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  • Autriche : Des raids ont eu lieu à l'aube contre des militants anti-fourrure

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    Dès 6 h ce matin, des descentes de police ont eu lieu dans des maisons, des appartements et des entrepôts appartenant à des militants des droits des animaux et leurs occupants ont été arrêtés, dans toute l'Autriche.

    Dans plusieurs cas, les militants ont été réveillés par des policiers armés et brutalement menottés, ne pouvant qu'assister avec impuissance au saccage de leurs domiciles et de leurs biens.

    Les portes ont été défoncées à coups de pied par des unités spéciales de la police (WEG), armées et portant des passe-montagnes, qui ont traité ces militants comme de dangereux terroristes.

    14 personnes ont été arrêtées et sont en détention préventive.

    Elles sont accusées de 31 délits différents liés à la campagne anti-fourrure contre la maison de couture Kleider Bauer qui utilise la fourrure, mais le plus important est qu'elles sont accusées d'association de malfaiteurs en vertu de la section 278a de la législation autrichienne.

    Kleider Bauer est réputé pour tenter de faire taire ses opposants par ordonnance des tribunaux et de limiter leur droit à s'exprimer.

    Depuis presque 2 ans, des manifestations ont lieu régulièrement devant diverses succursales de la maison de couture dans les principales villes d'Autriche.

    Bien évidemment, les personnes détenues sont parmi les plus actives dans cette campagne....
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    Austrian Embassies
    Source/Quelle: Dawn raids against anti-fur activists in Austria

    http://www.evana.org/index.php?id=34104&lang=fr

  • ALF/ELF : même combat

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    ALF/ELF : même combat !

    Pas d’animaux sans nature, pas de nature sans animaux.

    Défendre les droits des animaux, cela signifie aussi défendre leur droit d’évoluer chez eux en liberté, c’est-à-dire sur une terre préservée, non polluée. 

    Rendons leurs territoires aux animaux.

    Cessons de développer nos modes de vie urbains et irresponsables.

    Arrêtons de détruire la planète avec nos villes, nos autoroutes, nos usines, nos lotissements, notre surpopulation.

    Pour les animaux et la nature.

    Pour la Beauté, avant qu'elle ne meure.

  • République de Saint-Marin (Italie) : première nation à abolir la vivisection

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    Rio de Janeiro avait donné le ton l'an dernier. La République de Saint-Marin, un état indépendant au centre de l'Italie et membre des Nations Unies et du Conseil de l'Europe, qui compte quelque 27 000 habitants, devient la première nation à abolir formellement les expériences sur les animaux.

    Suite à proposition faite par le Dr Stefano Cagno, antivivisectionniste italien, Massimo Tettemanti et Marina Berati, soutenue par la société protectrice des animaux de Saint-Marin, une motion visant à abolir toutes les expériences sur les animaux avait été soumise au 60 membres du Parlement de Saint-Marin en septembre 2007 puis adoptée par ces derniers à une large majorité.

    Il est donc désormais interdit légalement de pratiquer des expériences sur les animaux dans la République de Saint-Marin.

    Sources : Cornwall's Voice For Animals Wednesday, May 21, 2008 ; Swiss Association for the Abolition of Vivisection Aktionsgemeinschaft gegen Tierversuche Ffm.Int., Frankfurt/Main, Allemagne

    http://bronzez-sans-cruaute.org/news/newsflash/saint-marin__allez_oust_la_vivisection.html

  • Le régime "locavore"

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    Après les carnivores et les omnivores, une nouvelle espèce a fait irruption dans le paysage anthropologique américain : les "locavores".

    Les membres de cette tribu ont fait vœu de ne manger que des produits locaux. Adieu café, riz, chocolat et huile d'olive : tout ce qui n'a pas été produit, préparé et emballé dans un rayon de 160 km est interdit de séjour dans les assiettes.

    Après les délocalisations, voilà la re-localisation ; le retour au potager, dans l'espoir de limiter les émissions de gaz toxiques. La réinvention de la roue, diront certains. Un nouveau signe, quoi qu'il en soit, du grand trouble existentiel qui a saisi les champions de la mondialisation.

    Le New Oxford American Dictionary a fait de "locavore" son mot de l'année 2007 (devant "tase" : action d'infliger des chocs électriques à un individu rebelle, ou "mumblecore" : films "à petit budget, tournés par des acteurs non professionnels avec des dialogues largement improvisés").

    Selon Ben Zimmer, le responsable du dictionnaire, le choix 2007 reflète l'importance croissante du phénomène écologique dans la société américaine. Même le langage devient vert. En 2006, le mot retenu avait été "carbon neutral" (bilan carbone).

    La paternité de locavore est généralement attribuée à un groupe de quatre copines de San Francisco, dont Jessica Prentice, qui étudiait en 2005 à l'institut culinaire et trouvait ridicule que la Californie importe des fraises, alors qu'elle en produit pour l'exportation.

    Depuis, le mouvement s'est étendu à tout le pays. Son unité de référence est la "nourriture-kilomètre", la distance parcourue de la ferme du producteur à l'assiette du consommateur. En moyenne : 2 000 km. Selon les locavores, un verre de jus d'orange de Floride consommé à Chicago contient l'équivalent de deux verres de pétrole.

    Dans l'Oregon, l'association EcoTrust a lancé une campagne de sensibilisation qui raconte l'histoire de deux tomates. L'une est toute verte, la mine défaite : c'est Traveling Tom. La tomate Tom vient de loin, on a dû la cueillir avant maturité puis la faire rougir à coup d'hormones avant de la placer sur les rayons de supermarché. L'autre a une mine superbe. C'est Local Lucy. Tom venu de l'inconnu contre Lucy venue d'ici...

    Le locavore n'a pas la vie facile. Le régime n'autorise pas le jus d'orange, sauf pour les résidents de Floride ou de Californie. L'hiver, c'est vache maigre : la plupart des adeptes retournent à leurs supermarchés (bio, de préférence).

    Les groupes échangent des recettes. La glace aux haricots est un délice mais il faut faire bouillir soi-même les féculents (le bilan carbone interdit d'utiliser les produits en conserve). On s'invite à repiquer les oignons, "une fabuleuse occasion de s'amuser dans la terre".

    Les plus radicaux conseillent de supprimer purement et simplement la viande : si chaque Américain devenait végétarien une fois par semaine, cela reviendrait à retirer 8 millions de voitures de la circulation, affirment-ils.

    Chaque locavore a le droit de choisir une "exception" ; un petit privilège qui lui remonte le moral les jours de compote de rutabaga (du chocolat, par exemple). Il est possible aussi de conserver sel, poivre et épices dans ses menus.

    C'est "l'exception Marco Polo". Les locavores ne culpabilisent pas : comme dit l'un d'eux, importer du thé dans des containers non réfrigérés consomme nettement moins d'énergie "qu'expédier par avion des crevettes surgelées produites en Thaïlande sur des fermes qui détruisent les palétuviers".

    Les icônes du mouvement sont l'écrivain Barbara Kingsolver, qui a passé un an sur une ferme en Virginie. Ou les deux Canadiens James MacKinnon et Alisa Smith, auteurs du livre The 100-mile Diet (le régime 160 km).

    Adam Gopnik, le distingué critique du New Yorker, a de son côté poussé l'expérience jusqu'à essayer de tenir une semaine avec des aliments provenant exclusivement des cinq quartiers de New York.

    Il a trouvé un apiculteur qui entretient 15 ruches sur les toits de Manhattan, un éleveur de poulets dans le Bronx... Il en a tiré une leçon : le "localisme" est aussi un désir d'humanité. "Manger quelque chose de local, c'est rencontrer quelqu'un dans les environs."

    Les locavores sont critiqués pour leur isolationnisme alimentaire. "Manger au XXIe siècle comporte une part de voyage et de mélange des cultures", reproche Joel Stein, dans Time Magazine, en avouant avoir concocté un dîner dont aucun ingrédient n'avait parcouru moins de 5 000 km, par pur esprit de provocation (asperges du Pérou, bar d'Argentine, beaujolais...).

    D'autres trouvent le raisonnement "local" un peu simpliste : il est plus écologique, par exemple, pour les New-Yorkais, de boire du vin français, qui arrive par bateau que du vin californien transporté par camion.

    Quant aux tiers-mondistes, ils déplorent que les locavores trahissent les communautés du Costa Rica ou du Kenya avec lesquelles les chaînes de produits "bio" ont conclu des marchés.

    Cette discussion sur l'origine des aliments reflète l'inquiétude actuelle sur la sécurité alimentaire. Dans un pays où les alertes à la nourriture contaminée sont fréquentes et où deux tiers de la population présente une surcharge pondérale, les habitants ne touchent plus à leurs assiettes sans culpabilité.

    Il n'y a pas si longtemps, les Américains se moquaient de José Bové. Aujourd'hui, ils réévaluent leur mode de vie. Comme on dit à la ferme, mieux vaut tard que jamais.

    Corine Lesnes

    http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/05/21/le-regime-locavore-delices-et-delires-par-corinne-lesnes_1047775_3232.html

  • Contre le cancer, évitez la viande rouge

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    On savait déjà que les grands consommateurs de viande rouge avaient davantage de probabilités d'être victimes d'un cancer du colon que leurs amis végétariens.

    Mais ce qu'une étude américaine révèle à présent, c'est qu'ils ne sont pas exposés à un mais bien huit cancers différents !

    Ainsi, dès l'instant où la ration quotidienne de viande ou de charcuterie atteint 110g, le carnivore risque huit types de cancers, peu importe le sexe.

    La viande rouge favoriserait le cancer du colon, de l'oesophage, du poumon du pancréas, de la prostate et du foie. La charcuterie, celui des os et de la vessie.

    (7sur7)

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/284234/2008/05/21/Contre-le-cancer-evitez-la-viande-rouge.dhtml

  • Pôle PASS : un symposium sur les méthodes alternatives aux tests sur animaux

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    Par Jean-Pierre Largillet

    PASS veut se mettre en pôle position sur les méthodes alternatives aux tests sur animaux.

    Le pôle de compétitivité Parfums, Arômes, Senteurs, Saveurs, qui s'est monté autour de Grasse, organise ainsi lundi 26 mai de 9h15 à 16 heures, au centre d'affaires de l'aéroport Nice Côte d'Azur (Terminal 1), la 1ère édition d’un symposium résolument international sur le thème de "L’enjeu des méthodes alternatives aux tests sur animaux en cosmétique".

    A partir de 2009, le 7è amendement à la Directive Cosmétique prévoit la suppression progressive des essais sur animaux. La mise en place de méthodes alternatives aux tests sur animaux est aussi un défi majeur pour l’industrie des ingrédients et cosmétiques.

    A 6 mois de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation, le pôle PASS a souhaité réunir les principaux acteurs de la profession ainsi que des experts européens et internationaux engagés dans cette course contre la montre.

    En organisant cette manifestation, PASS se positionne également comme un acteur référent dans le domaine de la mise au point de modèles In Vitro. D'autant plus que depuis 2007, ce sont 3 nouveaux projets de R&D qui ont été labellisés sur cette thématique.

    A titre d'exemple sera présenté l’état d’avancement de 3 modèles appliqués à l’irritation cutanée et oculaire. Deux des projets appartiennent à des pôles de compétitivité :

    • Immunosearch, irritation cutanée (Pôle PASS, PACA) avec Hervé Groux
    • Virtual Skin Sensitisation, irritation cutanée (Cosmetic Valley, Eure et Loire)
    • Le projet concernant l’évaluation du pouvoir irritant oculaire est italien : VitroScreen qui présente un protocole pour les ingrédients et cosmétiques (VitroScreen Srl, In Vitro Research Laboratories, It) 

    En conclusion, c’est le rôle des pôles de compétitivité dans l’avancement de ces programmes qui sera discuté.

    Contact : inscription obligatoire mais participation gratuite : http://www.pole-pass.fr/symposium/home.html

    http://www.sophianet.com/wtm_article47587.fr.htm

  • Des militants n'ont pas réussi à stopper un massacre de kangourous en Australie

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    Des militants ont échoué mardi à faire cesser l'abattage très controversé de centaines de kangourous sur une base militaire près de la capitale de l’Australie, Canberra, un abattage que les défenseurs des droits des animaux ont qualifié de « barbare ».

    Deux militants qui avaient réussi à passer les lignes de sécurité et de policiers afin de libérer des kangourous se sont faits piéger par un leurre et se sont concentrés sur des kangourous confinés dans une fausse zone fermée, tandis que des vétérinaires endormaient et tuaient près de 400 kangourous dans une autre zone, d’après ce qu’a déclaré un militaire.

    « Les actes de ces militants se sont concentrés sur un petit nombre de kangourous qui avaient été capturés au préalable » a déclaré le porte-parole de la défense, le Brigadier Andrew Nikolic.

    Les autorités ont indiqué que les 400 kangourous gris, qui sont le symbole de l’Australie, menaçaient d’autres espèces locales menacées à proximité de la base militaire car ils mangeaient trop d’herbe.

    Au total 600 kangourous vivent sur la base militaire de communications de 200 hectares en périphérie de la ville de Canberra, et les militaires ont indiqué que ces kangourous mourraient de faim s’ils n’étaient pas capturés et tués avec des barbituriques.

    Le ministre des affaires étrangères Stephen Smith a nié le fait que l'abattage des kangourous nuirait à la réputation de l’Australie alors que les journaux locaux multiplient les caricatures montrant le blouson d’un australien affichant un trou fait par une balle à la place qu’occupe habituellement le kangourou sur ces blousons traditionnels.

    « Des abattages et des battues ont déjà été organisés dans le passé en Australie. Ils pourraient encore avoir lieu à l’avenir » a indiqué Stephen Smith.

    Près de 4 millions de kangourous sauvages sont tués chaque année en Australie pour contrôler la population et empêcher une reproduction excessive. Au total près de 50 millions de kangourous vivent en Australie.

    Les militants pour les droits des animaux ont écrit à l’ancien Beatles Sir Paul McCartney et à son ex-femme Heather Mills pour leur demander de financer un programme de relocalisation des kangourous de 714000 dollars qui a été rejeté par le gouvernement comme étant trop coûteux.

    « Heather Mills a déclaré qu’elle donnerait tout l’argent qu’elle recevrait de son divorce avec Paul MCCartney aux groupes de défense des droits des animaux » a déclaré la porte-parole Angie Stephenson du groupe Animal Liberation NSW.

    En Mars dernier, Paul McCartney est apparu sur une vidéo postée sur un site Internet mis en place par le groupe de défense des droits des animaux Viva! pour condamner l'abattage prévu en Australie et pour protéger les kangourous de ce « massacre honteux ».

    http://www.actualites-news-environnement.com/16044-kangourous-abattage-Australie.html

  • En une du Dauphiné Libéré : "Le lapin de batterie dans les étals suisses, c'est fini"

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    D’après les observations des associations de protection des animaux, un lapin élevé en batterie bénéficie uniquement de l’espace d’une feuille A4 dans sa cage.

    C’est la guerre du lapin - Grâce au lobbying de leurs associations, les protecteurs suisses des animaux ont obtenu des chaînes de supermarchés le retrait des rayons des lapins produits en France.

    Motif : des conditions d’élevage jugées inacceptables. P. 3

    LES SUISSES NE VEULENT PLUS EN IMPORTER DE FRANCE - Dans les supermarchés suisses - comme ici à la Coop de la Praille -, on ne trouve donc plus de lapin produit en France. Le DL / Julien BAUER

    * * *

    HAUTE-SAVOIE / CONSOMMATION

    Dégoûtés, les Suisses nous font le coup du lapin.

    Le lapin de batterie dans les étals suisses, c'est fini. Depuis le mois de mars, les grands noms de la distribution helvète ferment un à un la porte aux éleveurs qui pratiquent l'élevage intensif.

    Point de départ de la fronde : la diffusion d'un reportage sur une télé alémanique. Ce dernier dénonçait les conditions d'élevage de lapins italiens. Dès le lendemain de la diffusion, Manor retirait de ses étals sa viande d'origine italienne.

    Depuis, appuyé par le lobbying de Kagfreiland, association suisse de protection des animaux, d'autres chaînes d'hypers et de supermarchés suisses ont suivi. Notamment Migros, Coop, Denner ou plus récemment Globus.

    Et cet embargo sur le lapin italien vaut aussi pour la France. Normal, « entre Italie et France, les conditions d'élevage sont similaires », explique Brigitte Gothière, porte-parole de L214, une association de protection des animaux d'élevage.

     Le sujet, elle le connaît bien. L'association vient de rendre publique une enquête menée durant six mois sur la filière lapine. Ses conclusions ? « Édifiantes ! » Promiscuité, apathie, développement de maladies...

    « L'élevage en cage ne peut répondre aux besoins des animaux », tranche Brigitte Gothière. L'élevage en cage concerne pourtant selon elle 99 % de la filière française.

    « D'un point de vue purement commercial, c'est mauvais »

    À Genève, dans les rayons de Manor, ce sont aujourd'hui les lapins hongrois qui se sont substitués à la viande d'origine italienne et française. Réactions dans l'hyper ? Bien moins achalandé au moment de Pâques, puisque Manor venait tout juste de révoquer son ancien fournisseur, les clients ont fait grise mine.

    Un choix éthique qui se traduirait donc en flop commercial ? « Quand on l'explique aux clients, ils finissent par comprendre », défend Walter Manzi, responsable de l'alimentation dans le grand magasin genevois.

    Il l'admet pourtant : « D'un point de vue purement commercial, c'est mauvais ». Tant pis. L'enseigne ne reviendra pas en arrière. « Le plus important reste la transparence. À long terme, notre engagement est la meilleure solution. C'est en tout cas notre philosophie. »

    Une éthique toute suisse que les associations de protection peinent à voir transposer en France. « Les normes suisses sont bien plus élevées qu'en Europe et il y a une autre mentalité, une meilleure adéquation entre comportements d'achats et conscience citoyenne », poursuit Brigitte Gothière.

    N'empêche que d'un point de vue économique, l'élevage français risque d'en pâtir. Selon L214, depuis que l'Allemagne a durci ses critères d'exigence sur le bien-être des animaux, les exportations françaises de lapins auraient chuté de 20 %.

    Encore plus radical, l'Autriche a purement et simplement interdit depuis fin 2007 la commercialisation de bêtes élevées en cage. Une première.

    POUR EN SAVOIR PLUS

    L'enquête menée sur la filière lapine par L214 est accessible à l'adresse suivante : www.l214.com/lapins.

    REPÈRES EN CHIFFRES

    La Suissene produirait que 20 % de sa consommation de viande de lapin, le reste étant le fruit de l'importation. L214 évalue à 180 000, le nombre de lapins importés de France chaque année.

    D'après l'enquête réalisée par L214, le taux de mortalité dans les filières intensives françaises atteindrait près de 29 % pour les lapines reproductrices et 26 % pour les lapereaux. La France ne compterait en tout et pour tout qu'une dizaine d'éleveurs de lapins bio.

    LÉGISLATION HELVÈTE

    En matière de protection animalière, la confédération helvétique a encore rehaussé d'un cran sa législation (lire notre édition du 7 mai).

    À compter du 1er septembre, il sera ainsi impossible d'acheter un cochon d'Inde seul (animal éminemment sociable, c'est le duo qui est imposé), de castrer un porcelet sans anesthésie préalable ou de détenir une chèvre seule sans qu'elle ait de contacts visuels avec l'un de ses congénères.

    Virginie BORLET

    http://ledauphine.com/index.jspz?article=24947

  • Biodiversité : une conférence mondiale face à l'urgence

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    Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences

    A Bonn, une longue réunion de deux semaines vient de s'ouvrir pour étudier des mesures à prendre face à l'extinction massive d'espèces, aujourd'hui un fait d'observation. Un problème ardu mais d'importance.

    Cinq mille experts venant de 191 pays viennent de prendre leurs quartiers à Bonn, en Allemagne, pour la neuvième édition de la Conférence des Parties à la Convention de l’ONU sur la Diversité Biologique (UNCBD).

    Depuis le sommet de la Terre, à Rio de Janeiro, en 1992, l'UNCBD se réunit régulièrement pour parler préservation d'espèces en danger.

    Mais les objectifs envisagés, qui devaient conduire à ralentir significativement le rythme de disparition d'espèces avant 2010, semblent aujourd'hui impossibles à atteindre. Le taux d'extinction n'a jamais été aussi élevé. On l'estime à 150 espèces... par jour !

    A l'échelle mondiale, l'UICN (Union mondiale pour la nature) tient les comptes. Sa dernière Liste rouge indique des chiffres terribles.

    Près du quart (23%) des mammifères sont menacés d'extinction. Pour les amphibiens (grenouilles, crapaud, tritons, salamandres), la proportion s'approche du tiers (32 %). Mieux lotis, les oiseaux ne risquent de voir disparaître que 12% des espèces.

    Les végétaux font aussi partie de la liste. Pour toutes les espèces de plantes surveillées par l'UICN, 70% sont considérées comme menacées...

    Bientôt un Giec de la biodiversité

    Les armes de destruction massive d'espèces sont bien connues. La première d'entre elles est la déforestation. Partout dans le monde, l'extension des surfaces agricoles et des zones d'habitations entre en conflit avec la préservation des milieux naturels.

    A Sumatra, cas emblématique, les arbres sont coupés pour laisser place à la production d'huile de palme. En Amazonie, après quelques années d'accalmie, le grignotage de la forêt a repris.

    Au Brésil, la ministre de l'environnement, Marina Silva, vient de démissionner, en expliquant qu'elle jetait l'éponge face à la puissance des lobbies agricoles, qui privilégient notamment l'élevage et la production de biocarburants. Carlos Minc, son successeur, qui a déjà fait ses preuves dans ce domaine, se dit déterminé à défendre la biodiversité.

    A Bonn, les experts auront la tache facile pour mesurer l'ampleur du phénomène, bien documenté aujourd'hui, mais il leur sera bien plus ardu de proposer des solutions applicables.

    L'une des idées est de s'appuyer sur un organisme international qui serait à biodiversité ce que le Giec (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) est au réchauffement climatique.

    Déjà baptisée Imoseb (International Mechanism of Scientific Expertise on Biodiversity, Mécanisme mondial d'expertise scientifique sur la biodiversité), cette instance a été imaginée après la conférence de Paris sur la biodiversité en janvier 2005.

    http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/developpement-durable-1/d/biodiversite-une-conference-mondiale-face-a-lurgence_15569/

  • Chasse contestée de blaireaux en Saône-et-Loire (AFP)

    http://afp.google.com/media/ALeqM5g-rFjI-Iv_AunrJpJ6aCAMrGilsQ?size=m

    CLUNY (AFP) — Près de 800 chasseurs se sont rassemblés pendant trois jours à Cluny (Saône-et-Loire) pour débusquer des blaireaux, suscitant l'ire des écologistes, a indiqué dimanche l'Association française des équipages de vénerie sous terre (AFEVST).

    « Cette manifestation consiste à juger les aptitudes de chiens de terrier, type jack-russel, et à s'entraîner pour la prochaine saison de chasse en septembre prochain afin de promouvoir les chasses de tradition », a déclaré à l'AFP Frédéric Herbet, président de l'AFEVST, à l'origine de ce rassemblement.

    Strictement réglementée, la chasse au blaireau ne pouvait avoir lieu qu'à la condition expresse, posée par la préfecture, qu'il n'y ait pas de mise à mort de ce gibier.

    Fin avril, plusieurs associations de défense d'animaux s'étaient indignées de cette chasse, qualifiée de « pratique barbare » par l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).

    « Alors que les populations de blaireaux sont en chute libre en France et que cette espèce est protégée dans la plupart des autres pays d'Europe, le gouvernement français continue de cautionner cette pratique moyenâgeuse et inutile pour le loisir de quelques-uns », avait souligné l'association.

    Dominique Voynet, sénatrice Verts de Seine-Saint-Denis, avait écrit début mai au ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, pour réclamer l'annulation de la manifestation.

    Le président de l'AFEVST ne comprend pas « ces attaques d'écologistes de tous bords alors qu'il n'y a pas de mise à mort de l'animal ».

    Vendredi, une trentaine de militants écologistes, masqués et cagoulés, avaient donné de la voix afin d'effrayer les blaireaux. « Ce que nous contestons, ce n'est pas la chasse, mais la cruauté de cette pratique », a déclaré le représentant jurassien de France Nature Environnement, Pascal Blain.

    « De plus, la population des blaireaux se régule d'elle-même et la préservation de la biodiversité est un enjeu énorme aujourd'hui », a-t-il ajouté.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5htfcs37cE64JJZLbOBgWkY57t54Q