Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Le RAC était à Cluny

    1090357824.jpg

    Sensibilisation et mobilisation à Cluny contre le championnat de déterrage - samedi 17 mai

    En bas le message de Dominique Voynet

    Le RAC a tenu un stand d'information durant la matinée sur la place du marché, face à l'abbaye.

    La projection d'un film en boucle sur le déterrage ainsi que les photos d'animaux victimes, ont fait réagir un grand nombre de citoyens fort choqué d'apprendre l'existence d'actes aussi cruels et inutiles.

    Les visiteurs n'ont pas hésité à apporter leur signature pour l'abolition du déterrage et de la chasse à courre, contre certains jours de chasse en espérant qu'elle soit abolie, contre le projet de loi du Sénateur Ladislas Poniatowski (simplification du droit de chasse).

    Un grand stock de livres sur les nuisibles a été vendu et la documentation remise à chacun.

    Dès 14h30, environ 200 personnes se sont rassemblées sur le champ de foire où, entre autres, le Président de la CAPEN a tenu un discours.

    La presse était présente dont France3. Le maire de Cluny s'est retrouvé parmi nous. Les forces de l'ordre aussi mais en retrait.

    Il faut souligner qu'une personne a gêné bon nombre de participants, tenant des propos pro déterrage, empêchant d'entendre le discours, interrompant la parole lors d'une interview médiatique sur place et en reprenant certains mêmes mots diffamatoires que l'on retrouve dans la communication de la FNC.

    Le cortège a démarré pour défiler dans la dignité parmi les banderoles associatives, les pancartes, les affiches illustrées, pour atteindre un autre point. Une comédienne de talent a parodié le monde de la chasse.

    Durant cet arrêt, une délégation dont le RAC a fait partie, a été reçue par M. Jean-Luc Delpeuch, maire de Cluny, très à l'écoute.

    Puis, le défilé s'est reformé pour rejoindre le point initial.

    Des présidents d'associations ont conclu fort brillamment et en remerciant chaleureusement toutes celles et ceux qui se sont déplacés pour marquer leur opposition au déterrage. 

    Déclaration de Mme VOYNET lu le 17 mai lors de la mobilisation contre le déterrage.

    Mes chers amis,

    Je tiens, puisque je ne peux pas être parmi vous aujourd'hui, à vous faire savoir ma solidarité et mon soutien.

    On aimerait pouvoir se dire que les pratiques que vous dénoncez, que nous dénonçons aujourd'hui, ne devraient plus avoir cours en France. Qu'elles devraient, disons le sans ambiguïté, y être interdites, comme elles le sont chez tant de nos voisins.

    On aimerait se dire que, dans la France de 2008, il n'est pas nécessaire de manifester, de signer des pétitions, de se rassembler pour que, tout simplement, on renonce à de telles manifestations de cruauté gratuite, de violence et au fond, d'indignité.

    Comme vous, j'ai entendu les moqueries de ceux qui considèrent qu'il est vain, désuet et au fond ridicule de se passionner pour le sort du blaireau. J'ai vu, comme vous, les sourires de ceux qui ne comprennent guère qu'on se mobilise contre le déterrage des blaireaux.

    Et je sais que les sarcasmes  peuvent désarmer le courage de celles et ceux qui ne se résignent pas à l'inacceptable, même lorsque l'inacceptable s'exerce contre des animaux.

    Ce que je veux vous dire aujourd'hui, c'est de ne pas vous laisser aller, de ne pas succomber aux moqueries.

    Continuez d'expliquer, de convaincre. De redire que, non, les hommes ne sont pas mieux traités parce qu'on maltraite les animaux. De dire que, si la vertu d'une société se mesure aussi au sort qu'elle réserve aux plus faibles, aux fragiles, à ce qui est sans défense, alors le sort des animaux nous en dit long sur notre société.

    Je veux croire que votre mobilisation sera massive, indignée mais aussi enthousiaste. Et que nous finirons par faire admettre à notre pays qu'il ne se grandit lorsqu'il laisse persister la part imbécile des traditions, la cruauté érigée en sport, la violence en spectacle.

    Je ne suis pas là, mais, croyez-le, je suis avec vous.

    Je vous remercie.         

    Dominique VOYNET

    http://www.antichasse.com/mailings_new/cluny_deterrage.htm

  • La chasse aux blaireaux sur le fil du rasoir ? (Ouest France)

    http://environnement.wallonie.be/ong/refuges/images/birdp/umweltbild/blaireau1.jpg

    Plus de 800 chasseurs se sont rassemblés, pendant trois jours, à Cluny (Saône-et-Loire) pour débusquer des blaireaux, suscitant la colère d’écologistes de tous poils.

    Systématiquement réglementée, cette chasse au blaireau ne pouvait avoir lieu qu’à la condition expresse, posée par la préfecture, qu’il n’y ait pas d’animaux tués.

    Vendredi, une trentaine de militants écologistes, cagoulés, avait donné de la voix pour effrayer les blaireaux, avant l’arrivée de l’Association française des équipages de vénerie sous terre, venue tester « l’aptitude de ses chiens » à cette « chasse de tradition ».

    Les écologistes, eux, voudraient que le gouvernement mette fin à ces « pratiques moyenâgeuses ».

    http://www.ouest-france.fr/La-chasse-aux-blaireaux-sur-le-fil-du-rasoir-/re/ofdernmin/_-632311--BKN----_actu.html

  • 8e Veggie Pride à Paris et 1ère à Rome

    1431790771.jpg

    Nous voulons : affirmer notre fierté de refuser de faire tuer des animaux pour notre consommation

    Refuser de voler à des êtres sensibles le seul bien qu’ils possèdent, leur propre chair, leur propre vie ; refuser de participer à un système concentrationnaire qui fait de cette vie tant qu’elle dure un enfer permanent ; refuser de faire ces choses pour le seul plaisir d’un goût, par habitude, par tradition : ce refus devrait être la moindre des choses.

    L’histoire montre cependant à quel point, lorsque la barbarie est la norme sociale, il est difficile de dire non.

    Nous voulons affirmer notre fierté à dire ce « non ».

    Dénoncer la végéphobie

    Pourtant de cela on veut nous faire honte. Le végétarisme est nié, ignoré, raillé, marginalisé quand il n’est pas diffamé.

    Le végétarisme met en cause la légitimité de la claustration et de la tuerie de milliards d’animaux. Par sa simple existence, il rompt l’omertà. Telle est la raison des rires et de la haine végéphobes.

    Bien sûr on tolère le végétarisme inoffensif, celui qui prétend n’être qu’un choix personnel et invoque l’alibi d’une répugnance anodine, de la santé, de l’environnement ou d’un noble ascétisme. Mais malheur à nous si nous contestons ouvertement l’ordre barbare !

    On commencera par en rire. Se soucier des poules et des vaches est paraît-il ridicule. Le ridicule réprime sans arguments les idées qui dérangent.

    Mais si nous ne plions pas, le rire devient jaune. Nous étions des clowns, nous voici des monstres. Des traîtres à notre espèce puisque nous ne lui donnons pas tous les droits. Des parents indignes car nous n’initions pas nos enfants aux joies carnassières. Des émules des nazis parce que Hitler aimait les chiens. Une secte intolérante puisque nous ne pensons pas comme tout le monde.

    On nous accuse d’être terroristes. Ou d’idolâtrer la nature. Ou de refuser ses lois. Tout est bon pour déformer nos propos. Pour nous faire honte, pour nous rejeter symboliquement hors de la société.

    Nous refusons d’avoir honte de notre compassion. Nous ne voulons plus raser les murs. Nous ne voulons plus nous excuser de ne pas vouloir tuer. Nous sommes là, nous vivons, nous pensons et nous le disons.

    Affirmer notre existence

    Rien qu’en France, nous sommes des centaines de milliers à dire non au massacre. La plupart des civilisations se sont interrogées sur le bien-fondé du carnivorisme. Qui en entend parler ? Le végétarisme est expurgé des manuels et des biographies.

    « L’homme qui mange de la viande ou le chasseur qui s’accorde avec les cruautés de la nature maintient à chaque bouchée de viande ou de poisson que la force fait le droit. » -Isaac Bashevis Singer, prix Nobel de littérature.

    Affirmer notre existence, dire que nous vivons sans viande, c’est aussi montrer que c’est possible. Nous ne mangeons ni vaches ni porcs, ni poulets ni poissons ni crevettes. Et nous vivons, aussi bien que quiconque, n’en déplaise aux « spécialistes » médiatisés dont la science consiste à nier la réalité.

    Ni le végétarisme, ni le végétalisme (qui exclut tous les produits de l’exploitation animale, lait et œufs compris) n’ont d’effet négatif particulier sur la santé - les études disponibles montrent même plutôt l’inverse !

    Tuer pour vivre n’est pas une fatalité. Cela n’est nécessaire ni individuellement ni collectivement. Les animaux d’élevage consomment bien plus d’aliments que leurs chairs mortes n’en fournissent. Pourtant, l’argent public est massivement dépensé pour soutenir l’élevage et la pêche.

    Défendre nos droits

    Aux animaux élevés et tués on n’accorde aucun droit ; mais à nous qui sommes solidaires d’eux on en reconnaît, en principe. Nous entendons exercer pleinement nos droits, parce que ce sont les nôtres, et parce que ce sont les leurs, les seuls qu’ils puissent aujourd’hui, indirectement, posséder.

    Nous avons le droit de manger correctement dans les cantines, au travail comme à l’école ou dans toute collectivité. Nous avons le droit d’élever nos enfants sans leur imposer les produits de l’abattoir.

    Nous demandons que l’on cesse d’utiliser nos impôts pour payer la viande ou le poisson des autres.

    Nous tenons à briser le silence qui est fait sur nos idées. Nous ne voulons plus que le seul discours public sur le sujet soit celui des industriels et intellectuels défenseurs de la consommation carnée.

    Nous demandons que l’on accepte le débat.

    « Nous sommes le miroir de votre mauvaise conscience et ce miroir ne se cachera plus »

    Face aux images des monceaux de cadavres d’animaux « détruits » pour cause d’ESB ou de fièvre aphteuse, nous étions seul-e-s à ne pas ressentir de honte. Pour nous. Nous avions honte pour les autres.

    Surtout, nous étions tristes. Si nous tenons à affirmer notre fierté à refuser la barbarie, nous n’en éprouvons pas de satisfaction. Les animaux sont massacrés par milliards. On les tient pour muets, leurs cris ne comptent pas. Nous parlerons pour eux jusqu’à ce que le massacre cesse.

    Nous sommes des animaux solidaires de tous les animaux !

    Le rendez-vous est à 14 heures, place Joachim du Bellay (Forum des Halles - Fontaine des Innocents) dans le 1er arrondissement de Paris. Métro Châtelet ou les Halles, R.E.R. Châtelet-les-Halles.

    * 14h30 : Départ de la marche.

    * 16h30 : Happening solennel, nous aurons besoin de plusieurs dizaines de volontaires.

    * 19h : Fin de la manifestation.

    Vous pourrez visiter les différents stands d’associations ou de groupes militants durant tout l’après-midi. Il y aura possibilité de se restaurer à certains stands. N’oubliez pas de visiter le stand de la Veggie Pride : vous pourrez discuter avec des organisateurs mais également vous procurer des tee-shirts, des badges "Veggie Pride" et la liste des restaurants végétariens à Paris.

    * 19h : Début de l’After Pride, soirée festive au PIXI, dîner et concerts

    Groupes : Lalabolduc et Cipher.

    Lieu : Le Pixi : 82 avenue de la République - 93170 Bagnolet - Métros : GALIENI & ROBESPIERRE (à 5 & 8 minutes) - Bus : 102, 318, N16 & N34 (arrêt "Republique Robespierre" face au bar) - Voiture : Porte de Bagnolet à 300m (direction Montreuil centre).

    Le repas ainsi que les concerts seront à prix libre.

    * 00h00 : Fin de l’After Pride

    http://www.veggiepride.org/fr/

  • Action antispéciste au McDonald - Les Halles

    2087627104.jpg

    Communiqué concernant l'action antispéciste menée contre le KFC et le Mac Donald à la fontaine des innocents à Paris le Samedi 17 Mai 2008.

    A la fin de la traditionnelle Veggie Pride, manifestation de la "fierté végétarienne et végétalienne", une tentative d'occupation spontanée s'est produite tout d'abord devant et dans le restaurant "fast-food" KFC se trouvant sur le trajet du défilé, puis au MacDonald quelques mètres plus loin.

    En tant qu'antispécistes et anticapitalistes, nous revendiquons l'entière responsabilité des faits précités qui se sont déroulés ce jour. Nous voulions affirmer notre volonté politique d'en finir avec l'hypocrisie de ces entreprises : reflets d'un système qui suppose l'exploitation humaine toujours renouvelée et le massacre organisé de millions d'animaux élevés dans des conditions insupportables.

    Nous tenons à préciser que lors de ces actions, seule a été préconisée l'action directe non-violente, à travers l'occupation des restaurants et l'interpellation des salariés et des consommateurs par quelques slogans.

    La réponse ne s'est pas faite attendre : tout d'abord les vigiles ont repoussé les manifestants violemment, n'hésitant pas à pousser les plus faibles à terre. Puis c'est devant le Macdonald, qu'après quelques bousculades avec les vigiles, la police a fait usage de gaz lacrymogène indistinctement sur les manifestants et autres personnes présentes, occasionnant un mouvement de foule. Le tout agrémenté d'une présence policière impressionnante.

    Après quoi les " forces de l'ordre " ont religieusement monté la garde devant le MacShit, en attendant la dispersion définitive des manifestants.

    Nous dénonçons cette violence absolument arbitraire, qui ne fait que prouver une fois de plus, si cela était nécessaire, que la police n'est pas payée pour "protéger les gens" mais pour protéger l'argent, et donc l'exploitation des humains et des animaux !

    A l'attention des manifestants spectateurs, et d'autres qui stigmatisent nos actions en prétendant que celles-ci auraient donné à la police le prétexte pour gazer " des femmes et des enfants ", et seraient le fait de " casseurs ", nous tenons à rappeler :

    Qu'aucune agression de consommateur, de salarié ou de vigile des fast-food n'a eu lieu.

    Qu'aucun mobilier n'a même été dégradé.

    En ces circonstances : nous conseillons à ces gens obtus de réfléchir à qui, encore une fois, fait usage de la violence, contre qui, pour quoi et de se demander si la véritable violence n'est pas le fait de ceux qui exploitent des êtres humains, et massacrent des animaux en utilisant la propriété privée pour justifier leurs infamies ? De se demander qui défend cet état de fait à coups de matraques et de lacrymogène ?

    Et de se demander si finalement révéler la violence et l'injustice de ce système par les actes n'est pas au moins aussi efficace qu'une simple manifestation.

    ELEVAGE : ESCLAVAGE ! ABATTOIRS : BARBARIE !

    EXPLOITATION HUMAINE, EXPLOITATION ANIMALE : MÊME LUTTE ! MÊME COMBAT !

    Signé : Des antispécistes.

    http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=99905

  • Festival de Cannes : entre vulgarité et zoo moderne

    744347390.jpg

    « Stars » et badauds : qui est le singe ? 

    Dieu est mort, les rois sont pendus,

    mais les hommes se prosternent toujours.

  • Les Nations Unies prônent le végétarisme pour l'environnement

    2056411083.JPG

    Département de l’information – Service des informations et des accréditations – New York

    CONFERENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT D’UN RAPPORT SUR L’URGENCE DE REDUIRE LES GASPILLAGES D’EAU ET DE NOURRITURE

    « C’est parce qu’il faudrait doubler nos besoins en eau d’ici à 2015 pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en matière de lutte contre la faim qu’il est urgent de réfléchir aux moyens d’arrêter le gaspillage de nourriture et d’eau à l’échelle mondiale. »

    C’est en substance ce qu’ont souligné M. Pasquale Steduto, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO); M. David Molden, de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI); M. Anders Berntell et M. Jan Lundqvist, de l’Institut international de l’eau à Stockholm (SIWI); à l’occasion d’une conférence de presse, ce matin au Siège des Nations Unies à New York, consacrée à la présentation d’un rapport intitulé « Économiser l’eau: du champ à la fourchette - atténuer le gaspillage dans la chaîne de l’alimentation », lancé aujourd’hui dans le cadre de la seizième session de la Commission du développement durable des Nations Unies (CDD-16). 

    Parallèlement à cette conférence, se tiendra aussi une discussion relative à ce rapport ce soir à 18 h 15, en salle de conférence 4, au Siège des Nations Unies.

    « Dans les conditions actuelles de production, il nous faut entre 500 et 2 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de blé et entre 5 000 et 25 000 litres pour produire un kilogramme de viande de bœuf », a précisé M. Molden, en ajoutant qu’il faudrait plus de 3 000 litres d’eau pour répondre aux besoins alimentaires quotidiens d’un homme. 

    À l’instar des autres intervenants, il a insisté sur l’urgence, notamment dans le contexte de la crise alimentaire actuelle, de réfléchir aux moyens de produire plus avec moins d’eau en notant que 1,2 milliard de personnes vivaient dans des zones où il n’y avait pas assez d’eau pour répondre à leurs besoins.

     « Nous ne devons pas seulement regarder du côté de la production mais aussi de la consommation », a insisté pour sa part M. Lundqvist, en notant que 25% de la nourriture étaient gaspillés ou jetés dans le monde, dont 30% aux États-Unis pour une valeur annuelle de 48 milliards de dollars. 

    Il a précisé que le rapport présentait un descriptif de la nature et de la quantité d’aliments gaspillés, en précisant que le cumul des 25% d’aliments gaspillés et de ce que nous mangeons de trop chaque jour dans les pays développés entraînait un gaspillage d’une quantité impressionnante d’eau.

    De son côté, M. Steduto de la FAO a indiqué qu’il n’y avait pas de recette type, mais toute une série d’attitudes et de mesures à adopter de la production à la récolte puis de la récolte à la consommation en tenant compte notamment de la variabilité des conditions environnementales au cas par cas. 

    Répondant à la question d’un journaliste, il a indiqué que la génétique ne pouvait être à elle seule une réponse si nous n’améliorions pas la gestion de l’eau et du stockage, ou encore la qualité du contrôle des engrais, des pesticides ou de l’humidité des sols. 

    Une optimisation de tous les moyens dont nous disposons pourrait nous aider selon des estimations réalistes à réduire de 50% les gaspillages, a-t-il encore ajouté.

    « Il ne s’agit pas seulement d’augmenter la production mais aussi de mieux gérer la logistique entre le champ de culture et le consommateur », a déclaré M. Berntell, en mentionnant les importantes pertes alimentaires liées à la difficulté d’atteindre les marchés et les consommateurs dans les pays en développement.

    Les intervenants se sont aussi félicités de l’intérêt croissant du monde de l’entreprise pour une meilleure gestion de l’eau et du lien triangulaire entre les changements climatiques, l’eau et la nourriture. 

    Tout en soulignant l’importance de sensibiliser les consommateurs à la question de la quantité d’eau nécessaire à la production de besoins quotidiens de nourriture, M. Berntell a insisté sur l’économie en eau que constituait l’alimentation végétarienne.

    http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/Conf080514-EAU.doc.htm

  • Claude Aubert prône le végétarisme : "Notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre"

    1869947166.jpg
    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert fait le point sur le lien entre agriculture et réchauffement climatique quelques jours après un colloque international qui s’est tenu à Clermont-Ferrand.

    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Comment est-il possible que notre alimentation soit responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que les voitures particulières ?

    A elle seule, l’agriculture est responsable de 20 à 24% des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions totales de GES sont composées à 70% de gaz carbonique, l’essentiel du reste est du méthane et du protoxyde d’azote. Les ¾ de ces deux gaz sont émis par l’agriculture et l’élevage.

    L’élevage est notamment responsable de ¾ des émissions de méthane à cause de la fermentation entérique et les gaz rotés par les ruminants et les déjections animales en générale.

    L’émission de protoxyde d’azote par le sol est un phénomène naturel provoqué par les bactéries qu’y travaillent, mais l’utilisation d’engrais azotés chimique augmente fortement leur impact.

    A cela il faut ajouter les 10% d’émissions de l’industrie, de la distribution et du stockage, jusqu’au congélateur familiale. Le contenu de notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre, soit presque 3 fois les émissions des voitures particulières.

    Il ne faut pas oublier que l’industrie agroalimentaire est la première industrie de France, avant le BTP et l’automobile.

    L’agriculture biologique représenterait, selon vous, la solution pour réduire ces émissions. Comment

    D’abord, les émissions de CO2 sont réduites en raison de la non utilisation d’engrais de synthèse, dont la fabrication représente, dans les exploitations intensives, environ la moitié des émissions de CO2.

    Ensuite, les émissions de protoxyde d’azote (N2O) sont réduites en raison d’apports d’azote plus faibles et d’émissions plus faibles lorsque l’azote provient de moyens de fertilisation naturels comme la fixation par les légumineuses et les fertilisants minéraux ou organiques.

    De plus, l’agriculture biologique séquestre du carbone dans le sol alors qu’en agriculture conventionnelle on assiste souvent au phénomène inverse à cause de l’appauvrissement des sols.

    Enfin l’agriculture biologique séquestre davantage de carbone que l’agriculture conventionnelle qui a tendance à appauvrir les terres.

    La généralisation de l’agriculture biologique peut contribuer à réduire les émissions de GES, mais est-ce qu’elle peut répondre à une demande croissante de nourriture ?

    On a tendance à penser que l’agriculture biologique est une agriculture pour les riches, alors qu’en réalité c’est justement dans les pays pauvres qu’elle peut permettre d’incrémenter les rendements avec peu d’investissements.

    Si l’on regarde ce qui se passe dans les pays du Sud, où les rendements sont beaucoup plus faibles, on s’aperçoit que la pratique de l’agriculture biologique permet d’augmenter les rendements, parfois dans des proportions très importantes.

    C’est même souvent la seule manière d’y parvenir, les paysans pauvres n’ayant pas les moyens de mettre des engrais et des pesticides sur les cultures vivrières. Les investissements se concentrent en effet sur les cultures destinées à l’exportation.

    Selon des études récentes, une généralisation de l’agriculture biologique conduirait à une augmentation de la production mondiale de plus de 50%, sans augmenter les surfaces cultivées, largement de quoi nourrir les 9 milliards d’habitants de la planète attendus vers 2050.

    Est-ce que c’est envisageable ?

    D’abord il faudrait veiller à une vulgarisation des techniques utilisées par l’agriculture biologique. Aujourd’hui elles sont méconnues par beaucoup de paysans pauvres alors que la rotation des cultures avec des légumineuses et le compostage ne coûtent rien et peuvent apporter des rendements deux, voire trois fois supérieures.

    Le problème est que souvent la formation sur le terrain, même en France, est assurée par les firmes chimiques qui ont tout intérêt à vendre leurs produits. 

    Il y a deux autres conditions pour que l’agriculture bio puisse subvenir aux besoins alimentaires de l’humanité : qu’on limite les cultures consacrées aux agrocarburants et que notre mode de consommation ne se généralise pas.

    Si tous les habitants de la planète souhaitaient manger autant de viande que nous, il serait mathématiquement impossible d’y subvenir.

    1959296122.jpg

    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Il faut donc consommer moins de viande ?

    En France chaque habitant consomme environ 100 kg de viande par an. Dans les pays pauvres, ce sont moins de 10kg. Les chinois ont multiplié par trois leur consommation en 20 ans et atteignent aujourd’hui les 50kg.

    Les projections de la FAO sont terrifiantes. Notre apport de protéines est aujourd’hui à ¾ d’origine animale e ¼ d’origine végétale : il y a un siècle, c’était l’envers. Il faut revenir à une alimentation à base de légumes, de céréales et de légumineuses.

    Les légumes secs (haricots, pois chiches, pois cassés…) contiennent autant de protéines que la viande et le poisson. Non seulement c’est bon pour la planète, mais aussi pour notre propre santé.

    Or, des recherches ont conclu que la famille d’aliments qui permettrait d’augmenter son espérance de vie est celle des légumineuses.

    Nadia Loddo

    http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/29/v1RglIponagMs/index.xml

  • Le Temps : "Crise alimentaire et régime végétalien"

    466858268.jpg

    Sophie GAILLARD (Montréal, Québec)

    Suite à la crise alimentaire et aux récentes émeutes suscitées par la hausse du prix des céréales dans de nombreux pays asiatiques et africains, le détournement de celles-ci pour fabriquer des biocarburants fait l'objet de beaucoup d'attention médiatique.

    Nous sommes moins attentifs à une forme de « gaspillage » de céréales bien plus importante : la consommation de viande, d'œufs, de produits laitiers et d'autres produits d'origine animale.

    Alors que 100 millions de tonnes de céréales vont être utilisées pour fabriquer du biocarburant cette année, plus de 760 millions de tonnes serviront à nourrir des animaux d'élevage, soit plus de sept fois plus, selon la FAO.

    La production de viande est extrêmement inefficace en termes de rendement calorique. En effet, il faut en moyenne sept calories d'origine végétale pour produire une seule calorie sous forme de viande.

    Plus de 64% des terres cultivables du monde servent à nourrir du bétail, en pâturage ou en fourrage.

    En plus du gaspillage de céréales et de terres agricoles, la production de viande et d'autres produits animaux consomme aussi énormément de ressources naturelles et d'énergie.

    Alors qu'il faut 100000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf, 1000 à 2000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, de riz ou de soja, selon l'American Journal of Clinical Nutrition.

    De plus, l'élevage requiert une consommation importante d'énergie fossile et produit de grandes quantités de fumier, donc de gaz à effet de serre. La FAO rapporte que l'élevage d'animaux pour l'alimentation est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur des transports!

    Puisqu'ils requièrent considérablement moins de ressources en termes d'eau, de terre et d'énergie, les régimes végétaliens (c'est-à-dire qui excluent tous les aliments d'origine animale, tels que la viande, les œufs et les produits laitiers) sont plus durables que les régimes omnivores et sont tout autant capables de répondre à nos besoins nutritionnels.

    A l'aube d'une crise alimentaire mondiale qui menace de famine plus de 100 millions de personnes à travers le monde, il est grand temps de remettre en question nos propres habitudes alimentaires et d'envisager de réduire et éventuellement d'éliminer notre consommation de viande et d'autres produits d'origine animale.

    © Le Temps, 2008.

    http://www.letemps.ch/template/courrier.asp?page=21&article=231754

  • Afrique du Sud : 249 animaux du parc Kruger tués par des braconniers en 4 ans

    http://www.notre-planete.info/actualites/images/biodiversite/elephant_ivoire_IFAW.jpg

    JOHANNESBURG - 249 animaux de la réserve naturelle du parc Kruger, dans l’est de l’Afrique du Sud, ont été tués par des braconniers au cours des quatre dernières années, a indiqué dimanche un parlementaire de l’opposition, citant des chiffres officiels.

    « La réponse du ministre de l’Environnement et du tourisme à une question d’un parlementaire de l’Alliance démocratique (AD-opposition) a révélé qu’au cours des quatre dernières années au moins 44 rhinocéros blancs et 31 buffles ont été tués par des braconniers », a déclaré Gareth Morgan dans un communiqué.

    « La perle de la protection de la nature sud-africaine, le parc national Kruger, est une cible de choix pour braconner des mammifères parmi les nombreux parcs dirigés par la direction des parcs nationaux sud-africains. Au total 249 mammifères y ont été tués par des braconniers pendant la période 2004-2007 », a-t-il ajouté.

    Gareth Morgan, porte-parole de l’AD sur l’environnement, a précisé à l’AFP que les chiffres « lui avaient été fournis par le ministre vendredi, dans une réponse écrite à (sa) question sur ce sujet ».

    Les chiffres pourraient être beaucoup plus élevés parce que « beaucoup d’animaux braconnés disparaissent sans laisser de traces », a-t-il ajouté.

    Le parc Kruger a la capacité de surveiller le braconnage, contrairement à la majorité des 21 autres parcs du pays, a-t-il souligné.

    http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=616731

  • Le Progrès (10/05/08) : "Cause animale: l’extrémisme pour faire changer les choses"

    http://www.freedom-fight.net/images/alflogoproject1.jpg

    Nicolas, 25 ans, est ouvrier. Il opère aussi pour le compte de l’Animal Liberation Front (ALF), un réseau extrémiste né en Grande-Bretagne parti en guerre contre toutes les formes d’exploitation animale. Entretien,

    Une nouvelle forme de contestation

    Depuis janvier, en France, dix opérations clandestines, allant de la libération d’animaux en cages à l’incendie d’un camion de cirque, ont déjà été revendiquées par l’Animal Liberation Front (ALF) sur le site américain BiteBack, qui lui sert de vitrine web.

    Ce n’est pas plus que dans la trentaine d’autres pays où œuvre ce réseau.

    Et ce n’est encore qu’un début, si on les compare aux 112 « actions directes » (c’est leur expression) que celui-ci et l’Animal Rights Militia (ARM) ont menées dans l’Hexagone en 2007. Enfin, ce sera toujours très peu par rapport aux nombreuses manifestations légales et pacifiques des défenseurs plus modérés de la cause animale.

    Pour autant, le récent enracinement dans l’Hexagone de ces deux vieux mouvements radicaux - l’ALF a été fondé en 1976 et l’ARM en 1985, l’un et l’autre en Angleterre -, n’est que la partie émergée d’un phénomène de durcissement du militantisme pro-animaux.

    « Il s’agit d’une nouvelle forme de contestation sociétale, d’un courant de pensée qui se développe »estime-t-on du côté des sources policières françaises, qui évoquent « à une autre époque, la campagne très agressive de BB en faveur des bébés phoques, qui utilisait elle aussi les médias ».

    Si ces mêmes sources préfèrent encore relier ce durcissement à la problématique plus large de l’écologie, elles admettent qu’il ne s’agit pas d’un « phénomène de mode ». Ni le fait de simples « illuminés ».

    Leur seule crainte à l’avenir : « Qu’il y ait des connexions avec les Anglais ».

    En novembre 2007, Sébastien a créé l’association « Dignité animale», qui compte une trentaine d’adhérents et une centaine de sympathisants.

    Une association représentative de la dizaine de nouveaux groupes de militants légaux mais actifs qui se sont créés ces dernières années, notamment grâce à internet. Son action (distribution de tracts, stands d’informations), il la situe lui-même « entre la SPA et l’ALF ».

    « Les actions sur le terrain, c’est ça qui manque à la cause aujourd’hui, explique-t-il. On peut les mener en toute dignité et en toute légalité. Mais sans complaisance ».

    O.S.

    L’expérimentation animale fait avancer la médecine

    En France, tous les chercheurs n’ont pas attendu les médias pour découvrir l’ALF ou l’ARM. Si, contrairement à plusieurs de leurs homologues britanniques ou américains, aucun n’a encore été visé par un attentat ou vu son adresse personnelle diffusée sur le web parce qu’il utilisait la vivisection pour faire ses recherches, le phénomène n’est pas pris à la légère.

    Même en dehors des laboratoires GlaxoSmithKline et Novartis, que ces réseaux citent parmi leurs cibles françaises pour leurs liens présumés avec le Huntingdon Life Sciences, centre anglais de tests sur animaux.

    Un chercheur de l’Inserm, « qui n’a pas envie de se faire tabasser pour avoir cherché un remède contre le cancer », souligne ainsi que « si aujourd’hui un cancer sur deux est guéri c’est grâce à des gens et à des sociétés qui sont la cible de ces groupes terroristes ».

    Contrairement aux militants de la cause animale, voire à certains scientifiques, il rappelle que « toutes les avancées de la médecine ont eu lieu grâce à l’expérimentation animale ».

    Et que « travailler sur les animaux est encore plus réglementé que travailler sur des hommes ». « Si ces ardents défenseurs sont prêts à attaquer des chercheurs j’aimerais savoir s’ils refuseraient une chimiothérapie le jour où ils auront un cancer » conclut-il.

    O.S.

    http://www.leprogres.fr/Samedi/infosdujour/francemonde/1018821.html