l'année précédente (11.524 km2).

    Le gouvernement avait prévenu en début d'année qu'il y aurait une hausse sensible de la déforestation et avait ainsi lancé une nouvelle série de mesures pour la combattre, notamment une augmentation des amendes.

    Simultanément, le gouvernement a passé des accords avec les filières de production du soja, de la viande, du bois et des minerais pour que celles-ci n'achètent pas de productions illégales.

    Le ministre de l'Environnement, Carlos Minc, a affirmé récemment que, sans ces mesures, la déforestation aurait été deux fois plus importante.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gKK2R8YYy0SpnFXuLpQm68-5xT-g

  • Foie gras : bon appétit !

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    Une coutume barbare

    Le foie gras est l'organe malade d'une oie ou d'un canard gavé de force plusieurs fois par jour au moyen d'un tube de métal de 20 à 30 centimètres enfoncé dans la gorge jusqu'à l'estomac.

    Pour contraindre son corps à produire du foie gras, l'oiseau doit ingérer en quelques secondes une quantité de maïs telle que son foie finit par atteindre presque dix fois sa taille normale, et développe une maladie, la stéatose hépatique.

    Scène de gavage

    En se débattant lorsque le tube s'enfonce dans sa gorge, ou par la simple contraction de son oesophage provoquée par le besoin de vomir, il risque l'étouffement et des perforations mortelles au cou.

    L'enfoncement du tube provoque des lésions du cou où se développent des inflammations douloureuses et des germes.

    La suralimentation forcée et déséquilibrée provoque fréquemment des maladies du système digestif, potentiellement mortelles.

    Suite au choc du gavage, il est pris de diarrhées et de halètements. En outre, les dimensions de son foie hypertrophié rendent sa respiration difficile, et ses déplacements pénibles.

    Si ce traitement était poursuivi, il provoquerait la mort des animaux gavés. L'abattage intervient à temps pour masquer les conséquences du gavage.

    Les plus faibles d'entre eux sont tout de même moribonds lorsqu'ils parviennent à la salle d'abattage, et beaucoup ne résistent pas jusque-là : le taux de mortalité des canards est dix à vingt fois plus grand pendant la période de gavage.

    Un concentré de souffrances

    Cette violence, inhérente à la production de foie gras, justifie à elle seule son abolition. Mais pour la plupart de ces animaux le calvaire ne s'arrête pas à la brutalité du gavage.

    Beaucoup sont amputés d'une partie de leur bec, sans anesthésie, à l'aide d'une pince ou d'une simple paire de ciseaux.

    Dans la nature, les canards passent une grande partie de leur vie sur l'eau.

    Dans ces élevages, beaucoup sont enfermés dans des hangars, puis dans des cages où leurs pattes se blessent sur le sol en grillage.

    Des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas se retourner, encore moins se mettre debout ou battre des ailes.

    Parmi ceux qui tiennent jusqu'au jour d'abattage, beaucoup ont les os brisés lorsqu'ils sont transportés, manipulés et enfin accrochés la tête en bas pour être électrocutés puis égorgés.

    Les canes, parce qu'elles produisent un foie plus veineux que les mâles, sont le plus souvent broyées vivantes ou gazées peu après leur naissance.

    Le plaisir des uns payé par la souffrance des autres

    Comment le simple plaisir que nous avons à manger son foie peut-il justifier de faire subir une vie si misérable à un être sensible qui, comme nous, ressent la douleur et la détresse ?

    Qu'il soit d'une autre espèce que nous justifie-il de rester sourd à sa souffrance, et muet face à l'immoralité de cet esclavage ?

    Il existe des lois et règlements qui protègent les animaux contre de tels sévices et mauvais traitements.

    Ces textes sont délibérément ignorés pour les plus de 30 millions d'entre eux qui, pour la plupart en France, sont utilisés chaque année pour le foie gras.

    On nous dit que les « souffrances nécessaires » sont acceptables.

    Mais la consommation de ce produit ne présente aucun caractère de nécessité.

    Personne, pas même ceux qui profitent de ce commerce, n'ose le prétendre.

    Alors que le prix au kilo est toujours plus bas pour le consommateur, le foie gras est un produit très cher payé par les animaux dont le corps, utilisé comme une machine à produire, est volontairement rendu malade.

    Le foie gras est aussi un produit de plus en plus coûteux pour la France, dont il donne l'image d'un peuple rétrograde au moment où bien d'autres pays en interdisent la production.

    Comment peut-on encore faire passer pour une tradition de savoir-vivre une coutume barbare qui consiste à enfoncer dans la gorge d'un animal encagé l'embout d'un entonnoir ou d'une pompe pneumatique ?

    L'interdiction du foie gras : vers une éthique de l'alimentation

    Constatant que la production du foie gras nécessite de mépriser les intérêts de l'animal qu'on utilise pour le produire :

    • Nous demandons à ceux qui gavent les oies et canards de cesser de pratiquer ces actes de maltraitance. Qu'ils n'aient aucune intention cruelle envers les animaux gavés ne diminue en rien la souffrance qu'ils provoquent.

    • Nous demandons à ceux qui tirent profit du foie gras, sans aucune considération éthique, de mettre fin à leur participation à ce commerce malsain.

    • Nous demandons aux autorités scientifiques et vétérinaires sincèrement préoccupées du bien-être des animaux, d'avoir le courage, malgré les pressions politiques et économiques, de dénoncer les méthodes de production du foie gras pour ce qu'elles sont.

    • Nous demandons à la justice de rappeler que les lois et règlements imposent une limite à la souffrance que l'on peut infliger à un être sensible, et que la production de foie gras est par conséquent illégale.

    • Nous demandons à nos représentants de légiférer pour interdire définitivement cette pratique.

    En tant que consommateurs déterminés à mettre de l'éthique dans notre assiette, et constatant que ces souffrances n'existent que pour procurer du plaisir à notre palais, nous refusons d'acheter et de consommer ces foies malades d'animaux torturés.

    Signez le manifeste pour soutenir cette campagne

    http://www.stopgavage.com/manifeste.php

  • Seine-Maritime : agression avérée d'un photographe animalier par 12 chasseurs

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    Le gibier ne leur suffit plus

    Afin de ne pas gêner l’action de la Gendarmerie et toute suite éventuelle que le Parquet donnerait à la plainte, nous vous demandons de ne pas intervenir auprès des autorités locales ou institutionnelles par quelque moyen que ce soit.

    Le gibier ne leur suffit plus, les chasseurs s’attaquent maintenant aux amoureux de la faune sauvage !

    Agression avérée d’un photographe animalier

    Samedi 22 novembre, alors que Jean-Marie, photographe animalier et membre du RAC, se promenait sur une sente communale, douze chasseurs se mirent à l’encercler.

    Trois d’entre eux se sont défoulés sur lui, le molestant et cassant son matériel de photographie.

    Une plainte a été déposée à la gendarmerie.

    Notre ami est un fervent défenseur de la faune sauvage.

    Le reportage d’une chaîne régionale avait parlé d’actes de barbarie.

    Nous vous prions de trouver, ci-dessous, le lien du blog de nos amis :

    http://www.naturesauvage76.com/

    Nous vous invitons à leur envoyer des mots de soutien durant cette nouvelle épreuve.

    Nous vous en remercions.

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC - Boîte Postale 50026 - 33702 MERIGNAC cedex .

    Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs.  (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/ami.htm

  • Espagne : en Catalogne, la corrida bientôt interdite...

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    En Catalogne espagnole, les parlementaires se rapprochent de plus en plus pour voter l'interdiction des corridas dans cette région autonome.

    La presse en parle aussi :

    "Un paso de gigante". Así considera Mati Cubillo, responsable de Amnistía Animal de Madrid y portavoz de la Federación de Asociaciones Protectoras y de Defensa Animal (FAPA), el hecho de que la Mesa del Parlamento catalán admitiese ayer a trámite una Iniciativa Legislativa Popular (ILP) para prohibir las corridas de toros en Cataluña.

    Cubillo se muestra convencida de que la iniciativa saldrá adelante porque se trata de Cataluña, "la única comunidad que desde hace tiempo habla de la posibilidad de la prohibición". Si lo hace, "será ejemplarizante para el resto de comunidades", afirma.

    Dicen que es la fiesta nacional, pero es mentira, es la fiesta de un pequeño sector que gana mucho dinero.

    A su juicio, es muy importante el hecho de que se trate de una ILP, porque "es la primera vez que se está preguntando a la gente del pueblo qué es lo que quiere".

    "Dicen que es la fiesta nacional, pero es mentira, es la fiesta de un pequeño sector que gana mucho dinero y que la fomenta porque le interesa".

    Manel Maciá, presidente del Partido Antitaurino contra el Maltrato Animal, también cree firmemente que la iniciativa saldrá adelante.

    "La sociedad está madura y hace tiempo que lo pide, especialmente en Cataluña", dice.

    Maciá cree que sería "un primer paso" que se lograse la prohibición en parte del territorio español.

    "Deberían caer (las corridas) por su propio peso, pero siempre hace falta un empujoncito", añade.

    Para que saliese adelante la prohibición de "las corridas de toros y los espectáculos que incluyan la muerte del animal", los promotores de la iniciativa tendrán que acreditar en 120 días, ampliables a 60 más, que tienen el apoyo de al menos 50.000 personas.

    Una vez presentadas las firmas, los grupos parlamentarios podrán presentar enmiendas a la
    totalidad y, si superara el debate de totalidad, se seguiría tramitando en comisión y volvería al pleno para el debate y votación final.

    La reacción de los partidos catalanes

    A este respecto también se han pronunciado este miércoles los grupos parlamentarios catalanes, que ha reaccionado con cautela, unos, y apoyando la iniciativa, otros.

    Así, la portavoz parlamentaria de ERC, Anna Simó, ha asegurado que ERC "colaborará para que haya el máximo consenso entre los grupos parlamentarios cuando esta ILP llegue al Parlamento de Cataluña".

    El portavoz parlamentario de CiU, Oriol Pujol, ha señalado que su grupo no apoyará las enmiendas a la totalidad que algún grupo de la cámara catalana pueda presentar.

    No obstante, ha eludido desvelar si CiU suscribirá de forma íntegra la propuesta.

    El coordinador general de EUiA, Jordi Miralles, en cambio, ha dejado entrever el apoyo de ICV-EUiA a la ILP.

    Quien no ha tenido reparos en reconocer que es un tema sensible es el portavoz adjunto del PSC en la cámara, Joan Ferran, que no ha desvelado cuál será la posición final de los socialistas, aunque ha admitido que una de las opciones puede ser dar libertad de voto a sus diputados.

    Tampoco el PP catalán se ha querido mojar sobre cuál será su postura ante esta ILP contraria a las corridas.

    Por su parte, el presidente de Ciutadans-Partido de la Ciudadanía (C's), Albert Rivera, ha anunciado que dará "libertad de voto" a los otros dos diputados con que cuenta su partido en el Parlamento catalán, puesto que se trata de un debate con un "importante componente moral".

  • Corrida sur la sellette en Euskadi

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    Le Gouvernement autonome Basque espagnol vient d'établir une nouvelle réglementation technique plus stricte à l'encontre des organisations de corridas.

    Les matadors font la gueule... et "menacent" de refuser de toréer dans cette région...

    La presse en parle :

    « Las principales figuras del toreo, entre ellas José Tomás, Julián López "El Juli", Miguel Ángel Perera, Cayetano y "El Fundi", se niegan a torear en el País Vasco mientras no se corrijan una serie de cuestiones que recoge el nuevo Reglamento Taurino de dicha comunidad autónoma aprobado la semana pasada por el Gobierno autónomo.

    Una nota de prensa hecha pública hoy, y que está firmada por "Taura" (Unión de Toreros), "Unión Nacional de Picadores y Banderilleros Españoles" y "Asociación Sindical de Mozos de Espadas y Puntilleros" - los tres sindicatos mayoritarios de profesionales del sector-, señala que en la nueva normativa hay que "corregir una serie de puntos indispensables" para el ejercicio de su profesión.

    En declaraciones a EFE de Íñigo Fraile, coordinador ejecutivo de "Taura", las principales deficiencias advertidas por los toreros en el nuevo texto son :

    - Con la reducción de la puya para los toros, que pierde tres milímetros de arista (el filo) y un centímetro en "las cuerdas", quedándose así en lo que fue la puya que se utilizaba para los novillos, el torero no debe tener limitaciones a la hora de ordenar las veces que entrará el toro al caballo.

    - El presidente puede ordenar el reconocimiento médico de un torero que haya sido lesionado durante el festejo, decidiendo finalmente si puede seguir toreando o no.

    - Los toreros quieren estar legitimados para solicitar el reconocimiento de las muestras biológicas de las reses (en los nuevos reglamentos de Castilla-León y de Andalucía así se les ha reconocido).

    - El nuevo reglamento impone la obligatoriedad a toda costa en mano a mano por la baja de uno de los tres toreros anunciados, sin garantías de renegociar la oportuna compensación económica.

    - Los toreros exigen ser citados cuando se vaya a realizar alguna operación de limpieza de astillas en los toros.

    - Hasta ahora la opinión de los tres toreros era suficiente para retirar del ruedo una res sospechosa de haber sido toreada previamente, y con el nuevo reglamento queda al criterio exclusivo del presidente.

    - El nuevo reglamento excluye del callejón la presencia de los apoderados.

    - Los toreros están en desacuerdo con que se limite la entrada a las plazas de toros a los menores de 16 años si no van acompañados de un mayor de edad.

    Todo esto, explicó Fraile, al margen de otras consideraciones que abundan en lo que los toreros consideran "reiteradas faltas de acierto" del reglamento vasco."

  • Fondation de la premiere association égyptienne pour la protection des animaux par Amina Abaza

    L'image “http://www.animalsaustralia.org/images/features/500-amina_abaza.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Au-delà de sa mission auprès des animaux, Amina Abaza veut imposer l’estime de l’autre en général à travers son association S.P.A.R.E. (http://www.sparelives.org/).

    Sa détermination est récompensée : elle vient d’être désignée « première ambassadrice égyptienne des droits des animaux » par la Société internationale de protection des animaux.

    Le respect d’abord

    « On n’a pas un cœur pour les hommes et un cœur pour les animaux, on a un cœur ou on n’en a pas. » (Lamartine)

    C’est la rengaine d’Amina Abaza qu’elle répète à toutes les interviews de presse.

    Le 4 octobre dernier, c’est-à-dire lors de la Journée mondiale des animaux, elle vient d’être désignée « première ambassadrice égyptienne pour les droits des animaux », par la Société internationale de protection des animaux, basée en Angleterre.

    Un titre qui précède un autre, datant du 28 septembre, celui de l’association allemande de la protection des animaux Hans-Rönn-Stiftung.

    Née au Caire et éduquée par un père qui lui a inculqué l’amour et le respect des valeurs morales telles l’honnêteté, la modestie et l’intégrité, Amina Abaza n’est rien de moins que la fille du romancier Sarwat Abaza.

    Ce dernier est en fait l’auteur du fameux film sur le despotisme, Chie min al-khof (La Peur), lequel critiquait implicitement l’époque nassérienne.

    « Mon père n’était pas un homme riche. C’était un homme simple du gouvernorat de Charqiya qui, sa vie durant, a vendu pas mal de terres, mais jamais son stylo. Sous Nasser, il n’a pas écrit un seul article faisant l’éloge du régime, au moment où l’on égorgeait les gens et on les jetait en prison », affirme Amina Abaza.

    Et d’ajouter :

    « Mon père écrivait uniquement ce qu’il ressentait. Un jour, je lui ai raconté que j’avais vu comment les patients étaient maltraités dans les hôpitaux. Je lui avais alors demandé d’écrire quelque chose sur eux. Il m’a répondu : Même toi, tu n’as pas le droit de me dire ce que je dois écrire », se souvient-elle.

    Tel père, telle fille.

    Amina Abaza a hérité de cet esprit d’indépendance d’un père qui ne craignait rien et ne cessait de critiquer ceux qui faisaient fortune rapidement et de façon malhonnête.

    Quand il s’agit de revendiquer des droits humains, la fille aussi se montre d’un franc-parler hors pair.

    « Pourquoi ne pas défendre ses droits tant qu’on n’est pas fautif ? Chapeau à Noha Rouchdi, la jeune fille qui a récemment intenté le premier procès pour harcèlement sexuel. Elle a brisé un tabou ».

    Et d’ajouter :

    « Je n’aime pas le citoyen passif. Pourquoi se taire alors qu’on a des moyens à déployer ? ».

    Amina Abaza a été élevée dans un entourage hétérogène, regroupant des étrangers, et multi-religieux avec des chrétiens, musulmans et juifs ...

    « Des gens de tous bords étaient invités par mon grand-père, un poète qui tenait chez lui un salon littéraire dans le quartier de Zamalek. J’étais chanceuse de voir et d’entendre tous ces intellectuels dont entre autres Tewfiq Al-Hakim, Naguib Mahfouz, Taha Hussein, Abdel-Rahmane Al-Charqawi. Chacun d’eux avait sa manière de voir les choses et ses principes ».

    Très tolérante, acceptant la différence, elle précise :

    « L’autre n’est pas un fantôme. Pourquoi émigrer en Occident, s’y installer pour travailler ou bénéficier d’un traitement médical et en même temps le détester ? Pourquoi juger les gens selon les apparences, les religions et les couleurs ? Je déplore toute sorte de discrimination. Notre société actuelle est dans un état atroce, qui ne s’intéresse qu’aux apparences et à l’argent ».

    Une société qui diffère complètement de celle où elle a vécu son enfance.

    Ancienne élève des religieuses du Sacré-Cœur, ces dernières lui ont appris énormément.

    « Ce sont les religieuses catholiques qui m’ont inculqué cet esprit de solidarité et de charité. Je me rappelle qu’une fois par mois, avec mes camarades, nous sortions acheter des provisions pour les distribuer à des familles pauvres », déclare Amina Abaza, pour qui être francophone d’Egypte n’est pas seulement se vouer à affronter l’américanisme, mais aussi pouvoir vivre cette culture à l’aise dans une société devenue très conservatrice.

    Un conflit qu’elle vit quotidiennement.

    Directrice de la section de traduction au sein de la Chaîne satellite égyptienne, Amina Abaza refuse le regard que pose la société sur tout ce qui provient de l’étranger, multipliant les tabous.

    « Dans mon travail, j’essaie de donner une image vraie de ce que nous sommes, en traduisant des films, feuilletons et programmes égyptiens vers le français. Je joue le rôle d’intermédiaire, comprenant les deux mentalités ».

    Dans sa relation avec ses collègues, elle refuse cet esprit borné sur tout ce qui est différent, au niveau religieux comme culturel.

    Elle se remémore alors toute la génération des francophones de sa jeunesse.

    « C’était toujours dans une ambiance familiale très chaleureuse que nous célébrions les fêtes chrétiennes. Bien que la maison de ma grand-mère soit mise sous surveillance. Elle n’avait pas beaucoup d’argent, mais invitait toute la famille à fêter Noël », se souvient Amina, qui comme sa grand-mère n’a jamais honte de déclarer ses crises financières.

    Tout le monde peut passer par des moments de difficulté, c’est normal.

    Une manière idéale de voir les choses, qui peut paraître en contradiction avec le tas d’objets hétéroclites et d’antiquités décorant somptueusement son domicile à Zamalek.

    Elle se défend :

    « Vous croyez que ces objets antiques sont chers ? Pas du tout. Mon mari est un collectionneur. Il parcourt presque toutes les ventes aux enchères et se rend dans le quartier d’Al-Attarine, à Alexandrie, pour dénicher ces objets dont quelques-uns sont hérités de ses parents ».

    Un goût très raffiné, sans aucun doute.

    Son mari, l’homme d’affaires Raouf Méchreqi, est une personnalité accueillante, aux traits nobles.

    « Mon mari a vécu une autre Egypte, celle du bon vieux temps des années 1950 et 60. Il trouve une grande difficulté à s’adapter à notre époque. Car le pays ressemble plutôt à une monarchie du Golfe, à une société bédouine », regrette Amina.

    Et d’ajouter :

    « Mon mari est comme sous le choc. J’essaie de le soutenir moralement ».

    Pourtant, Amina elle-même affronte le même état d’esprit.

    Elle s’y est peut-être habituée depuis ses études à la faculté de lettres, section française.

    « C’est à l’Université du Caire que j’ai beaucoup appris. C’était une ambiance différente de la charité chrétienne qu’on nous inculquait à l’école. Mes souvenirs à l’université ne sont pas si merveilleux. C’était le moment de mon éveil face à un nouveau monde, plus méchant et hypocrite », affirme strictement Amina Abaza.

    Grâce à son mari, partageant nombre de ses idées, elle a pu fonder une association pour la protection des animaux.

    « Je me sentais mal en voyant un animal blessé, tué cruellement ou maltraité. Je déteste l’injustice. Mon mari m’a dit qu’au lieu de pleurer ces animaux, il fallait agir. Au début, j’avais honte qu’on se moque de moi ou que l’on critique cette banalité ».

    Amina Abaza a versé tout son amour sur ces êtres faibles, sans affection ni attention.

    C’est en 2001 qu’elle s’est engagée dans ce projet, avec la création de son association caritative reconnue par le ministère égyptien des Affaires sociales.

    Cette association est la plus ancienne du genre en Egypte et au Moyen-Orient.

    Ses locaux se trouvent dans un immeuble modeste, situé dans une ruelle de Chabramant (aux alentours du Caire).

    Une équipe de vétérinaires et d’agents y travaillent.

    « Jusqu’à l’année passée, tous étaient bénévoles. Cette année, ce n’est plus le cas. Car les cas d’animaux blessés ou torturés ont augmenté. C’est pourquoi j’ai dû augmenter le nombre de vétérinaires. Je ne fais pas payer les pauvres paysans, mais ce n’est pas le cas des gens aisés. Je n’hésiterais pas à vendre mes bijoux pour financer l’association. Car l’Etat n’accorde pas un sou à la protection des animaux ».

    La fondatrice ne peut pas obliger les gens à aimer les animaux, mais elle leur demande simplement de ne pas les maltraiter.

    « Ce sont de faibles créatures qui ressentent la faim, la soif, la peur, la douleur, sans pouvoir l’exprimer. Elles sont chassées, torturées, piégées, électrocutées pour leur fourrure, maltraitées dans les abattoirs, exploitées dans les cirques, enfermées dans les zoos, abandonnées et méprisées ».

    Même si elle a souvent encouragé d’autres associations à œuvrer dans le même domaine, Abaza est toujours critiquée.

    « Je me rappelle que dans l’une des émissions télévisées, on m’a d’abord remerciée de défendre les droits des animaux, mais on n’a pas tardé à me le reprocher. Que faites-vous des droits des enfants de Palestine ? me répète-t-on ».

    En toute assurance, elle répond :

    « Pourquoi on me critique et me traite de criminelle ? Pourquoi mêler les droits de l’animal aux droits des enfants de Palestine ? ».

    Malgré tout, elle a réussi quelques exploits : fêter en Egypte la Journée internationale de l’animal.

    Aider à la restauration du Zoo du Caire, dans un état lamentable.

    Arrêter le commerce des animaux.

    Parvenir à tourner et photographier les maltraitances cruelles des animaux dans les abattoirs égyptiens.

    Amina Abaza ne cesse de recevoir d’autres genres de critiques.

    Car elle incarne pour d’aucuns l’image de la Brigitte Bardot égyptienne.

    Elle réfute l’idée y voyant une déconsidération.

    « Pourquoi cette mission noble doit-elle être considérée comme une simple imitation de l’étranger ? En dépit de mon admiration pour Brigitte Bardot, je ne l’imite pas. Je suis vexée car on pense que je veux attirer l’attention, à la recherche d’une médiatisation ou d’une célébrité quelconque. Le dieu chez les pharaons était symbolisé par un chat, un hibou ou une vache », défend-elle, ajoutant :

    « Il faut admettre que nous, les Egyptiens, nous ne connaissons pas grand-chose à la culture de la protection des animaux. Nous avons besoin de support et de conseils. Par exemple, en Europe, le vétérinaire est beaucoup plus estimé. En Egypte, il est médiocrement appelé le médecin des animaux. Il nous faudra des années en Egypte pour faire évoluer les mentalités ».

    Névine Lameï

    http://hebdo.ahram.org.eg/arab/ahram/2008/11/26/visa0.htm