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  • Marianne : « E. L. » (Élisabeth Lévy) et « P. F. » (Pierre Feydel) aiment les assassins et le disent

    http://www.vegetarismus.ch/heft/f2000-1/images/chasse2.jpg

    Décidément les médias nous gâtent en ce moment, brillant plus que jamais de tous les tristes feux de leur insignifiance.

    Nouvel Obs (meilleur souvenir à notre diffamatrice en chef Marie Vaton...), Marianne, La Croix, chaîne Planète, etc.

    Bel exemple de fraternité journalistique dans la Bêtise crasse et le Mensonge majuscule.

    Admirons cette prose (reproduite in extenso) sans cœur ni tête, mal écrite par-dessus le marché… et marrons-nous, puisqu’il n’y a hélas rien d’autre à faire.

    ***

    Les droits de l’animal d’abord

    Autrefois, les chiens étaient interdits de séjour dans les jardins du Palais-Royal à Paris. Mais on y laissait les enfants batifoler en toute liberté.

    Ces temps obscurs sont révolus.

    Les bambins sont désormais priés de jouer dans l’espace qui leur est réservé tandis que les droits des animaux sont enfin respectés. À un père agacé qui s’étonna de ce changement, un gardien répondit : « Monsieur, les chiens, c’est pour la tolérance. » Une telle réponse se passe de commentaire. Triste destin d’un lieu qui fut le point de départ de la Révolution française et où désormais les animaux ont plus de liberté que les enfants des citoyens.

    Nos nouveaux humanistes n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer le spectacle abominable d’une tête de veau aux oreilles truffées de persil à l’étal d’un boucher. On évitera de rentrer dans les polémiques à propos de la corrida, mais on ne peut ignorer le sort fait à cet abominable prédateur qu’est le chasseur. Ces ignobles sont 1 360 000, si l’on en croit les dernières validations de permis de l’Office national de la chasse. Ils parcourent nos campagnes, bottés et armés, souvent en bandes plus ou moins avinées, et tirent sur tout ce qui bouge. Cette caricature du chasseur « viandard » est soigneusement entretenue par les associations antichasse. Le chasseur détruirait donc la nature en menaçant de quasi-génocide des espèces entières, mettrait en cause l’écosystème tout entier et représenterait même un danger pour l’homme, au vu des accidents de tirs ou des coups de feu tirés trop près des habitations. Ils ruinent notre environnement, donc nous pourrissent la vie.

    Inutile de tenter de démontrer qu’au contraire les fédérations de chasse repeuplent en gibier des régions entières, et que sans la chasse la prolifération de certaines espèces provoquerait de graves dégâts dans certaines cultures, que , d’ailleurs, ce loisir est extrêmement réglementé dans le temps et dans l’espace et que tout animal n’est pas chassable. Rien n’y fait. Chasseur est un tueur animé par des instincts primaires, totalement répréhensibles.

    Bizarrement, le pêcheur, âme paisible et pacifique, échapperait à cette condamnation. Il ne fait pas de bruit, une canne et un hameçon ne sauraient être une arme. Pourtant, lui aussi tue. Et lui aussi mange parfois, avec délectation, le produit de sa traque. Mais, bien sûr, un poisson saigne moins qu’un mammifère, et reste silencieux quelles que soient ses blessures. Plus facile, évidemment, de se sentir proche d’un bébé phoque que d’une truite fario. Certains individus pratiquent d’ailleurs les deux activités et y trouvent des plaisirs voisins.

    Des pervers polymorphes.

    E. L. et P. F.

    ***

    E. L. et P. F., les militants pour les droits de animaux condamnent aussi la pêche, rassurez-vous.  Et n’oubliez pas de préciser dans votre prochain torchon que, oui, les chasseurs tuent aussi des humains (une trentaine par an : http://www.onevoice-ear.org/campagnes/tuer_pour_plaisir/3_morts.html http://www.roc.asso.fr/non-chasseur/accidents-chasse.html), en sus de millions d’animaux.

    Merci de vous en souvenir, au nom de toutes les victimes de la Tuerie-Loisir, humaines et non humaines.

    « Tout ce que les nazis ont fait aux juifs, nous le faisons aux animaux. Nos petits-enfants nous demanderont un jour : où étiez-vous pendant l’Holocauste des animaux ? Qu’avez-vous fait contre ces horribles crimes ? Nous ne serons pas capables alors de donner la même excuse une seconde fois, que nous ne savions pas. »

    Helmut F. Kaplan

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  • Stopgavage devient une campagne de L214

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    Une nouvelle association est en train de voir le jour. Cette association, nommée L214, va nous permettre d’élargir notre action à d’autres animaux que les oies et les canards gavés. Stop Gavage restera la campagne ciblée contre le foie gras, menée de façon autonome à l’intérieur de L214.

    Journée des alternatives dans les magasins biologiques le 15 septembre

    Une des premières initiatives de L214 consiste à organiser, le 15 septembre prochain, la journée « Bienvenue dans le monde des alternatives » : cette journée d’information est destinée à mettre en avant les alternatives positives, sous l’angle du bien-être animal, présentes dans les magasins biologiques. Élevage bio, végétarisme, végétalisme, produits non testés sur les animaux, la palette offerte dans ces magasins permet au consommateur de mettre de l’éthique dans son quotidien, notamment dans son assiette ! Les magasins participants devront s’engager à ne pas vendre de foie gras.

    Nous vous sollicitons d’ores et déjà pour faire de cette journée un succès. Nous souhaitons mettre en place un réseau de sympathisants sur toute la France pour pouvoir relayer au mieux cette action et proposer aux gérants désireux de participer une aide pour l'organisation de cet événement.

    • Si vous envisagez de faire partie de ce réseau, merci de nous le signaler en envoyant un email à contact@L214.com, nous vous détaillerons alors ce projet.
    • Nous avons également besoin de l’aide de graphistes pour la mise au point de différents supports visuels (tracts et affiches). N’hésitez pas à nous contacter !

    Sur le front de la lutte antigavage, beaucoup d’avancées en Europe :

    La branche anglaise du groupe METRO vient de décider l’arrêt de la vente de foie gras. Le groupe METRO, spécialisé dans la distribution auprès des professionnels (détaillants alimentaires, restaurateurs, PME, PMI, etc.) est le 3ème groupe mondial dans ce secteur et le 2ème en Europe. En Angleterre, le groupe (nommé MAKRO) possède 33 entrepôts et propose 30 000 références en alimentaire.

    Cette décision fait suite aux précédents lancés par les chaînes Waitrose, Sainsburys et Lidl qui ont également décidé récemment la fin de la commercialisation du foie gras en Grande-Bretagne.

    Pour continuer avec les bonnes nouvelles d’Outre-Manche, la chaîne House of Fraser (60 boutiques), une des plus importantes de Grande-Bretagne, connue pour proposer de nombreux produits de marque, a également pris la décision de bannir le foie gras de ses étals. Jenners, une filiale de House of Fraser et l'un des plus anciens et célèbres grands magasins de Grande-Bretagne, vient d’emboîter le pas.

    Vidéo spectaculaire de gavage humain

    L’actualité en Europe, c’est aussi une scène spectaculaire de gavage d’humain réalisée aux Pays-Bas, des campagnes ciblées en Suède et en Allemagne. Retrouvez ces informations sur www.stopgavage.com.

    Et autour de l'INRA

    Nous serons présents au séminaire organisé par l'INRA le 4 juillet à Paris. Vous pouvez retrouver le programme de ce séminaire ici.

    Controverse télévisée avec un chercheur de l'INRA : la séquence de l'émission Complément Terre de la chaîne Direct8 est maintenant au bas de cette page.

    L’équipe de Stop Gavage / L214

    contact@L214.com

    N'hésitez pas à nous soutenir par un don.

    En 1976 pour la première fois l’animal est désigné comme « être sensible » dans la loi française. C’est l’article L.214 du code rural. Les implications éthiques de la sentience(1) animale sont considérables. Pour l’heure, elles n’ont été sérieusement prises en compte ni dans les pratiques ni dans le droit. L214 est une association à but non lucratif qui cherche à faire émerger cette évolution morale.

    (1) Sentience : en français il nous manque un mot pour désigner la chose la plus importante du monde, peut-être la seule qui importe : le fait que certains êtres ont des perceptions, des émotions, et que par conséquent la plupart d’entre eux (tous ?) ont des désirs, des buts, une volonté qui leur sont propres.

    http://www.stopgavage.com/lettres/2007-06-27.php#note

  • Gaia et ses collègues européens veulent faire cesser les horribles tests sur les singes dans l'UE

    http://www.mercyforanimals.org/images/monkey_restraining.JPG

    LES EUROPARLEMENTAIRES LIBERENT LES SINGES-MILITANTS DE GAIA DES CAGES DE LABORATOIRES
     
    Un convoi de singes-militants entre GSK à Rixensart et le Parlement européen
    de Bruxelles comme symbole du calvaire enduré par les primates
    Cet après-midi des europarlementaires de 11 états membres ont libéré symboliquement de leur cage 11 militants déguisés en singe devant leur Parlement à Bruxelles. Les militants en cage ont été transportés de la firme pharmaceutique GlaxoSmithKline (GSK) à Rixensart, le plus grand utilisateur de singes en Belgique, où une première action symbolique s'était tenue dans la matinée de manière à reproduire le calvaire enduré par des milliers de singes enfermés dans des laboratoires européens. 
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     L'action a débuté chez GlaxoSmithKline, le plus grand utilisateur de singes en Belgique

    En libérant ces primates de leurs cages, les europarlementaires ont voulu symboliser le fait qu'il est temps de mettre un terme aux souffrances des singes de laboratoire. Se trouvait parmi eux Bart Staes (Groen!). Une bannière de 10 mètres de long arborant le message « End Primate Experiments » (Arrêtez les expérimentations sur les primates) interpellait les parlementaires en leur demandant de supprimer les expérimentations sur les primates.

    Cette action internationale constitue le lancement d'une campagne européenne contre les tests sur les singes, menée à l'initiative de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale (ECEAE) qui est représentée dans 17 pays dont la Belgique par GAIA. Chaque singe présent à cette action représentait un pays. 60 militants ont participé à l'action.

    Le point chaud de la directive européenne pour protéger les animaux de laboratoire

    Cette action était organisée à l'occasion de la révision des différents points de la directive européenne pour la protection des animaux de laboratoire. La commission européenne prépare en ce moment un projet sur lequel le Parlement européen devra se prononcer. Les tests sur les primates constituent un des points chauds du document. Les manifestants estiment que l'utilisation de primates pour des expériences douloureuses est moralement injustifiable et scientifiquement contestable.

    « Les singes sont des animaux extrêmement sensibles, intelligents et sociaux qui vivent dans des groupes d'une dizaine d'individus. Des liens sociaux complexes y régissent. Les enfermer dans des cages exiguës, les rendre malades, les empoisonner, les mutiler et les faire souffrir d'une manière ou d'une autre est totalement immoral » tonne le Président de GAIA Michel Vandenbosch.

    Plus de 10 000 singes dans les laboratoires d'UE

    En 2002, 10 362 singes ont été utilisés à des fins expérimentales (dont 567 pour la Belgique). En 2005, notre pays en utilisait 449, surtout par GSK.

    L'opposition s'intensifie

    Plus de 80% des citoyens européens trouve que l'utilisation des singes pour les expériences est injustifiable. C'est ce qui ressort d'une étude menée à grande échelle par la Commission européenne auprès de la population européenne sur la révision de la directive sur les animaux de laboratoire (40 000 sondés).

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    Avec l'aide de Michel Vandenbosch, l'europarlementaire Bart Staes (Groen!)
    libère un singe de laboratoire-militant.

    Le rapport de GAIA réfute les arguments pro-expérimentation sur les singes

    GAIA a rédigé un rapport dans lequel 33 arguments scientifiques, éthiques ou économique, tous pro-expérimentation sur les singes ont été réfutés ou fortement nuancés. Vous pouvez télécharger l'entièreté du rapport ici ou le commander via téléphone ou mail. GAIA a remis un exemplaire de ce document à chaque parlementaire présent.

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    Ces singes ont symboliquement été libérés par les europarlementaires

    105 europarlementaires ont déjà signé une déclaration écrite qui presse la Commission et le Conseil à s'atteler à cette directive de manière à mettre un terme à l'utilisation de singes pour des expérimentations scientifiques.

    L'ECEAE est une alliance de 18 asbl professionnelles des quatre coins de l'Europe qui réclament la fin des expériences sur les animaux. Plus d'info sur www.eceae.org

    > Voyez aussi: 24-04-2007: GSK n'a pas tenu parole en cette journée mondiale des animaux de laboratoire

    > En savoir plus sur notre campagne contre la souffrance des animaux de laboratoire


    De Belgique, Autriche, Tchéquie, Italie, Suède, Finlande, Pays-Bas, Royaume-Uni, (Croatie), Allemagne et Espagne

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp45

  • Foie gras : contestation croissante en Europe

    Dernière action choc d'une association hollandaise : le gavage (au yaourt) de Giel Beelen, célébrité de la télévision des Pays-Bas qui exprime ainsi son opposition à la suralimentation forcée des oiseaux pour le foie gras.

    (journalistes : nous contacter pour une version haute définition)

    La reine Beatrix des Pays-Bas vient d'annoncer que le foie gras est désormais banni des dîners officiels à la cour des Pays-Bas. Le restaurant du Parlement de ce pays avait pris la même décision en 2005. Un sondage publié en décembre 2006 aux Pays-Bas montrait que le gavage est, de loin, la pratique d'élevage que les habitants de ce pays réprouvent le plus, devant la castration des cochons sans anesthésie, l'élevage intensif de poulets, etc. (cf. sources plus bas).

    Après les Etats-Unis (et les interdictions du foie gras en Californie et Chicago), l'opposition au foie gras s'intensifie aussi dans d'autres pays d'Europe.

    La production de foie gras est déjà interdite au Royaume-Uni, mais pas l'importation. Une proposition de loi (EDM 1247) visant à interdire la vente de foie gras a ainsi été déposée en mars 2007 par le député Hugh Bayley. Plusieurs chaînes de distribution britanniques ont déjà décidé d'arrêter de vendre du foie gras : magasins de luxe (House of Fraser), grande distribution traditionnelle (Waitrose, Sainsbury's), hard discount (Lidl). Dernier en date, le grossiste Métro dans ses 33 magasins (Makro) du Royaume-Uni.

    Dans plusieurs pays européens, des campagnes d'information ciblées vers les restaurants ont déjà amené des dizaines d'entre eux à retirer le foie gras de leur carte (cf. nos précédentes actualités concernant la Suède ou l'Allemagne par exemple).

    Ces nouvelles menaces sur le foie gras en Europe expliquent peut-être que le CIFOG, le lobby français du foie gras, ait décidé d'affecter une partie des 2 152 000 euros de son budget à « une communication auprès de la presse professionnelle de la restauration européenne ».

    Sources

    En anglais

    • Proposition de loi d'interdiction de la vente de foie gras au Royaume-Uni : EDM 1247
    • Article de la BBC annonçant le retrait du foie gras des magasins de la chaîne House Of Fraser (Jenners, ...)
    • Communiqué (05/12/2006) de l'association Viva! annonçant le retrait du foie gras des supermarchés Lidl au Royaume-Uni
    • Communiqué (01/12/2006) de l'association CIWF annonçant le retrait du foie gras des supermarchés Sainsbury's au Royaume-Uni

    En hollandais

    • L'association hollandaise Wakker Dier ; Contact : Hanneke van Ormondt : +31 645756529 ; hanneke (at) wakkerdier.nl ;
    • Communiqué de Wakker Dier sur le sondage réalisé aux Pays-Bas montrant l'opposition au foie gras dans ce pays ; article relatant ce sondage ; résultats détaillés de ce sondage qui montre que 46 % des personnes interrogées désignent le foie gras comme le produit d'élevage auquel ils sont le plus opposés, et 22 % le citent en 2ème ou 3ème position des produits auxquels ils s'opposent le plus, parmi une liste de 11 produits ;
    • Communiqué de Wakker Dier sur la décision du parlement ; article rapportant cette information.
    • Lettre du ministère de l'agriculture des Pays-Bas annonçant la décision de la reine ; article du quotidien De Telegraaf rapportant cette information.

    http://www.stopgavage.com/actu_gavage_humain.php

  • Vivisecteurs = Tortionnaires = Terroristes

    http://87.98.222.182/0/02/74/00/dog04_1.jpg

    Dans les journaux français et étrangers, les articles se multiplient (voir ci-dessous), mettant en cause la légitimité du combat de celles et ceux qui veulent mettre fin à la torture des animaux, notamment dans les laboratoires d’expérimentation.

    Or les terroristes ne sont pas ceux qui sauvent des innocents : les terroristes sont ceux qui les torturent.

    L’histoire finira tôt ou tard par le reconnaître.

    http://www.erta-tcrg.org/cri6224/images/alf_promo2.jpg

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    9/06/2007 20:52

    Des militants anti-vivisection jusqu'au-boutistes

    À Oxford, un laboratoire où seront réalisées des expériences sur les animaux est au centre du débat entre les opposants et les partisans de cette méthode de recherche.

    Sept policiers pour neuf manifestants, c’est sans doute l’une des manifestations les mieux surveillées du monde. Deux des agents des forces de l’ordre sont à cheval, un autre prend tout le monde en photo tandis qu’un quatrième filme la scène. La raison de telles mesures de sécurité ? Les protestataires défilent contre la vivisection. Presque partout dans le monde, ces buveurs de lait de soja, avec leurs sandwichs végétariens sagement préparés dans un sac en plastique, ne provoqueraient pratiquement aucune réaction.

    Pas en Grande-Bretagne, où des militants extrémistes pour les droits des animaux défraient la chronique depuis des années, utilisant toutes les méthodes, y compris les plus illégales : colis piégés, campagnes d’intimidation, harcèlement… Dans les années 1990, une bombe a été posée contre un scientifique d’Oxford, qui a heureusement eu la vie sauve. Le fils d’un autre a été attaqué. L’une des méthodes d’intimidation les plus courantes consiste en « visites » de nuit, où les militants débarquent au milieu de la nuit chez les savants ou chez les chefs d’entreprise liés de près ou de loin à la vivisection.

    En 2004, quelques extrémistes sont même allés jusqu’à déterrer les ossements de la grand-mère d’un homme qui dirige une entreprise reproduisant des cochons d’Inde destinés à l’expérimentation. Une nouvelle loi, spécifiquement destinée à lutter contre les terroristes du droit des animaux, a cependant permis de réduire fortement ces attaques.

    Sabotage de camions

    À Oxford, les militants mènent depuis des années un combat contre la construction d’un nouveau laboratoire – rassemblant dans un même endroit différents laboratoires déjà existants –, dans lequel des expériences seront réalisées sur des animaux, notamment des singes. Preuve du climat de peur qui règne, les ouvriers travaillant sur le chantier ont le visage recouvert d’un tissu, afin de ne pas être reconnus. Le laboratoire d’Oxford est devenu le centre du combat entre chercheurs et militants anti-vivisection.

    « Sa construction a commencé de façon très discrète en 2003, raconte Nicky Old, porte-parole de l’université d’Oxford. Les manifestants anti-vivisection se concentraient alors sur un laboratoire à Cambridge. Mais ils ont finalement eu gain de cause quand Cambridge a décidé d’abandonner son projet. C’est alors qu’ils se sont intéressés à Oxford. » Les militants s’en sont immédiatement pris à l’entreprise de construction : lettre de menaces, intimidation, sabotage de camions… Ils ont également envoyé des courriers aux actionnaires, menaçant de faire chuter leurs cours boursiers. En juillet 2004, ils obtiennent gain de cause : le constructeur abandonne.

    L’université d’Oxford obtient alors d’une cour de justice que soit établie une zone d’exclusion pour les manifestants autour du chantier. Ceux-ci n’ont plus le droit d’être présents que quatre heures par semaine, le jeudi après-midi. Un nouveau constructeur est finalement trouvé et les travaux reprennent fin 2005. Le laboratoire devrait voir le jour, sans doute fin 2007 ou début 2008.

    Arguments scientifiques

    Amanda Richard, membre de Speak, la principale association qui organise les manifestations contre le laboratoire d’Oxford, est présente tous les jeudis face au chantier : « Quand le laboratoire aura ouvert, je viendrai encore manifester », avertit-elle en prenant la défense des plus extrémistes : « Les dommages criminels qu’ils ont commis ne sont rien en comparaison de la torture que subissent les animaux. » Et elle avance des arguments scientifiques pour s’opposer à toute forme de vivisection. Les animaux sont tout simplement trop différents des humains pour que des enseignements valables en soient tirés pour la médecine. Elle avance le cas du 33, un anti-douleur introduit en 1999, mais retiré de la vente en 2004 quand il a été prouvé qu’il doublait les risques de crise cardiaque. « Les animaux n’avaient pas fait apparaître ce problème. »

    Inversement, selon elle, l’aspirine et la pénicilline n’auraient pas été inventées si elles avaient été expérimentées aujourd’hui, parce que leurs effets sur les animaux sont très négatifs. « Les expériences sur les animaux reviennent, tout simplement, à tirer à pile ou face », dit-elle.

    Une grande partie de la communauté scientifique rétorque que la vivisection apporte des informations irremplaçables. Lunettes rondes, moustache fournie, Tipu Aziz est de ceux-là. Neurochirurgien, spécialiste de la maladie de Parkinson, il conduit les expériences les plus controversées : celles qui sont menées sur les singes. Quand il a commencé en 1989, une partie du cerveau avait été associée à la maladie de Parkinson. « Je voulais savoir ce qui se passerait si on détruisait cette partie. » À l’aide d’électrodes chauffantes, il tente l’expérience sur des singes. Leur condition s’améliore et il publie les résultats en 1991. Cette découverte, couplée à d’autres, mènera à l’invention de ce qui s’appelle « Deep Brain Stimulation », une intervention qui a été pratiquée sur 40 000 patients à travers le monde.

    "Il faut des animaux"

    Aurait-il pu faire la même chose sans l’expérience sur les singes ? « Non, c’est impossible. Pour développer un médicament, on peut utiliser des cultures de cellules. Pour étudier une cellule en particulier, on peut faire des modèles sur ordinateur. Mais pour voir la réaction d’un corps dans son ensemble, il faut des animaux. »

    Tipu Aziz s’exprime très publiquement en faveur du laboratoire, alors que la plupart de ses collègues préfèrent éviter d’attirer l’attention des militants anti-vivisection. « Je ne supporte pas qu’une minorité, en utilisant la violence, bloque le débat démocratique. C’est un véritable retour aux périodes sombres de l’histoire. »

    Paul Bolan, pharmacologue, a lui aussi décidé de briser le silence, il y a deux ans. Menant également des recherches sur la maladie de Parkinson, il utilise des souris pour des expériences étudiant une partie du cerveau qui, dit-il, est très similaire à celui de l’homme, même s’il est beaucoup plus petit. Selon lui, les précautions prises pour limiter la souffrance des animaux sont très importantes : « Sur nos souris, par exemple, nous ne provoquons la maladie de Parkinson que sur la moitié du cerveau, ce qui signifie qu’elles peuvent continuer à se nourrir ou à se déplacer par elles-mêmes. La température et l’humidité des cages sont contrôlées à un ou deux degrés près, pour assurer un maximum de confort. »

    Paul Bolan a décidé de parler ouvertement quand un de ses amis, qui dirige une entreprise de BTP, a commencé à recevoir des menaces, bien qu’il ne travaille pas sur le chantier du laboratoire. « Si les anti-vivisection avaient réussi à bloquer celui d’Oxford, cela aurait été un vrai coup d’arrêt à la recherche en Grande-Bretagne. Les expériences auraient simplement été faites ailleurs, en Asie notamment, où les soins apportés aux animaux sont moindres. Tout le monde aurait été perdant."

    Éric Albert

    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2306440&rubId=5547  

    http://www.terrorisme.net/up/184_alf_arkangel.jpg


  • Un animal n'abandonne jamais

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    À la veille des vacances, la campagne de l'association 30 Millions d'amis espère sensibiliser les propriétaires d'animaux domestiques.

    30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle contre les abandons, à l'approche des départs en vacances

    BRUXELLES - Chaque année, en juin, les cages et les regards s'alignent désespérément dans les refuges. Des milliers de chiens et de chats sont abandonnés sur une année. Les chiffres montrent que l'on continue trop facilement à acquérir un animal domestique sans se rendre compte des soins qui y sont liés. C'est surtout la situation des chats qui est dramatique. Des propriétaires, qui ne veulent pas dépenser 100 euros pour une stérilisation, déposent des nichées de chatons dans les refuges.

    Plus généralement, les périodes les plus sensibles sont évidemment celles des grandes transhumances estivales ou encore avant les fêtes de fin d'année. Certaines personnes n'ont tout simplement plus envie de s'occuper de leur chien. D'autres motifs encore sont à la racine du problème : le manque de temps, la vieillesse ou la conséquence d'un mauvais comportement de l'animal.

    À l'approche des départs en vacances, la Fondation française 30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle de sensibilisation contre les abandons, avec pour slogan : "Un animal n'abandonne jamais". Pour la petite histoire, l'image du chien sur la tombe est tirée d'une histoire vraie. Lors de la première émission, en janvier 76, 30 Millions d'Amis a filmé la chienne Kim. Tous les matins, elle partait au cimetière sur la tombe de son maître, décédé deux ans auparavant, et rentrait le soir chez elle. Ce rituel a duré plusieurs années jusqu'à ce qu'elle meure à son tour.

    " La campagne 2007 illustre l'indéfectible fidélité de l'animal et le décalage entre la sensibilité de celui qui est abandonné et celui qui abandonne. Nous espérons faire réfléchir les maîtres au respect qu'implique le lien qu'ils ont établi avec leur compagnon. Nous ne le répéterons jamais assez : l'abandon d'un animal est un acte lâche, barbare et scandaleux que rien, absolument rien, ne peut justifier", clame la présidente de la Fondation 30 millions d'Amis, Reha Hutin.

    Il s'agit aussi d'informer de ce qu'il est possible de passer de bonnes vacances avec son animal, qu'il existe toujours des alternatives à l'abandon. Des autocollants Un animal n'abandonne jamais peuvent être commandés via le site Internet www.30millionsdamis.fr. Cet autocollant qui peut être apposé à l'arrière de la voiture est destiné à attirer l'attention des familles.

    Anne-France Somers

    © La Dernière Heure 2007

    http://www.dhnet.be/culture/divers/article/175983/un-animal-n-abandonne-jamais.html

  • Etape déterminante vers l'élimination des tests sur les animaux

    http://i70.photobucket.com/albums/i116/maryalice01/Intro.jpg

    http://animalliberationfront.com/Saints/Musicians/Maria-Daines/stopthatvideo2.htm

    Des chercheurs français basés à Lyon ont franchi une étape déterminante dans l'élimination des tests sur les animaux grâce à un test "in vitro" capable de dire si une substance chimique produit ou non des irritations cutanées.

    Ce test a été mis au point par le centre de bio-ingénierie Episkin de L'Oréal à Lyon et vient d'être homologué par l'ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives.

    Il a été réalisé sur des échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, appelés "Kit Episkin", et permet de "remplacer complètement les tests" sur les animaux, selon l'ECVAM.

    "C'est une avancée majeure car c'est la première fois qu'on peut évaluer le pouvoir irritant de matières premières cosmétiques et de produits chimiques au moyen uniquement d'un test in vitro. Avant il fallait compléter avec des tests sur des animaux", souligne à l'AFP Marie-Hélène Teissier, responsable de production.

    Cette validation est l'aboutissement d'un processus lancé en 1999 sous l'égide de l'ECVAM en collaboration avec des institutions publiques et privées : ZEBET, Sanofi Avantis, Unilever, Syngenta et l'Oréal. Soixante substances chimiques ont ainsi été testées par les partenaires et les résultats soumis au comité scientifique de l'ECVAM. 

    Ce résultat est le fruit de plus de vingt années de recherches sur la reconstruction de la peau humaine entrepris par les laboratoires de recherche de L'Oréal.

    Selon les estimations, quelque 20.000 animaux, essentiellement des lapins, sont utilisés chaque année en Europe pour tester la toxicité des substances chimiques.

    Les industries des peintures, des détergents, des cosmétiques et de la pharmacie sont directement concernées par cette innovation : "L'industriel doit s'assurer qu'aucune des matières premières utilisées dans un produit n'est irritante, mais il doit aussi s'assurer que leur mélange dans le produit fini ne l'est pas", explique ¨Patricia Pineau, directrice de la communication de L'Oréal.

    Toutefois "beaucoup reste à faire", soulignent les chercheurs. Notamment dans le domaine de la génotoxicité et de l'allergie cutanée. "C'est beaucoup plus difficile pour l'allergie car cela peut aussi venir de ce qu'on inhale ou de ce qu'on ingère et le point où se produit la réaction n'est pas forcément celui où à eu lieu l'exposition", note Mme Pineau.

    L'épiderme humain reconstruit utilisé pour le kit Episkin a été mis au point par la biologiste Estelle Tinois à partir d'échantillons de peau de femme prélevés lors d'actes de chirurgie esthétique.

    En 2005, une nouvelle plate-forme a été ouverte en Chine, près de Shanghai, pour "tester les produits spécifiquement sur les peaux asiatiques".

    Il reste toutefois encore une étape à franchir pour Episkin : cette nouvelle méthode de test doit maintenant être soumise à l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) chargée d'émettre des recommandations pour ses pays membres.

    © 20/06/2007 Lyon (AFP)

    http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=medecine&idArticle=070620101631.add7t1tc.xml&titre=Etape+d%E9terminante+vers+l%27%E9limination+des

  • Le Monde : "Les défenseurs des animaux durcissent le ton de leurs messages"

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    À la SPA, l'époque du consensus bon enfant autour de "nos amis les bêtes" paraît révolue. Depuis quelques mois, la Société protectrice des animaux (SPA) a changé de ton. Désormais, elle se pense autant comme un groupe de pression privilégiant l'efficacité d'actions ciblées que comme une association de défense.
     
    La dernière campagne de lobbying, lancée le 18 juin, confirme l'apparition d'une certaine radicalité. Afin d'"agir à la source contre la reproduction massive des animaux", la SPA demande l'interdiction pure et simple des petites annonces de vente de chats ou de chiens sur Internet comme dans la presse écrite. Il s'agit, selon l'association, du "meilleur moyen de freiner à terme le nombre de chiens et chats abandonnés". Chaque année, insistent ses responsables, 40 % du million de chats et chiens qui naissent sont vendus par petites annonces.

    UNE ACTION CIBLÉE

    Ces derniers temps, l'action de lobbying de la SPA lui a permis d'obtenir du gouvernement - au terme de trois mois d'actives démarches relayées par des stars internationales - l'interdiction de toute importation de produits dérivés de phoques. Autre revendication couronnée de succès : la disparition des martinets, susceptibles de frapper les animaux, en vente dans les supermarchés Carrefour. Un courrier - rendu public - adressé à l'enseigne a suffi.

    Gendarme de la cause animale, la SPA distribue bons et mauvais points aux émissions de télévision, ce qui a valu à Jean-Luc Reichmann et Christophe Dechavanne d'être épinglés pour avoir exhibé des animaux sauvages sur leurs plateaux. Parfaitement mise en musique, une efficace chasse aux "people" a permis de convaincre une trentaine de personnalités, de Sophie Marceau à Cali, qui relaient certaines campagnes.

    En lançant une action ciblée chaque mois au lieu de trois grandes campagnes par an, la SPA est présente sur tous les fronts. Elle n'hésite pas à s'associer aux militants les plus virulents, appartenant au Comité anti-corrida (CRAC) ou organisateurs de la récente Veggie Pride, le défilé de la "fierté végétarienne".

    UNE TRADITION LÉGALISTE

    Archétype de l'activisme anglo-saxon en faveur du droit des animaux, l'organisation américaine PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), très impliquée contre l'utilisation de la fourrure animale, intéresse beaucoup les dirigeants de la SPA (55 000 adhérents). "PETA sait faire pression sur les pouvoirs publics, accrocher les personnalités et inventer de nouvelles façons de trouver de l'argent, mais nous ne partageons pas toutes ses idées", souligne Caroline Lanty, la nouvelle présidente de la SPA.

    Même si elle durcit le ton, la Société protectrice des animaux veille à ne pas s'écarter de sa tradition légaliste. Alors que 60 % de ses revenus proviennent de legs, un changement trop brutal pourrait effrayer les donateurs. Sa nouvelle façon de dramatiser les enjeux fait pourtant tache d'huile.

    Ainsi, les dernières affiches anti-abandon de la fondation 30 Millions d'amis montrent un chien couché sur la tombe de son maître, avec la mention : "Un animal n'abandonne jamais".

    Marie Blondiau

    Article paru dans l'édition du 21.06.07

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-926001@51-926107,0.html

  • Fourrure : quand mode rime avec Cruauté

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    Le milieu de la mode détient entre ses mains le sort de nombreuses espèces rares. Le retour  en grâce de la fourrure dans la création de mode a relancé le commerce illégal d’animaux protégés, tels le léopard, le tigre ou l’antilope tibétaine.

    John Selar, spécialiste de la criminalité liée aux animaux sauvages, membre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), a constaté que le trafic de fourrure a diminué lorsque cette matière était démodée, mais reprend depuis qu’on en voit de nouveau sur les podiums : « Malheureusement, la mode connaît des effets de cycle et la fourrure est de retour. »

    L’antilope tibétaine est une des premières victimes de ce commerce. Elle est très prisée pour sa sous-couche de poil qui est d’une extrême finesse, d’une chaleur et d’une douceur très recherchée. Mais il faut tuer trois antilopes pour faire un châle d’un mètre sur deux. Des châles ont d’ailleurs récemment été saisis lors d’une opération policière en Suisse, dans la station de ski huppée de  Saint-Moritz. Ils étaient vendus 15000 euros pièce.

    Cependant mettre fin à ce trafic demeure une vraie difficulté car il génère de gros profits pour une punition faible en cas d’arrestation. Les douanes ont des priorités et le trafic d’espèces sauvages n’est qu’une de leurs préoccupations, à côté du trafic des armes ou des êtres humains.