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Libération animale - Page 85

  • Avilly Saint-Léonard : le maire porte plainte contre les veneurs (Le Parisien)

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    Samedi après-midi, la chasse à courre a tourné court. Les veneurs ont abattu le cerf dans un jardin, devant des villageois. Le maire a déposé plainte.

    Claire Guédon | 07.10.2008, 07h00

    Les mots qu’il a choisis dans le tract sont sans concession. Le maire d’Avilly-Saint-Léonard, Amédée Bussière, s’est adressé aux habitants dans un bulletin municipal spécial distribué hier après-midi et dans lequel il revient en détail sur la chasse à courre qui a dérapé samedi et s’est s’achevée dans le village.

    L’élu a décidé de déposer plainte contre l’équipage, le Rallye des Trois-Forêts, pour mise en danger de la vie d’autrui. « On est passé à côté de la catastrophe quand le cerf a traversé le terrain de football où jouaient les enfants, poursuivi par les chiens et surtout un cavalier irresponsable », décrivait-il hier, pour expliquer sa décision. « C’est inadmissible et je l’ai dit aux participants », reconnaissait hier le maître d’équipage, Jean-Pierre Perney.

    L’animal totalement épuisé après plusieurs heures de chasse s’était réfugié successivement dans plusieurs propriétés. Son agonie s’est terminée rue du Calvaire, où il s’est couché avant d’être abattu après accord du maire donné par téléphone et des gendarmes appelés sur place. Une scène qui a heurté les habitants.

    « Triste fin et vive émotion dans le village », écrit Amédée Bussière dans le tract déposé dans les boîtes aux lettres. Là encore, le maître d’équipage indique « avoir tout fait pour limiter l’incident. Mais je ne maîtrise pas le parcours du cerf », précise-t-il.

    « Le problème, c’est que les organisateurs ne maîtrisent rien, ni les cavaliers, ni les chiens, ni les suiveurs particulièrement indisciplinés, rétorque de son côté le maire. Ils pratiquent un hobby qui met la vie des gens en danger. »

    « Inadmissible »

    Le premier magistrat a également rencontré hier le sous-préfet de Senlis pour lui demander de mettre sur pied une réunion avec notamment l’Institut de France et l’ONF qui loue le droit de chasse. « Il faut se poser la question de savoir si la chasse à courre a encore sa place dans nos forêts en bordure de Paris », interroge-t-il.

    Jean-Pierre Perney répond qu’il s’agit « d’une tradition française qui a marqué l’histoire de Chantilly ». Le maire souhaite déjà obtenir que soit définie une zone géographique avant le village, où les cavaliers renoncent à poursuivre le cerf pour prévenir les dérapages.

    Ironie du hasard, un protocole avait été signé quelques jours avant l’incident entre la municipalité et l’équipage, sur les conditions du droit de poursuite, en particulier dans les marais jouxtant Avilly. « Cette convention prévoyait aussi que les cavaliers nous appellent s’ils arrivaient aux abords du village, ajoute le maire. Et cela n’a pas été fait. »

    Le Parisien

    http://www.leparisien.fr/oise-60/le-maire-porte-plainte-c...

  • BUAV : "Des compagnies aériennes refusent de transporter des primates déstinés à la recherche suite aux protestations publiques"

    http://www.lomag-man.org/hubdetransport/images-boeing787dreamliner/boeing787dreamliner.jpg

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE BUAV :

    7 octobre 2008
    Des compagnies aériennes refusent de transporter des primates destinés à la recherche suite aux protestations du public

    Les militants demandent aux derniers transporteurs de "cargo de la cruauté" de
    placer l'éthique avant le profit


    La BUAV a aujourd'hui félicité les compagnies aériennes qui ont répondu à la préoccupation du public et qui ont arrêté de transporter des primates destinés à l'industrie de la recherche.

    Une analyse complète réalisée par l'organisation de protection animale BUAV, dans le cadre de sa campagne de promotion d'un choix de consommation sans cruauté, a révélé que de grandes compagnies aériennes telles que US Airways et Eva Air ne participent plus au transport de primates tandis que certaines des plus grandes compagnies au monde comme United Airlines, Virgin Atlantic, British Airways, Northwest Airlines, Qantas Airways, South African Airways, Delta Airlines et China Airlines ont confirmé leur engagement à ne pas transporter des primates non humains en tant que marchandise destinée à l'industrie de la recherche.

    La BUAV mène une campagne internationale demandant aux compagnies aériennes d'arrêter de prendre part à ce commerce cruel.

    Des informations recueillies lors d'enquêtes, de recherches et de correspondances avec les compagnies ont permis de procéder à l'analyse de la position des compagnies aériennes et de publier une liste complète des "cargos de la cruauté".

    Le commerce international de primates destinés à la recherche est une industrie mondiale qui engendre la misère, la souffrance et parfois la mort des animaux concernés.

    Beaucoup de singes sont capturés dans la nature puis isolés de leur famille et de leur habitat d'origine dans des pays tels que l'Île Maurice, la Tanzanie, les Barbades et la Guyane.

    D'autres sont élevés en captivité dans des conditions intensives dans des pays comme les Philippines, l'Indonésie, la Chine, le Vietnam, les USA et Israël.

    La capture et la détention de ces primates est une source d'anxiété et de stress qui provoque non seulement de la souffrance mais aussi des infections et des débuts de maladies.

    De plus, un récent rapport sur la conservation a mis en évidence que beaucoup de groupes de primates d'Asie et d'Asie du Sud-Est sont de plus en plus soumis au risque d'extinction.

    Le transport aérien provoque encore plus de souffrances et même la mort. En effet, les primates destinés à l'industrie de la recherche sont entassés dans de petites caisses en bois (en général trop petites pour leur permettre de se tenir debout) et voyagent comme marchandise, la plupart du temps sur des vols passagers vers des destinations du monde entier.

    En plus d'être à l'étroit, les primates doivent supporter une ventilation inadaptée, le bruit ainsi que des fluctuations de températures extrêmes lors de voyages extrêmement longs vers des laboratoires de recherche du monde entier.

    L'industrie de la recherche sur les primates est maintenant dépendante d'un nombre de plus en plus restreint de compagnies aériennes.

    Air France, Philippine Airlines, American Airlines, Continental Airlines, BWIA, China Eastern et China Southern Airlines ainsi que Korean Air figurent parmi les compagnies qui ont transporté des milliers de primates, certains capturés dans la nature, vers des destinations du monde entier au cours de 2007-2008.

    Quelques exemples :

    * Air France a transporté des macaques sauvages en provenance de l'Île Maurice et des macaques d'élevage provenant du Vietnam à destination des USA.

    * China Eastern et China Southern Airlines ont toutes les deux transporté des milliers de macaques entre la Chine et les USA.

    * BWIA a transporté des singes verts africains provenant des Barbades et des singes capucins et tamarins de Guyane. Tous avaient été capturés dans la nature.

    * Philippine Airlines a transporté des macaques entre l'Indonésie et les USA.

    • American Airlines et Continental Airlines ont transporté des primates entre les USA et l'Europe. Michelle Thew, directrice de la BUAV, déclare : ''La BUAV se réjouit du nombre croissant de compagnies aériennes qui ont pris position et qui refusent maintenant de transporter des primates pour l'industrie de la recherche.

    • Nous implorons maintenant les compagnies restantes à reconsidérer leur participation à ce commerce cruel." La BUAV a reçu plusieurs messages de soutien de la part de compagnies qui souhaitent se dissocier de la cruauté et des souffrances causées par le commerce international de primates, notamment :

    • Malaysia Airlines : "En effet, nous souhaiterions figurer dans la liste des compagnies contre le commerce international de primates destinés à l'industrie de la recherche".

    • TAP Portugal :  "Nous souhaitons que votre campagne aboutisse et que la liste des compagnies aériennes qui refusent le transport de ces animaux soit de plus en plus importante."

    • China Airlines : "Au nom de China Airlines, nous souhaiterions vous indiquer que nous apprécions votre engagement à protéger les primates contre toute ingérence humaine non naturelle".

    • United Airlines : "Nous vous prions de prendre note du fait que nous ne soutenons pas le transport de primates non humains et que nous serions ravis de figurer dans la liste des compagnies qui interdisent cette pratique".

    • Pour la liste complète des compagnies qui ne transportent pas de primates : www.buav.org

    ********************************************************************************************Version Texte d'origine (en anglais) du communiqué de presse :
    http://www.buav.org/downloads/pr/PR_2008_10_Airlines_Refuse_Transport.pdf

    + page de référence http://www.buav.org/e_primates_in_transit.php

    Bonus : http://www.annonces-de-france.net/ile-de-france/annonce-singes+capucins+tamarins+saimiris+chimpanzes+pour+vous+-4549.html...

    Donnez 2 heures minimum par jour pour lutter contre la vivisection et militer pour les droits des animaux - www.international-campaigns.org

    http://www.international-campaigns.org/ic/actualites/transport_primates.htm

  • Chasse à courre : encore un cerf achevé en pleine commune

    L'image “http://www.animauzine.net/local/cache-vignettes/L400xH265_cerf_mort-c251f.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Très chers vous toutes et vous tous,

    Le maître d’équipage a osé arguer un risque encouru auprès de la population.

    Un cerf, victime de la traque infernale d’un équipage jusqu’à traverser le stade de football où se déroulait un match puis le village, s’est réfugié, samedi, dans un jardin situé à Avilly-Saint-Léonard (Oise).

    Cet animal terrorisé, a été achevé au fusil, et ce, malgré la vive émotion et la colère des habitants qui en demandaient la grâce.

    Une fois de plus, une fois de trop, des déguisés, avides de sensations cruelles et de pulsions assassines, imposent leur loi que ce soit sur des communes ou dans des forêts !

    Ce monde à l’envers est inadmissible !

    Nous vous invitons à réagir nombreuses et nombreux, de façon courtoise, auprès du maire d’Avilly-Saint-Léonard, M. Amédée BUSSIÈRE mairie-avilly-st leonard@wanadoo.fr

    Place de - 60300 Avilly-Saint-Léonard - Tél. : 03 44 53 24 02 - Fax : 03 44 53 06 11

    Avec copie

    1) Au Préfet, M. Philippe GRÉGOIRE prefecture-de-beauvais@oise.pref.gouv.fr

    1, place de la préfecture - 60022 Beauvais cedex - Tél : 03.44.06.12.34 - Fax : 03.44.45.39.00

    Ci-dessous, le texte qui a été envoyé à la mairie et dont vous pouvez vous en inspirer.

    Monsieur le Maire,

    Nous vous exprimons notre plus vive indignation face aux débordements de l’équipage du Rallye des Trois-Forêts qui fait montre de cruauté et de férocité de par ses actes.

    C’est aux élus de mettre en place un terme à ces pratiques car la barbarie n’a, irrévocablement, plus sa place au XXIème siècle.

    Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de nos sentiments distingués.

    Monsieur le Sous-préfet, Michel Schmidt de

    ***

    Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix  euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC  Boîte Postale 50026    33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs.  (indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cerf_avilly.htm

  • Quatre cas de « maladie du chasseur » en Lot-et-Garonne

    http://images.forum-auto.com/mesimages/160500/chasseur.jpg

    Santé. La tularémie a fait sa réapparition en l'espace de quelques mois dans le département. Les chasseurs sont avertis, pas la population.

    Aucun cas en 20 ans, quatre pour le seul premier semestre 2008. Fin août, l'inspection régionale du travail de Bordeaux a rendu public ce que les services vétérinaires et la direction des affaires sanitaires et sociales savaient déjà dans le département : quatre cas de tularémie humains ont été décelés dans l'ouest de Lot-et-Garonne.

    Les victimes ont toutes, de près ou de loin, à voir avec le milieu de la faune sauvage, ont été en contact avec un rongeur, lièvre, mulot, musaraigne… Dans le confluent, Aiguillon et Tonneins, les cas révélés concernent le milieu de la chasse. Le cas de Casteljaloux est plus atypique puisqu'il s'agissait d'un piégeur chargé d'éliminer les taupes et les rongeurs sur le parcours de golf.

    Les symptômes de la tularémie, sont ceux d'une grosse grippe, avec développement de ganglions lymphatiques possibles. Pas mortel mais très désagréable et long à soigner. Dangereux quand même pour les personnes fragiles ou fragilisées par une anémie, par exemple. Ca se soigne.

    L'incubation, de trois à quinze jours selon un médecin. « Les souches de tularémie constatées en France sont moins virulentes qu'aux États-Unis », constate Alexandra Maille, chercheur à l'Institut de veille sanitaire (INVS Paris) et responsable d'une cellule de veille sur cette francisella tularensis, en latin dans le texte.

    Bioterrorisme

    Maladie dont la déclaration était obligatoire jusqu'en 1986, la tularémie est revenue au goût du jour en 2002, un an après le World Trade Center. Un mot y est associé : bioterrorisme. Et c'est aussi pour cette raison qu'un centre national de référence (CNR) a été mis en place. En temps réel, le CNR observe l'évolution géographique des cas répertoriés. Et le Lot-et-Garonne apparaît en rouge sur la carte de France, avec l'ouest du pays, sans qu'il soit possible de dire s'il s'agit d'une épidémie ou d'une augmentation directement liée à l'augmentation des cas chez les animaux.

    Rappel des règles

    Un communiqué de la fédération des chasseurs - ils sont 16 000 dans le département - leur rappelle les règles : ne pas attraper un animal mort, ou dont la docilité laisse à penser qu'il est malade. « Le dépeçage sans gants est aussi un facteur de risques ». Le mot d'ordre de la fédération s'étend aussi à la possibilité d'une contamination par la tique.

    « Le bon sens doit prévaloir, ajoute Alexandra Maille (INVS), y compris dans son potager, les gants peuvent être utiles ». La préfecture a estimé de son côté que le risque ne concernait que les chasseurs en majorité. « Le corps médical a été informé. Pour la population des non-chasseurs, le danger n'existe pas, » estime Yohan Mougenot, le directeur de cabinet du préfet.

    Les chasseurs, leurs familles, sont les premières cibles de la tularémie. « Plus globalement, tous ceux qui peuvent être en contact avec la faune sauvage », explique Max Maurin (CHU de Grenoble), l'un des spécialistes de cette infection dont les cas se multiplient en France depuis deux ans : 72 dont 12 groupés en 2008, contre 47 seulement en 2007.

    Les symptômes d'une grippe carabinée

    La tularémie a été surnommée la «maladie de la femme du chasseur» car elle est susceptible de contaminer toute personne ayant manipulé un lièvre, par exemple, atteint par la francisella tularensis au moment du dépeçage. Elle survit dans l'eau, le sol et les cadavres de rongeurs.

    Dans les premiers jours d'incubation (moins de deux semaines en moyenne), les symptômes de la tularémie ressemblent à ceux d'une très grosse grippe : fièvre, fatigue prononcée, troubles articulaires, nausées et vomissements parfois. Ces symptômes se soignent par antibiotiques après identification par le médecin généraliste.

    Les cas révélés depuis quelques années ne pourraient être que la partie visible de l'iceberg. «Dans les cas le s plus banaux, la tularémie est comparable à une infection grippale» remarque Alexandra Maille. «Il faut des examens sanguins spécifiques à la bacterie de la tularémie pour la détecter. Selon l'expert, la population des chasseurs est la plus exposée. «Mais potentiellement, toutes les populations intéressées par la faune sauvage.»

    Questions à Max Maurin (CNR)

    Comment peut-on expliquer l'augmentation du nombre de cas de tularémie en France ?

    Je vois deux facteurs principaux. Le premier a probablement à voir avec l'augmentation du nombre de cas dans le réservoir animal. L'autre, c'est que depuis 2002, le dispositif de déclaration est plus efficace, notamment grâce à la mise en place d'un centre national.

    Doit-on à votre avis s'inquiéter de cette augmentation ?

    Ce n'est pas une maladie aussi grave que cela, en France en tout cas. Les conséquences ne doivent toutefois pas être sous-estimées quand le patient souffre d'anémie par exemple. Dans les cas les plus sérieux, l'adénopathie (NDLR: développement de ganglions lympathiques) peut toutefois prendre plusieurs mois.

    Est-il normal que la population ne soit pas régulièrement informée de l'augmentation du nombre de cas ?

    Il n'y a rien à cacher dans la mesure où, je le répète, il existe d'autres maladies infectieuses beaucoup plus graves, qui touchent une population plus grande. La veille sanitaire est organisée avec les DDASS. Une « cellule de crise n'est à mon avis pas justifiée aujourd'hui.

    Max Maurin est professeur au CHU de Grenoble, responsable du centre national de référence pour la tularémie.

    http://www.ladepeche.fr/article/2008/10/06/479933-Quatre-...

  • La moitié des mammifères en déclin, 1/3 menacés d'extinction

    http://www.bief.be/pics/ressources/Ressources/cible_or.jpg

    Par Emmanuel ANGLEYS

    AFP - Lundi 6 octobre, 18h14

    BARCELONE (AFP) - La moitié des espèces de mammifères sont en déclin et probablement un tiers sont menacées d'extinction, selon la "liste rouge" des espèces menacées publiée lundi par l'Union mondiale pour la nature (UICN), à Barcelone.

    Les experts de l'UICN, un organisme qui fait autorité en matière de biodiversité, ont consacré aux mammifères l'étude la plus complète jamais réalisée sur le sujet.

    Elle confirme la gravité de la crise actuelle: une espèce de mammifère sur quatre est en danger de disparition, soit 1.141 sur 5.487 espèces recensées.

    Mais la réalité pourrait s'avérer pire encore en raison d'un manque d'informations concernant 836 mammifères, a averti l'organisation qui tient son 4ème congrès jusqu'au 14 octobre à Barcelone.

    Pour les scientifiques, l'absence d'informations concernant une espèce est généralement de mauvais augure.

    "En réalité, le nombre de mammifères menacés d'extinction pourrait atteindre 36%", estime Jan Schipper, un expert de l'UICN, dans un article publié lundi dans la revue Science.

    "Nos résultats donnent une image très sombre de la situation globale des mammifères dans le monde", souligne-t-il, précisant que "la moitié sont en déclin".

    Au moins 76 espèces de mammifères ont déjà disparu depuis l'an 1500.

    La crise actuelle est considérée comme celle de la sixième grande période d'extinction des espèces, la précédente ayant été celle de la disparition des dinosaures il y a 65 millions d'années.

    Au total, la liste rouge de l'UICN créée en 1963, répertorie 16.928 espèces d'animaux ou de plantes menacées d'extinction contre 16.306 en 2007 sur un total de 44.838 espèces mises sous surveillance contre 41.415 précédemment.

    3.246 espèces sont classées dans la catégorie à risques la plus élevée - "en danger critique" - 4.770 sont considérées comme "en danger" et 8.912 comme "vulnérables".

    L'expression "en danger critique" signifie que la probabilité d'extinction de l'espèce est très importante.

    Dans la liste rouge 2008, 188 mammifères ont été classés dans cette catégorie, comme le lynx ibérique (Lynx pardinus).

    Certaines espèces comme le cerf du Père David d'origine chinoise (Elaphurus davidianus) n'existent même plus à l'état sauvage et survivent seulement en captivité.

    Près de 450 mammifères ont été classés dans la catégorie "en danger", comme le diable de Tasmanie (Sarcophilus harrisii), un marsupial carnivore dont la population a chuté de plus de 60% au cours des dix dernières années, en raison d'une multiplication des cas de tumeur cancéreuse faciale encore inexpliqués.

    Le chat viverrin (Prionailurus viverrinus), en Asie du sud-est, est passé de la catégorie "vulnérable" à "en danger", victime de la destruction de son habitat naturel.

    Même situation pour le phoque de la Caspienne (Pusa caspica), dont la population a plongé de 90% depuis une centaine d'années, victime des chasseurs.

    Il est pourtant possible de redresser la situation: grâce à différentes mesures de conservation, des résultats encourageants ont été obtenus pour 5% des mammifères menacés.

    Ainsi, le putois à pieds noirs (Mustela nigripes), est considéré simplement comme "en danger", après avoir été réintroduit avec succès au Mexique, alors qu'il était classé auparavant comme "éteint à l'état sauvage".

    De même, le cheval sauvage (Equus ferus) a fait l'objet de réintroductions fructueuses en Mongolie.

    Mais "plus nous attendrons, plus cela coûtera cher pour empêcher de nouvelles extinctions d'espèces", a averti Jane Smart, responsable du programme des espèces à l'UICN.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20081006/tsc-la-moitie-des-mammiferes-en-declin-1-c2ff8aa.html

  • Colombie-Britannique : la ville de Kelowna est inondée de courriels dénonçant l'élimination des lapins

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    KELOWNA, C.-B. — Les autorités municipales de Kelowna, en Colombie-Britannique, sont inondées de courriels après qu'une organisation luttant pour les droits des animaux eut dénoncé un leurs programmes visant à éliminer les lapins.

    L'organisation Pour un traitement éthique des animaux (PETA), basée à Norfolk, en Virginie, a affiché sur son site Internet une "alerte" contre le programme de contrôle des lapins de la ville de Kelowna.

    Vendredi, vers midi, près de 60 courriels avaient déjà été envoyés par des citoyens répondant à l'appel lancé par PETA.

    Depuis que le programme de contrôle des lapins a été rendu public, quelque 650 courriels, dont la plupart s'opposaient à l'initiative, ont été envoyés aux autorités municipales de Kelowna.

    Le fonctionnaire municipal Lesley Driscoll a indiqué que bon nombre des courriels provenaient des Etats-Unis, mais que plusieurs autres venaient aussi de pays comme la Croatie.

    Le site Web de PETA a reproché à la firme EBB Environmental Consulting, l'entreprise contractuelle faisant affaire avec la ville, d'avoir tué des lapins.

    L'alerte de PETA donne les adresses de courriel du maire et du conseil municipal ainsi qu'une adresse pour rejoindre l'hôtel de ville.

    La ville de Kelowna a suspendu les exécutions de lapins après que l'on eut découvert qu'un employé d'EBB avait piétiné un lapin à mort.

    EBB demeure toujours en charge pour traquer les lapins, mais l'ensemble du programme sera revu par le conseil municipal

    Le gestionnaire de parcs Joe Creron a indiqué qu'il y avait des problèmes avec les pièges à lapins. Il a expliqué que les citoyens nourrissaient ces animaux et qu'ils n'étaient donc plus attirés vers les appâts des pièges.

    http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iasc5UhN9-EFTs8jc1r4d4msgiKA

  • Belgique : Les gens condamnés pour maltraitance gardent leurs animaux : Groen ! veut changer ça

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    Belgique - Politique

    Groen! veut ôter une lacune dans la loi sur le bien-être animal, afin que les animaux puissent être enlevés préventivement chez les personnes condamnées pour maltraitance envers les animaux.

    Groen! veut ajouter dans la loi un alinéa qui autorise explicitement le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement ainsi que la police à retirer préventivement des animaux.

    La loi prévoit bien une interdiction de détenir des animaux pour les personnes condamnées pour maltraitance mais dans la pratique, elle est souvent détournée. La loi ne stipule en effet pas quelle instance peut saisir les animaux lorsqu'une personne condamnée décide de posséder à nouveau des animaux.

    Groen! renvoie aux statistiques: chaque année, le nombre de procès-verbaux rédigés pour maltraitance d'animaux est en hausse. Entre 2005 et 2007, on a enregistré un doublement des PV, passant de 124 à 271. Groen! et Ecolo vont prochainement déposer une proposition de loi.

    http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/177949/--Les+gens+condamn%C3%A9s+pour

  • Comment l'appétit pour la viande pèse sur le climat (Le Monde)

    http://www.petaliterature.com/images/300-VEG200.jpg

    Baisser de manière drastique la consommation de viande pour contribuer à ralentir le cours du réchauffement climatique : le discours tenu début septembre au Royaume-Uni par le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), l'Indien Rajendra Pachauri, lui-même végétarien, avait été très commenté.

    Un rapport rendu public, mardi 30 septembre, par le Centre pour la stratégie environnementale de l'université du Surrey (Royaume-Uni) formule, en substance, la même conclusion.

    Selon un des scénarios les plus frappants, l'humanité devrait viser, en 2050, une consommation moyenne de 500 g de viande et d'un litre de lait par semaine et par personne. Celle-ci est actuellement de 730 g et 1,5 litre rapportée à l'ensemble de la population de la planète, mais de 1,6 kg et de 4,2 litres au Royaume-Uni.

    10 % DES ÉMISSIONS BRITANNIQUES

    L'étude détaille les émissions de gaz à effet de serre des diverses étapes de la production alimentaire dans ce pays, représentatif du reste de l'Europe occidentale. "Elle compte pour presque un cinquième de ces émissions, explique Tara Garnett (université du Surrey), auteur du rapport. L'agriculture y tient le plus grand rôle."

    Au total, la production de viande et de produits laitiers représente à elle seule environ 50 % des émissions de l'ensemble de la production alimentaire britannique, soit un peu moins de 10 % des émissions totales du pays.

    La réduction des émissions du secteur alimentaire passe donc nécessairement "par une optimisation de chaque étape de la chaîne alimentaire (transport, conditionnement, réfrigération, etc.) mais aussi par un changement de nos comportements alimentaires", dit-elle.

    Selon le rapport, l'hypothèse optimiste veut que les bonnes pratiques d'élevage et de nouvelles technologies permettent à l'horizon 2050 une réduction de 50 % des émissions engendrées par la production animale.

    Mais l'augmentation prévue des volumes en annulera le bénéfice : l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) projette en effet un quasi-doublement de la demande mondiale de viande et de lait entre 2000 et 2050.

    Réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre issues du bétail passerait donc par une stagnation de la production. Ce qui, à l'horizon 2050, imposerait cette moyenne de 500 grammes de viande et un litre de lait par semaine.

    Cependant, prévient Bruno Dorin, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), "nous manquons encore cruellement de données pour rendre des avis définitifs".

    De plus, il peut être réducteur de n'évaluer la production animale qu'à l'aune des gaz à effet de serre. "Dans les pays du Nord, les animaux peuvent valoriser des espaces qui stockent du carbone et de la biodiversité par rapport aux terres mises en culture, explique-t-il. Au Sud, le bétail est aussi un moyen d'épargne, de traction, sa production laitière une source de protéines et de lipides. Les bouses servent de combustible, ce qui ralentit la déforestation..."

    Mais, au-delà de l'enjeu climatique, "les projections de la FAO sont à mon sens simplement impossibles à tenir, étant donné la pression qu'engendrerait un doublement de la production sur l'occupation des sols", estime Mme Garnett.

    Stéphane Foucart

    Article paru dans l'édition du 04.10.08.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/03/comment-l-appetit-pour-la-viande-pese-sur-le-climat_1102686_3244.html

  • Claude Fischler, sociologue : "Le poids des classes moyennes" (Le Monde) Claude Fischler, sociologue : "Le poids des classes moyennes" (Le Monde)

    http://www.gwapasila.com/uploaded_images/dsc_0193ccc-799861.jpg

    Quelle lecture faites-vous de recommandations concernant la réduction de la consommation de viande et de lait à des fins environnementales ?

    Il faut savoir que, dans les pays occidentaux, cette modification des comportements alimentaires est en partie déjà observée. En France, par exemple, la consommation de viande rouge a commencé à régresser lentement à partir des années 1980. On peut y voir un mouvement de fond, aux causes multiples. C'est aussi un mouvement que les spécialistes de la nutrition et de la diététique accompagnent plus qu'ils ne le dirigent.

    La question qui est soulevée concerne pour l'essentiel les pays émergents, où se développent de nouveaux comportements alimentaires. Notamment dans les classes moyennes, pour lesquelles l'appétit pour les viandes peut apparaître comme un nouveau standard de qualité de vie. La récente affaire de la contamination de lait chinois par la mélamine a montré la place qu'y occupent aujourd'hui les produits laitiers.

    Dans le même temps, ces pays ont de moins en moins recours aux éléments de base de leur alimentation traditionnelle, comme le maïs ou l'igname. C'est ce phénomène de masse qui, me semble-t-il, a et aura le plus fort impact sur les équilibres environnementaux. Il reste à savoir dans ce contexte quel pourra être le poids à l'échelon planétaire de nouvelles recommandations touchant à la sphère alimentaire et qui, le plus souvent, émanent des pays occidentaux.

    Propos recueillis par Jean-Yves Nau

    Article paru dans l'édition du 04.10.08.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/03/claude-fischler-le-poids-des-classes-moyennes_1102688_3244.html#ens_id=1102784

  • Le Monde 2 : Réponse d'Armand Farrachi à J.-P. Géné

    http://files.meetup.com/423760/Compassion%20for%20Animals%20-%20Large%201023%20x%20768%20-%20Wide.jpg

    Cette lettre est une réaction à la chronique de JP Géné (« Le Gibet et la gibelotte ») parue dans Le Monde 2, du 4 octobre 2008.

    Monsieur,
    Veuillez trouver ci-joint copie de la lettre que j'adresse au Monde.
    Salutations distinguées.

    ***
    Monsieur,

    Dans votre numéro du Monde 2 daté du 4 octobre, vous publiez un article de J.P. Genné intitulé sans finesse "le Gibet contre la gibelotte" que je trouve profondément choquant.

    Non seulement votre collaborateur ne trouve aucune justification aux "animalistes" qui consacrent leur temps, leurs moyens et risquent leur liberté (ils sont attaqués en justice par les éleveurs) à dénoncer les terribles contraintes de l'élevage industriel, mais il traite par la dérision le calvaire enduré par des millions d'êtres sensibles aux conditions qui leur sont faites.

    Tout cela au nom d'un seul sacro-saint argument : "une bonne gibelotte".

    En effet, comme l'écrit l'auteur, ce combat n'a rien à voir avec "la biodiversité".

    Il a tout à voir avec l'éthique et la compassion, notions si étrangères à JP Genné qu'il ne les imagine même pas, et n'y voit qu'une conspiration d'aspirants terroristes contre un de ses menus plaisirs : une bonne gibelotte.

    Les Européens se sont livrés au génocide des Indiens d'Amérique dans l'intérêt supérieur selon eux de leur civilisation.

    Les nazis se sont livrés au génocide des Juifs dans l'intérêt supérieur selon eux de la "race aryenne".

    Même les éleveurs font subir le martyre aux animaux en raison de l'intérêt supérieur selon eux de leurs revenus.

    Votre collaborateur, lui, n'a pas d'intérêt supérieur à une bonne gibelotte, à son plaisir personnel qui doit l'emporter sur toute autre considération, y compris éthique, y compris surtout au mépris de la souffrance de ceux qui, malgré eux, lui procurent cet inestimable plaisir de la bonne gibelotte.

    L'argument pourra resservir à Dutroux ou à Fourniret !

    Ces comparaisons vous choqueront. Tant pis. Car voilà à quelle surdité, à quel négationnisme peut porter l'égoïsme et la recherche du plaisir dans le mépris du respect d'autrui.

    Si votre collaborateur vivait un seul jour, une seule heure ce à quoi il condamne sans remords des kyrielles d'animaux, je gage que le goût de la bonne gibelotte lui passerait radicalement.

    Pour moi, je garderai en mémoire cet article et le nom de son auteur pour les citer chaque fois que j'aurai besoin d'un exemple pour expliquer jusqu'où le culte effréné de l'égoïsme peut porter un consommateur bien formaté par l'industrie agro-alimentaire.

    Que le monde publie sur un ton badin un tel article dans la rubrique Gouts n'invite pas moins à s'interroger.

    Veuillez agréer mes salutations distinguées.

    Armand Farrachi

    http://www.droitsdesanimaux.net/tribune/lettre_jp_gene.html