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Planète Terre - Page 21

  • Appel national : organisez une action locale "Ni nucléaire, ni effet de serre"

    http://www.madinin-art.net/images/anti-nucleaire-390.jpg

    Appel national à rediffuser

    Organisez une action locale le samedi 29 novembre sur le thème "Ni nucléaire ni effet de serre"
    Un site internet spécifique est dédié à cette journée d'actions :
    http://ninucleaire-nieffetdeserre.org/actions/

    La 14ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques se tiendra du 1er au 12 décembre 2008 à Poznan, en Pologne. Plus de 190 pays seront représentés et il s’agira d’un événement largement médiatisé.

    Avant l’ouverture de ce grand forum politique, le 29 novembre sera l’occasion pour les tous les citoyens d'exprimer leur inquiétude face au dérèglement climatique, ainsi que leur rejet du nucléaire, trop souvent abusivement présenté comme une option favorable au climat.

    Pour faire la lumière sur cette dangereuse supercherie, le Réseau « Sortir du nucléaire » a lancé en juin 2008 une campagne nationale intitulée « Ni nucléaire, ni effet de serre » qui se poursuit jusqu’au 31 décembre 2008. 700 000 documents de cette campagne ont déjà été diffusés.

    Le samedi 29 novembre, le Réseau "Sortir du nucléaire" invite les citoyens à une grande journée d'actions décentralisées sur ce thème, dans toute la France et au-delà.

    Afin de lutter contre le dérèglement climatique, le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle à mobiliser les imaginations et à multiplier les évènements pour demander la mise en place de mesures politiques fortes.

    Pour symboliser la montée des eaux due au réchauffement climatique, organisez une action locale avec masques, tubas, palmes, bouées, etc. Et pour rappeler le péril nucléaire, apportez tous les attributs habituels des actions antinucléaires : drapeaux, banderoles, fûts "de déchets radioactifs", combinaisons blanches...

    Un kit d'action sera mis à disposition de tous les organisateurs d'actions locales : communiqué de presse type pour diffusion aux médias locaux, banderole gratuite “Ni nucléaire, ni effet de serre”, documents de campagne gratuits à diffuser en grande quantité.

    Sur le plan national, la communication médias et la coordination de cette journée événement seront assurées par le Réseau “Sortir du nucléaire”.

    Ensemble, mobilisons-nous pour faire face efficacement à l’urgence climatique !

    Inscrivez votre action sur le formulaire en ligne suivant : http://ninucleaire-nieffetdeserre.org/spip.php?article124

    Pour tous renseignements complémentaires sur cette journée nationale d’actions, contactez : Jocelyn PEYRET <jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr>

    Pour en savoir plus : http://ninucleaire-nieffetdeserre.org/actions/

  • Les rejets médicamentaux menacent la biodiversité

    http://www.mutuelleprevoyancesante.fr/lib/picts/medicaments3.jpg

    L'académie nationale de pharmacie vient de lancer un pavé dans la mare en reconnaissant dans un rapport que des substances médicamenteuses se retrouvent à plus ou moins forte concentration dans l'eau.

    Son de cloche identique pour le Laboratoire d'hydrologie et de molysmologie aquatique (LHMA), spécialisé dans l'étude des pollutions et des polluants, à la faculté de pharmacie de Montpellier pour qui le nombre d'analgésiques, d'antidépresseurs, d'anti-inflammatoires et d'oestrogènes présents dans l'eau est alarmant.

    La biodiversité méditerranéenne et les cours d'eaux seraient même déjà touchés par la contamination des rejets médicamenteux.

    Parmi les conséquences possibles sur la faune et flore, la difficulté des poissons à se reproduire sous l'action des oestrorgènes.

    Les scientifiques constatent déjà une féminisation des poissons mâles dans la Seine et le Rhône.

    Reste que pour le moment, aucune étude épidémiologique n'a été menée sur les risques et dangers des médicaments dans le long terme.

    Le Danemark a toutefois montré que la présence de dérivés hormonaux fait partie des facteurs environnementaux contribuant à l'apparition de malformations urogénitales.

    En tout cas, les solutions pour limiter cette pollution demeurent toujours délicates, d'autant que les stations d'épuration ne peuvent éliminer que 70% des composés.

    Voilà pourquoi le Leem a d'ores et déjà mis en place des groupes de travail avec l'ensemble des parties prenantes.

    Objectif ?

    Optimiser le dispositif de collecte et d'élimination des médicaments non utilisés (MNU). Autre idée venue de Suède : la classification des médicaments en fonction de leur impact sur l'environnement.

    http://www.campagnesetenvironnement.fr/les-rejets-medicamentaux-menacent-la-biodiversite-2327.html

  • Baisse inquiétante de la biodiversité dans les zones humides de l'Est méditerranéen (étude) (Le Monde)

    L'image “http://ecobio.univ-rennes1.fr/Fiches%20perso/YDelettre/Biodiversite.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    La biodiversité est en diminution inquiétante dans les zones humides de l'est de la Méditerranée depuis les années 1970 alors qu'à l'ouest, les mesures de protection environnementales portent leurs fruits, selon une étude de la Fondation scientifique Tour du Valat.

    En terme d'évolution de la biodiversité, "la situation continue à se dégrader à l'est de la Méditerranée et en mer Noire. Ce constat est inquiétant car les effectifs de nombreuses espèces s'y trouvent concentrés", indique l'étude, dont l'AFP a obtenu copie lundi, effectuée dans le cadre du programme MedWet de préservation des zones humides méditerranéennes (lacs, marais, marécages...).

    Par Est de la Méditerranée, l'étude désigne Israël, le Liban, la Syrie, Chypre, l'Egypte, la Libye, la Turquie, la Grèce et les pays des Balkans.

    "Plusieurs espèces dont les bastions se trouvaient jusqu'à présent dans l'est de la Méditerranée ont vu leurs effectifs se réduire considérablement à la fin du XXe siècle", remarque l'auteur de l'étude, Thomas Galewski, docteur en biologie de l'évolution et écologie.

    Parmi les victimes: l'ibis falcinelle ou la sarcelle marbrée.

    En Israël, un petit crapaud présent uniquement dans cette région du monde (le Discoglosse à ventre noir) a totalement disparu à cause de l'assèchement d'une zone autour du lac d'Hula, a précisé à l'AFP M. Galewski.

    En Grèce, l'assèchement complet du plus grand lac d'eau douce (lac Karla), transformé en plaine agricole dans les années 1960 a privé plus de 430.000 oiseaux de leur zone d'hivernage.

    http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-37347977@7-50,0.html

  • Pesticides : présence aggravée dans les fruits, légumes, céréales de l'UE - Conclusion : mangez bio !

    L'image “http://d.yimg.com/i/ng/ne/afp/20081016/07/608227393-pesticides-presence-aggravee-dans-les-fruits-legumes-cereales-de-l.jpg?x=380&y=250&q=75&sig=yyW2ZAsLVs3NIKgXH0jo7Q--” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    La présence de pesticides a été décelée dans 49,5% des fruits, légumes et céréales produits dans l'UE en 2006, le plus haut niveau de contamination jamais enregistré en Europe, selon une ONG française qui s'est procurée le rapport de Bruxelles à paraître la semaine prochaine.

    Le rapport officiel 2008 de l'UE sur les pesticides porte sur les données de 2006.

    Dans un communiqué mercredi, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) qui diffuse les conclusions du rapport en avant-première, note que ces données représentent "une augmentation de 20% sur les cinq dernières années".

    "Les céréales sont de plus en plus contaminées avec 27,2% de contamination en 2006 contre 21% en 2005", note le mouvement.

    Plus d'un quart des échantillons testés - 27,7% - contenaient deux résidus ou plus, et plus de 10% en contenaient quatre résidus ou plus.

    Selon le MDRGF, 23 pesticides ont été détectés à des niveaux suffisamment élevés pour représenter un risque sanitaire et cinq des produits les plus fréquemment décelés dans les aliments vendus dans l'UE sont considérés comme "cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs du système hormonal".

    "Au total, 4,7% des fruits et légumes testés contiennent des pesticides à des concentrations supérieures au maximum des limites légales (LMR)", assure l'association qui se demande si "la Commission européenne compte sur les nouvelles normes artificiellement relevées en 2008 pour résoudre artificiellement le problème".

    Un règlement européen a relevé en septembre les plafonds autorisés pour la présence de résidus de pesticides dans les aliments afin d'harmoniser les normes au sein de l'Union, mais avec pour effet d'augmenter singulièrement les limites existantes.

    Les ONG avaient alors estimé que le relèvement de plusieurs centaines de seuils atteignait des limites dangereuses pour les consommateurs.

    http://fr.news.yahoo.com/2/20081016/tsc-pesticides-presence-aggravee-dans-le-c2ff8aa.html

  • Déforestation : la Commission européenne propose des certificats d'origine du bois

    http://www.lesrevoltes.com/LESREVOLTES/Images/Actualites/News_023/deforestation_palmier.jpg

    La Commission européenne a proposé vendredi aux pays de l'UE d'obliger les négociants en bois à produire des certificats d'origine pour protéger les forêts dans le monde, menacées par les coupes couvrant 13 millions d'hectares chaque année.

    "25% des émissions de CO2 viennent de la déforestation et on ne s'attaquera pas au problème du réchauffement climatique si on n'enraye pas ce type d'émissions", a souligné le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas.

    Le règlement proposé vendredi obligera les négociants en bois à apporter la preuve du pays d'origine du bois et à démontrer qu'il a été coupé légalement, a précisé M. Dimas.

    "Près de 19% des importations de bois dans l'UE proviennent de sources illégales", indique la Commission.

    L'obligation de certifier l'origine et la légalité de la coupe sera un message clair à l'intention des opérateurs qui souhaitent accéder au marché communautaire, estime M. Dimas.

    Les Etats membres pourront décider de sanctions en cas de violations de ces règles, a-t-il ajouté.

    L'Union européenne doit lutter contre la déforestation sur son territoire et une partie des financements nécessaires pour la période 2013-2020 pourrait provenir des recettes tirées de la vente aux enchères des droits d'émission de CO2.

    Le plan de lutte européen contre le réchauffement du climat préconise la mise aux enchères de chaque tonne de CO2 émise par l'industrie lourde --40% des 2,2 milliards de tonnes émises chaque année par l'Union-- à compter du 1er janvier 2013.

    Cette mesure, contestée par plusieurs pays, pourrait rapporter jusqu'à 44 milliards d'euros par an, qui iront dans les caisses des Etats membres.

    "Si 5% des recettes tirées de la vente aux enchères étaient utilisés pour l'établissement d'un mécanisme mondial pour le carbone forestier, 1,5 à 2,5 milliards d'euros pourraient être recueillis d'ici à 2020", souligne la commission.

    "C'est la première fois qu'une région --l'UE-- adopte une approche aussi globale pour réagir contre la déforestation", a souligné M. Dimas.

    "L'objectif est d'arriver à réduire la déforestation tropicale de 50% pour 2020 et de stopper la diminution de la couverture forestière en 2030 dans le cadre des négociations internationales", précise la Commission.

    Actuellement, 13 millions d'hectares de forêts disparaissent chaque année, souligne la Commission. La déforestation est responsable d'environ 20% des émissions mondiales de gaz à effet de serre et est une cause des pertes de biodiversité, a-t-elle ajouté.

    "La déforestation aggrave la pauvreté. 60 millions de personnes dépendent directement des forêts et 1,6 milliard seront directement affectées par la poursuite de la déforestation", a insisté M. Dimas.

    http://fr.news.yahoo.com/2/20081017/tsc-deforestation-la-commission-europeen-c2ff8aa.html

  • Journée mondiale de l’alimentation 2008 : Le végétarisme contre la faim à l’échelle mondiale

    http://i208.photobucket.com/albums/bb145/twinkletoe_2007/hunger-1.jpg

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    16 octobre 2008

    Les 7 et 8 octobre 2008, la Commission européenne, le Parlement européen et les Nations Unies ont marqué l’anniversaire de la
    Déclaration des droits de l’Homme, qui assure à « toute personne le droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation ».

    Soixante ans après la signature de cette déclaration de bonne volonté, l’Organisation pour l'alimentation et l'agriculture planifie de célébrer la
    Journée mondiale de l’alimentation 2008 visant à « attirer l’attention sur les souffrances des 923 millions de personnes sous-alimentées que compte la planète ».

    Que s’est-il passé?

    Comment se fait-il que près d’un milliard de personnes ne profitent pas du droit le plus fondamental du 21e siècle?

    « Chaque enfant qui meurt de faim dans le monde d’aujourd’hui est victime de meurtre, » accuse Jean Ziegler, ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation. En effet, comment une société se désignant comme étant civilisée peut-elle accepter qu’alors qu’un enfant meurt de faim à toutes les cinq secondes à travers le monde, environ 1,5 milliards de vaches et de bovins et un nombre astronomique d’autres animaux de ferme soient nourris d’une énorme part des récoltes disponibles?

    Un nombre supérieur à la population des États-Unis, du Canada et de l’UE n’a pas suffisamment de nourriture.

    Des décideurs nationaux et internationaux ont amorcé une multitude de projets et de campagnes dans le cadre de leur combat contre la faim; malheureusement, la situation ne s’est pas améliorée. La misère continue causée par la faim exige de nouvelles stratégies, dont le végétarisme doit faire partie!

    Dans l’intérêt de la justice et de l’humanité, on ne peut plus permettre le gaspillage actuel de 7 à 16 kg de grains ou de fèves soja, jusqu’à 15.500 litres d’eau et 323 m2 de pâturages afin d’obtenir un seul kilo de viande.

    Le 23 septembre 2008 est
    Overshoot Day – une étape clé où l’humanité a déjà utilisé toutes les ressources générées par la nature cette année-là.

    Si on tient compte du fait qu’à l’échelle mondiale, nous avons maintenant besoin de 1,4 planètes afin de soutenir nos styles de vie, Overshoot Day devrait être un signal pour les politiciens comme pour les individus.

    Dans le but d’aider les gens dans le besoin, de sauvegarder l’environnement et d’améliorer la santé publique, la réduction ou la fin de la consommation de viande est le moyen le plus facile et le plus bénéfique.

    Le fait que nous n’ayons plus suffisamment de ressources afin de nourrir tout le monde ne doit plus être compromis par l’avidité pour la viande.

    European Vegetarian and Animal News Alliance
    (EVANA)
    contact: info@evana.org

    Association Végétarienne de France

    BunnyHuggers, UK

    Centro Vegetariano, Portugal

    EVA vzw - Ethisch Vegetarisch Alternatief, Belgium

    Globetransformer, International

    Jewish Vegetarians of North America (JVNA), USA

    Romanian Vegetarian Society

    Swiss Union for Vegetarianism

    Vegan Society Austria

    Yoga in Daily Life, International

    ================

    Pétition au Nations Unies - «NOURRIR LA POPULATION VS NOURRIR LES ANIMAUX» : Appel aux Nations Unies et à ses agences de cesser de négliger le végétarisme et d’étudier plutôt ses avantages aux volets multiples, dans le but de les incorporer dans de futures stratégies pour un monde sans faim

    Source/Quelle: EVANA
    Autor: Translation Lise Balthazar, Kind Translators www.kindtranslators.com

    Link: FAO: La JMA 2008 souligne les effets du changement climatique et des bioénergies-Les pauvres en pâtiront le plus
    Link:
    La crise financière pourrait aggraver la crise alimentaire
    Link:
    LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR L’ÉLIMINATION DE LA PAUVRETÉ PLACÉE SUR LE THÈME DES DROITS DE L’HOMME ET DE LA DIGNITÉ DES PAUVRES
    Link:
    Pour Jean Ziegler, 'un enfant qui meurt de faim aujourd'hui est assassiné'
    Link:
    World Food Day 2008: Vegetarianism against global hunger


    European Vegetarian and Animal News Alliance (EVANA) : www.evana.org

    http://www.evana.org/index.php?id=38146&lang=fr

  • Pétition au Nations Unies - « NOURRIR LA POPULATION VS NOURRIR LES ANIMAUX 'D'ELEVAGE' »

    http://www.geocities.com/lionofjudah2021/hunger.jpg

    An appeal to the United Nations and its agencies to channel available food resources to needy people and not to farm animals.

    This petition will close on 20 April 2009 and be delivered on Earth Day 2009 (22 April) in New York, Rome and Geneva.

    Sign this petition! Download empty list for signatures.

    Show list of signatures.

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    PÉTITION

    AU :
    Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon

    COPIE :
    FAO – Directeur général, Jacques Diouf
    OMS – Directrice générale,Dre Margaret Chan

    Lancée par :

    « NOURRIR LA POPULATION vs NOURRIR LES ANIMAUX D'ELEVAGE »

    Cher Monsieur le secrétaire général,

    En 1996, la «Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire» réaffirmait le «droit de chaque être humain d'avoir accès à une nourriture saine et nutritive». Les signataires ont également engagé leur volonté politique afin «afin d'éradiquer la faim dans tous les pays».

    En 2008, non seulement la malnutrition et la famine sont-elles en croissance dans plusieurs parties du monde, mais elles devraient atteindre de nouveaux sommets de souffrances. Des récoltes qui diminuent, des prix qui grimpent en flèche et des pratiques agricoles insoutenables ne sont que quelques-uns des facteurs qui posent des risques mettant la vie en danger pour des personnes vulnérables.

    Alors que la faim et la malnutrition tuent près de six millions d’enfants chaque année, il est inacceptable que d’énormes pourcentages de récoltes disponibles servent à nourrir des animaux de ferme.

    Au nom de l’humanité, une collectivité mondiale responsable ne peut plus se permettre de consacrer de 7 à 16 kilos de grains ou de fèves de soja, jusqu’à 15 500 litres d’eau et 323 m2 de pâturages à la production d’un seul kilo de boeuf pour ceux qui ont les moyens d’en acheter. Nous avons désespérément besoin de méthodes plus accessibles et plus durables afin de produire des aliments pour tous.

    Malheureusement, même si les experts de FAO considèrent que « l’élevage aussi est une menace pour l’environnement », ils se contentent de recommander des techniques agricoles différentes, dont certaines entraînent le risque d’endommager un environnement déjà vulnérable, peut-être de façon irréparable.

    Tous les gens affamés, plusieurs millions de végétariens et ceux qui recherchent des solutions de rechange saines aux traditions destructives ont le droit de s’attendre de la part des décideurs, des gouvernements et des organes internationaux, une enquête scientifique sur toutes les options disponibles, y compris le végétarisme.

    Cette ressource et ce style de vie salutaires méritent qu’on leur consacre des recherches non biaisées et des efforts de promotion, car ils offrent la possibilité de trancher la question « aliments pour la population vs aliments pour les animaux » en faveur de l’humanité.

    Pour cette raison, nous en appelons aux Nations Unies et à des agences de cesser de négliger le végétarisme et d’étudier plutôt ses avantages aux volets multiples, dans le but de les incorporer dans de futures stratégies pour un monde sans faim.

    Sincères salutations,

    Signature

    Références :

    1. Déclaration universelle des droits de l’homme : « Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation...

    2. Déclaration de Rome sur la sécurité alimentaire : « Nous estimons intolérable que plus de 800 millions de personnes dans le monde et, plus particulièrement, dans les pays en développement, n'aient pas une nourriture suffisant à leurs besoins nutritionnels essentiels. Cette situation est inacceptable.»

    3. FAO: L’élevage aussi est une menace pour l’environnement

    Arrière-plan :

    1. Jens Holm: Filiere animale et climat
    …il faut de 10 à 20 fois plus d’énergie pour produire des aliments animaux que des aliments végétaux….

    2. Association Suisse pour le végétarisme : Les conséquences écologiques de la consommation de viande

    Translation : Lise Balthazar, Kind Translators

    Sign this petition!

    If you have any questions or remarks to this petition please contact: info (at) evana.org

    http://un.evana.org/index.php?lang=fr

  • Les espèces tropicales menacées elles aussi par le réchauffement climatique

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    WASHINGTON - Si jusqu'ici les régions polaires ont le plus souffert du réchauffement climatique, la faune et la flore des Tropiques pourraient être encore plus menacées, mettent en garde des scientifiques qui ont étudié l'environnement au Costa-Rica.

    "De nombreuses espèces des plaines tropicales pourraient être en danger", avertit l'équipe de recherche conduite par Robert Colwell (Université du Connecticut) dans le dernier numéro du magazine américain "Science" paru vendredi.

    "Les Tropiques, dans l'esprit des gens, sont déjà chauds, alors comment le réchauffement global pourrait-il être dangereux pour les espèces ? Nous espérons bien mettre cette question à l'ordre du jour de la protection de la nature", a déclaré Robert Colwell.

    Quelques espèces tropicales, notamment les insectes, vivant déjà à des températures maximales, un climat encore plus chaud pourrait entraîner leur déclin, a-t-il expliqué.

    "Nous avons choisi le terme 'usure' pour mettre l'accent sur la lente détérioration" , poursuit-il. "Quand cela sera-t-il suffisamment évident pour faire consensus? C'est difficile à dire".

    Mais les chercheurs estiment qu'une hausse des températures de 3,2 degrés en un siècle pourrait faire de 53% des 1.902 espèces des plaines tropicales qu'ils étudient, des candidats à l'usure.

    Ce qui ne veut toutefois pas dire que la jungle d'aujourd'hui sera un jour une terre aride.

    "Certaines espèces vont proliférer, mais ce sont probablement celles qui sont déjà adaptées aux conditions difficiles", comme les mauvaises herbes, explique Colwell.

    Et pour les autres ? Il existe peu d'endroits plus frais à proximité pour les plantes et les animaux tropicaux qui tentent d'échapper à la hausse des températures.

    Sous les Tropiques, vivre plus haut peut être une réponse plus adaptée que partir.

    Par exemple, expliquent les chercheurs, en gagnant de l'altitude la température diminue de 5,2 à 6,5 degrés tous les 1.000 mètres.

    A la même altitude, pour obtenir un écart semblable en allant vers le nord ou le sud, les espèces devraient parcourir 1.000km.

    S'élever n'est pas la solution dans tous les cas. Les espèces qui vivent déjà en hauteur ne pourront pas monter plus haut.

    L'étude fournit une illustration importante du risque potentiel que représente le réchauffement climatique pour les espèces, observent Jens-Christian Svenning, de l'université de Aarhus au Danemark, et Richard Condit, du centre de recherche tropical Smithsonian aux Etats-Unis dans un commentaire de l'étude.

    "Ces chiffres suggèrent que les risques sont importants", mais ils vont probablement être controversés du fait des larges lacunes que nous avons dans la connaissance de la sensibilité des espèces au changement climatique, ajoutent les deux chercheurs qui n'ont pas participé à l'étude.

    Science : http://www.sciencem ag.org
    http://canadianpres s.google. com/article/ ALeqM5hVWSdRfsvc DtQ100AOjoXzD8ss Vw

  • Biodiversité : les manchots de l'Antarctique menacés par le réchauffement

    http://recherchespolaires.veille.inist.fr/sites/anneepolaire/IMG/jpg/2006n01409_600.jpg

    BARCELONE (AFP) — De 50 à 75% des colonies de manchots de l'Antarctique se trouveraient en situation de déclin, voire menacées de disparition, en cas de réchauffement climatique supérieur à 2 degrés, révèle mercredi un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF).

    Selon les modèles climatiques retenus, une élévation de température de 2°C pourrait bien survenir d'ici moins de 40 ans, rappelle le WWF dans ce rapport présenté à Barcelone où se tient le congrès de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Ce réchauffement aurait pour conséquence une forte réduction des glaces de mer de l'océan Austral qui constituent le terrain de prédilection des manchots Empereurs et Adélie.

    La disparition partielle des glaces de mer pourrait également se traduire par une raréfaction du krill, à la base du régime alimentaire des manchots.

    "Les manchots sont habitués à vivre dans le froid et dans des conditions extrêmes. Avec l'élévation continue des températures, et la diminution des zones de nourrissage et de nichage qui y est associée, nous avons déjà assisté à une réduction sensible des populations existantes", a commenté Juan Casavelos, coordinateur du WWF sur le Changement climatique en Antarctique.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5iZHdlA7d9vj4goM2DfeXrXhOH47A

  • Comment l'appétit pour la viande pèse sur le climat (Le Monde)

    http://www.petaliterature.com/images/300-VEG200.jpg

    Baisser de manière drastique la consommation de viande pour contribuer à ralentir le cours du réchauffement climatique : le discours tenu début septembre au Royaume-Uni par le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), l'Indien Rajendra Pachauri, lui-même végétarien, avait été très commenté.

    Un rapport rendu public, mardi 30 septembre, par le Centre pour la stratégie environnementale de l'université du Surrey (Royaume-Uni) formule, en substance, la même conclusion.

    Selon un des scénarios les plus frappants, l'humanité devrait viser, en 2050, une consommation moyenne de 500 g de viande et d'un litre de lait par semaine et par personne. Celle-ci est actuellement de 730 g et 1,5 litre rapportée à l'ensemble de la population de la planète, mais de 1,6 kg et de 4,2 litres au Royaume-Uni.

    10 % DES ÉMISSIONS BRITANNIQUES

    L'étude détaille les émissions de gaz à effet de serre des diverses étapes de la production alimentaire dans ce pays, représentatif du reste de l'Europe occidentale. "Elle compte pour presque un cinquième de ces émissions, explique Tara Garnett (université du Surrey), auteur du rapport. L'agriculture y tient le plus grand rôle."

    Au total, la production de viande et de produits laitiers représente à elle seule environ 50 % des émissions de l'ensemble de la production alimentaire britannique, soit un peu moins de 10 % des émissions totales du pays.

    La réduction des émissions du secteur alimentaire passe donc nécessairement "par une optimisation de chaque étape de la chaîne alimentaire (transport, conditionnement, réfrigération, etc.) mais aussi par un changement de nos comportements alimentaires", dit-elle.

    Selon le rapport, l'hypothèse optimiste veut que les bonnes pratiques d'élevage et de nouvelles technologies permettent à l'horizon 2050 une réduction de 50 % des émissions engendrées par la production animale.

    Mais l'augmentation prévue des volumes en annulera le bénéfice : l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) projette en effet un quasi-doublement de la demande mondiale de viande et de lait entre 2000 et 2050.

    Réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre issues du bétail passerait donc par une stagnation de la production. Ce qui, à l'horizon 2050, imposerait cette moyenne de 500 grammes de viande et un litre de lait par semaine.

    Cependant, prévient Bruno Dorin, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), "nous manquons encore cruellement de données pour rendre des avis définitifs".

    De plus, il peut être réducteur de n'évaluer la production animale qu'à l'aune des gaz à effet de serre. "Dans les pays du Nord, les animaux peuvent valoriser des espaces qui stockent du carbone et de la biodiversité par rapport aux terres mises en culture, explique-t-il. Au Sud, le bétail est aussi un moyen d'épargne, de traction, sa production laitière une source de protéines et de lipides. Les bouses servent de combustible, ce qui ralentit la déforestation..."

    Mais, au-delà de l'enjeu climatique, "les projections de la FAO sont à mon sens simplement impossibles à tenir, étant donné la pression qu'engendrerait un doublement de la production sur l'occupation des sols", estime Mme Garnett.

    Stéphane Foucart

    Article paru dans l'édition du 04.10.08.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/03/comment-l-appetit-pour-la-viande-pese-sur-le-climat_1102686_3244.html