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Evénement - Page 11

  • L'Islande songe à interdire la pornographie diffusée sur Internet

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    L'Islande pourrait devenir le premier pays occidental à bloquer cette pollution par crainte de ses effets sur les enfants.

    Tanith Carey, Daily Mail (R.-U.), 13 février 2013

    L'Islande pourrait devenir la première démocratie occidentale à bloquer toute diffusion de pornographie sur Internet en vertu de nouvelles propositions radicales.

    Des craintes concernant les effets néfastes de la pornographie sur les jeunes ont conduit le gouvernement à préparer des mesures juridiques pour tenter d'arrêter le flot de contenus à caractère sexuel qui atteignent les côtes de l’Islande.

    Le ministre de l'Intérieur Ögmundur Jónasson a créé des groupes de travail pour trouver les meilleurs moyens d'endiguer le flot d'images et de vidéos pornographiques en ligne auxquels les jeunes accèdent au moyen d’ordinateurs, de consoles de jeux et de téléphones «intelligents».

    L’étude consacrée au problème par le gouvernement islandais a indiqué que les enfants exposé-es à de la pornographie violente à un âge précoce présentaient des signes de traumatismes similaires à ceux des enfants ayant été physiquement molesté-es.

    Les méthodes à l'étude comprennent le blocage des adresses IP porno et le fait de rendre illégale d'utilisation des cartes de crédit islandaises pour accéder à des sites pornographiques.

    Une loi interdisant la production et la distribution de pornographie est en place depuis longtemps dans ce pays nordique, mais il reste à la mettre à jour afin de couvrir l'Internet.

    Madame Johanna Sigurðardottir, Première ministre de l'Islande

    Il y a deux ans, le Parlement islandais, dirigé depuis février 2009 par une Première ministre, Madame Johanna Sigurðardottir, a réussi à faire fermer tous les clubs de danse nue au motif que ces endroits violaient les droits civils des femmes qui y travaillaient et étaient nuisibles à la société.

    Cet argument – que la porno viole les droits des femmes qui y figurent ainsi que ceux des enfants qui y sont exposé-es – est la pierre angulaire des nouvelles propositions présentement discutées.

    C’est en 2010 qu’on a sonné l’alarme au sujet des effets nocifs du sexe véhiculé par I’Internet, lorsque le gouvernement a lancé un vaste processus de consultation sur le traitement des affaires de viol par le système de justice.

    Cette enquête a donné lieu à une nouvelle consultation à propos de la pornographie, où l’on a entendu des enseignant-es, des agents de police et des organisations qui interviennent auprès d’enfants victimes de violence.

    Conclusion de ce processus : la nature extrêmement violente du matériel aujourd’hui disponible gratuitement sur le web accroissait l'intensité des agressions sexuelles commises en Islande.

    L’étude a également constaté que les enfants exposé-es à la pornographie violente dès leur  jeune âge montraient des signes similaires à ceux de traumatismes subis par des jeunes réellement molesté-es.

    Ces signes comprenaient notamment un isolement croissant et la répétition sur de plus jeunes membres de leur famille ou d'autres enfants des actes visionnés en ligne.

    Pour M. Jónasson, du parti des Verts (gauche), la sécurité des enfants doit être «une priorité».

    Il assure que le filtrage de la porno n'est pas une question de censure, ajoutant : 

    « Nous devons être en mesure de discuter d’un bannissement de la pornographie violente, dont nous reconnaissons toutes et tous qu’elle a des effets très néfastes sur les jeunes et qu’elle peut avoir un lien évident avec l'incidence de crimes violents. »

    Madame Halla Gunnarsdóttir

    Halla Gunnarsdóttir, conseillère politique du ministre de l'Intérieur, a déclaré que le consensus auquel sont arrivés les experts du monde de l'éducation, les services chargés de l’application des lois et d'autres organismes quant à l’adoption de mesures efficaces la rendait optimiste que ces propositions prendraient force de loi, même si une élection générale aura lieu en avril.

    « Il existe un fort consensus en Islande », a-t-elle dit.

    « Comme cette initiative est soutenue par une foule de spécialistes, allant de spécialistes de l’éducation aux autorités policières et à des intervenants pédagogiques, elle a pris beaucoup plus d’ampleur qu’une simple politique d’affrontement de partis.

    « En ce moment, nous cherchons les meilleurs moyens techniques pour y parvenir. Mais il est clair que si nous pouvons envoyer un homme sur la Lune, nous devons être en mesure de maîtriser la pornographie sur Internet. »

    • Le blocage de la porno en ligne est «compromis», alors que des documents divulgués montrent un «recul» du gouvernement sur cette initiative (http://bit.ly/W8Es22)
    • Les banques pourraient bloquer les paiements de sites pornos: On réclame des sanctions contre les entreprises qui refusent de protéger les enfants. (http://bit.ly/Y82Le0) 

    « Cette décision n'est pas anti-sexe. Elle est anti-violence, parce que de jeunes enfants voient de la pornographie et l’agissent. C'est à ce point que nous traçons la limite.

    « Ce matériau brouille pour les jeunes les distinctions entre ce qui est bien et mal.

    « Il n'est plus acceptable de continuer à blâmer les parents pour le fait que les enfants voient en ligne des scènes de sexualité explicite, a ajouté Mme Gunnarsdóttir.

    « Les parents ne sont pas les seuls responsables de la protection de nos jeunes. Ils et elles ne peuvent pas rester constamment auprès de leurs enfants tout le temps et l'industrie de la porno multiplie les efforts pour approcher les enfants.

    « Le temps est fini où les enfants n’utilisaient les ordinateurs qu’à la maison. Ils et elles ont accès à l'Internet dans de nombreux endroits, de bien des façons, y compris par des téléphones intelligents. Nous disons que la protection de nos enfants est une tâche pour l’ensemble de la société. »

    L'Islande, qui se dit la plus ancienne démocratie parlementaire au monde, affiche une population de 319 000 personnes, soit un peu moins que celle de Laval.

    Il s'agit de la deuxième plus grande île d'Europe après la Grande-Bretagne, et sa position relativement isolée à la périphérie occidentale de l'Europe, juste en dessous du cercle polaire arctique, pourrait faciliter la mise en œuvre des mesures envisagées.

    Ces mesures intéresseront sans doute le Premier ministre britannique David Cameron, qui a déclaré trouver « tout à fait déplorable » que tant d'enfants au Royaume-Uni aient déjà été exposés aux « plus sombres recoins » de l'Internet, un sentiment partagé par Diane Abbott, du Labour Party.

    Le Daily Mail a également fait campagne pour un blocage automatique de la pornographie en ligne, qui signifierait que les clients devraient opter explicitement pour l'accès à ces images.

    Tout comme en Islande, des commentaires récents des principaux députés du Labour Party, comme Diane Abbott, suggèrent l’émergence d’un consensus politique sur la nécessité de solutions radicale pour faire face à l’emprise croissante de la pornographie sur l’enfance.

    Alors que des pays comme la Chine ont également essayé d'éradiquer la pornographie véhiculée par Internet sur leur territoire, le cas de l’Islande reflète la première tentative en ce sens d’un pays démocratique occidental.

    Un des livres de référence du mouvement "Stop Porn Culture", avec "Pornography: Men Possessing Women" d'Andrea Dworkin, dont le début figure dans "Pouvoir et violence sexiste" (Éd. Sisyphe, Montréal, 2007)

    La professeure Gail Dines, auteure de Pornland et autorité mondiale en matière de pornographie, est venue récemment donner une conférence sur la question à l'Université de Reykjavik.

    Selon elle, « l'Islande a adopté une approche très progressive que n’a tentée aucun autre pays démocratique.

    « Elle examine la pornographie à partir d'une nouvelle perspective : celle du tort qu'elle fait aux femmes qui y figurent et d’une violation de leurs droits civiques.

    « Elle étudie également la porno du point de vue des enfants qui voient leur sexualité détournée à un très jeune âge par une imagerie sexuelle brutale. »

    Source : http://www.dailymail.co.uk/news/article-2277769/Icelands-bid-ban-web-porn.html # ixzz2KkdilYQT

  • Demain 17/1 sur France Culture : Patrick Llored

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    Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité

    Patrick Llored

    17.01.2013 - 10:50

    Par François Noudelmann

    Réalisation : Mydia Portis-Guérin

    Aujourd’hui François Noudelmann reçoit Patrick Llored pour Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité  (Sils Maria éditions) 

    Thème(s) : Idées| Philosophie| Jacques Derrida

    http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-jacques-derrida-politique-et-ethique-de-l%E2%80%99animalite-2013-01-17#.UPbTvl65QVI.facebook

  • Retour sur une héroïne : Beata Sirota Gordon (1923 - 2012)

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    A Beate, les Japonaises reconnaissantes

    LE MONDE | Par Philippe Pons (Lettre d'Asie)

    Une femme à laquelle les Japonaises doivent beaucoup vient de s'éteindre à New York : l'Américaine Beate Sirota Gordon, âgée de 89 ans.

    C'est elle qui rédigea, à 22 ans, le projet d'article de la Constitution japonaise de 1947 sur les droits des femmes et la parité.

    C'était au lendemain de la défaite japonaise d'août 1945.

    Sous la houlette du général Douglas MacArthur, commandant des forces d'occupation, les Etats-Unis avaient décidé de démocratiser le Japon, et Beate Sirota Gordon faisait partie du sous-comité des droits civiques.

    Extraordinaire destinée que celle de cette femme dans laquelle se mêlent hasards et drames.

    Alors que la droite japonaise, derrière le premier ministre, Shinzo Abe, appelle aujourd'hui à une révision de la Constitution "écrite par les Américains", la mort de Beate Sirota Gordon invite à prendre conscience, un demi-siècle plus tard, de l'enracinement dans la mentalité japonaise des valeurs dites "importées" inscrites dans la Loi fondamentale (pacifisme, égalité des droits).

    "Jamais Beate Sirota Gordon ne pensa qu'elle allait apprendre quelque chose aux Japonais, souligne l'historien John Dower, auteur de Embracing Defeat : Japan in the Wake of World War II (W. W. Norton, 1999), mais simplement qu'elle contribuait à la fondation d'une société moins oppressive."

    Comme celle-ci le raconta plus tard dans ses Mémoires (The Only Woman in the Room, éd. Kodansha International, 2001), un jour, le colonel Pieter Roest, responsable de ce sous-comité, lui avait lancé au cours d'une réunion :

    "Vous êtes une femme. Pourquoi n'écririez-vous pas la section sur le droit des femmes ?"

    Une chance extraordinaire pour la jeune femme, ni juriste ni constitutionnaliste, qui allait contribuer à changer en profondeur la société japonaise.

    Tout aussi extraordinaire était le fait que Beate Sirota Gordon fut présente dans le staff de Douglas MacArthur.

    Née à Vienne en 1923 de parents juifs russes émigrés, elle avait pour père Leo Sirota, un pianiste de renom qui fut invité à l'Académie de musique de Tokyo en 1929.

    Il devait y séjourner pour six mois.

    En fait, le couple et la jeune Beate y trouvèrent refuge et y vécurent plus d'une dizaine d'années.

    Ses parents envoyèrent leur fille dans une école allemande puis, pour la soustraire à l'endoctrinement nazi, dans une école américaine.

    A 16 ans, elle partit aux Etats-Unis pour poursuivre ses études.

    Deux ans plus tard, à la suite de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor de décembre 1941, elle perdit contact avec ses parents restés dans l'Archipel.

    Sans argent mais parlant anglais, japonais, allemand et russe, elle travailla pour le United States Office of War Information à San Francisco à décrypter les émissions de radio japonaise.

    Devenue citoyenne américaine en janvier 1945, elle postula pour devenir interprète de l'armée d'occupation au Japon, afin de partir à la recherche de ses parents.

    Elle les retrouva dans un camp d'internement à Karuizawa (au nord de Tokyo) où étaient rassemblés les étrangers à la fin de la guerre.

    La rédaction d'un projet de Constitution, qui serait ensuite traduite en japonais, avait commencé dès février 1946.

    Beate Sirota, de culture européenne et américaine mais qui connaissait la situation des femmes au Japon avant-guerre, était particulièrement sensible aux questions de discrimination et de répression.

    Elle allait rédiger les deux articles concernant les droits des femmes qui, jusqu'alors, en avaient été privées, en dépit du combat mené par une poignée de Japonaises.

    La nouvelle Constitution entra en vigueur en 1947. L'année suivante, elle retournait aux Etats-Unis et épousait un interprète des forces d'occupation, Joseph Gordon, également un grand japonisant.

    Et au cours des décennies suivantes, elle s'employa, à la Japan Society puis à l'Asia Society de New York, à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Jusqu'en 1995, elle garda le silence sur son rôle dans l'élaboration de la Constitution : pas plus les Américains que les Japonais ne souhaitaient ébruiter le fait qu'une "gamine" avait joué un si grand rôle dans son élaboration.

    Puis, à la suite de la célébration du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre du Pacifique, Beate Sirota Gordon sortit de l'ombre.

    Décorée en 1998 de l'ordre du Trésor sacré, la plus haute distinction nipponne, elle est restée, pour les Japonaises, une héroïne de leur émancipation.

    Au cours des dernières années, Beate Sirota Gordon s'est élevée plusieurs fois contre les tentatives de la droite japonaise de réviser l'article 9 de la Constitution (interdisant le recours à la guerre).

    "Cette Constitution est un modèle par son pacifisme et toute marche arrière serait une grande perte pour le Japon comme le reste du monde", a-t-elle ainsi déclaré dans son dernier entretien au quotidien Asahi, il y a quelques mois.

    Dans un livre à paraître prochainement, Leo Sirota's Daughter, Nassrine Azimi et Michel Wasserman, qui ont longuement interviewé Beate Sirota Gordon, retracent l'extraordinaire odyssée culturelle et politique de ces deux "passeurs" que furent le père et la fille : le musicien contribua à faire mieux connaître au Japon la musique classique, et la fille apporta à l'Archipel une conception occidentale de la femme.

    En retour, après l'épisode constitutionnel, Beate Sirota Gordon s'employa à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Deux vies consacrées à tisser des liens qui rappellent "la tragédie et la grandeur du XXe siècle", écrit Michel Wasserman.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/01/04/a-beate-les-japonaises-reconnaissantes_1812921_3232.html

  • "Là où coule le sang, l'art est impossible." Eugène DELACROIX

    http://www.artactuel.com/medias/artistes/1113/SMA_BD_1113_A.jpgAdel Abdessemed

    PETITION / Contre le meurtre érigé en art : contre l'expo d'Adel Abdessemed à Beaubourg

    SIGNEZ ET PARTAGEZ SVP :

    1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Arreter_lexposiotion_Adel_Abdessemed_Je_suis_innocent/

     
    2)http://www.avaaz.org/fr/petition/Fermer_lexpo_dAdel_Abdessemed_de_Beaubourg/

    "Sous couvert d'art, Adel Abdessemed, expose à Beaubourg des scènes de tueries faites pour lui.

    Il fait partie d'une mouvance d'imposteurs "artistes" qui a décidé de tuer l'art en substituant à la représentation la présentation, c'est-à-dire la monstration de monstruosités réellement effectuées sur des êtres vivants sensibles, violentés exprès pour "l'oeuvre".

    Comme dans les corridas, leur grand guignol tient plus du Jack l'Eventreur que du Rembrandt.

    Selon Freud, l'art, c'est la sublimation, donc la satisfaction civilisée des pulsions sales du ça.

    Civilisée, c'est-à-dire sans nuire, ce qui n'est pas le cas si on tue réellement.

    La cruauté réelle ne doit pas faire jouir, ni être vendue comme oeuvre.

    Mme Fillipetti, nous vous implorons de fermer cette exposition indigne de Beaubourg.

    Renvoyez-la au Néant qui l'a inspirée et veillez à ce que demain, d'autres malins sans scrupules ne se retrouvent à leur tour encensés et enrichis par la bêtise immorale."

    En savoir plus :
    http://saintsulpice.unblog.fr/2009/03/20/adel-abdessemed/

  • "Right-Wing Women" (1983) d’Andrea Dworkin, enfin traduit en français

    http://www.editions-rm.ca/admin/sites/default/files/imagecache/265_px_wide/c1_femmes-de-droite_petite.gif

    Les Femmes de droite

    Traduction de Martin Dufresne et Michele Briand

    Préface de Christine Delphy

    Postface de Frédérick Gagnon

    Militante féministe, Andrea Dworkin a voulu comprendre pourquoi des femmes rejettent le féminisme et n'hésitent pas à se montrer racistes et homophobes.

    Comment expliquer cet apparent paradoxe ?

    Dans un contexte où les femmes sont subordonnées aux hommes, les femmes de droite concluent ce qui leur paraît le marché le plus avantageux : en échange de leur conformité aux rôles traditionnels, la droite leur promet la sécurité, le respect, l’amour.

    Elles font donc le pari qu’il est préférable de prendre le parti du patriarcat plutôt que de combattre ce système dont la violence est trop souvent meurtrière.

    Mais la droite et l’antiféminisme se fondent sur le mépris des femmes et encouragent l’exploitation de leur sexualité : 

    « Ce que font les femmes de droite pour survivre au système de classes de sexe ne signifie pas qu’elles y survivront : si elles sont tuées, ce sera probablement aux mains de leur mari. »

    Une réflexion brutale et sans concession, qui appelle à la révolte féministe.

    Andrea Dworkin

    Andrea Dworkin (1946-2005) est une auteure féministe radicale américaine.

    Militante pacifiste et anarchiste dans les années 1960, elle a publié une douzaine de livres (des essais et de la fiction), traduits en plus de quinze langues.

    Durant les années 1980, elle se fit connaître en tant que porte-parole du mouvement féministe antipornographie, et pour ses écrits sur la pornographie et la sexualité, dont les célèbres ouvrages théoriques Pornography et Intercourse.

    Les Femmes de droite
    ISBN : 978-2-89091-350-9

    2012
    266 pages

    Les Femmes de droite sera diffusé en France au printemps, par la Maison du Québec à Paris.

    http://www.editions-rm.ca/livre.php?id=1436

  • L'Allemagne va se doter d'une loi interdisant toute pratique zoophile afin de mieux protéger les animaux

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    L'Allemagne va se doter d'une loi interdisant toute pratique zoophile afin de mieux protéger les animaux.

    "Nous voulons faire interdire la zoophilie dans un projet de loi sur la protection animale", a déclaré Hans-Michael Goldmann, président de la commission du Bundestag (chambre basse du Parlement allemand) qui a planché sur la question.

    "Il est inconcevable que des souffrances soient infligées aux animaux", a expliqué ce député du Parti libéral (FDP).

    La commission parlementaire qu'il préside examinera mercredi plusieurs amendements pour boucler le texte qui pourrait être adopté par les députés en décembre.

    Selon le quotidien Tageszeitung de lundi, la nouvelle loi rendra les actes sexuels avec des animaux passibles de 25.000 euros d'amende.
  • Egalité des sexes : l'exécutif mise sur l'éducation (Gaëlle Dupont, Le Monde)

    Premier conseil des ministres du gouvernement de François hollande à l'Élysée le jeudi 17 mai 2012.

    Pour la première fois depuis douze ans, le premier ministre réunit, vendredi 30 novembre, un comité interministériel sur les droits des femmes. Chaque ministre livrera sa feuille de route pour favoriser l'égalité entre les sexes. Le symbole est fort. Mais ce sera aussi l'occasion, pour le gouvernement, de montrer qu'il n'agit pas seulement sur les symboles.

    En la matière, les promesses de François Hollande ont été tenues. Le gouvernement est paritaire, et il compte une ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, qui plus est porte-parole du gouvernement. Depuis l'élection, le remboursement à 100 % de l'interruption volontaire de grossesse et la gratuité de la contraception pour les mineures ont été décidés. Mais la gauche a créé une attente forte en matière de droits des femmes. "Maintenant, on veut des résultats tangibles", résume Olga Trostiansky, qui dirige le laboratoire de l'égalité, un groupe de réflexion sur l'égalité professionnelle.

    25 % D'ÉCART DE SALAIRES

    Les inégalités persistent. Les chiffres sont connus : environ 25 % d'écart de salaires, et des retraites deux fois moindres pour les femmes  ; 39 % des cadres seulement sont des femmes, alors qu'elles occupent 62 % de l'emploi non qualifié. Elles consacrent quatre heures par jour aux tâches ménagères, contre deux pour les hommes. Elles sont aussi davantage victimes de violences. Une récente étude l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a montré que près de 2% des femmes avaient subi, au cours des deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint et ex-conjoint.

    François Hollande a lui-même annoncé, le 25 novembre, lors de la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, qu'un projet de loi sur les droits des femmes sera déposé au premier semestre 2013. Najat Vallaud-Belkacem fait l'analyse que la lutte contre les inégalités passe désormais par un changement de mentalités. Ce sont les stéréotypes, affirme-t-elle, qui enferment dans des rôles, et aboutissent à ce que les femmes soient victimes de violences, à ce qu'elles se dirigent vers des filières moins bien rémunérées que les hommes, ou à ce qu'elles assument l'essentiel des tâches ménagères.

    LUTTER "CONTRE LA DIFFUSION DE STÉRÉOTYPES SEXISTES ET D'IMAGES DÉGRADANTES"

    Ce n'est pas le sujet le plus facile à traiter par la loi. Un volet du plan consiste à faire appliquer les textes antérieurs sur l'égalité salariale, notamment l'obligation pour les entreprises de la faire respecter sous peine de pénalités. Le gouvernement pousse également la logique de la parité, qui sera appliquée dans les instances universitaires, et entend renforcer la place des femmes dans les conseils d'administration et les conseils de surveillance des établissements publics.

    Mais il mise surtout sur la formation, un levier capital selon tous les spécialistes du sujet. Formation des personnels de l'éducation nationale et des enfants, avec un "ABCD de l'égalité" qui sera d'abord expérimenté dans cinq académies. Formation aussi des professionnels amenés à recevoir des victimes de violences (gendarmes, policiers, magistrats, médecins, travailleurs sociaux…).

    Dans le monde de la culture et des médias, le plan mise sur la sensibilisation. Le Conseil supérieur de l'audiovisuel devra veiller "à la promotion de l'image de la femme et à la lutte contre la diffusion de stéréotypes sexistes et d'images dégradantes". France Télévisions est appelé à assurer une meilleure représentation des expertes sur les plateaux et à diffuser du sport féminin. Même démarche sur la publicité : l'autorité de régulation devra agir de son propre chef, même si le ministère ne s'interdit pas de la saisir si un spot conforte des "stéréotypes éculés", affirme Najat Vallaud-Belkacem.

    Cet appel aux bonnes volontés suffira-t-il, sur un sujet où les lois sur les quotas assortis de pénalités financières peinent à être appliquées? Autre limite du plan, des mesures structurantes sont encore en négociation entre les partenaires sociaux. La fixation d'un horaire minimal pour le temps partiel, qui touche surtout les femmes, la lutte contre les journées émiettées impossibles à concilier avec la présence d'enfants font l'objet de discussions lancées lors de la conférence sociale de juillet, qui aboutiront en mars 2013.

    Egalement en négociation, la réforme du congé parental, aujourd'hui jugé trop long et facteur d'éloignement du marché du travail. Il est quasi exclusivement pris par les femmes. Le gouvernement souhaite qu'il soit plus court (il dure aujourd'hui trois ans), mieux rémunéré, et qu'une partie du congé soit prise par les pères, faute de quoi elle serait perdue.

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/11/30/egalite-des-sexes-l-executif-mise-sur-l-education_1798353_3224.html

  • Pourquoi l'abolitionnisme mobilise-t-il si peu ? Parce que la plupart des "amis des animaux" exploitent les animaux

    http://a405.idata.over-blog.com/500x353/5/48/18/68/lim.jpg

    Dominique et Nathalie, abolitionnistes, seuls avec leur cause, comme tous les abolitionnistes, puisque nous sommes si peu à être végans.

    Militer pour l'abolition de l'exploitation animale dans son ensemble (et non pas contre une ou deux formes d'exploitation largement impopulaires comme la corrida ou le foie gras), suppose d'être végan, ou à tout le moins de s'engager à le devenir le plus tôt possible.

    Or, la presque totalité des "animalistes" ne sont pas végans, ni même végétariens.

    Il était par conséquent utopique d'imaginer rassembler du monde ne serait-ce que pour une seule manifestation abolitionniste.

    Evidemment que le véganisme dérange.

    Et pour cause : il ne fait pas de compromis avec l'exploitation.

    On respecte les animaux ou on ne les respecte pas.

    Les respecter, cela signifie nécessairement ne pas les utiliser, sous quelque forme que ce soit.

    Les "bonnes consciences" pas nettes à ce niveau n'aiment pas qu'on leur tende un miroir.

    Or c'est ce que, précisément, le véganisme éthique leur tend : un miroir.

    Le véganisme éthique ne s'accorde pas avec l'hypocrisie.

    Il ne transige pas avec la torture, la mort et l'exploitation des animaux, que les "militants" non-végans prétendent, honteusement, défendre.

    C'est là qu'intervient l'opposition entre les welfaristes/réformistes et les abolitionnistes.

    Il faut que les "amis des animaux" deviennent végans avant de pouvoir et vouloir participer à des manifestations pour la libération animale.

    Or, Dominique et Nathalie ont fait l'inverse : ils ont appelé à les rejoindre des gens qui majoritairement ne partageaient pas la cause abolitionniste, puisque les animalistes ne sont majoritairement pas végans, ni même végétariens.

    La plupart des "amis des animaux" consomment les animaux.

    Comment par conséquent pourraient-ils militer pour l'abolition de leur exploitation, puisqu'ils y participent directement ?

    Comment espérer mobiliser du monde, puisque personne ou presque n'est végan dans le "mouvement" (qui n'en est donc pas un) ?

    Il faut d'abord sensibiliser les gens au véganisme, ne pas leur faire croire, comme le font les welfaristes, qu'être végétarien est "déjà bien" ou même "suffisant", et que certaines formes d'exploitation sont moins graves que d'autres.

    Il ne faut pas leur faire croire que la viande est pire qu'un bout de fromage, un oeuf ou un verre de lait.

    Il ne faut pas leur faire croire que la fourrure est horrible, mais que le cuir l'est moins.

    Il faut leur dire que tout produit de l'exploitation produisant l'exploitation, il faut cesser de consommer les produits d'origine animale dans leur intégralité.

    Il faut leur dire que le problème n'est pas seulement le traitement des animaux, mais leur utilisation.

    Bref, il faut leur envoyer le bon message d'emblée : c'est à cette condition que le mouvement des droits des animaux pourra un jour exister.

    Les welfaristes/réformistes, partout à l'oeuvre, n'envoient pas le bon message.

    Les welfaristes/réformistes flattent l'animaliste lambda (forcément exploiteur puisque non-végan) dans le sens du poil, en n'exigeant rien de lui sinon un investissement éthique dérisoire se bornant aux limites qu'il donne à son respect des animaux, et sa cotisation bien sûr.

    Telle est ma réponse à l'article empreint de tristesse de Dominique J. et Nathalie B., organisateurs des "Manifestations pour la Libération Animale" qui s'arrêtent faute de participants, retranscrit ci-dessous in extenso.

    M. P.

    P. S. : les grandes causes meurent du "festif", maladie de notre époque.

    Ce n'est effectivement pas en exhibant son postérieur comme PETA aime à le faire qu'on respecte ceux pour qui l'on manifeste ni qu'on leur vient en aide, mais en étant végan.

    L'affligeante festivité des "manifs" animalistes welfaristes ne montre qu'une seule chose : on ne prend pas les victimes au sérieux.

    ***

    Après Lodève, le 3 novembre, nous avons déployé notre banderole sur la place des Carmes de Limoges en ce samedi 17 novembre.

    A deux, comme nous en avons  l’habitude depuis bientôt un an que nous avons commencé cette action.

    Malheureusement ce n’est pas une habitude que de notre région, Cristi à Orléans, Sarah à St-Etienne, et d’autres personnes  sont confrontées à cette pénurie de militants.

    Pourtant, me diriez-vous, des actions pour telle ou telle cause animaliste arrivent à rassembler des dizaines voire parfois des centaines de personnes.

    Certains militants sont même prêts à faire des centaines de kilomètres pour être présents, alors que là, nous proposions des manifs locales.

    Pourquoi donc une telle différence, pourquoi donc un réel boycott de la part du mouvement animaliste face à ce projet de manifs mensuelles pour la libération animale ?  

    Une opposition entre welfarisme et abolitionnisme ?

    Je ne le pense pas.

    Les personnes manifestant un jour contre la corrida, un autre jour contre l’expérimentation animale et encore un autre contre la fourrure, ne demandent pas un aménagement moins cruel de ces pratiques mais bel et bien leur abolition.

    Alors pourquoi boudent-elles le fait de manifester tous les mois près de chez elles contre toutes les formes d’exploitation animale ?

    Sans doute que notre demande d’intégrité est la conséquence d’un résultat aussi catastrophique (voir notre charte).

    Le paysage animaliste français est bien à l’image de la France.

    Le Front National est le premier parti ouvrier de France et ils font mieux que les Verts et l’Extrême-Gauche réunis quant au nombre de votants (20 %), et nous retrouvons probablement ce pourcentage dans le mouvement animaliste.

    S’ajoute à ce nombre, celles et ceux qui disent ne pas faire de politique – alors que précisément vouloir une amélioration de la condition animale est bien faire de la politique !  -  et acceptent de militer avec des gens aux idées discriminatoires.

    La tolérance est de rigueur même chez des collectifs comme le CLEDA (membre des Al-Halmarks, sic !), Animô Toulouse qui affichent pourtant être opposés à toutes les formes de discrimination mais qui acceptent les gens d’extrême-droite ou leurs sympathisants, pour faire du nombre !!

    Nous avons aussi été très étonnés que non seulement la question d’être vegan ou du moins en passe de l’être fasse débat mais pire encore provoque des clashes ici ou là.

    Nous n’exigions pas la « pureté vegane » mais que l’on y vienne à brève échéance.

    Quoi de plus normal quand on revendique la libération animale, et il faudra bien que l’on m’explique comment trouver à manger un morceau de cadavre si  d’aventure nous obtenions la libération animale ?

    Oui, comment et pourquoi  manifester pour une chose dont au fond de soi-même, on n’a  pas envie qu’elle se réalise ?

    Peut-être parce qu’aujourd’hui, nous sommes passés  dans l’ère du militantisme-divertissement à fort renfort de musique, saynettes (plus ou moins pitoyables). 

    On m’a même rapporté que sans ces mises en scènes, les manifestants ne viendraient pas et j’en conclus donc qu’elles ne sont pas là pour sensibiliser les passants mais pour « occuper » les manifestants.

    C’est d’une tristesse !...

    Au final de cette hécatombe, nous sommes en droit de penser que le concept de libération animale, de vouloir affirmer, revendiquer son opposition à toutes les formes de maltraitance et de cruauté envers tous les animaux n’est pas, encore, à l’ordre du jour chez les militants.

    Bien sûr, comme il nous fut dit, il existe bien d’autres façons de militer ; écrire un livre, produire un film, tenir des stands mais nous restons dans ces cas encore et toujours dans l’information mais jamais dans la revendication, dans l’affirmation que de la violence envers les animaux nous n’en voulons plus.

    Imaginez un instant  si des centaines de personnes  ici ou là, à travers la France et dans le monde s’étaient élevées, chaque mois, pour affirmer sa volonté de ne plus voir les animaux souffrir et mourir de notre égoïsme, de notre lâcheté et de notre cupidité.

    Imaginez un instant que le refus du spécisme devienne une force irrésistible pour le détruire et que nos frères animaux rejoignent la communauté des terriens et que nous prenions aussi en compte leurs intérêts.

    Imaginez !

    Ce projet n’aura donc vécu qu’un an !

    Le blog sera laissé en veilleuse.

    Celles et ceux en accord et avec cette démarche et avec notre charte peuvent nous contacter si elles comptent être réellement actives.

    Nous les en remercions comme nous remercions celles et ceux qui nous ont suivi dans cette aventure Lausanimaliste, Genèvanimaliste, Front d’Action Animaux, Mouvement Vegan ou qui nous ont rejoint au cours des derniers mois comme le MAS ou Olga.

    Ce n’est qu’un au revoir, dans l’espoir qu’il soit de courte durée !

    Libération Animale Totale et Absolue.

    http://leurvienenousappartientpas.over-blog.com/article-ce-n-est-qu-un-au-revoir-112582826-comments.html#anchorComment

  • Retour sur un massacre (Le Hors Humain)

    http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/comprendre/d/images/677/mouche_012.jpg

    ETAT D’URGENCE : EXTERMINATION PROGRAMMEE DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.

    Ce ne sont pas les mouches qui ont brulé vifs 80000 chiens errants afin d'assainir la Coupe d'Europe de Football 2012.

    La propreté était de mise autour d'un ballon.

    A quand la grande épuration des SDF errants ces sportifs du macadam ?

    Alors Humain, ça ne vous rappelle rien ?

    Attention danger, l’armée fantôme existe bel et bien et sa vengeance sera terrible pour les responsables de ce carnage.

    © Le Hors Humain.

    http://www.horshumain.org/blog/horshumain/365/#les-commentaires

  • Rappel de la commémoration du massacre antiféministe de Montréal

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1f/Mtl_dec6_plaque.jpg/559px-Mtl_dec6_plaque.jpg


    Comme chaque année, des membres du réseau "Encore féministes !" se rassemblent à Paris pour commémorer la tuerie qui eut lieu le 6 décembre 1989 à la Polytechnique de Montréal.

    Un antiféministe massacra de jeunes Québécoises, uniquement parce qu’elles étaient des femmes faisant des études d’ingénieur.

    Voir : http://encorefeministes.free.fr/poly.php3

    A méditer : une analyse de la grande féministe états-unienne Andrea Dworkin, dans un discours prononcé pour le premier anniversaire de la tuerie : http://sisyphe.org/spip.php?article2720

    La cérémonie aura lieu le jeudi 6 décembre 2012 à 19h.

    Si vous pouvez venir, rendez-vous à partir de 18h45, place du Québec, au coin de la rue de Rennes et du bd St-Germain (métro Saint-Germain-des-Prés).

    Nous préparerons nos banderoles « LE FÉMINISME N’A JAMAIS TUÉ PERSONNE  - LE MACHISME TUE TOUS LES JOURS » (phrase de Benoîte Groult).

    La commémoration commencera à 19h précises.

    Nous déposerons des fleurs tandis que seront appelés à haute voix les noms des quatorze femmes assassinées.

    Avec la chorale féministe des Voix rebelles, nous chanterons des chants féministes.

    Prière de vous habiller de couleurs sombres !

    Après la cérémonie, qui durera environ vingt minutes, nous nous retrouverons pour dîner dans un restaurant chinois voisin.

    Adelphiquement*,


    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de adelphité, notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents. Le mot adelphité est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Le réseau mixte et international "Encore féministes !" compte à ce jour 4 687 membres (personnes et associations) dans 55 pays.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/