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  • Belgique : Les gens condamnés pour maltraitance gardent leurs animaux : Groen ! veut changer ça

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    Belgique - Politique

    Groen! veut ôter une lacune dans la loi sur le bien-être animal, afin que les animaux puissent être enlevés préventivement chez les personnes condamnées pour maltraitance envers les animaux.

    Groen! veut ajouter dans la loi un alinéa qui autorise explicitement le SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement ainsi que la police à retirer préventivement des animaux.

    La loi prévoit bien une interdiction de détenir des animaux pour les personnes condamnées pour maltraitance mais dans la pratique, elle est souvent détournée. La loi ne stipule en effet pas quelle instance peut saisir les animaux lorsqu'une personne condamnée décide de posséder à nouveau des animaux.

    Groen! renvoie aux statistiques: chaque année, le nombre de procès-verbaux rédigés pour maltraitance d'animaux est en hausse. Entre 2005 et 2007, on a enregistré un doublement des PV, passant de 124 à 271. Groen! et Ecolo vont prochainement déposer une proposition de loi.

    http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/177949/--Les+gens+condamn%C3%A9s+pour

  • Colombie-Britannique : la ville de Kelowna est inondée de courriels dénonçant l'élimination des lapins

    http://www.freefoto.com/images/01/23/01_23_51---Rabbit_web.jpg

    KELOWNA, C.-B. — Les autorités municipales de Kelowna, en Colombie-Britannique, sont inondées de courriels après qu'une organisation luttant pour les droits des animaux eut dénoncé un leurs programmes visant à éliminer les lapins.

    L'organisation Pour un traitement éthique des animaux (PETA), basée à Norfolk, en Virginie, a affiché sur son site Internet une "alerte" contre le programme de contrôle des lapins de la ville de Kelowna.

    Vendredi, vers midi, près de 60 courriels avaient déjà été envoyés par des citoyens répondant à l'appel lancé par PETA.

    Depuis que le programme de contrôle des lapins a été rendu public, quelque 650 courriels, dont la plupart s'opposaient à l'initiative, ont été envoyés aux autorités municipales de Kelowna.

    Le fonctionnaire municipal Lesley Driscoll a indiqué que bon nombre des courriels provenaient des Etats-Unis, mais que plusieurs autres venaient aussi de pays comme la Croatie.

    Le site Web de PETA a reproché à la firme EBB Environmental Consulting, l'entreprise contractuelle faisant affaire avec la ville, d'avoir tué des lapins.

    L'alerte de PETA donne les adresses de courriel du maire et du conseil municipal ainsi qu'une adresse pour rejoindre l'hôtel de ville.

    La ville de Kelowna a suspendu les exécutions de lapins après que l'on eut découvert qu'un employé d'EBB avait piétiné un lapin à mort.

    EBB demeure toujours en charge pour traquer les lapins, mais l'ensemble du programme sera revu par le conseil municipal

    Le gestionnaire de parcs Joe Creron a indiqué qu'il y avait des problèmes avec les pièges à lapins. Il a expliqué que les citoyens nourrissaient ces animaux et qu'ils n'étaient donc plus attirés vers les appâts des pièges.

    http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iasc5UhN9-EFTs8jc1r4d4msgiKA

  • Claude Fischler, sociologue : "Le poids des classes moyennes" (Le Monde) Claude Fischler, sociologue : "Le poids des classes moyennes" (Le Monde)

    http://www.gwapasila.com/uploaded_images/dsc_0193ccc-799861.jpg

    Quelle lecture faites-vous de recommandations concernant la réduction de la consommation de viande et de lait à des fins environnementales ?

    Il faut savoir que, dans les pays occidentaux, cette modification des comportements alimentaires est en partie déjà observée. En France, par exemple, la consommation de viande rouge a commencé à régresser lentement à partir des années 1980. On peut y voir un mouvement de fond, aux causes multiples. C'est aussi un mouvement que les spécialistes de la nutrition et de la diététique accompagnent plus qu'ils ne le dirigent.

    La question qui est soulevée concerne pour l'essentiel les pays émergents, où se développent de nouveaux comportements alimentaires. Notamment dans les classes moyennes, pour lesquelles l'appétit pour les viandes peut apparaître comme un nouveau standard de qualité de vie. La récente affaire de la contamination de lait chinois par la mélamine a montré la place qu'y occupent aujourd'hui les produits laitiers.

    Dans le même temps, ces pays ont de moins en moins recours aux éléments de base de leur alimentation traditionnelle, comme le maïs ou l'igname. C'est ce phénomène de masse qui, me semble-t-il, a et aura le plus fort impact sur les équilibres environnementaux. Il reste à savoir dans ce contexte quel pourra être le poids à l'échelon planétaire de nouvelles recommandations touchant à la sphère alimentaire et qui, le plus souvent, émanent des pays occidentaux.

    Propos recueillis par Jean-Yves Nau

    Article paru dans l'édition du 04.10.08.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/03/claude-fischler-le-poids-des-classes-moyennes_1102688_3244.html#ens_id=1102784

  • Comment l'appétit pour la viande pèse sur le climat (Le Monde)

    http://www.petaliterature.com/images/300-VEG200.jpg

    Baisser de manière drastique la consommation de viande pour contribuer à ralentir le cours du réchauffement climatique : le discours tenu début septembre au Royaume-Uni par le président du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), l'Indien Rajendra Pachauri, lui-même végétarien, avait été très commenté.

    Un rapport rendu public, mardi 30 septembre, par le Centre pour la stratégie environnementale de l'université du Surrey (Royaume-Uni) formule, en substance, la même conclusion.

    Selon un des scénarios les plus frappants, l'humanité devrait viser, en 2050, une consommation moyenne de 500 g de viande et d'un litre de lait par semaine et par personne. Celle-ci est actuellement de 730 g et 1,5 litre rapportée à l'ensemble de la population de la planète, mais de 1,6 kg et de 4,2 litres au Royaume-Uni.

    10 % DES ÉMISSIONS BRITANNIQUES

    L'étude détaille les émissions de gaz à effet de serre des diverses étapes de la production alimentaire dans ce pays, représentatif du reste de l'Europe occidentale. "Elle compte pour presque un cinquième de ces émissions, explique Tara Garnett (université du Surrey), auteur du rapport. L'agriculture y tient le plus grand rôle."

    Au total, la production de viande et de produits laitiers représente à elle seule environ 50 % des émissions de l'ensemble de la production alimentaire britannique, soit un peu moins de 10 % des émissions totales du pays.

    La réduction des émissions du secteur alimentaire passe donc nécessairement "par une optimisation de chaque étape de la chaîne alimentaire (transport, conditionnement, réfrigération, etc.) mais aussi par un changement de nos comportements alimentaires", dit-elle.

    Selon le rapport, l'hypothèse optimiste veut que les bonnes pratiques d'élevage et de nouvelles technologies permettent à l'horizon 2050 une réduction de 50 % des émissions engendrées par la production animale.

    Mais l'augmentation prévue des volumes en annulera le bénéfice : l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) projette en effet un quasi-doublement de la demande mondiale de viande et de lait entre 2000 et 2050.

    Réduire de 50 % les émissions de gaz à effet de serre issues du bétail passerait donc par une stagnation de la production. Ce qui, à l'horizon 2050, imposerait cette moyenne de 500 grammes de viande et un litre de lait par semaine.

    Cependant, prévient Bruno Dorin, chercheur au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), "nous manquons encore cruellement de données pour rendre des avis définitifs".

    De plus, il peut être réducteur de n'évaluer la production animale qu'à l'aune des gaz à effet de serre. "Dans les pays du Nord, les animaux peuvent valoriser des espaces qui stockent du carbone et de la biodiversité par rapport aux terres mises en culture, explique-t-il. Au Sud, le bétail est aussi un moyen d'épargne, de traction, sa production laitière une source de protéines et de lipides. Les bouses servent de combustible, ce qui ralentit la déforestation..."

    Mais, au-delà de l'enjeu climatique, "les projections de la FAO sont à mon sens simplement impossibles à tenir, étant donné la pression qu'engendrerait un doublement de la production sur l'occupation des sols", estime Mme Garnett.

    Stéphane Foucart

    Article paru dans l'édition du 04.10.08.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2008/10/03/comment-l-appetit-pour-la-viande-pese-sur-le-climat_1102686_3244.html

  • Pour arrêter la vivisection, il y a besoin de nous

    http://www.vegegifs.com/smiley-emoticon/stopvivicruaute.JPG

    Communiqué rédigé à l'occasion de la manifestation nationale en Italie contre la vivisection (4 octobre 2008).

    Coalition contre la vivisection dans les universités

    La libération animale passe par notre libération

    Un an est passé depuis que nous, les activistes de la Coalition contre la vivisection dans les universités, avons décidé de nous battre contre la vivisection à Busto Arsizio (Italie), en commençant la campagne Offensive contre l'Université de l'Insubria.

    Nous estimons que ce qui s'est passé pendant ces mois peut donner beaucoup d'informations utiles pour continuer cette lutte, pour tous les sujets - associations ou individus - qui se battent contre la torture institutionnalisée au détriment d'animaux humains et non humains.

    Les simples demandes de dialogue ou d'intervention législative adressées aux institutions se sont heurtées à un mur de silence, d'hypocrisie, de complicité avec les intérêts académiques.

    La proposition même d'une conférence sur la vivisection, sous le parrainage de la Mairie et avec la participation des représentants de l'université, a suscité des ouvertures encourageantes seulement grâce à une pression résolue et constante sur le Maire M. Farioli, pendant laquelle nous avons dû recourir à une grève de la faim.

    Dans ce contexte, il nous semble évident que les institutions ne sont pas disposées à remettre en question une activité qui est clairement liée par différents fils aux grands intérêts économiques et politiques qui s'expriment dans les salles des universités.

    Ainsi, nous pensons que demander aux institutions d'intervenir est aussi naïf qu'accepter la prétention arrogante des scientifiques à déterminer - sans interférences et en jouant de l'intimidation que leur rôle de « spécialistes » provoque - des choix qui appartiennent à la société tout entière.

    Cet autoritarisme que les experts exercent est un des aspects du système de l'expérimentation animale que nous avons toujours dénoncé, en demandant par nos initiatives que les élus locaux et les chercheurs rendent compte de l'impact de leurs décisions sur la vie de milliers d'êtres sentients.

    La lutte contre les tortures, ça ne se délègue pas !

    L'opposition à la vivisection a besoin maintenant d'une impulsion décisive pour que la situation - à Busto Arsizio et ailleurs - trouve enfin une issue qui donne de l'espoir.

    Les politiciens qui ne s'intéressent qu'à l'argent, bras dessus bras dessous avec la recherche publique et privée, par des artifices spécistes et du chantage émotionnel arrivent à contourner toute considération éthique propre à promouvoir la cohabitation élargie entre êtres différents.

    C'est donc aux individus que nous voulons nous adresser, leur montrant le regard profond des animaux torturés, leur demandant de réfléchir sur la condition des cobayes et sur la légitimité de cette activité qui se veut neutre du point de vue éthique.

    Pour cette raison, nous avons demandé l'ouverture des laboratoires au public : pour montrer que la torture est un choix de violence contre des sujets sans défense, choix qu'on cache intentionnellement aux profanes, aux gens communs, aux personnes.

    Et c'est pour cette raison que nous avons invité les citoyens à ne pas se limiter à voter, déléguer et faire confiance à ceux qui se font passer pour leurs représentants par l'exercice de l'autorité.

    L'étranger, l'animal, le marginal... le cobaye

    Le mur contre lequel nous nous heurtons est plus vaste que ce que l'on pense, car il est clair que la vivisection n'est pas simplement une pratique non scientifique et obsolète, n'est pas qu'un cancer que l'on pourrait extirper du tissu social par le scalpel, voire qui serait prêt à régresser de façon spontanée, emporté par la marche lumineuse du progrès.

    L'expérimentation animale est avant tout une appropriation violente de corps, que l'on réduit à des objets, en utilisant comme justification telle ou telle différence par rapport à l'espèce dominante.

    La nôtre est une société qui emprisonne les corps, qui les discrimine selon la « race », les papiers de séjour, le sexe ou l'orientation sexuelle, l'âge, la richesse et la pauvreté ; notre société protège ceux qui adhèrent de façon dogmatique au paradigme dominant et en même temps supprime (... les vivisecteurs parleraient de « sacrifice »...) la voix de ceux qui ne sont pas d'accord, qui n'acceptent pas l'uniformisation, qui se révoltent.

    Le cri insonorisé du cobaye pris au piège dans le laboratoire a des significations multiples qui vont jusqu'à comprendre tous les « marginaux », pour peu que nous lui prêtions attention.

    Et notre société a besoin de boucs émissaires, d'annuler la solidarité spontanée envers l'autre, pour cacher ses fautes contre elle-même.

    Ainsi, on peut continuer à se dire antiracistes, civilisés, progressistes, pendant qu'E-H305 est équarri parce que... ce n'est qu'une souris...

    Nous demandons aux individus de briser le silence sur les injustices que subissent d'autres individus, humains et non humains, parce que briser le silence sur une forme de violence ne peut que nous amener à le briser sur toutes les autres.

    Pour cette raison, nous sommes proches symboliquement de toutes les personnes qui, aujourd'hui à Rome, sont en train de briser le silence avec une grande manifestation antiraciste qui se focalise sur l'acceptation de la diversité.

    Nous voulons prendre la parole à ce sujet, sans déléguer cette capacité de s'indigner, qui semble tellement rare aujourd'hui - cachée par les nécessités quotidiennes du travail, de la famille, de nos relations réduites à des rôles préétablis - et pourtant présente en puissance en chacun de nous.

    Pour la libération animale, maintenant.

    Mais l'indignation ne peut pas nous suffire si elle ne se transforme pas en une volonté d'agir soi-même directement, sans attendre que quelqu'un d'autre fasse le sale boulot ; en une volonté de demander aux responsables de la torture et à leurs porte-parole de rendre compte de leurs actions ; en une volonté de bâtir un système de relations qui refuse cette violence.

    Une société qui n'ait pas besoin de l'expérimentation animale.

    Une société qui n'ait pas besoin de « sécurité », de coupables, de victimes.

    Une société qui refuse de se disséquer elle-même à travers les corps de ses membres les plus faibles.

    Notre présence dans la rue aujourd'hui risque de rester une énième représentation d'impuissance si nous permettons qu'elle s'épuise dans cette seule occasion.

    En tant que Coalition contre la vivisection dans les universités et en tant qu'antispécistes, nous continuerons à dénoncer de toutes les manières possibles la Mairie de Busto Arsizio et l'Université de l'Insubria, en mettant en lumière la farce cruelle dans laquelle leurs fonctionnaires sont impliqués ; nous poursuivrons jusqu'au jour où ils devront rendre leurs comptes !

    http://www.benio.fr/fr/traductions/vivisection.html

  • Le Monde 2 : Réponse d'Armand Farrachi à J.-P. Géné

    http://files.meetup.com/423760/Compassion%20for%20Animals%20-%20Large%201023%20x%20768%20-%20Wide.jpg

    Cette lettre est une réaction à la chronique de JP Géné (« Le Gibet et la gibelotte ») parue dans Le Monde 2, du 4 octobre 2008.

    Monsieur,
    Veuillez trouver ci-joint copie de la lettre que j'adresse au Monde.
    Salutations distinguées.

    ***
    Monsieur,

    Dans votre numéro du Monde 2 daté du 4 octobre, vous publiez un article de J.P. Genné intitulé sans finesse "le Gibet contre la gibelotte" que je trouve profondément choquant.

    Non seulement votre collaborateur ne trouve aucune justification aux "animalistes" qui consacrent leur temps, leurs moyens et risquent leur liberté (ils sont attaqués en justice par les éleveurs) à dénoncer les terribles contraintes de l'élevage industriel, mais il traite par la dérision le calvaire enduré par des millions d'êtres sensibles aux conditions qui leur sont faites.

    Tout cela au nom d'un seul sacro-saint argument : "une bonne gibelotte".

    En effet, comme l'écrit l'auteur, ce combat n'a rien à voir avec "la biodiversité".

    Il a tout à voir avec l'éthique et la compassion, notions si étrangères à JP Genné qu'il ne les imagine même pas, et n'y voit qu'une conspiration d'aspirants terroristes contre un de ses menus plaisirs : une bonne gibelotte.

    Les Européens se sont livrés au génocide des Indiens d'Amérique dans l'intérêt supérieur selon eux de leur civilisation.

    Les nazis se sont livrés au génocide des Juifs dans l'intérêt supérieur selon eux de la "race aryenne".

    Même les éleveurs font subir le martyre aux animaux en raison de l'intérêt supérieur selon eux de leurs revenus.

    Votre collaborateur, lui, n'a pas d'intérêt supérieur à une bonne gibelotte, à son plaisir personnel qui doit l'emporter sur toute autre considération, y compris éthique, y compris surtout au mépris de la souffrance de ceux qui, malgré eux, lui procurent cet inestimable plaisir de la bonne gibelotte.

    L'argument pourra resservir à Dutroux ou à Fourniret !

    Ces comparaisons vous choqueront. Tant pis. Car voilà à quelle surdité, à quel négationnisme peut porter l'égoïsme et la recherche du plaisir dans le mépris du respect d'autrui.

    Si votre collaborateur vivait un seul jour, une seule heure ce à quoi il condamne sans remords des kyrielles d'animaux, je gage que le goût de la bonne gibelotte lui passerait radicalement.

    Pour moi, je garderai en mémoire cet article et le nom de son auteur pour les citer chaque fois que j'aurai besoin d'un exemple pour expliquer jusqu'où le culte effréné de l'égoïsme peut porter un consommateur bien formaté par l'industrie agro-alimentaire.

    Que le monde publie sur un ton badin un tel article dans la rubrique Gouts n'invite pas moins à s'interroger.

    Veuillez agréer mes salutations distinguées.

    Armand Farrachi

    http://www.droitsdesanimaux.net/tribune/lettre_jp_gene.html

  • Nocturne pour les droits des animaux à PARIS (Place Saint-Germain des Prés) à l'occasion de la Journée Mondiale des Animaux et des Journées Mondiales Végétariennes

    Samedi 04 octobre 2008, à l’occasion des Journées Mondiales Végétariennes 2008 (JMV) et de la Journée Mondiale des Animaux (World Animal Day), International Campaigns Ile de France (IC IDF) tenait à diffuser un message clairement abolitionniste au moyen d'un nocturne de sensibilisation aux Droits fondamentaux des Animaux à ne pas servir les intérêts des humains. Il s'agissait aussi de dénoncer la violation systématique de ces mêmes droits intrinsèques, mais non reconnus.

    C'est donc Place Saint-Germain des Prés, à Paris, 6ème, de 18h à 22h, et après des négociations sur place avec les responsables de la Ville de Paris afin de pouvoir nous installer sans gêner le passage de la foule prévue pour la performance musicale de Patti Smith à partir de textes de Saint François d'Assise, saint patron des animaux, une coïncidence fortuite pour diffuser notre message), qu'une quinzaine de militants franciliens pour les droits des animaux (en majorité vegans), soutenus par des militants venus de Chartres et de Quimper pour échanger avec des militants franciliens, ont rejoint International Campaigns Ile de France pour son 3ème Nocturne pour les Droits des Animaux à Paris depuis l'automne 2007.

    Des tables d'information proposaient aux très nombreux passants présents ce samedi soir une documentation complète et des supports graphiques sur les droits des animaux et sur les principales industries qui les exploitent et les font souffrir méthodiquement, notamment : 

    la Déclaration Universelle des Droits des Animaux (UDAR) et le formulaire de signature associé à signer (plusieurs dizaines de signatures collectées)

    la gamme de tracts International Campaigns, notamment celui sur les droits des animaux intitulé « Pourquoi des droits aux animaux ? » (également distribué à plus de 1500 exemplaires en l’espace de 4  heures) et sur la fourrure, la chasse, la corrida et le végétarisme (chacun distribué aux passants à plusieurs centaines d'exemplaires)

    le triptyque des principales marques éthiques (parti en nombre)

    le tract synthétique IC sur l’expérimentation animale

    le tract et la notice d’information d'Antidote Europe à caractère scientifique 

    la pétition IC pour l’accessibilité massive des marques non testées sur animaux en grandes surfaces

    le tract de la Journée Internationale pour les Droits des Animaux (JIDA) pour annoncer l'édition 2008 de cette campagne abolitionniste

    A l'occasion de l'édition 2008 des Journées Mondiales Végétariennes, une petite séance de dégustation gratuite de produits vegan a aussi été organisée pour relayer cette campagne internationale. Des toasts de différents pâtés végétaux (plus de 10 boîtes consommées sur place), une petite centaine de friands à la saucisse végétale et une trentaine de tranches de jambon végétal ont été proposés gratuitement à la dégustation et ont remporté  un franc succès.

    Dans la mesure du possible, un exemplaire du tract IC sur le végétarisme était remis aux personnes qui s'intéressaient à la dégustation. Une centaine d'exemplaires d'une liste des restaurants végétariens et vegan de Paris, ainsi que les cartes de visite de deux restaurants vegans parisiens, étaient aussi à disposition et ont été pris en nombre par des personnes qui se sont arrêtées au stand.

    Il y avait également à disposition différents ouvrages, dont un sur la vivisection « Animaux cobayes et victimes humaines » d’Hélène Sarraseca, un dénonçant le lobby de la chasse ainsi que des autocollants antivivisection et pour les droits des animaux, et, sur la table réservée à la dégustation de produits vegan, plusieurs ouvrages sur le végétarisme et des recettes sans ingrédients d'origine animale.

    Côté vidéoprojection, des séquences vidéo ont été diffusées 3 heures durant sur le sort sinistre et cruel que les industries très lucratives de la viande, des produits laitiers, de la vivisection, de la fourrure et de la corrida, entre autres, réservent chaque jour à des centaines de millions d'animaux à travers le monde.

    L’objectif était de sensibiliser les passants aux innombrables et intenses souffrances que subissent tous les jours les animaux victimes d’une exploitation industrielle et odieuse, notamment au nom du profit et des loisirs. Parmi les supports vidéos diffusés, citons :

    Earthlings (dénonciation de la vivisection, du marché de la fourrure, des industries alimentaires - viande/pêche/industrie laitière -, de la chasse, des abandons,…), 

    des extraits d'Alinéa 3 de Minotaure Films dénonçant le business de la corrida 

    des passages d'enquêtes en caméra cachée dans des abattoirs et chez des entreprises réalisant des tests et expériences sur des animaux (notamment Covance

    2 sœurs qui regardaient la vidéoprojection ont été extrêmement émues, l'une d'entre elles commençant à pleurer car ne pouvant pas retenir ses émotions tant la séquence était difficile mais ô combien réaliste et importante à montrer puisque tous ces sévices et pratiques se déroulent derrière des murs et à l'abri des regards de la plupart. Ces deux personnes ont ensuite été prises en charge par un militant qui leur a demandé de venir en discuter et a abordé le thème du végétarisme pour les animaux et de l'impérieuse nécessité de militer pour venir en aide aux animaux.

    Au-dessous de la banderole International Campaigns pour les Droits des Animaux avaient été installées des grilles d'exposition avec des posters, des slogans et des textes dénonçant le sort des animaux destinés à finir en viande, en matériel de laboratoire, ou en sources de divertissement pour les humains.

    Ces grilles, une nouvelle acquisition d'International Campaigns IDF, sont très utiles pour, d'une part, alléger les tables en supports graphiques, ces dernières restant ainsi plus nettes et, d'autre part, pour permettre d'être plus visibles et de mettre du texte à hauteur des yeux.

    Dans tous les cas, les supports graphiques, notamment d’animaux suppliciés dans les laboratoires et systématiquement exploités et maltraités dans les élevages pour la fourrure et la viande, interpellent toujours autant le public.

    Au niveau des tables d'information, plusieurs personnes ont témoigné avoir pratiqué la dissection au collège malgré elles. Une dame et son fils expliquaient que ce dernier ne voulait pas faire cette épreuve. Il lui a été répondu par un militant qu'il n'était pas obligé de le faire et qu'il pouvait aller voir son directeur pour lui dire qu'il existait d'autres moyens d'apprendre les sciences de la vie. Sa mère compte d'ailleurs écrire à son école et se déplacera si ses professeurs le forcent à faire de la dissection.

    Entre-temps, une autre jeune femme témoignait dans le  même sens, déclarant qu'elle avait refusé de le faire lorsqu'elle était au collège.

    En raison du concert dans l'église Saint-Germain des Prés devant accueillir deux fois 700 personnes en cette soirée de samedi et de la fréquentation habituelle de cette place du quartier latin, ce sont plusieurs milliers de passants qui ont pu être sensibilisés à la violence et aux souffrances que subissent en permanence les animaux victimes de la tyrannie et de l’exploitation humaines.

    International Campaigns Ile de France a également profité de sa présence dans la rue pour faire la promotion du concert soutien à une recherche sans animaux qui se tiendra le samedi 18 octobre à Paris et du relais par Lush de l'édition  2008 de la campagne Journées Mondiales Végétariennes.

    Un stand de sensibilisation aux droits des animaux en association avec la Société AntiFourrure aura lieu samedi 25  octobre 2008 rue Caumartin, Paris 9ème, de 14 h à 19h.

    International Campaigns Ile de France relaiera aussi sur Paris la Journée Internationale pour les Droits des Animaux le samedi 06 décembre 2008 pour annoncer cette Journée.

    Pour nous rejoindre sur Paris ou l'Ile de France : droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org

    Rapports d'action contre la vivisection (accueil)

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/081004_paris.htm

  • Hongrie : les producteurs de foie gras entre éthique et gourmandise

    http://afp.google.com/media/ALeqM5jbBDuRryJU6ljhVZTTIQxlOQSnOg?size=m

    L'agriculteur hongrois Lazlo Pitti, à Ujkigyos, près de la frontière roumaine, le 2 octobre 2008

    BUDAPEST (AFP) — Savoir si les oies apprécient ou souffrent du gavage n'est plus une question centrale en Hongrie, où l'avenir des producteurs de foie gras dépend désormais de savoir qui des défenseurs des animaux ou des amateurs de plaisirs culinaires va remporter la bataille.

    L'ONG internationale "Quatre Pattes", partie en guerre depuis 2006 contre le gavage des oies en Hongrie a, en effet, réussi à faire disparaître en août dernier le foie gras hongrois de plusieurs grandes surfaces allemandes avec l'argument de la cruauté envers les volatiles.

    La décision en Allemagne a entraîné des licenciements chez le grand producteur hongrois Hungerit S.A, qui exportait principalement vers ce marché européen.

    La presse hongroise, elle, s'est immédiatement fait l'écho des nombreux appels de détresse des professionnels de la branche annonçant la fin d'une industrie traditionnelle au nom des droits des animaux et au détriment des droits de l'Homme.

    "Le gavage n'est pas une torture", selon Laszlo Barany, président du Conseil des volailles, l'association représentant l'industrie hongroise. Il lutte pour le retrait du nom de sa société et d'une douzaine d'autres producteurs hongrois et français de la liste noire de l'ONG "Quatre Pattes".

    Selon M. Barany et ses collègues, cette histoire de protection des animaux ne serait en fait qu'un prétexte derrière lequel se cachent les partenaires allemands soucieux de favoriser les fournisseurs de volaille locaux.

    "Le lobbying des éleveurs d'oies allemands est efficace, car leur industrie croissante a besoin d'un marché plus grand aussi", explique Laszlo Barany. Ils font valoir que leurs produits sont "bio" et attirent ainsi plus de consommateurs allemands, précise à l'AFP un autre éleveur hongrois.

    Les géants allemands de la distribution Rewe et Edeka ont déjà délibérement choisi depuis des années de ne plus proposer de produits de foie gras à leurs clients.

    "Nous avons également décidé de ne vendre aucune partie -- frais ou congelé -- d'un animal qui a été élevé pour son foie", a déclaré à l'AFP Martin Bruning, du groupe Rewe.

    Dans la ferme de Laszlo et Magdalena Pitti à Ujkigyos (226 km au sud de Budapest), 400 oies attendent leur troisième repas du jour.

    Les volatiles, cacardant à tue tête, ne semblent pas stressés alors que Laszlo les guide, par groupe de 10, vers la gaveuse automatique, comme il le fait depuis 24 ans.

    "Celles-ci sont à mi-chemin, il leur faut encore une dizaine de jours de gavage", explique-t-il.

    Lazslo les attrape par les ailes, les maintient sous le genou et introduit le tuyau flexible, long comme un crayon, dans leur bec. Une simple pression sur une pédale propulse le mélange tiède de maïs et de purée de soja directement dans le gésier.

    Une seconde plus tard, le volatile est à nouveau sur pieds et retrouve ses congénères sans aucune trace de malaise.

    Pendant les 18 à 21 jours de gavage habituel, le précieux foie des oies double de volume pour atteindre 500 à 600 grammes.

    "C'est vrai, les oies ne demandent pas le tuyau, mais est-ce que les chevaux demandent les jockeys sur leur dos? Ou les vaches les machines-trayeuses?", demande Lajos Papp, responsable d'une association d'éleveurs d'oies.

    Son entreprise "Komlosi Lud Sarl" vend un million d'oies et 200.000 canards par an, leurs foies gras et leur viande étant surtout exportés en Allemagne.

    "Il faut laisser le choix au consommateur", dit-il.

    Cette solution permettrait peut-être de mettre un terme à la guerre du foie gras déclarée par "Quatre Pattes", selon M. Papp qui propose une étiquette sur les produits informant les consommateurs sur les méthodes de gavage, forcé ou non.

    Enfin, à l'exemple de ce qui se fait en France, les producteurs hongrois tentent de faire qualifier officiellement leur production de foie gras comme "Hungaricum" avec à la clé des protections spécifiques pour tout le secteur.

    http://afp.google.com/article/ALeqM5gI8W9MJYB6h7pNaBRt7-fOlENJZQ

  • Au Cambodge, les serpents sont voués à disparaître

    http://www.aqua-passion.com/fiches_poissons/images/Erpetoichthy.2006616151750.jpg

    La cause première de cette situation est l’activité humaine.

    Jusqu’alors, aucun chiffrage exact ne pouvait étayer les inquiétudes de certains biologistes locaux internationaux. Les études effectuées grâce notamment au financement de la Wildlife Conservation Society et d’une autre association pour la protection des animaux n’ont pas permis le recensement des espèces vivant dans le pays et de connaître leur situation.

    Toutefois, les scientifiques émettent une réserve quant à l’avenir des serpents. Selon l’organisme précité, chaque année, le braconnage est à l’origine de la disparition de quatre à sept millions de serpents dans le Tonlé Sap.

    Les reptiles sont les cibles très prisées des pêcheurs alors que les poissons se font rares. S’ils ne finissent pas en sac, en chaussures ou autres objets de maroquinerie, ils vont servir de nourriture aux crocodiles des fermes d’élevage.

    Mais outre la chasse effrénée, la survie des serpents est menacée également d’une part par le développement des terrains de culture entraînant la destruction de leur habitat naturel, et d’autre part par le réchauffement climatique, les serpents étant des animaux à sang froid.

    Pour préserver cet animal qui joue un très grand rôle dans l’équilibre de l’écosystème, il serait temps que les autorités locales procèdent à la fois à l'interdiction de la chasse et à la création de zones de protection où les reptiles peuvent évoluer en toute quiétude.

    Au Cambodge, le serpent est considéré comme porteur de chance. Beaucoup de Cambodgiens souhaitant faire fortune n’hésitent pas à adopter des boas ou autres pythons.

    http://www.waliboo.com/nac/au-cambodge-les-serpents-sont-voues-a-disparaitre/8809/

     

  • "Le Journal de la Santé" (France 5) : mission propagande

    L'image “http://www.international-campaigns.org/images/photos/divers/vivisection-recherche_aveugle_small.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Alors que les pontes britanniques s'apprêtent à compter les points concernant la manière dont les animaux se font massacrer dans les labos là-bas, en France, poursuite de la propagande provivisection hier encore jeudi 2 octobre 2008 vers 14h sur une chaîne publique, en l'occurrence France 5 dans le réactionnaire "Journal de la Santé" visionnable ici :

    http://www.france5.fr/magazinesante/W00443/4/118178.cfm quelques jours encore.

    Pour ceux qui ne pourront pas visionner, voici un résumé en quelques lignes : la journaliste qui a monté ce pitoyable show provivisection et qui n'est d'ailleurs pas à un jeu de mots dégueulasse près ("Dans le cochon tout est bon") est allée enquêter sur le terrain, à savoir au CHU de Dijon pour y interviewer toute une équipe de chirurgiens thoraciques à l'ouvrage sur un cochon femelle de 60 kg (le poids d'un humain en moyenne) sous le contrôle d'un véto-collabo bienveillant chargé de surveiller l'expérimentation animale.

    Le tout pour trouver un remède pour soigner le cancer de la plèvre chez l'homme... en injectant à ce pauvre animal des doses de chlorure de sodium directement dans la plèvre pour voir si ça permet de lutter contre les cellules tumorales...

    Grosse propagande pour dire que ce protocole est indispensable avant d'envisager de passer à des essais cliniques sur l'homme un mois après si tout va bien (...) et pour affirmer aussi que l'animal est bien traité avant pendant et après.

    Foutage de gueule bien organisé, comme d'hab.

    Seul "point positif" : Nicolas Angel, autre journaliste sur le plateau qui s'est permis de demander - en tant que candide ou sincèrement ? - pourquoi pas de généralisation de la modélisation plutôt que d'utiliser l'animal - mais "peut-être pas dans ce domaine précis" dit-il.

    Et la journaliste à l'origine du reportage de lui répondre par retour comme quoi on ne peut modéliser que pour quelques cellules ou un amas de cellules mais que modélisation et culture cellulaire ne sont pas efficaces pour avoir une vue d'ensemble de l'organisme et des pathologies.

    Sic.

    E.

    http://international-campaigns.org/