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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 104

  • Armand Farrachi, "Chasse à courre, la loi du saigneur" (Libération)

    http://taomugaia.blog.lemonde.fr/files/2007/11/43792d2f249b6b5bad1101f968ab19.1194264073.jpg

    Armand Farrachi est écrivain, responsable du Collectif pour l’Abolition de la chasse à courre (http://www.abolitionchasseacourre.org/)

    La chasse à courre, tout le monde sait cela, consiste à poursuivre à cheval et avec des chiens, un animal sauvage, principalement un cerf, jusqu’à l’épuisement, puis à le poignarder, à le noyer ou à lui briser les jambes s’il n’a pas été déchiqueté par la meute, avant de le « servir », c’est-à-dire de l’égorger.

    Cette violence inouïe, qui révoltait déjà Montaigne, n’est justifiée que par le plaisir de ceux qui s’y livrent, et par une « tradition » d’Ancien Régime disparue à la Révolution mais réactualisée par Napoléon.

    La plupart des pays européens (Belgique, Ecosse, Grande-Bretagne, Allemagne…) y ont renoncé. Pas la France.

    Les veneurs interdits de chasse chez eux se réfugient donc chez nous, où le nombre d’équipages augmente de façon démesurée (une vingtaine par an), alors que les espaces continuent d’être « aménagés » de façon galopante.

    Résultat : l’année dernière, un cerf s’est réfugié chez des particuliers en passant par la baie vitrée, en lisière de forêt de Perseigne.

    Il a été égorgé dans le salon, entre le canapé et la télévision.

    Cette année, à Avilly-Saint-Léonard, près de Senlis, un animal épuisé a cru trouver refuge dans un village, où il a été « servi » sur le trottoir devant une population horrifiée.

    Le maire a porté plainte.

    A Lacroix-Saint-Ouen, la meute a déboulé dans la rue.

    Récemment, à Lamorlaye, encore dans l’Oise, un cerf s’est retrouvé sur le parking d’un supermarché à une heure d’affluence.

    Celui-là, « gracié », a cependant été retrouvé mort.

    Fréquemment des animaux affolés surgissent dans la circulation.

    D’autres incidents ont eu lieu, parfois jusque dans une cour d’école, entraînant au tribunal veneurs irresponsables ou opposants rebelles.

    Sur le terrain, les conflits se multiplient.

    Des interpositions ont lieu en forêt, des protestations s’élèvent dans les villages.

    En Grande-Bretagne, certains, officiellement privés de renards, se livrent maintenant à une chasse à l’homme façon comte Zaroff, avec des coureurs que cette poursuite amuse (et qui, précisons-le quand même, ne font pas l’objet d’une curée lorsqu’ils sont rattrapés, du moins pas encore).

    Mais dans quelles situations proprement surréalistes sommes-nous donc propulsés ?

    Quel enjeu capital (à part la location des forêts par l’ONF) peut bien justifier une pratique anachronique, aussi absurde que cruelle ?

    Les veneurs font valoir qu’ils tuent moins d’animaux que les chasseurs à pied, comme si le nombre faisait quelque chose à l’affaire.

    Que le Texas exécute moins de condamnés que la Chine justifie-t-il qu’on y maintienne la peine de mort ?

    En bonne logique, dans une République, un divertissement royal pratiqué à grand prix par 0,01 % des Français et condamné par 73 % de la population (1), rendu presque impossible par l’évolution des espaces et aussi de la sensibilité, aurait dû disparaître de lui-même.

    Mais nous sommes en France, où le lobby chasse trône au pouvoir.

    Alain Bombard, ministre de l’Environnement d’un gouvernement qu’il croyait populaire et qui voulut naïvement interdire la chasse à courre, dut démissionner illico.

    En juillet 2005, quinze députés de toutes tendances ont déposé un projet de loi abolitionniste qui n’a pas été plus débattu que les précédents.

    Ce n’était que la troisième tentative législative.

    Les gouvernements successifs sont sourds à tout argument, aveugles aux pétitions.

    La question est taboue.

    Au ministère, (en tant que responsable du Collectif pour l’Abolition de la chasse à courre j’en sais quelque chose) on répond qu’« en l’absence de volonté politique il sera difficile de faire avancer le dossier ».

    Mieux encore : au printemps dernier, le sénateur Poniatowski a proposé la création d’un nouveau délit d’« entrave à la chasse » pour les opposants !

    En période électorale, les partis se disent prêts à changer presque tout. Mais cela, qui le changera ?

    Jusqu’où ira-t-on avant qu’on comprenne enfin que la chasse à courre n’a pas plus de raison de subsister chez nous que chez nos voisins ?

    A quand la curée Place Beauvau ?

    Faudra-t-il voir des cerfs poursuivis dans les couloirs du métro ou noyés dans la Seine avant que les pouvoirs publics réagissent, admettent que les temps ont changé, notre rapport aux animaux aussi, et qu’après avoir séparé l’Eglise de l’Etat, il est temps, grand temps de séparer aussi la chasse de l’Etat, de laisser les cerfs dans leurs forêts et les « piqueurs » dans leur musée sanglant, pour signifier que le temps des saigneurs est, on l’espère, à jamais révolu ?

    (1) Sondage Sofres réalisé en mars 2005 à la demande de la fondation Brigitte-Bardot.

    Dernier ouvrage paru : L’Adieu au tigre, Ed. Imho.

    http://www.liberation.fr/societe/0101221317-chasse-a-courre-la-loi-du-saigneur

  • "Ces villes qui refusent les cirques animaliers" (Le Parisien)

    http://crisdelune.unblog.fr/files/2008/07/image4.jpg

    Montreuil, Bagnolet et Fontenay-sous-Bois refusent désormais les cirques avec des espèces sauvages.

    Le cirque Pinder a dû s’organiser hier, pelouse de Reuilly, à Paris (XII e), face à la fronde des militants de la cause animale venus manifester leur colère devant l’entrée du public.

    En guise de contre-offensive, le Syndicat national du cirque (SNC) s’est empressé d’éditer et de distribuer un tract intitulé « les Animaux sont rois »… A deux pas de ses détracteurs.

    Le texte, détaillant point par point les techniques de dressage et le soin apporté aux artistes à quatre pattes, n’a pas manqué de mettre hors d’eux les militants, qui ont largement riposté, mégaphone en main, par une volée de slogans : « Pinder menteur ! », « Non à l’exploitation des animaux pour le fric ».

    Il faut dire que la pression contre les cirques est montée d’un cran lorsque le maire (PCF) de Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne), Jean-François Voguet, a publié début octobre un arrêté interdisant, sauf exception, l’installation de cirques avec animaux sauvages sur sa commune.

    Arrêté qui pourrait être menacé par le préfet du Val-de-Marne, qui l’aurait jugé illégal.

    Les chapiteaux doivent donc montrer patte blanche avant de s’implanter et la municipalité, qui tolère chiens, chevaux et pigeons, s’arroge le droit de surveiller la taille des cages, pour les éléphants ou les lions notamment.

    A Montreuil (Seine-Saint-Denis), en revanche, la mesure prise par la sénatrice-maire (Verts) est beaucoup plus radicale.

    Sauvages ou pas, l’ensemble des animaux de cirque sont désormais interdits de territoire.

    La ville a expliqué qu’elle accorderait des autorisations « uniquement aux cirques ne possédant pas d’animaux ».

    C’est à la suite de plaintes adressées par ses administrés que l’ancienne ministre de l’Environnement a fait ce choix.

    Peu après, c’est le maire (PCF) de Bagnolet, Marc Everbecq, qui lui a emboîté le pas.

    Ici, l’interdiction ne concerne que les animaux sauvages.

    Pour appuyer sa décision, l’élu n’a pas hésité à invoquer… le Code rural, qui stipule que « tout animal doit être placé dans des conditions compatibles avec les impératifs de son espèce ».

    Face à ces mesures, le SNC est formel : « Si demain, il n’y a plus d’animaux dans les cirques, il n’y aura plus de cirques ! »

    http://www.leparisien.fr/paris-75/ces-villes-qui-refusent-les-cirques-animaliers-09-11-2008-304397.php#

  • Espagne : terre de torture / Spain : land of torture

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    CORRIDAS ET "FÊTES POPULAIRES" EN ESPAGNE : l'humanité sous son vrai jour ?...

    I. CORRIDAS :

    ÉCOLES DE TAUROMACHIE – “ L’ART ” DE TORTURER ET DE TUER

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    En Espagne, selon les chiffres du Ministère de l’Interieur, il existe 43 “écoles” taurines.

    Toutes ces écoles qui enseignent "l’art" de torturer et tuer sont subventionnées pour les Comunités Autónomiques, mairies, etc.

    Par exemple, la région d'Andalousie possède 22 "écoles" de tauromachie, et en 2007 le gouvernement andalou a donné 300.000 euros pour ces écoles de torture.

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    Les enfants entament tôt l’apprentissage et l’âge pour fréquenter ces écoles varie : 9 ans à Valence, 12 à Madrid.

    Aux élèves est donné tout le matériel pour toréer. Ils se rendent également chez les éleveurs de taureaux « de combat » pour tientas et participent à des classes pratiques.

    Les classes pratiques consistent à apprendre le maniement des banderilles, l'estocade, etc.

    Si nous ajoutons à la cruauté inhérente au « spectacle » tauromachique, l’exécution de ces pratiques par des enfants ajoute encore à la barbarie de ces classes.

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    L’ âge pour toréer en Espagne est de 16 ans, et beaucoup d’enfants se rendent par conséquent à Mexico avec leurs parents afin de pouvoir participer à de tels « spectacles », puisqu'il n'y a là-bas pas de limite d’âge.

    Etablir une liste de toutes les villes espagnoles concernées par ces horreurs est difficile : il serait plus aisé de dresser celle des villes qui n'organisent pas de corridas.

    Aussi est-il préférable que vous envoyiez vos lettres de protestation au Premier Ministre ainsi qu'au Ministre de l'Intérieur qui sont en charge des corridas en Espagne.

    Presidente del Gobierno
    D.Rodriguez Zapatero
    Complejo de La Moncloa
    28071 Madrid
    Spain
    Email:
    jlrzapatero@presidencia.gob.es

    Ministerio del Interior
    Pº de la Castellana, 5
    28071 Madrid
    Spain
    Fax + 34 915371177
    Email:
    estafeta@mir.es

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

    II. "FÊTES POPULAIRES"

    L'Espagne a aussi ses « fêtes populaires » (« fiestas populares ») qui sont en réalité autant de tortures et de massacres d'animaux.

    La plupart de ces fêtes sont sanglantes et terribles.

    En voici la description, ainsi que les adresses des autorités locales concernées :

    1) TORDESILLAS -"El toro de la Vega" (Le taureau de la Vega)

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    Un taureau est persécuté dans toute la ville par de nombreux hommes à cheval et à pied qui le chassent avec des lances pareilles à celles utilisées dans les combats médiévaux.

    Le taureau est la cible. Les lances sont jetées sur le pauvre animal jusqu'à ce que mort s'ensuive.

    En général, ses testicules sont coupées alors qu'il est encore vivant.

    Ayuntamiento de Tordesillas
    Plaza Mayor,1 Centralita
    47100 Tordesillas
    Valladolid
    Spain
    Fax: +33 983796076
    Email:
    ayto.tordesillas@dip-valladolid.es

    Turismo
    Casas del Tratado
    47100 Tordesillas
    Valadolid
    España

    Turismo de Castilla y Leon
    C/Alcala, 79
    28009 Madrid
    España
    Fax + 34 917812416

    2) CÓRIA (Caceres) "El Toro de Coria"

    http://www.altarriba.org/2/verguenza/fp/caceres-coria2.jpg

    Le taureau parcourt les rues de la ville pendant des heures, et des centaines de personnes lui jettent des fléchettes.

    Quand il est trop fatigué pour continuer à fuir, la foule assassine le taureau avec un pistolet et lui coupe les testicules.

    Ayuntamiento de Coria
    Email:
    informacion@coria.org

    Turismo
    Avd. Extremadura, 39
    10800 Coria
    Caceres
    España
    Email:
    turismo@coria.org

    Diputacion Provincial de Caceres
    Plaza de Santa Maria, s/n
    10071 Caceres
    España
    Fax + 34 927255471
    Email:
    presidencia@dip-caceres.es
    Email:
    informacion@dip-caceres.es

    3) MEDINACELLI (Soria ) "Toros de Fuego "

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    Cette sauvagerie consiste à placer sur les cornes du taureau des boules de poix, puis d'y mettre le feu, après quoi l'animal est lâché dans les rues.

    Ces boules brûlent pendant des heures, consumant l'intérieur des cornes qui sont extraordinairement sensibles, causant une souffrance indicible au taureau.

    Elles lui brûlent aussi la tête, le corps et les yeux.

    Très souvent, à cause de la terrible douleur qu'ils endurent, les taureaux tentent de se suicider en se jetant contre les murs.


    Mairie de Medinaceli
    Plaza del Ayuntamiento,1
    42240 Medinaceli
    Soria
    Spain
    Fax + 34 975326053

    Sugestions en ligne (s'il vous plaît cliquer "buzón del ciudadano", coté droite de la page):
    http://www.medinaceli.info/
    Cliquer
    ici pour le libre d'or.

    Président de la Diputación Prov. Soria
    C/ Caballeros, 17 Soria
    SORIA 42071
    Tel: +34 975 211089
    Fax: +34 975 101091
    presidencia@dipsoria.es

    Tourisme de Soria
    turismo@dipsoria.com

    Président de la Junta de Castilla y Leon
    Plaza de Castilla y Leon,1
    Spain
    Fax + 34 983411269
    Email:
    presidente.responde@jcyl.es
    Sugestions en ligne pour le Président
    http://www.jcyl.es/

    Tourisme de Castilla y León
    sotur@jcyl.es

    4) BENAVENTE (Zamora) "Toro Enmaromado" (Taureau ligoté)

    http://www.toroenmaromado.com/imagenes/iguales_distintos/allariz/toro_allariz_1.jpg

    Le taureau, ligoté avec des cordes, est traîné dans toute la ville.

    Soit il meurt de fatigue, soit il est égorgé.

    Ayuntamiento de Benavente
    Email:
    prensa@ayto-zamora.org
    Email:
    participa.igualdad@ayto-zamora.org

    Turismo
    Plaza de Viriato, s/n. (Palacio Provincial)
    49001 Zamora
    España
    Fax + 34 980536495
    Email:
    turismo@zamoradipu.es

    Diputacion Provincial de Zamora
    Plaza de Viriato, s/n
    49071 Zamora
    España
    Fax + 34 980533033
    Email:
    diputacion@zamoradipu.es

    Voici quelques exemples des barbaries sans nom commises en Espagne contre les animaux.

    On pourrait en citer beaucoup d'autres : ces fameuses « fêtes populaires » sont légion et existent par douzaines à travers le pays.

    Ici n'ont été citées que les plus connues d'entre elles.

    C'est la SANGLANTE ET HONTEUSE ESPAGNE !

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    Dessiné par Fabien Alexandre Marina

     

    http://www.iwab.org/spainfre.html

  • Victoire à Grenoble : la formation au sacrifice rituel musulman pour les pères de famille n'aura pas lieu

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    GRENOBLE, 8 nov 2008 (AFP) - Grenoble: une formation à l'abattage rituel musulman reportée sine die (association)

    Une formation aux pratiques légales de l'abattage du mouton pour la fête de l'Aïd el-Kébir, destinée aux "pères de familles" et prévue dimanche à Grenoble dans une salle municipale contre l'avis des autorités, a été reportée sine die, ont annoncé samedi ses organisateurs.

    "En raison d'un motif indépendant de notre volonté, la formation citoyenne concernant l'abattage rituel musulman est reportée à une date ultérieure", indique le site de l'Association de sensibilisation d'information et de défense du consommateur musulman (Asidcom), co-organisatrice de la réunion.

    "On regrette que l'Etat se mette à genoux devant la fondation Brigitte Bardot (ndlr: qui a dénoncé cette réunion) et on dénonce les pressions exercées sur des élus locaux pour interdire une initiative citoyenne", a ensuite déclaré à l'AFP le président de l'Asidcom, Hadj Abdel Aziz Di Spigno.

    "On va laisser passer le week-end avant de décider des suites du programme prévu. Nous sommes des citoyens actifs mais pas activistes. Nous souhaitons marier la foi et la raison", a-t-il ajouté.

    Affirmant que son fils et une adhérente ont reçu des menaces de mort par téléphone et sur internet samedi, M. Di Spigno a annoncé son intention de porter plainte.

    Présentée comme "une première en France", la réunion décriée, intitulée "formation aux sacrifices rituels", visait à informer les musulmans, et en particulier les "pères de famille", sur la réglementation européenne de l'abattage.

    La loi française impose que les animaux dits de consommation soient tués dans un abattoir par des professionnels agréés.

    "Nous sommes très satisfaits. La formation ne s'adressait pas aux sacrificateurs agréés mais aux pères de famille. C'est important de montrer qu'il y a des réglementations qui doivent être respectées", a déclaré à l'AFP Christophe Marie, le porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, qui dénonçait un "véritable appel à l'abattage clandestin".

    Dans un courrier transmis samedi au député-maire (PS) de Grenoble, Michel Destot, le préfet a demandé "de ne pas mettre à disposition la salle municipale afin de ne pas permettre le déroulement de cette formation", a indiqué à l'AFP une source municipale.

    "Le courrier est sans effet puisque l'association a renoncé à l'organisation de la réunion", a-t-elle ajouté.

    L'intervention du préfet avait été demandée par le ministère de l'Intérieur, qui a indiqué vendredi que l'abattage était "réglementé" et, que si cette réunion avait lieu, il y aurait un "délit de complicité d'abattage illégal".

    Seules les trois mosquées de Paris, de Lyon et d'Evry sont habilitées à délivrer les cartes de sacrificateurs, un "monopole politico-religieux" que dénonce l'Asidcom, estimant que ces professionnels ne sont ni suffisamment formés, ni assez nombreux.

    L'Asidcom, dont le siège est à Marseille, compte 228 membres.

    En 2007, 130.000 moutons ont été abattus légalement contre 70.000 clandestinement pour l'Aïd, fêté en décembre, selon les chiffres officiels.

    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/081108143017.gia0oel7.htm

    http://moutons.rebelles.free.fr/aid_el-kebir_marseille.jpg

  • Grenoble : formation au sacrifice rituel musulman pour… les pères de famille (Fondation Bardot)

    http://56.img.v4.skyrock.net/561/missblady/pics/1421852185.jpg

    L’ASIDCOM (Association de Sensibilisation d’Information et de Défense du Consommateur Musulman) et l’Institut Vioscope organisent, le dimanche 9 novembre dans une salle municipale de la ville de Grenoble une formation ouverte aux pères de famille*.

    Pour la Fondation Brigitte Bardot, il s’agit d’un véritable appel à l’abattage clandestin comme l’a écrit notre présidente au Député Maire de Grenoble, M. Michel Destot :

    « L’organisation, ce dimanche à la salle municipale Millet, d’une "formation au sacrifice rituel musulman" destinée aux pères de famille, est un véritable appel à l’abattage clandestin orchestré par l’ASIDCOM (Association de Sensibilisation d’Information et de Défense du Consommateur Musulman) qui milite déjà contre l’étourdissement des animaux avant leur égorgement.

    Monsieur le Député Maire, vous n’êtes pas sans savoir que la législation française impose que les animaux dits de consommation soient tués dans un abattoir par des professionnels agréés.

    En tant que premier magistrat de la ville, votre devoir n’est pas d’encourager l’incivisme mais de vous y opposer fermement.

    Ce programme, dont l’objectif avoué est de former « les pères de famille » au sacrifice rituel musulman, est une nouvelle étape dans la provocation et le refus de respecter les lois républicaines d’un pays laïque.

    Ma Fondation intervient immédiatement auprès du Chef de l’Etat et de sa ministre de l’Intérieur pour les informer de cette scandaleuse formation organisée, à Grenoble, par l’ASIDCOM et l’Institut Vioscope. »

    *Voir la fiche d’inscription et l’affiche :
    http://www.muslim- mag.com/spip. php?article447

    Pour intervenir auprès du Député Maire de Grenoble :
    michel.destot@ ville-grenoble. fr

    http://nikkita.n.i.pic.centerblog.net/q1sha9hr.jpg

  • Somalie : lapidation publique d’une jeune fille de 13 ans, yes they can

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    Je suis la première à me réjouir de l'élection d'Obama, tout en n'ayant cependant jamais, à aucun moment de mon existence, perdu de vue qu'il y avait pire, bien pire que l'Amérique de George W. Bush, contre laquelle s'escrimaient pourtant, et s'escriment toujours, nos élites gauchistes et bien-pensantes, comme si cette Amérique-là avait été le mal incarné sur la terre, celle d'où venaient tous les maux du monde.

    Mais la réalité, bien sûr, est tout autre, ainsi que le rappelle magistralement cet article.

    ***

    Une jeune fille de 13 ans a été lapidée en public dans un stade de Kismayo en Somalie le 27 octobre 2008.

    Le silence du chœur des bien-pensants occidentaux qui s’est ensuivi est assourdissant.

    Et glaçant.

    Alors que le monde euphorique vit un rêve éveillé et se réjouit de la prochaine disparition du mal sur terre grâce à l’avènement de Barack Obama, l’actualité nous rappelle brutalement à la réalité sous la forme d’un communiqué de presse de l’Unicef.

    Une jeune fille de 13 ans a été lapidée devant une foule de badauds le 27 octobre à Kismayo en Somalie.

    Kismayo est située dans une région de la Somalie contrôlée depuis le 22 août par des insurgés islamistes fidèles au leader Hassan Turki.

    Depuis, la Charia y est appliquée. Concrètement cela signifie donc qu’une jeune fille de 13 ans violée par trois hommes alors qu’elle est en route pour rendre visite à sa grand-mère peut être convaincue d’adultère et lapidée en place publique par une cinquantaine d’hommes, après avoir été enterrée vivante jusqu’au cou.

    A en croire le Corriere della Sera, "les pierres utilisées pour lapider Aïcha Ibrahim Dhuhulow n’étaient ni trop grosses pour provoquer une mort instantanée, ni trop petites pour être inoffensives", ce qui réjouira d’aise tous ceux qui aiment que les choses se passent dans les règles.

    Selon Amnesty International, la jeune fille a été déterrée une première fois par des "infirmières" qui ont déclaré que la jeune fille était encore vivante, puis "replacée dans le trou où elle avait été partiellement ensevelie afin que la lapidation se poursuive."

    Des proches de la victime présents sur place, notamment des femmes, ont semble-t-il manifesté leur colère et tenté d’apporter leur aide à la condamnée.

    Un enfant a été tué par des coups de feu tirés par les représentants des "forces de l’ordre" locales dans les désordres occasionnés par cette intervention.

    La discrétion des médias français en réaction à cette horrible nouvelle est glaçante.

    Un mot dans Le Point et dans Le JDD en ligne, une brève sur l’excellent site Causeur.fr, un article sur le blog Femmes d’ailleurs hébergé par Courrier International, guère plus.

    Les autorités politiques elles-mêmes ont été bien discrètes.

    La "Présidence du Conseil de l’Union européenne", c’est-à-dire la France, s’est contentée d’une déclaration lapidaire (sans mauvais jeux de mots), le 28 octobre.

    "La Présidence du Conseil de l’Union européenne condamne la mise à mort par lapidation, à Kismayo dans le sud de la Somalie, de Mme Aisha Ibrahim Dhuhulow. La condamnée avait été préalablement enterrée vivante jusqu’au cou."

    Quant au silence des musulmans, modérés ou non, en réaction à cette horreur, je me garderai bien de le qualifier.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=46904

  • USA : Obama défendra les droits des animaux

    L'image “http://americana.blog.lemonde.fr/files/2008/01/obama.1201801546.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Barack Obama ne sera pas seulement le président du peuple américain, mais également de ses animaux.

    "Et pour les droits des animaux, que ferez-vous?" lui aurait crié du public une femme lors d'un meeting à Las Vegas en janvier dernier.

    Obama répondit qu'il se sentait très concerné par les droits des animaux, "pas seulement parce que j'ai deux petites filles qui veulent un chien".

    Il a rappelé qu'en tant que sénateur de l'Illinois, il avait fait passer une loi visant à arrêter les massacres de chevaux pour la consommation humaine dans son Etat, une mesure soutenue par l'association de défense la plus populaire des Etats-Unis,  Humane Society.

    De fait, Barack Obama a apporté son soutien à quasiment toutes les lois en faveur des animaux, lorsqu'il était au Congrès.

    Il a assuré qu'en tant que président, il travaillerait avec le Département de l'Agriculture pour améliorer sa politique, soulignant l'importance des animaux dans notre quotidien, celui des personnes handicapées, ou pour le service public.

    "J'ai voté pour alourdir les peines pour maltraitance d'animaux, et également pour qu'on y incorpore un suivi psychologique. La violence envers les animaux est inacceptable, mais surtout elle reflète la violence que l'on peut avoir envers les autres, comme la violence domestique par exemple. En tant que président, je veillerai à ce que les crimes envers les animaux soient considérés avec le plus grand sérieux".

    Barack Obama a été sénateur de l'Illinois pendant huit ans, durant lesquels il a fait passer une douzaine de lois de protection animale.

    Parmi lesquelles donc, l'alourdissement des peines pour maltraitance, l'obligation pour les vétérinaires de signaler tout acte suspect de maltraitance ou s'apparentant aux combats d'animaux, l'interdiction d'abattre des chevaux pour la consommation humaine, et davantage de critères pour les animaleries et éleveurs.

    La loi sur l'abattage des chevaux avait été votée en 2005, mais Barack Obama a également soutenu des lois contre les combats de chiens et de coqs, pour l'interdiction de posséder des chiens de combats et pour sanctionner les spectateurs.

    Source : AP

    http://www.tele-animaux.com/actualite,article,obama-defendra-les-droits-des-animaux-aux-etats-unis:191.html

  • Sciences : L’UE interdit les expérimentations sur les grands singes

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    La Commission européenne a proposé le 5 novembre aux pays de l'Union européenne un projet de loi portant interdiction du recours aux grands singes pour les expériences scientifiques.

    Les parlementaires européens ont accueilli avec satisfaction ce texte, qui prévoit toutefois des exceptions pour les cas de force majeure et limite le nombre d'animaux utilisés chaque année pour la recherche.

    La Commission européenne a déposé le 5 novembre une proposition de loi visant à renforcer la législation européenne sur les expérimentations animales afin de les limiter et d’améliorer les conditions de vie des animaux, notamment des grands singes.

    Le texte, qui devra être approuvé par le Parlement européen et les Etats membres, entend notamment subordonner l'autorisation d'expérimentations animales à des évaluations éthiques tout en imposant des exigences minimales pour l'hébergement et les soins.

    Cette proposition vise tous les animaux vertébrés vivants, ainsi que certaines espèces susceptibles d'éprouver de la douleur.

    Elle entend en outre interdire les expérimentations sur les grands singes (chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans), sauf situations exceptionnelles, sachant que chaque année, quelque 12 millions d'animaux sont utilisés en Europe pour des expérimentations animales.

    « Il est essentiel de mettre un terme à l'expérimentation animale », a affirmé le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas.

    « L'Union européenne ne réalise plus d'expérimentation sur les grands singes -chimpanzés, bonobos, gorilles et orangs-outans- depuis neuf ans, contrairement aux Etats-Unis et au Gabon », a précisé un collaborateur de monsieur Dimas.

    Une dérogation a toutefois été prévue «lorsque la survie même de l'espèce est en jeu ou en cas d'apparition imprévue chez l'homme d'une maladie potentiellement mortelle ou invalidante», précise le texte, stipulant qu’en cas de telles circonstances, « un Etat membre peut, à titre exceptionnel, être autorisé à utiliser ces animaux ».

    La proposition de loi a été saluée par les élus du Parlement européen de tous bords, spécialisés dans la protection des animaux.

    Ils se sont ainsi engagés à faire approuver le texte par l'ensemble des eurodéputés le plus rapidement possible.

    « Il est impossible d'interdire totalement l'utilisation d'animaux pour les essais d'inocuité ou la recherche biomédicale », a toutefois souligné la Commission européenne.

    Cette proposition de loi révise une législation communautaire en vigueur depuis 1986 et subordonne l'autorisation des projets utilisant des animaux à des évaluations éthiques.

    Elle impose par ailleurs des exigences minimales pour leurs cages et les soins qui leur sont prodigués.

    Monsieur Dimas a enfin demandé aux pays européens de trouver des méthodes de substitution aux expériences animales.

    « Chaque Etat membre devrait désigner un laboratoire chargé de développer des alternatives et la Commission européenne est disposée à débloquer des ressources pour les valider », ont affirmé les membres du cabinet du commissaire européen à l'Environnement.

    http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=10901

  • Josef Winkler, "Langue maternelle"

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    Les larmes des animaux

    par Baptiste Liger

    Sans doute Josef Winkler a-t-il longtemps ressassé cette définition de l'humanité, signée de son compatriote Thomas Bernhard : « Un gigantesque Etat qui, soyons sincères, à chaque réveil nous donne la nausée. »

    A l'image de la « nobélisée » Elfriede Jelinek (La Pianiste) ou d'un Peter Handke, Winkler s'ancre en effet dans la tradition, noire et hargneuse, d'une littérature qui répond par la violence des mots aux trop insouciants chants tyroliens.

    S'il est encore méconnu dans l'Hexagone, ce quinquagénaire est considéré dans le monde germa nique comme un écrivain de première importance (il a reçu pour l'ensemble de son oeuvre le prix Büchner 2008, le Goncourt allemand).

    Pour trouver son équivalent en France, imaginez un mélange entre les livres de terroir d'un Richard Millet, le côté « paria » de Jean Genet, les ambivalences sexuello-religieuses de Julien Green et un style d'écorché vif à la Louis Calaferte.

    C'est ce que l'on ressent à la lecture de sa magnifique - mais tétanisante - Langue maternelle.

    Deuxième volet d'une trilogie autobiographique dans laquelle Winkler évoque son enfance et sa région natale - la Carinthie, dont, pour l'anecdote, Jörg Haider fut un temps gouverneur... - ce texte, tendu comme un arc, pourrait être symbolisé par l'un de ses thèmes principaux : la corde.

    On s'en sert ici pour extraire les veaux du ventre de leur mère, pour fouetter un gamin récalcitrant, pour se pendre, aussi.

    Sans véritable « histoire », ce récit agence avec fluidité toute une série de motifs récurrents: un monde paysan sur le déclin, un père brutal, la dictature du catholicisme (le village de Winkler fut conçu en forme de crucifix!), des grands-parents décédés (la première femme que Winkler vit nue n'était autre que sa grand-mère, lors de la toilette funéraire...), des masques mortuaires, une poupée gonflable, etc.

    Mais les passages les plus forts de Langue maternelle sont ceux où l'écrivain évoque, d'une écriture acérée, la souffrance des bêtes : des grenouilles qu'on écrase, des têtes de poulet qui pourrissent sur le tas de fumier, un poisson éviscéré sur un étal, un cochon qu'on tente d'abattre et qui s'enfuit, un couteau enfoncé dans la gorge.

    « Je voudrais, écrit Winkler, que les animaux puissent acheter avec de l'argent de la viande humaine dans les boucheries de même que les hommes achètent de la viande animale. »

    http://livres.lexpress.fr/critique.asp/idC=14389/idTC=3/idR=10/idG=8

    Langue maternelle
    Josef Winkler
    éd. Verdier
    Trad. de l'allemand (Autriche) par Bernard Banoun
    316 pages - 15,8 €

  • Barack Obama, l'espoir d'une nouvelle Amérique

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    A 47 ans, le fils d'un Noir du Kenya et d'une Blanche du Kansas devient le 44ème président des Etats-Unis.

    En Amérique comme dans le monde, celui dont le charisme rappelle John Fitzgerald Kennedy soulève un immense espoir après les deux mandats républicains de George Bush, marqués par un krach économique et deux guerres désastreuses, en Irak et en Afghanistan.

    Un espoir sans doute excessif puisque Barack Obama (qui ne prendra ses fonctions qu'en janvier) devra affronter une crise économique sans précédent depuis un siècle. Le nouveau président des Etats-Unis pourra-t-il tenir les promesses du candidat démocrate et rétablir un semblant d'équité après une décennie d'ultralibéralisme bushiste ?

    Une ascension fulgurante

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    Lorsque Barack Obama est né, le 4 août 1961 à Hawaï de l'union d'un père noir du Kenya et d'une mère blanche du Kansas, les mariages interraciaux étaient interdits dans quasiment tous les  Etats du Sud de l'Union (ils ont été légalisés par la Cour suprême en juin  1967).

    Elevé par sa mère en Indonésie, puis à Hawaï par ses grand-parents maternels (sa mère est morte d'un cancer en 1995), Barack Obama est avant tout un intellectuel. Promis à une brillante carrière dans la finance après son passage à l'université de Columbia, il préfère le poste de travailleur social dans les ghettos du sud de Chicago.

    Il les quitte pour étudier à Harvard,  lieu de passage traditionnels de l'élite américaine. Il est le premier Noir nommé rédacteur en chef de la prestigieuse Harvard Law Review en 1991.

    Après Harvard, il revient travailler à Chicago comme avocat au sein d'un cabinet où il rencontre celle qui va devenir sa femme, Michelle, une avocate diplômée de Princeton et Harvard, qu'il surnomme "le roc" de sa vie.

    Michelle dirige aujourd'hui l'un des plus grands groupes hospitaliers publics de Chicago. Le couple a deux enfants : Malia et Sasha.

    Dans "Le Monde", Corinne Lesnes écrit :

    "Michelle, 44 ans, avait des réticences quand son mari s'est lancé dans la course à l'investiture du Parti démocrate à la présidentielle. Elle voulait préserver leur vie de famille. Elle voulait savoir, aussi, si Barack avait des chances face à la "machine" Clinton ou s'ils perdaient leur temps. Elle n'a dit oui qu'en posant ses conditions : que Malia, 9 ans, et Sasha, 6 ans, voient leur père une fois par semaine. Et qu'il arrête de fumer. Ce qu'il a fait." (Michelle Obama, prête pour le job", Corinne Lesnes, Le Monde, 22 mai 2008).

    Qui arrêtera Obama ? Côté démocrate, malgré toute sa pugnacité, Hillary Clinton n'a pas réussi à stopper l'irrésistible ascension du jeune sénateur élu en novembre 2004 à la chambre haute pour l'Illinois (Chicago).

    C'est un soir de juillet 2004 que Barack Obama s'est révélé au grand public . Lorsque John Kerry  a confié au modeste élu local de Chicago le discours vedette de la convention d'investiture de Boston, des millions d'élécteurs se sont reconnus dans le visage de ce bel homme mince, venu à la tribune plaider pour le candidat démocrate d'alors et, surtout, prôner la réconciliation des Américains au-delà de leurs différences. Il devient l'étoile montante du parti.

    La campagne : un sans-faute

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    "Qui aurait cru qu'un Noir de 46 ans, nommé Barack Obama , deviendrait un jour le candidat du parti démocrate?", se demandait lors d'un meeting le candidat démocrate.  La droite américaine, elle, n'a cessé de rappeler que le second prénom d'Obama était Hussein, tentant d'attiser au maximum les possibles réflexes racistes des électeurs.

    En vain : l'âge, et plus encore les critères politiques, l'ont emporté sur la couleur de la peau et le démocrate Barack Obama, 46 ans, a vaincu le républicain McCain, 71 ans.

    Tout au long d'une campagne particulièrement habile, le candidat démocrate s'est présenté en chantre du consensus américain. "Obama se veut 'mainstream ', en cela qu’il s’adresse à tous, et il reprend, comme tous les démocrates depuis Jimmy Carter, la défense des 'valeurs' de l’Amérique", estimait Frédéric Martel sur le site nonfiction.fr (Barack Obama, le come back kid).

    Barack Obama a promis de devenir le président de la réconciliation du pays. Et il a revendiqué constamment l'héritage des deux héros américains mythiques -et assassinés - des années 60, l'apôtre des droits civiques Martin Luther King et le président John Kennedy, dont il a la jeunesse et la séduction.

    Pendant la campagne des primaires, les attaques n'ont pas cessé contre son prétendu élitisme, sa naïveté supposée et son "inexpérience".  Il a répondu "espoir" et "changement" ("Change : we can believe in" : "le changement : nous pouvons y croire", slogan de sa campagne).

    Mais, très loin de toute naïveté, la campagne de Barack Obama a brillé par un professionnalisme qui a fortement contrasté avec celle de John Mc Cain : le candidat démocrate était entouré de quelque 300 conseillers, qui ont conçu, fabriqué et lancé la marque "Obama".

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    Au premier rang d'entre eux : David Axelrod (en photo), 53 ans, ancien journaliste politique du Chicago Tribune. Profondément choqué par les années Reagan, il abandonne la presse pour la politique et conseille les candidats démocrates, notamment dans l'Illinois.

    Il y rencontre en 2002 un jeune élu, Barack Obama, qu'il ne le quittera plus. Aidé de son associé, David Plouffe, David Axelrod sera un des stratèges majeurs de la campagne présidentielle d'Obama.

    Mention spéciale aussi, dans ce dispositif très sophistiqué, à Jon Favreau, 26 ans, plume d'Obama ("speechwriter"), chargé de la coordination de l'écriture des discours du futur président.

    Quel programme ?

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    Barack Obama a évité de s'avancer trop pour ne pas être prisonnier de ses promesses lors de son mandat.

    Ce diplômé de Harvard n'est  évidemment pas le "gauchiste" dont parlaient les républicains pour faire fuir l'électorat, mais un partisan de l'économie de marché, régulée (sans excès...) par l'intervention de l'Etat. Il aura surtout à faire face à la pire crise économique depuis celle de 1929, déclenchée par les "subprimes".

    Augmentation de la fiscalité pour les plus riches

    Barack Obama prône, en matière économique et sociale, le retour aux taux d'imposition antérieurs aux mandats Bush (avant 2000) pour les foyers aisés (dont les revenus annuels dépassent les 250.000 dollars) et une augmentation de la fiscalité sur les revenus du capital.

    Santé :  mieux protéger les Américains

    C'était un des enjeux majeurs de la campagne, avec 47 millions d'Américains non assurés(et presque autant si mal couverts qu'ils ne peuvent faire face en cas de maladie grave ou d'ennuis dentaires).

    Barack Obama préconise une couverture maladie universelle pour les enfants américains dont les parents sont démunis d'assurance. Y arrivera-t-il ?

    Le (futur) président veut rendre universel le système de santé, notamment en poussant les employeurs à proposer des mutuelles moins chères à leurs salariés. Il veut étendre à tous l'accès aux soins, mais se montre toutefois moins ambitieux que ne l'était Hillary Clinton : il n'entend pas "imposer" à tous un plan fédéral.

    Quelle politique étrangère ?

    Incarnera-t-il le changement en politique étrangère ? Barack Obama a promis un retrait des troupes américaines d'Irak d'ici seize mois, mais sera contraint de tenir compte de l'évolution de la situation sur le terrain. En Afghanistan, à l'inverse,  il a préconisé un renforcement des troupes.

    Fera-t-il avancer la paix au Proche-Orient ? Le scepticisme est de rigueur, après huit années marquées par un soutien inconditionnel de George Bush aux gouvernements israéliens et l'absence totale d'avancée vers un Etat palestinien.

    Quelle politique énergétique ?

    Le nouveau chef de l'Etat entend investir dans "les nouvelles énergies" et  favoriser la création de millions d'emplois verts dans la décennie à venir. Il est à priori peu enclin à favoriser de nouveaux forages au large des côtes américaines.

    A lire sur ou de Barack Obama :

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    -> "L'Amérique de Barack Obama" François Durpaire et Olivier Richhomme (éditions Démopolis). Voir aussi l'interview de François Durpaire par Maïté Koda (RFO)
    -> "L'audace d'espérer" de Barack Obama (Presses de la Cité, 2007)
    ->
    "Les rêves de mon père. L'histoire d'un héritage en noir et blanc" de Barack Obama (Presses de la Cité, 2008) 
    ->
    "De la race en Amérique" de Barack Obama (Seuil, édition bilingue. Ce texte est l'intégrale du discours de Philadelphie prononcé le 18 mars 2008)
    ->
    "Obama petite encyclopédie" de Marc Kravetz (Dalloz, ",50 euros)
    -> Sur les enjeux économiques et sociaux, voir notre article
    "En librairie, à l'heure américaine"

    Sur Internet :
    Articles :
    ->
    Barack Obama, le come back kid Frédéric Martel sur le site nonfiction.fr
    ->
    Barack Obama, un destin américain, Corinne Lesnes ("Le Monde", 4 juin 2008)
    -> Michelle Obama, prête pour le job", Corinne Lesnes ( Le Monde, 22 mai 2008).
    ->
    Barack Obama, l'homme sans bagages Corinne Lesnes (Le Monde, 4 janvier 2007)

    Vidéos :
    -> Barack Obama sur You Tube
    -> les vidéos sur MySpace

    http://info.france2.fr/elections/us-2008/animation-home/candidats_democrates/48220174-fr.php