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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 145

  • Foie gras : contestation croissante en Europe

    Dernière action choc d'une association hollandaise : le gavage (au yaourt) de Giel Beelen, célébrité de la télévision des Pays-Bas qui exprime ainsi son opposition à la suralimentation forcée des oiseaux pour le foie gras.

    (journalistes : nous contacter pour une version haute définition)

    La reine Beatrix des Pays-Bas vient d'annoncer que le foie gras est désormais banni des dîners officiels à la cour des Pays-Bas. Le restaurant du Parlement de ce pays avait pris la même décision en 2005. Un sondage publié en décembre 2006 aux Pays-Bas montrait que le gavage est, de loin, la pratique d'élevage que les habitants de ce pays réprouvent le plus, devant la castration des cochons sans anesthésie, l'élevage intensif de poulets, etc. (cf. sources plus bas).

    Après les Etats-Unis (et les interdictions du foie gras en Californie et Chicago), l'opposition au foie gras s'intensifie aussi dans d'autres pays d'Europe.

    La production de foie gras est déjà interdite au Royaume-Uni, mais pas l'importation. Une proposition de loi (EDM 1247) visant à interdire la vente de foie gras a ainsi été déposée en mars 2007 par le député Hugh Bayley. Plusieurs chaînes de distribution britanniques ont déjà décidé d'arrêter de vendre du foie gras : magasins de luxe (House of Fraser), grande distribution traditionnelle (Waitrose, Sainsbury's), hard discount (Lidl). Dernier en date, le grossiste Métro dans ses 33 magasins (Makro) du Royaume-Uni.

    Dans plusieurs pays européens, des campagnes d'information ciblées vers les restaurants ont déjà amené des dizaines d'entre eux à retirer le foie gras de leur carte (cf. nos précédentes actualités concernant la Suède ou l'Allemagne par exemple).

    Ces nouvelles menaces sur le foie gras en Europe expliquent peut-être que le CIFOG, le lobby français du foie gras, ait décidé d'affecter une partie des 2 152 000 euros de son budget à « une communication auprès de la presse professionnelle de la restauration européenne ».

    Sources

    En anglais

    • Proposition de loi d'interdiction de la vente de foie gras au Royaume-Uni : EDM 1247
    • Article de la BBC annonçant le retrait du foie gras des magasins de la chaîne House Of Fraser (Jenners, ...)
    • Communiqué (05/12/2006) de l'association Viva! annonçant le retrait du foie gras des supermarchés Lidl au Royaume-Uni
    • Communiqué (01/12/2006) de l'association CIWF annonçant le retrait du foie gras des supermarchés Sainsbury's au Royaume-Uni

    En hollandais

    • L'association hollandaise Wakker Dier ; Contact : Hanneke van Ormondt : +31 645756529 ; hanneke (at) wakkerdier.nl ;
    • Communiqué de Wakker Dier sur le sondage réalisé aux Pays-Bas montrant l'opposition au foie gras dans ce pays ; article relatant ce sondage ; résultats détaillés de ce sondage qui montre que 46 % des personnes interrogées désignent le foie gras comme le produit d'élevage auquel ils sont le plus opposés, et 22 % le citent en 2ème ou 3ème position des produits auxquels ils s'opposent le plus, parmi une liste de 11 produits ;
    • Communiqué de Wakker Dier sur la décision du parlement ; article rapportant cette information.
    • Lettre du ministère de l'agriculture des Pays-Bas annonçant la décision de la reine ; article du quotidien De Telegraaf rapportant cette information.

    http://www.stopgavage.com/actu_gavage_humain.php

  • Vivisecteurs = Tortionnaires = Terroristes

    http://87.98.222.182/0/02/74/00/dog04_1.jpg

    Dans les journaux français et étrangers, les articles se multiplient (voir ci-dessous), mettant en cause la légitimité du combat de celles et ceux qui veulent mettre fin à la torture des animaux, notamment dans les laboratoires d’expérimentation.

    Or les terroristes ne sont pas ceux qui sauvent des innocents : les terroristes sont ceux qui les torturent.

    L’histoire finira tôt ou tard par le reconnaître.

    http://www.erta-tcrg.org/cri6224/images/alf_promo2.jpg

    ____________________ 

    9/06/2007 20:52

    Des militants anti-vivisection jusqu'au-boutistes

    À Oxford, un laboratoire où seront réalisées des expériences sur les animaux est au centre du débat entre les opposants et les partisans de cette méthode de recherche.

    Sept policiers pour neuf manifestants, c’est sans doute l’une des manifestations les mieux surveillées du monde. Deux des agents des forces de l’ordre sont à cheval, un autre prend tout le monde en photo tandis qu’un quatrième filme la scène. La raison de telles mesures de sécurité ? Les protestataires défilent contre la vivisection. Presque partout dans le monde, ces buveurs de lait de soja, avec leurs sandwichs végétariens sagement préparés dans un sac en plastique, ne provoqueraient pratiquement aucune réaction.

    Pas en Grande-Bretagne, où des militants extrémistes pour les droits des animaux défraient la chronique depuis des années, utilisant toutes les méthodes, y compris les plus illégales : colis piégés, campagnes d’intimidation, harcèlement… Dans les années 1990, une bombe a été posée contre un scientifique d’Oxford, qui a heureusement eu la vie sauve. Le fils d’un autre a été attaqué. L’une des méthodes d’intimidation les plus courantes consiste en « visites » de nuit, où les militants débarquent au milieu de la nuit chez les savants ou chez les chefs d’entreprise liés de près ou de loin à la vivisection.

    En 2004, quelques extrémistes sont même allés jusqu’à déterrer les ossements de la grand-mère d’un homme qui dirige une entreprise reproduisant des cochons d’Inde destinés à l’expérimentation. Une nouvelle loi, spécifiquement destinée à lutter contre les terroristes du droit des animaux, a cependant permis de réduire fortement ces attaques.

    Sabotage de camions

    À Oxford, les militants mènent depuis des années un combat contre la construction d’un nouveau laboratoire – rassemblant dans un même endroit différents laboratoires déjà existants –, dans lequel des expériences seront réalisées sur des animaux, notamment des singes. Preuve du climat de peur qui règne, les ouvriers travaillant sur le chantier ont le visage recouvert d’un tissu, afin de ne pas être reconnus. Le laboratoire d’Oxford est devenu le centre du combat entre chercheurs et militants anti-vivisection.

    « Sa construction a commencé de façon très discrète en 2003, raconte Nicky Old, porte-parole de l’université d’Oxford. Les manifestants anti-vivisection se concentraient alors sur un laboratoire à Cambridge. Mais ils ont finalement eu gain de cause quand Cambridge a décidé d’abandonner son projet. C’est alors qu’ils se sont intéressés à Oxford. » Les militants s’en sont immédiatement pris à l’entreprise de construction : lettre de menaces, intimidation, sabotage de camions… Ils ont également envoyé des courriers aux actionnaires, menaçant de faire chuter leurs cours boursiers. En juillet 2004, ils obtiennent gain de cause : le constructeur abandonne.

    L’université d’Oxford obtient alors d’une cour de justice que soit établie une zone d’exclusion pour les manifestants autour du chantier. Ceux-ci n’ont plus le droit d’être présents que quatre heures par semaine, le jeudi après-midi. Un nouveau constructeur est finalement trouvé et les travaux reprennent fin 2005. Le laboratoire devrait voir le jour, sans doute fin 2007 ou début 2008.

    Arguments scientifiques

    Amanda Richard, membre de Speak, la principale association qui organise les manifestations contre le laboratoire d’Oxford, est présente tous les jeudis face au chantier : « Quand le laboratoire aura ouvert, je viendrai encore manifester », avertit-elle en prenant la défense des plus extrémistes : « Les dommages criminels qu’ils ont commis ne sont rien en comparaison de la torture que subissent les animaux. » Et elle avance des arguments scientifiques pour s’opposer à toute forme de vivisection. Les animaux sont tout simplement trop différents des humains pour que des enseignements valables en soient tirés pour la médecine. Elle avance le cas du 33, un anti-douleur introduit en 1999, mais retiré de la vente en 2004 quand il a été prouvé qu’il doublait les risques de crise cardiaque. « Les animaux n’avaient pas fait apparaître ce problème. »

    Inversement, selon elle, l’aspirine et la pénicilline n’auraient pas été inventées si elles avaient été expérimentées aujourd’hui, parce que leurs effets sur les animaux sont très négatifs. « Les expériences sur les animaux reviennent, tout simplement, à tirer à pile ou face », dit-elle.

    Une grande partie de la communauté scientifique rétorque que la vivisection apporte des informations irremplaçables. Lunettes rondes, moustache fournie, Tipu Aziz est de ceux-là. Neurochirurgien, spécialiste de la maladie de Parkinson, il conduit les expériences les plus controversées : celles qui sont menées sur les singes. Quand il a commencé en 1989, une partie du cerveau avait été associée à la maladie de Parkinson. « Je voulais savoir ce qui se passerait si on détruisait cette partie. » À l’aide d’électrodes chauffantes, il tente l’expérience sur des singes. Leur condition s’améliore et il publie les résultats en 1991. Cette découverte, couplée à d’autres, mènera à l’invention de ce qui s’appelle « Deep Brain Stimulation », une intervention qui a été pratiquée sur 40 000 patients à travers le monde.

    "Il faut des animaux"

    Aurait-il pu faire la même chose sans l’expérience sur les singes ? « Non, c’est impossible. Pour développer un médicament, on peut utiliser des cultures de cellules. Pour étudier une cellule en particulier, on peut faire des modèles sur ordinateur. Mais pour voir la réaction d’un corps dans son ensemble, il faut des animaux. »

    Tipu Aziz s’exprime très publiquement en faveur du laboratoire, alors que la plupart de ses collègues préfèrent éviter d’attirer l’attention des militants anti-vivisection. « Je ne supporte pas qu’une minorité, en utilisant la violence, bloque le débat démocratique. C’est un véritable retour aux périodes sombres de l’histoire. »

    Paul Bolan, pharmacologue, a lui aussi décidé de briser le silence, il y a deux ans. Menant également des recherches sur la maladie de Parkinson, il utilise des souris pour des expériences étudiant une partie du cerveau qui, dit-il, est très similaire à celui de l’homme, même s’il est beaucoup plus petit. Selon lui, les précautions prises pour limiter la souffrance des animaux sont très importantes : « Sur nos souris, par exemple, nous ne provoquons la maladie de Parkinson que sur la moitié du cerveau, ce qui signifie qu’elles peuvent continuer à se nourrir ou à se déplacer par elles-mêmes. La température et l’humidité des cages sont contrôlées à un ou deux degrés près, pour assurer un maximum de confort. »

    Paul Bolan a décidé de parler ouvertement quand un de ses amis, qui dirige une entreprise de BTP, a commencé à recevoir des menaces, bien qu’il ne travaille pas sur le chantier du laboratoire. « Si les anti-vivisection avaient réussi à bloquer celui d’Oxford, cela aurait été un vrai coup d’arrêt à la recherche en Grande-Bretagne. Les expériences auraient simplement été faites ailleurs, en Asie notamment, où les soins apportés aux animaux sont moindres. Tout le monde aurait été perdant."

    Éric Albert

    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2306440&rubId=5547  

    http://www.terrorisme.net/up/184_alf_arkangel.jpg


  • Un animal n'abandonne jamais

    L'image “http://medias.lemonde.fr/mmpub/edt/ill/2007/06/20/v_7_ill_925819_30millions.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    À la veille des vacances, la campagne de l'association 30 Millions d'amis espère sensibiliser les propriétaires d'animaux domestiques.

    30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle contre les abandons, à l'approche des départs en vacances

    BRUXELLES - Chaque année, en juin, les cages et les regards s'alignent désespérément dans les refuges. Des milliers de chiens et de chats sont abandonnés sur une année. Les chiffres montrent que l'on continue trop facilement à acquérir un animal domestique sans se rendre compte des soins qui y sont liés. C'est surtout la situation des chats qui est dramatique. Des propriétaires, qui ne veulent pas dépenser 100 euros pour une stérilisation, déposent des nichées de chatons dans les refuges.

    Plus généralement, les périodes les plus sensibles sont évidemment celles des grandes transhumances estivales ou encore avant les fêtes de fin d'année. Certaines personnes n'ont tout simplement plus envie de s'occuper de leur chien. D'autres motifs encore sont à la racine du problème : le manque de temps, la vieillesse ou la conséquence d'un mauvais comportement de l'animal.

    À l'approche des départs en vacances, la Fondation française 30 Millions d'Amis lance sa campagne annuelle de sensibilisation contre les abandons, avec pour slogan : "Un animal n'abandonne jamais". Pour la petite histoire, l'image du chien sur la tombe est tirée d'une histoire vraie. Lors de la première émission, en janvier 76, 30 Millions d'Amis a filmé la chienne Kim. Tous les matins, elle partait au cimetière sur la tombe de son maître, décédé deux ans auparavant, et rentrait le soir chez elle. Ce rituel a duré plusieurs années jusqu'à ce qu'elle meure à son tour.

    " La campagne 2007 illustre l'indéfectible fidélité de l'animal et le décalage entre la sensibilité de celui qui est abandonné et celui qui abandonne. Nous espérons faire réfléchir les maîtres au respect qu'implique le lien qu'ils ont établi avec leur compagnon. Nous ne le répéterons jamais assez : l'abandon d'un animal est un acte lâche, barbare et scandaleux que rien, absolument rien, ne peut justifier", clame la présidente de la Fondation 30 millions d'Amis, Reha Hutin.

    Il s'agit aussi d'informer de ce qu'il est possible de passer de bonnes vacances avec son animal, qu'il existe toujours des alternatives à l'abandon. Des autocollants Un animal n'abandonne jamais peuvent être commandés via le site Internet www.30millionsdamis.fr. Cet autocollant qui peut être apposé à l'arrière de la voiture est destiné à attirer l'attention des familles.

    Anne-France Somers

    © La Dernière Heure 2007

    http://www.dhnet.be/culture/divers/article/175983/un-animal-n-abandonne-jamais.html

  • Etape déterminante vers l'élimination des tests sur les animaux

    http://i70.photobucket.com/albums/i116/maryalice01/Intro.jpg

    http://animalliberationfront.com/Saints/Musicians/Maria-Daines/stopthatvideo2.htm

    Des chercheurs français basés à Lyon ont franchi une étape déterminante dans l'élimination des tests sur les animaux grâce à un test "in vitro" capable de dire si une substance chimique produit ou non des irritations cutanées.

    Ce test a été mis au point par le centre de bio-ingénierie Episkin de L'Oréal à Lyon et vient d'être homologué par l'ECVAM, le Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives.

    Il a été réalisé sur des échantillons de peau humaine reconstruite sur du collagène, appelés "Kit Episkin", et permet de "remplacer complètement les tests" sur les animaux, selon l'ECVAM.

    "C'est une avancée majeure car c'est la première fois qu'on peut évaluer le pouvoir irritant de matières premières cosmétiques et de produits chimiques au moyen uniquement d'un test in vitro. Avant il fallait compléter avec des tests sur des animaux", souligne à l'AFP Marie-Hélène Teissier, responsable de production.

    Cette validation est l'aboutissement d'un processus lancé en 1999 sous l'égide de l'ECVAM en collaboration avec des institutions publiques et privées : ZEBET, Sanofi Avantis, Unilever, Syngenta et l'Oréal. Soixante substances chimiques ont ainsi été testées par les partenaires et les résultats soumis au comité scientifique de l'ECVAM. 

    Ce résultat est le fruit de plus de vingt années de recherches sur la reconstruction de la peau humaine entrepris par les laboratoires de recherche de L'Oréal.

    Selon les estimations, quelque 20.000 animaux, essentiellement des lapins, sont utilisés chaque année en Europe pour tester la toxicité des substances chimiques.

    Les industries des peintures, des détergents, des cosmétiques et de la pharmacie sont directement concernées par cette innovation : "L'industriel doit s'assurer qu'aucune des matières premières utilisées dans un produit n'est irritante, mais il doit aussi s'assurer que leur mélange dans le produit fini ne l'est pas", explique ¨Patricia Pineau, directrice de la communication de L'Oréal.

    Toutefois "beaucoup reste à faire", soulignent les chercheurs. Notamment dans le domaine de la génotoxicité et de l'allergie cutanée. "C'est beaucoup plus difficile pour l'allergie car cela peut aussi venir de ce qu'on inhale ou de ce qu'on ingère et le point où se produit la réaction n'est pas forcément celui où à eu lieu l'exposition", note Mme Pineau.

    L'épiderme humain reconstruit utilisé pour le kit Episkin a été mis au point par la biologiste Estelle Tinois à partir d'échantillons de peau de femme prélevés lors d'actes de chirurgie esthétique.

    En 2005, une nouvelle plate-forme a été ouverte en Chine, près de Shanghai, pour "tester les produits spécifiquement sur les peaux asiatiques".

    Il reste toutefois encore une étape à franchir pour Episkin : cette nouvelle méthode de test doit maintenant être soumise à l'Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE) chargée d'émettre des recommandations pour ses pays membres.

    © 20/06/2007 Lyon (AFP)

    http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?rub=medecine&idArticle=070620101631.add7t1tc.xml&titre=Etape+d%E9terminante+vers+l%27%E9limination+des

  • Le Monde : "Les défenseurs des animaux durcissent le ton de leurs messages"

    http://www.idausa.org/campaigns/korea/images/alertpic_060607.jpg

    À la SPA, l'époque du consensus bon enfant autour de "nos amis les bêtes" paraît révolue. Depuis quelques mois, la Société protectrice des animaux (SPA) a changé de ton. Désormais, elle se pense autant comme un groupe de pression privilégiant l'efficacité d'actions ciblées que comme une association de défense.
     
    La dernière campagne de lobbying, lancée le 18 juin, confirme l'apparition d'une certaine radicalité. Afin d'"agir à la source contre la reproduction massive des animaux", la SPA demande l'interdiction pure et simple des petites annonces de vente de chats ou de chiens sur Internet comme dans la presse écrite. Il s'agit, selon l'association, du "meilleur moyen de freiner à terme le nombre de chiens et chats abandonnés". Chaque année, insistent ses responsables, 40 % du million de chats et chiens qui naissent sont vendus par petites annonces.

    UNE ACTION CIBLÉE

    Ces derniers temps, l'action de lobbying de la SPA lui a permis d'obtenir du gouvernement - au terme de trois mois d'actives démarches relayées par des stars internationales - l'interdiction de toute importation de produits dérivés de phoques. Autre revendication couronnée de succès : la disparition des martinets, susceptibles de frapper les animaux, en vente dans les supermarchés Carrefour. Un courrier - rendu public - adressé à l'enseigne a suffi.

    Gendarme de la cause animale, la SPA distribue bons et mauvais points aux émissions de télévision, ce qui a valu à Jean-Luc Reichmann et Christophe Dechavanne d'être épinglés pour avoir exhibé des animaux sauvages sur leurs plateaux. Parfaitement mise en musique, une efficace chasse aux "people" a permis de convaincre une trentaine de personnalités, de Sophie Marceau à Cali, qui relaient certaines campagnes.

    En lançant une action ciblée chaque mois au lieu de trois grandes campagnes par an, la SPA est présente sur tous les fronts. Elle n'hésite pas à s'associer aux militants les plus virulents, appartenant au Comité anti-corrida (CRAC) ou organisateurs de la récente Veggie Pride, le défilé de la "fierté végétarienne".

    UNE TRADITION LÉGALISTE

    Archétype de l'activisme anglo-saxon en faveur du droit des animaux, l'organisation américaine PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), très impliquée contre l'utilisation de la fourrure animale, intéresse beaucoup les dirigeants de la SPA (55 000 adhérents). "PETA sait faire pression sur les pouvoirs publics, accrocher les personnalités et inventer de nouvelles façons de trouver de l'argent, mais nous ne partageons pas toutes ses idées", souligne Caroline Lanty, la nouvelle présidente de la SPA.

    Même si elle durcit le ton, la Société protectrice des animaux veille à ne pas s'écarter de sa tradition légaliste. Alors que 60 % de ses revenus proviennent de legs, un changement trop brutal pourrait effrayer les donateurs. Sa nouvelle façon de dramatiser les enjeux fait pourtant tache d'huile.

    Ainsi, les dernières affiches anti-abandon de la fondation 30 Millions d'amis montrent un chien couché sur la tombe de son maître, avec la mention : "Un animal n'abandonne jamais".

    Marie Blondiau

    Article paru dans l'édition du 21.06.07

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-926001@51-926107,0.html

  • Fourrure : quand mode rime avec Cruauté

    http://clam34.org/photos1/fourrure4.jpg
     
    Le milieu de la mode détient entre ses mains le sort de nombreuses espèces rares. Le retour  en grâce de la fourrure dans la création de mode a relancé le commerce illégal d’animaux protégés, tels le léopard, le tigre ou l’antilope tibétaine.

    John Selar, spécialiste de la criminalité liée aux animaux sauvages, membre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), a constaté que le trafic de fourrure a diminué lorsque cette matière était démodée, mais reprend depuis qu’on en voit de nouveau sur les podiums : « Malheureusement, la mode connaît des effets de cycle et la fourrure est de retour. »

    L’antilope tibétaine est une des premières victimes de ce commerce. Elle est très prisée pour sa sous-couche de poil qui est d’une extrême finesse, d’une chaleur et d’une douceur très recherchée. Mais il faut tuer trois antilopes pour faire un châle d’un mètre sur deux. Des châles ont d’ailleurs récemment été saisis lors d’une opération policière en Suisse, dans la station de ski huppée de  Saint-Moritz. Ils étaient vendus 15000 euros pièce.

    Cependant mettre fin à ce trafic demeure une vraie difficulté car il génère de gros profits pour une punition faible en cas d’arrestation. Les douanes ont des priorités et le trafic d’espèces sauvages n’est qu’une de leurs préoccupations, à côté du trafic des armes ou des êtres humains.

  • La vente de fourrure de chien et de chat interdite

    Dog Cruelly Killed

    LE MONDE | 16.06.07

    Bruxelles Bureau européen

    C'est à une très large majorité que le Parlement européen devrait interdire, mardi 19 juin, le commerce de fourrures de chats et de chiens dans l'Union européenne. La mesure prendra effet à compter du 1er janvier 2009. "Notre vote sera un premier pas vers l'interdiction générale de la fourrure", promet la rapporteuse, Eva-Britt Svensson, communiste suédoise, qui aimerait aussi protéger les visons, phoques, renards et autres lapins.

    C'est exactement ce que redoute la Fédération internationale de la fourrure. Pour cette raison, elle s'est toujours opposée à l'adoption d'un règlement européen. "Nous craignions que certains groupes extrémistes influents essaient d'introduire les autres espèces de fourrures", indique sa directrice des affaires internationales, Rebecca Hildreth.

    "Nous n'avions pas besoin de ce texte, car les fourreurs européens ont, en 2002, volontairement interdit le commerce de ces peaux de chiens et de chats, qui ne se vendaient pas de toute façon", ajoute Diederik Vandervennet, secrétaire de la fédération belge.

    Il y a longtemps que les associations de défense des animaux réclament ce texte. "En 1997, nous avons mis en évidence l'existence d'un odieux commerce de chats et de chiens, élevés en Chine puis écorchés vifs, dont les fourrures sont revendues en Europe sans être déclarées comme telles", indique la fondation 30 Millions d'amis. Cette demande avait été relayée par le Parlement européen et le conseil des ministres de l'agriculture, en 2003 et 2005.

    La Commission a un temps répondu qu'elle n'avait pas le pouvoir de légiférer sur des questions éthiques, et conseillé aux Etats membres de prendre eux-mêmes des mesures. Ils l'ont fait, en ordre dispersé : certains ont interdit l'élevage de ces animaux, d'autres l'importation de leurs fourrures, d'autres encore ont introduit des obligations particulières en matière d'étiquetage. La Commission considère aujourd'hui que l'hétérogénéité de ces dispositions nationales constitue un "obstacle au marché intérieur" de la fourrure classique, ce qui l'autorise à légiférer.

    TEXTE AMENDÉ

    En novembre 2006, le commissaire à la santé et à la protection des consommateurs, Markos Kyprianou, a donc proposé d'interdire la production, la commercialisation, l'importation et l'exportation de fourrures de chiens et de chats dans l'Union. Il a invité les Etats à échanger leurs informations sur les méthodes de détection de ces fourrures.

    En présentant cette initiative, M. Kyprianou a expliqué que "les citoyens européens considèrent les chats et les chiens comme des animaux de compagnie". Pourtant, le texte proposé a déçu les associations de défense des animaux, car il autorisait le commerce de produits provenant de bêtes qui n'auraient pas été tuées pour leur fourrure, mais pour leur viande. "Si cette dérogation était maintenue, elle constituerait une brèche dans laquelle s'engouffreraient les vendeurs", a expliqué Mme Svensson, forte du soutien de nombreuses pétitions. Lors d'une négociation officieuse, Mme Svensson et les représentants du conseil des ministres de l'agriculture, colégislateurs, se sont mis d'accord pour la rejeter. C'est ce texte amendé que le Parlement devrait entériner mardi.

    Rafaële Rivais

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-924272,0.html

  • Juin-septembre 2007 : campagne "Bronzez sans cruauté"

    fc9c981212c5e7af4963a86c8eab3c15.jpg

    http://bronzez-sans-cruaute.org/

    Bienvenue sur ce site militant animé par International Campaigns et dédié à la campagne Bronzez Sans Cruauté (BSC)

    Objectifs de l’édition 2007

    De mi-juin à début septembre 2007, de nombreuses villes à travers l’hexagone, mais aussi en Belgique et en Suisse, se mobiliseront pour cette nouvelle édition de cette campagne antivivisection estivale qui a vu cinquante actions au cours de l'été 2006.

    L’objectif est tirer parti de l'été, période plus propice à l'écoute et à la réactivité, pour informer les estivants de la possibilité de profiter et de se protéger du soleil sans cautionner les tests de produits solaires et cosmétiques sur les animaux.

    Des tables d'information toujours plus professionnelles, avec des testeurs et des échantillons de produits solaires et cosmétiques au sens large du terme, seront installées tout cet été à travers de nombreuses villes.

    L'indice BSC : le seul sans cruauté !

    CONTEXTE DE LA CAMPAGNE

    En Europe, environ 40 000 animaux sont sacrifiés pour des tests cosmétiques cruels et non fiables. L'industrie cosmétique française se distingue de beaucoup d'autres pays européens en persistant à pratiquer en masse ces tests barbares et en participant au moins pour moitié à ce massacre.

    Pourtant, il existe des méthodes alternatives qui n'utilisent et ne sacrifient pas d'animaux et qui sont de surcroît bien moins coûteuses : cultures de cellules et de tissus de peau humaine par exemple, complétées si besoin par des tests sur des volontaires humains (patch-test). Certaines marques y ont recours ou utilisent tout simplement des substances qui ont déjà fait la preuve de leur innocuité.

    Comme le développement de nouveaux produits élaborés à partir de nouvelles substances continue de passer, en France notamment, et ce malgré la législation européenne qui se profile - avec toutes ses imperfections et lacunes - par une phase de tests cruels sur les animaux, il est vivement conseillé de ne pas acheter les NOUVEAUX produits mis sur le marché.

    Législation européenne sur les cosmétiques :

    • Depuis septembre 2004 : interdiction de tester les produits finis en Europe. Interdiction également de vendre des produits cosmétiques et des ingrédients testés sur animaux si des méthodes substitutives existent et sont validées par l'Europe. De plus, les sociétés qui testent sur des animaux doivent, toujours selon la Directive européenne, réduire le nombre d'animaux utilisés et "raffiner" leur tests.
    • A partir de septembre 2009 : interdiction de tester en Europe des ingrédients (ou combinaison d'ingrédients) sur des animaux. Interdiction également de vendre des produits et des ingrédients testés sur les animaux, et ce quelle que soit l'avancée de la recherche des méthodes substitutives, sauf pour trois tests : toxicité à doses répétées, toxicité pour la reproduction et toxicocinétique.
    • A partir de 2013 : interdiction théorique de vendre des produits et des ingrédients testés à l'aide de ces trois derniers tests. Ce délai pourra être repoussé si des méthodes alternatives n'ont pas été trouvées.

    Plus de détails sur les méandres, la complexité et la chronologie de cette législation à rallonge sur le site de la Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale et dans le rapport "Les tests sur les animaux dans l'industrie des cosmétiques en France " (que tous les militants BSC se doivent de lire).

    En attendant, et sous réserve que toute cette réglementation soit vraiment appliquée - à terme de plus - de nombreux animaux souffrent le martyre dans les labos EN CE MOMENT MÊME...

    Ne nous endormons pas et aidons le public à acheter dès maintenant des produits cosmétHiques !
  • Nomination du 1er sénateur au monde d'un parti pour les animaux : M. Niko Koffeman

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    LA HAYE (AFP) - Le Parti pour les animaux (PvdD) néerlandais s'est félicité mardi de la nomination officielle à la chambre haute d'un de ses élus, Niko Koffeman, qui devient ainsi le premier sénateur d'un parti de défense des droits des animaux au monde. Dans un communiqué, le petit parti néerlandais PvdD, créé en novembre 2006, et fort de plusieurs succès électoraux, se félicite de cette nomination. "Niko Koffeman devient le premier sénateur pour la défense des droits des animaux dans le monde", annonce-t-il.

    C'est "une nouvelle étape dans la politique néerlandaise de défense des droits des animaux", poursuit le PvdD, qui a déjà "remporté deux sièges au parlement en novembre 2006 et neuf sièges dans des assemblées provinciales en mars 2007".

    Fort de cette représentation nationale, le PvdD tente maintenant de persuader d'autres défenseurs des droits des animaux dans le monde de lancer leur propre formation politique. Ses dirigeants se sont notamment rendus à New York, Boston, ainsi qu'à Vienne, en avril, précise le communiqué.

    "Les activistes étudient la possibilité de fonder un parti pour les animaux aux Etats-unis, comme ça a déjà été le cas en Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, France et au Canada, et comme cela se prépare en Autriche", précise PvdD, qui se définit comme un "pionnier".

    Le parti estime que depuis son arrivée au parlement néerlandais, les animaux sont devenus un thème majeur du débat public.

    "Lors du récent débat sur le budget agricole, 80% du temps de parole a été dominé par le thème des droits des animaux", se félicite-t-il.

    Première mondiale, en novembre dernier, le parti avait totalisé près de 2% des voix, remportant deux sièges dans le parlement néerlandais, qui en compte 150.

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  • La "fête" annuelle barbare de Coria (Espagne) : taureau lacéré de piques et castré à vif

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    In June 23rd to 29th, Coria (Cáceres, Extremadura) holds the patron saint's week, Saint John. As in many other Spanish cities, the main attraction is to batter and kill one or several animals. In Coria we speak also about bulls. Although there is no "corrida", there are three runnings every day: dawn, morning and afternoon. A few days before 2006 celebrations, we have contacted the Tourist Office of Coria to get some information: the busiest running is June 27th because the "27's Club" uses to buy the biggest bull to be run that day, but in 2006 the City Council has bought a "Miura" and people waits expectantly for it.
     
    The dynamic of a running in Coria is as follows: the running bull goes out of the barnyard with a number of tame-bulls, and they all are taken to the bullring through the streets. Once there, they take this bull out to the central arena, where people drive brand-darts in. In case of a dangerous situation they turn the lights off to confuse the animal. After that, they open the bullring gate so the bull can run through the city, where it is attacked in the same way with darts for several hours, to be finally shot down.

    In the website Tourism in Coria (in Spanish) you can get first-hand information on this celebration, the way they announce it, and see some pictures of the bulls killed in 2006 in "atavistic fight" by the citizens of Coria, to honour Saint John.

    National tourist interest ?

    The yearly event held in Coria maybe, along with "El Toro de la Vega" in Tordesillas (Valladolid, Castilla León), one of the biggest and ashamed atrocities carried out by that traditional and cultural Spain to celebrate a festival. And that because of the hard-hearted mutilation of the bull and its hugue and groundless suffering. In both cities most people have an active role; they behave like a medieval horde. And both events are always held on with the official congratulation and sponshorship of the authorities, even the cultural ones, of course.

    In Coria they enjoy this slaughtering. Children grow up into this environment, learning that things like this are good, beautiful and cultural. Making a strong effort, we can imagine how far arrives the suffering of this bull, hounded and atacked for hours in the streets, the body riddled with darts, trying to run away from humans. The final shot in the head, by the "matador" of Coria, will be surely received as a real present from heaven.

    "The loosed bull runs until dawn. Walking with the highest authorities of the city, a skilful and accustomed "matador", handling a shotgun, makes is way through the crowd, and prepares to kill the animal very near, face to face, with a cracked shot to its forehead. A withering fate to end, two hours later, this atavistic bullfight".

    This text, extracted from the website of the Coria Tourist Office, shows the end of the "atavistic bullfight", the previous step of which you can see in the following picture by FAACE, a picture that, of course, is not uploaded to the mentioned website -and no other similar one:

    The only sight of this animal riddled with darts, got in an "atavistic bullfight" even into its eyes, snout and nasal orifices, is expressly enough to make the Spanish cultural authorities to consider again, and seriously, their requirements to qualify as "interesting" such a savagery proof.

    We suppose that the "national" interest comes from a fact: it is impossible to sell this as culture futher over our bloody festive borders.

    Description made by ANPBA is more realistic. We suggest you to read it:

    The "bulls of Coria" (Cáceres) are also known as "pincushion bulls". This name comes from a cruel and violent tradition: human participants throw darts at the bulls with a blowpipe; sharping darts, decorated with coloured paper, that knocked in the skin.

    As you can see in the picture, even the eyes and snout are a target for the horde. As the crowd throw hundreds of darts, at last the bulls look like a pincushion. Then, when people have enjoyed over and over the suffering of these animals, bulls are shoot to kill and their testicles cut off.

    http://www.altarriba.org/2/verguenza/caceres-coria-english.htm

    Faites cesser ce martyre.

    Signez la petition ici :
    http://www.stieren.net/protest/index.php?id=10
    (woonplats = adresse)