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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 130

  • DH : "Le chasseur de renard avait tué un homme"

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    Il a tiré dans un buisson où se trouvait un jeune père de famille !

    THIMISTER- Le 11 août 2003, à 7 h, un homme de 33 ans, Christophe Winand, père d'un enfant de trois ans, est en train de cueillir des chardons pour nourrir ses oiseaux, Il est vêtu d'un short bleu et d'une chemise rouge, et porte un plastic blanc. Il est bien visible donc.

    C'est alors qu'un coup de feu claque. Et Christophe s'écroule, en hurlant. Il décédera rapidement.

    L'auteur du coup du feu ? Un chasseur de 72 ans, ayant 40 ans de chasse derrière lui, qui a tiré à travers un buisson en croyant tirer un renard, au mépris de toutes les règles élémentaires de la chasse.

    « Comment a-t-il pu confondre un renard et un homme ? », s'est indignée la partie civile au procès en correctionnelle en stigmatisant l'attitude du prévenu, qui se promène armé pour chasser le renard, qui se comporte comme le « seigneur des prairies », en tirant à l'aveuglette sur tout ce qui bouge.

    Et ce qui est plus lamentable encore, n'a jamais exprimé le moindre regret, fait le moindre geste de compassion après cette disparition.

    Pour M. Bonnivert, ministère public, cette faute extrêmement grave est scandaleuse car, quand on se promène avec une arme, on a l'obligation de redoubler d'attention. Il réclame le maximum de la peine, deux ans de prison.

    Pour Me Thomas, qui représente le tireur, il est conscient de sa faute lourde, il vit depuis en reclus, il est torturé, il décline et dépérit, en pleine dépression.

    « En fait, il s'est déjà condamné lui-même. » Il sollicitait la suspension du prononcé.

    Le tribunal, qualifiant le comportement du chasseur de totale insouciance et de très grave imprudence, a coupé la poire en deux : un an de prison avec sursis, et 1.000 € d'amende. Il devra indemniser les parties civiles à hauteur de 21.000 €.

    A.V.P.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=809589

  • Abandonner un animal est un acte lâche et criminel

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    Outre les chiens et les chats, on trouve des chevaux et des animaux de basse-cour…

    BRUXELLES Les refuges ne désemplissent pas. Chaque année, chaque jour, ils recueillent les animaux abandonnés.

    Les plus nombreux ? Les chats. « Il y en a tous les jours. On ne peut en garder qu'une partie, que l'on soigne et stérilise », explique Roland Gillet, de la SRPA Veeweyde.

    Ensuite, viennent les chiens. « On constate beaucoup d'abandons de rottweilers, d'american staffs, de labradors, de jack russel et de dogues allemands ou argentins », énumère tristement Noël Hespen, directeur du centre Sapad, de Florennes.

    « En troisième position, je dirais les chevaux, continue-t-il. Il y en a de plus en plus. C'est aussi en partie à cause de la législation. Le premier juillet, ils devront être munis d'une puce électronique... » Roland Gillet le rejoint : « Un de nos refuges accueille 160 chevaux. C'est beaucoup trop. Nous essayons de les placer gratuitement, mais c'est difficile. »

    Les animaux de basse-cour viennent ensuite. « On recueille beaucoup de chèvres, de poules et de canards », ajoute Noël Hespen. Les rapaces occuperaient la cinquième place des animaux abandonnés. « Mais ce sont essentiellement des saisies », justifie le directeur du refuge de Florennes.

    Il y a aussi des sangliers, des reptiles, des furets, des lapins, des dindons, des émeus, etc. Un refuge de Veeweyde accueille même « les animaux sauvages saisis, des tigres et des ours, notamment. »

    L. C. C.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=809460

  • "Les Seigneurs de la mer" : halte au massacre des requins


    La sortie en salles du documentaire Les Seigneurs de la mer tire la sonnette d'alarme sur le massacre massif des requins.

    http://www.les-seigneurs-de-la-mer.mk2.com/

  • DH : "Avant d'acheter un animal, réfléchissez !"

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    Les abandons sont encore trop nombreux

    BRUXELLES - Le printemps arrive. Les animaux commencent à se reproduire et à mettre bas. Les chatons, chiots, poulains et jeunes furets peuvent alors être pris d'affection par une famille d'accueil. Parfois, le maître se rend vite compte que l'animal de compagnie ne lui convient pas. Si certains trouvent un autre foyer d'accueil pour leur compagnon à poil, d'autres n'hésitent pas à les abandonner.

    « En réalité, il y a deux types d'abandons, distingue Roland Gillet, président de la SRPA de Veeweyde. Il y a les gens qui viennent avec leur animal directement chez Veeweyde pour que nous les replacions. Et il y a les animaux trouvés. Ces derniers ont été abandonnés dans la nature, et des passants nous les apportent. »

    C'est le cas d'une petite fouine, de quelques jours à peine. Elle avait « été mise en sécurité par sa mère en dessous d'une voiture, explique Christine Merdjan, la présidente de la Ligue nationale pour la protection du furet. Et un passant l'a enlevée de là et nous l'a apportée. Elle n'a pas plus d'une semaine. » Aussi mignonne soit-elle, « la fouine est un animal sauvage. L'été passé, c'est quelque 18 fouines qui ont transité dans notre refuge en pensant qu'il s'agissait de furets égarés. Contrairement au furet, la fouine est un animal qui ne se domestique pas », clame cette présidente dynamique.

    « Il est grand temps que les gens cessent de les prendre parce qu'elles sont mignonnes. Elles sont très vives et peuvent être dangereuses. Pour leur défense. » Beaucoup de chats abandonnés ou recueillis ne se domestiquent pas non plus. « On en recueille tous les jours, déplore Roland Gillet. Malheureusement, les chatons sont endormis. Pour les chats errants, inéducables, nous nous battons aussi auprès des ministres pour interdire que l'on tire dessus ! »

    Les abandons touchent beaucoup d'animaux. « En achetant ou recueillant un animal, réfléchissez bien ! », avertissent les refuges. « Et n'arrachez pas les fouines à leur habitat naturel. Ce sont des animaux sauvages. Ils ne peuvent pas vivre en captivité », ajoute Christine Merdjan.

    L. C. C.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=809459

  • Le Soir : "Le Belge mange toujours plus de viande"... et donc tue toujours plus

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    L'an dernier, le Belge a acheté en moyenne 32,3 kilos de viande fraîche, sans compter le gibier et la volaille, ce qui représente une augmentation de 710 grammes par personne par rapport à 2006, a indiqué le centre flamand d'information agricole (Informatiecentrum over Landbouw en Tuinbouw -VILT) sur base de chiffres du VLAM (Vlaams centrum voor Agro- en Visserijmarketing).

    Le montant consacré par les Belges en 2007 à l'achat de viande a également augmenté, pour atteindre 280 euros en moyenne pour l'achat de viande fraîche. Les préparations de viande, comme le haché, les saucisses, les brochettes, la viande à pitta, les hamburgers et les cordons bleus, sont les plus populaires. En 2007, le Belge a consommé en moyenne 10,6 kilos de viandes préparées.

    En deuxième position, on trouve la viande de porc avec 9,6 kilos, suivie de la viande de boeuf (8,8 kilos) et du veau (1,5 kilo). Les viandes de mouton, d'agneau et de cheval atteignaient l'an dernier 1,4 kilo par personne.

    http://www.lesoir.be/actualite/le_fil_info/index.shtml#589967 

  • "Les motivations d'un végétarien"

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    [L’auteure de l’article omet tragiquement de parler du végétalisme, seul régime permettant de mettre fin à l’exploitation et à la souffrance des animaux, et qui, rappelons-le encore et toujours, ne nuit nullement à la santé humaine, s’il est correctement mené.]

       par Catherine Keller, La Grande Epoque   
       08-04-2008   

    Un végétarien ne mange pas de chair animale, le poisson étant considéré comme tel. Il consomme des produits issus d’animaux comme les laitages, les œufs et le miel. Ceux qui ne sont pas végétariens se posent bien des questions. « Mais pourquoi ne veut-il pas manger de viande ? Va-t-il lui manquer des protéines ?»

    Les mobiles pour devenir végétarien sont nombreux. Il y a ceux qui n’aiment pas la viande, tout simplement. Mais pour beaucoup, la  principale motivation est la santé. D’autres refusent le fait de tuer les animaux pour les manger et finalement, les coûts de production d’un kilo de viande au niveau écologique sont démesurés si on les compare à un kilo de protéines végétales. Analysons de plus près ces points de vue, non pour se convaincre, mais pour mieux les comprendre.

    La santé

    Manger des quantités excessives de viande produit des toxines comme l’acide urique [qui provoque la goutte] ou les corps gras saturés. Les purines à l’origine de l’acide purique sont absorbées par la muqueuse intestinale et difficilement éliminées par le foie et les reins. Les viandes, rouges en particulier, augmentent significativement le risque du cancer. Une étude de l'Institut Américain pour la Recherche sur le Cancer, faite sur 500 000 sujets provenant de 9 pays européens, le prouve. Selon l’OMS, seules la charcuterie et la viande rouge – en particulier peu cuite - seraient en cause. Manger de grandes quantités de viande provoquerait également une augmentation de l’agressivité.

    Tuer pour manger

    Rien de plus normal sur cette terre. Mais pour certaines personnes sensibles au monde animal, c’est inacceptable. Selon certaines religions, il est tout à fait possible qu’un humain se réincarne en animal. Tuer un animal signifie supprimer une vie et l’âme qui l’habitait doit errer jusqu’au terme normal de sa vie. Avoir ces sentiments ou cette foi reste personnel. Mais un autre facteur entre en ligne, c’est la manière dont les animaux sont élevés et tués dans notre société. Beaucoup pensent que c’est indigne d’une société qui se dit civilisée et  que la vache folle et la grippe aviaire sont les conséquences logiques du manque de respect vis-à-vis des animaux. Le temps nous le dira, mais ces conditions scandaleuses ont coupé l’appétit à plus d’un « carnivore ».

    La production de viande coûte cher en termes écologiques

    Il faut 500 à 2000 litres d’eau pour produire un kilo de légumes ou de céréales. Pour un kilo de viande, il en faut  100 000 [Source : Science et vie n° 955, p.34].  64 % des terres cultivables sont exploitées pour l’alimentation animale, car il faut 16 kilos de végétaux pour produire 1 kilo de viande. Quand la production de viande devient industrielle, les déjections animales causent une véritable pollution. En Bretagne, où l’élevage industriel est intensif, les nappes d’eau contiennent un taux de nitrates nettement supérieur aux normes européennes. 47 % en revient à l’agriculture et 51,1 %  à l’élevage. L’eau du robinet n’étant plus potable, les consommateurs achètent l’eau en bouteille, ce qui implique un coût important [Source : Eaux et rivières de Bretagne n° 103, mars 1998].

    Qu’en est-il des carences ?

    Si le végétarien consomme des produits laitiers, des œufs et des légumineux, l’apport en protéines est suffisant. Faut-il donc devenir végétarien ? C’est un choix personnel. Mais manger moins de viande est réellement bénéfique pour la santé, le porte-monnaie et l’écologie. Certains médecins recommandent de manger de la viande 3 fois par semaine et du poisson 2 fois par semaine. Il n’est pas conseillé de manger de la viande 2 fois par jour. Pour réussir à équilibrer les menus sans viande, il ne faut pas oublier de la remplacer par des laitages, des œufs, du tofu (fromage de soja) ou des légumineuses comme les lentilles [sans charcuterie !]. Cuisiner végétarien, c’est tout un art qui s’apprend en suivant les recettes végétariennes que l’on découvre en suivant des cours ou en se plongeant dans un livre de recettes spécialisé.

    http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/3910/104/

  • Végétalisme et affaire du Tréport : rétablir la vérité (5)

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    Alimentation végétalienne : des associations dénoncent l'amalgame

    Communiqué de presse - 07/04/08

    Marabout, bout de ficelle... ou comment jeter le trouble sur le mode d'alimentation végétalien et végétarien !

    Associations signataires : PETA Europe, Veggie Pride, Association Végétarienne de France (AVF), L214, Droits des animaux, Vegnord, Auvergne Végétarienne Attitude (AVA), Association Végétarienne & Végétalienne d'InformationS (AVIS), Collectif Antispéciste de Paris (CAP).

    1. 220 millions d'Indiens ne mangent pas de viande, de poisson ni d'œufs (1).
    2. Comme l'indique la conclusion d'une grande étude menée par des chercheurs du National Cancer Institute (Etats-Unis) « plus on mange de viande, plus on a de risque de cancer » (2).
    3. Les modes de consommation courants et les mauvaises habitudes alimentaires obligent les services publics français à mettre en place de lourds programmes nationaux pour prévenir l'apparition de certaines maladies comme l'obésité, les maladies cardio-vasculaires, le diabète (3).

    Comment se fait-il alors qu'une alimentation végétalienne, basée sur les bienfaits des fruits,des légumes, des céréales, des légumineuses... soit discréditée par un triste fait divers (4) ?

    Vraisemblablement par une association d'idées qui ne se fonde sur aucun fait avéré.

    Les associations signataires de ce communiqué dénoncent l'amalgame qui a été fait dans les médias entre le décès d'un nourrisson et l'alimentation végétalienne, compromettant ainsi les efforts déployés pour promouvoir une alimentation éthique envers les animaux et bonne pour la santé humaine. Cet amalgame porte préjudice à l'ensemble des végétaliens qu'il pousse à marginaliser. Il est inadmissible d'exploiter un événement dramatique pour jeter la suspicion de maltraitance à enfants sur toutes les familles végétaliennes.

    Au-delà des prises de positions isolées d'experts entendues ces jours-ci, dans un sens ou dans l'autre, rappelons la position officielle de l'association américaine et canadienne de diététique (ADA) (5) qui rassemble 70 000 membres :

    « Les régimes végétariens (y compris végétalien) menés de façon appropriée sont bons pour la santé, adéquats au plan nutritionnel et sont bénéfiques pour la prévention et le traitement de certaines maladies. [...] Les alimentions végétarienne et végétalienne bien planifiées sont appropriées à tous les stades de la vie, y compris la grossesse et l'allaitement. Planifiées de façon adéquate, elles satisfont les besoins nutritionnels des bébés, des enfants et des adolescents,et contribuent à une croissance normale. »

    « Père de deux enfants végétaliens, je suis choqué que le décès d'un bébé de 11 mois soit prétexte à jeter la suspicion sur l'ensemble des familles et des individus qui ont décidé, avec raison et responsabilité, de se nourrir végétalien. Je suis également choqué que la parole de certains médecins en contradiction avec des associations représentatives de professionnels comme l'Association américaine et canadienne de diététique soit utilisée pour valider des thèses clairement fausses. » déclare Sébastien Arsac, porte-parole des associations signataires.

    Sources :

    1. « After Centuries, The Vegetarian Feast of India Finally Arrives », dans The New York Times

    2. « Cancer : il ne fait pas bon être carnivore», dans lanutrition.fr.

    3. PNNS (Programme NationalNutrition Santé).

    4. Le récent décès d'une fillette de 11 mois par « privation de soins ou d'aliments » dont il se trouve que les parents sont végétaliens (AFP 03/04/2008).

    5. Vous pouvez retrouver une traduction intégrale de cette position détaillée sur le site de l'Association végétarienne de France.

    Le texte original de cette position en anglais sur le site de l'ADA.

    Contact presse : Sébastien Arsac (06-17-42-96-84)

    http://www.l214.com/communications/alimentation-vegetalienne/

  • Le régime végétalien présente de nouveaux avantages

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    D'après une nouvelle recherche financée par la Commission européenne, les personnes atteintes d'arthrite rhumatoïde pourraient tirer profit d'un régime végétalien. Un régime végétalien sans gluten réduirait les facteurs de risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de cardiopathies.

    Ce phénomène a été observé chez un groupe de patients atteints d'arthrite rhumatoïde ayant suivi un régime végétalien pendant un an.

    Ces personnes ont présenté une baisse de la bêta-lipoprotéine et des niveaux oxydés de bêta-lipoprotéine; d'autre part, le régime végétalien a permis d'augmenter les anticorps naturels athéroprotecteurs contre la phosphorylcholine (anti-PC).

    L'arthrite rhumatoïde entraîne une inflammation chronique des articulations. Elle est également associée à un risque accru d'athérosclérose (durcissement des artères) et de maladies cardiovasculaires.

    Le lien entre l'arthrite et les dangers connexes ne sont pas bien compris; or, les chercheurs pensent que la perturbation de l'équilibre des lipides sanguins observé chez les patients atteints d'arthrite pourrait apporter une explication.

    La nouvelle étude a été menée par l'université de médecine de Suède, l'institut Karolinska.......

    Source/Quelle: Le régime végétalien présente de nouveaux avantages

    http://www.evana.org/index.php?id=32610&lang=fr

    Article-source :

    D'après une nouvelle recherche financée par la Commission européenne, les personnes atteintes d'arthrite rhumatoïde pourraient tirer profit d'un régime végétalien. Un régime végétalien sans gluten réduirait les facteurs de risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de cardiopathies.

    Ce phénomène a été observé chez un groupe de patients atteints d'arthrite rhumatoïde ayant suivi un régime végétalien pendant un an. Ces personnes ont présenté une baisse de la bêta-lipoprotéine et des niveaux oxydés de bêta-lipoprotéine; d'autre part, le régime végétalien a permis d'augmenter les anticorps naturels athéroprotecteurs contre la phosphorylcholine (anti-PC).

    L'arthrite rhumatoïde entraîne une inflammation chronique des articulations. Elle est également associée à un risque accru d'athérosclérose (durcissement des artères) et de maladies cardiovasculaires. Le lien entre l'arthrite et les dangers connexes ne sont pas bien compris; or, les chercheurs pensent que la perturbation de l'équilibre des lipides sanguins observé chez les patients atteints d'arthrite pourrait apporter une explication.

    La nouvelle étude a été menée par l'université de médecine de Suède, l'institut Karolinska, dans le cadre d'un projet de recherche plus vaste mettant en jeu dix partenaires européens. Dirigé par le professeur Johan Frostegård de l'institut Karolinska, le projet CVDIMMUNE se penche sur l'importance de l'anti-PC, un type d'anticorps qui, selon les chercheurs, protègerait contre l'athérosclérose.

    L'équipe du projet espère que les résultats obtenus permettront le développement d'un vaccin contre l'athérosclérose, la cause principale de maladies cardiovasculaires. Les maladies cardiovasculaires représentent la cause principale de décès dans le monde occidental; ce phénomène est par ailleurs en hausse dans les pays en développement. Le projet apporte de nouveaux espoirs dans la lutte contre les conséquences humaines, sociales et économiques importantes des maladies cardiovasculaires.

    L'équipe de l'institut Karolinska a découvert les effets positifs d'un régime végétalien sans gluten suivi par un groupe de patients atteints d'arthrite rhumatoïde. Les résultats ont été comparés à ceux d'un groupe de contrôle ayant suivi un régime ordinaire.

    Les patients suivant un régime végétalien ont présenté des niveaux sanguins de cholestérol LDL oxydé (un facteur de risque pour l'athérosclérose) plus faibles que ceux du groupe de contrôle; les niveaux anti-PC, quant à eux, étaient plus élevés. Les symptômes de l'arthrite rhumatoïde étaient également plus prononcés au sein du groupe de contrôle, suggérant un effet global positif de l'alimentation végétalienne.

    Le professeur Frostegård déclare: «Nos découvertes présentent un nouveau mécanisme permettant l'augmentation du niveau des anticorps protecteurs naturels. Elles montrent également que ce régime peut avoir un impact sur le système immunitaire ainsi que des implications sur l'incidence de la maladie.»

    CVDIMMUNE est un projet de recherche spécifique ciblé (STREP) financé par la Commission européenne au titre du sixième programme-cadre (6e PC).

    En collaboration avec une équipe suédoise, le consortium CVDIMMUNE est composé de chercheurs originaires d'Allemagne, de France, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.

    Pour de plus amples informations, consulter: http://www.cvdimmune.com/

    Catégorie : Résultats de projets - Source des informations : Institut Karolinska - Référence du Document : D'après des informations communiquées par l'institut Karolinska - Codes de Classification de l'Index des Sujets : Médecine, santé

    http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=29310

  • L’élevage intensif a t-il toute sa place dans une agriculture durable ?

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    (couverture d'un livre de Florence Burgat)

    Lundi 7 avril 2008, de 18h à 20h : soirée controverse-débat dans le cadre des Savoirs partagés d’Agropolis Muséum, 951, av. Agropolis – Montpellier (entrée libre).

    La Mission Agrobiosciences a consacré de nombreux débats, forums et tables rondes, et publié plusieurs articles et analyses sur l’avenir des activités d’élevage, les productions animales et la notion de bien-être animal. Aussi la question "L’élevage intensif a-t-il toute sa place dans une agriculture durable ?" instruite le lundi 7 avril lors de la soirée controverse des Savoirs partagés d’Agropolis muséum a retenu toute son attention. Car si l’élevage intensif, apparu dans les années 50 dans les pays occidentaux aux fins de produire à moindre coût, on peut se demander aujourd’hui s’il s’inscrit dans une optique de durabilité écologique, économique et sociétale, et même, pour certains, de bien-être animal.  

    Et comment peut-on espérer améliorer la durabilité d’un élevage intensif ?

    -  A noter, la prochaine soirée débat des Savoirs partagés aura lieu le mercredi 9 avril 2008, mêmes heures, même lieu sur un autre sujet brûlant : "Le thon rouge en Méditerranée. Quotas et survie de l’espèce"

    -  Mieux. Vous avez manqué une séance ? Et vous voulez engager le débat ? Les Savoirs Partagés ouvrent un espace de discussion dans des Forums thématiques ! http://www.museum.agropolis.fr/agora/

    Pour en savoir plus, consulter le site d’Agropolis Museum.

    Sur ce thème de l’élevage, lire notamment sur le magazine Web de la Mission Agrobiosciences :

    - Le futur de l’élevage en Europe à la lumière des crises sanitaires, par Jean-Claude Flamant de la Mission Agrobiosciences.

    L’élevage : plaisir ou souffrance en partage ?, par Jocelyne Porcher, chargée de recherche à l’Inra Sad/Cnam.

    Le bien-être des animaux d’élevage, par Robert Dantzer, docteur vétérinaire, directeur de recherche Inra.

    Conflits ou complémentarités entre valeurs éthiques et finalités économiques ? conséquences pour les éleveurs et les productions animales. La synthèse, par Jean-Claude Flamant, de la table ronde de la réunion annuelle de la Fédération européenne de zootechnie.

    Retrouver aussi toutes les publications de la Mission Agrobiosciences : Sur le bien-être animal et les relations entre l’homme et l’animal

    http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=2346

  • Liberté d'expression : Clermont-Ferrand hors-la-loi ?

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    La liberté d’expression à Clermont-Ferrand

    Lorsqu’on est une association et que l’on souhaite parler de notre point de vue aux gens qui habitent près de chez soi, il y a plusieurs manières de faire. On peut être accueilli dans un lieu privé, et y organiser tables rondes, soirées de discussion ou de présentation. On peut aussi vouloir communiquer dans la rue.

    Dans ce cas, il existe deux manières de faire :

    • Organiser une manifestation : en France, la liberté d’expression autorise la tenue d’une manifestation. La seule chose obligatoire est de déclarer à la préfecture un tel événement.
    • Tenir un stand : on parle alors de l’utilisation de l’espace public. Là, c’est la municipalité de la commune où l’on souhaite tenir un stand qui délivre l’autorisation (ou non) de tenir un stand.

    Pour que mon discours soit clair, voici la différence : tenir un stand revient à disposer d’un emplacement, souvent sur une place pour ne pas poser de problèmes de circulation. On y installe alors une table, sur laquelle on dispose les documents supports de communication. À l’inverse, une manifestation n’est pas figée en un lieu, on peut ou non circuler, mais on n’a pas de support fixe.

    À Clermont-Ferrand, l’association Les Vaches Rouges aimait tenir des stands, pour informer sur les conditions animales, et sur les choix simples à faire pour diminuer leur souffrance. L’intérêt d’un stand, c’est que les pétitions sont plus simples à signer sur une table, et qu’on gagne en visibilité. Tout se passait bien jusqu’à un certain jour de 2005, l’association soit interdite de tenir un stand. Oh certes, l’interdiction n’a pas été écrite, au contraire on a juste “oublié” de répondre à une demande d’autorisation… L’association a alors continué à tenir un stand, jusqu’à ce que l’adjoint au maire délégué aux espaces publics vienne lui-même sur le stand en interdire la tenu. Cet adjoint ne voulait par d’une association qui fasse du
    « prosélytisme pour des causes non partagées par la population. »

    Nous avons donc relancé à de nombreuses occasions (1, 2, 3) la mairie pour qu’elle se justifie de cette interdiction brutale… Sans succès aucun. Nous avons alors profité des audiences ouvertes à la mairie aux citoyens pour poser la question directement aux élus. Madame Mercier nous a accueilli le 25 juin 2007, et nous a écouté comme elle en était capable… La réponse nous est arrivée sous forme de lettre le 12 juillet 2007… Sans plus d’explication sur la raison de l’interdiction.

    Et depuis ce jour, aucune association nationale militant pour la défense du droit des animaux n’a eu l’autorisation de tenir un stand : ni Stop Gavage en décembre 2007, ni la PMAF.

    Pourtant, la PMAF a eu une patience d’or. Comme dans toutes les villes où elle est passée, elle a demandé l’autorisation à la mairie de Clermont-Ferrand de tenir un stand, et ce près de 3 mois en amont de sa venue. Devant le refus de la mairie, elle s’est adressée à la préfecture pour déposer une déclaration de manifestation. Cette déclaration lui a été refusée, et on l’a renvoyée vers la mairie, sous prétexte qu’il s’agissait « d’utilisation de l’espace public, et il faut voir ça avec la mairie. » Et le ping-pong entre les deux instances locales a duré jusqu’au jour de la venue de la PMAF à Clermont-Ferrand. Ce qu’il est important de retenir ici, c’est que c’est la seule ville de France à interdire une telle manifestation.

    Aussi, quand la PMAF est venue le 20 mars 2008 à Clermont-Ferrand, c’est accompagnée de quelques membres des Vaches rouges qu’elle a demandé un entretien avec le maire. C’est le premier adjoint qui nous a reçu, et nous avons eu l’occasion de lui décrire l’originalité de Clermont-Ferrand dans le domaine de l’interdiction de s’exprimer sur la place publique. Nous avons alors appris que la place de Jaude était refusée à toutes les associations qui souhaitaient organiser un stand, mais que toutes les autres places étaient envisageables. Ce qu’on ne nous avait jamais dit, le refus ayant jusqu’à présent été toujours sans explication. On a également appris de la bouche de cet élu qu’il n’y avait aucune raison à ce que la préfecture nous interdise la déclaration d’une manifestation…

    Et voilà où nous en sommes aujourd’hui : dans les faits, aucune liberté d’expression sur la place publique, alors que les élus affirment qu’il s’agit juste de malentendus. Il ne reste plus qu’à espérer que l’avenir leur donne raison, et qu’enfin, après 3 ans d’interdiction, on puisse tenir un stand à Clermont-Ferrand…

    http://jmtrivial.info/blog/2008/04/06/la-liberte-dexpression-a-clermont-ferrand/